A voir pendant ses vacances à Pradelles
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- Le 05/12/2017
- Dans Auvergne
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Le village classé de Pradelles domine la vallée de l'Allier et le barrage de Naussac, situé aux confins de la Haute-Loire et à proximité de l'Ardèche et de la Lozère. Terre de volcans, ses paysages sont façonnés par les gorges de l'Allier et de la Loire. De nombreux témoignages du passé sont présents dans la cité médiéval.
Entrez dans l'un des plus beaux villages de France pendant vos escapades sur les routes touristiques de Haute-Loire, une cité médiévale où foisonne les vestiges d’une époque ou la cité régnait en maître sur les contrées avoisinantes.
Le village Pradelles a conservé la chapelle romane de Notre Dame de Toute Grâce, rebâtie au XVIIe siècle, la tour de Rochely et deux portes fortifiées du XIVe siècle. L'une d'elles porte le nom de Jeanne de la Verdette, en hommage à celle qui défendit la cité en 1588.
Avant d’arriver sur un de ces multiples points de vue, vous aurez traversé la ville en étage, bourg antique aux pierres fauves, aux porches ténébreux surgissant au détour de minces ruelles sinueuses.
Vous découvrirez la Tour de Rochely, la place de la Halle, le portail du Besset et de la Verdette, la Chapelle des pénitents, de notre Dame, autant de noms évocateurs d’un passé héroïque qui transpire dans les murs de la cité.
A voir à Pradelles lors de vos escapades de vacances !
Le bourg de Pradelles se développe au Moyen Age en raison de sa situation sur la voie Regordane. Grâce à son enceinte fortifiée et à sa richesse, il joua un rôle militaire et religieux, notamment au 16e siècle, pendant les guerres de religion. Les familles d'officiers et de riches marchands se firent construire des hôtels particuliers au cours des 15e et 16e siècles.
Les bâtiments place de la Halle, construits aux 15e et 17e siècles, constituent un ensemble caractéristique des maison urbaines des bourgs marchands. Leur unité vient de la présence continue au niveau du rez-de-chaussée d'une galerie à arcades. Classée aux Monuments Historiques en 1972.
Vous pouvez commencez votre visite dans Pradelles par la chapelle Notre-Dame de Pradelles, c'est le seul édifice restant de l'ancien hôpital Saint-Jacques.
Une caractéristique très surprenante de l’actuelle chapelle Notre-Dame, construite par les dominicains en 1613 : la route passe sous le corps de l’église.
A l’origine, une statue en bois de la Vierge fut trouvée à proximité de l'hospice en 1512. Elle était dans un coffre enterré à une époque inconnue. L'hospice avait été construit dès le XIème siècle pour héberger les routiers et pèlerins de passage vers Saint Jacques de Compostelle.
Les dominicains construisirent une nouvelle chapelle en 1613 pour y abriter la statue. L’ensemble était relié par une voûte qui passait au dessus de la route et qui permettait aux sans abris de passer la nuit à l’abri. Outre la statue de la vierge miraculeuse, la chapelle recèle une chaire de pierre.
La chapelle a été restaurée entre 1867 et 1876, et le clocher remanié en 1879 avec l'ajout du dôme de pierre et de la statue en 1889.
Poursuivez votre exploration par la chapelle des pénitents de Pradelles du XVIIe siècle. La confrérie des Pénitents blancs fut fondée en 1583. Pendant la semaine sainte, ils processionnaient dans les rues de Pradelles le jeudi et le vendredi.
Les plus âgés chantaient le Stabat Later à pleine voix. Les plus jeunes, en cagoule et pieds nus portaient les instruments de la passion, le calice, la colonne représentant la flagellation, les chaînes ; l'un d'eux, choisi pour représenter le Christ, portait sur les épaules, une grande croix.
Il était soutenu par deux acolytes mais, ployant sous elle, il tombait, comme dans l'évangile, trois fois d'épuisement. Devant lui, un des ses confrères marchait en faisant des génuflexions et soutenait le bas de la croix. Comme, dans les époques anciennes, les rues n'étaient pas éclairées, deux enfants de chœur brandissaient une grosse lanterne devant la croix.
Il ne reste de cette chapelle que le portail qui porte l’inscription " Sécuritas Gonfalonis", une date, 1696, deux cœurs et deux croix de Malte. Ces mots " Sécuritas Gonfalonis" rappellent que les pénitents défilaient derrière la bannière (gonfalon) portant les symboles de la passion du Christ.
Admirer l'Ancien couvent XVIIème siècle. Ce couvent fut fondé en 1648 par deux religieuses de la Congrégation de Marie Notre Dame. Devenu pensionnat Notre Dame, il est remplacé depuis 1978 par le Centre de Rééducation Jeanne de Lestonnac.
Passez voir l'Église Notre Dame de l'Assomption du XII - XIXème siècle. L’église actuelle remplace un édifice roman devenu trop petit pour une population qui atteignait les 2000 âmes au XIXème siècle. Elle est due à l’architecte M. Tracol.
La démolition de l’édifice primitif se fit en 1900 et l’église actuelle fut inaugurée en 1902. En forme de croix latine, l’église comprend une nef et bas côtés de quatre travées. Des piliers séparant la nef des bas côtés soutiennent des arcs brisés.
La partie supérieure des piliers (un sur deux) est ornée de la statue d’un évangéliste et sa représentation dans le tétramorphe. Le chœur est entouré d’un déambulatoire illustré par les stations du chemin de croix. Le clocher en façade abrite un portail dont le tympan est orné d’une ouverture tréflée.
Il ne reste que des ruines de la chapelle Saint-Clément. Un ossuaire y est accolé. Une voûte en berceau brisé abrite deux sarcophages de pierre. La fontaine Sainte-Reine est toute proche.
Pradelles a été longtemps une ville fortifiée avec ses 7 tours et ses 5 portes au milieu de ses remparts. La tour des "Johanny de Rochely" est la toute dernière tour d'enceinte de la cité. Les archères et meurtrières ont disparu, mais on devine leur présence dans quelques remplissages de murs. On suppose que cette tour de Rochelix défendait sa proche voisine, la tour de la Verdette.
La tour de Rochely est très proche de la porte de la Verdette et devait être un de ses éléments de défense. Elle a été inscrite aux Monuments Historiques le 29 février 1972. Elle porte le nom de la famille "de Rochely". Le titre de noblesse "de Rochely" fut acheté par les "Johanny" au cours du XVIIIème , ainsi le fanion qui coiffe la tour porte les initiales "JR" comme "Johanny de Rochely". Pradelles était un relais important entre le Gévaudan et le Velay.
De nombreux saccages eurent lieu au 14e siècle et au cours des guerres de Religion. Les enceintes et ouvrages de la ville doivent remonter au 14e siècle, date des grandes campagnes de fortifications du pays, contre les routiers et les invasions étrangères. La tour de Rochelix, du nom de la famille autrefois possessionnée, doit remonter à cette époque, comme bastion avancé des fortifications qu'elle pouvait protéger.
Les archères et meurtrières ont aujourd'hui disparu, mais des traces semblent pouvoir en être trouvées dans quelques remplissages de murs. La tour de Rochelix, très proche de la porte de la Verdette, devait être un élément de la défense de celle-ci.
La porte de la Verdette est une porte de l'enceinte urbaine présentant une voussure plein cintre chanfreiné. Construite au XIIIe siècle La partie supérieure a conservé les corbeaux de pierre des mâchicoulis, L'intérieur a conservé les pierres primitives constituant l'escalier montant au rempart et une Vierge à l'Enfant. Elle a été inscrite aux Monuments Historiques le 22 octobre 1971.
La porte construite au XIIIème siècle appartenait au système défensif de la ville. Elle a conservé les corbeaux de pierre des mâchicoulis, les pierres primitives constituant l'escalier montant au rempart et une Vierge à l'Enfant. Une Vierge à l'Enfant se trouve dans une niche, à l'intrados de la voussure.
La porte du Besset qui n'a conservé aucun appareil défensif était munie d'une herse dont les glissières sont encore bien visibles. Elle a été inscrite aux Monuments Historiques le 22 novembre 1972. Élément de l'enceinte urbaine défensive. D'une manière générale, les fortifications continues furent établies au début du 14e siècle, peu après la guerre de Cent ans.
La porte du Besset, après la porte principale de La Halle, devait être la plus importante. L'ouvrage n'a conservé aucun appareil défensif et s'ouvre au sud sur deux arcs en tiers point dont le second, plus bas, suivant les traditions des fortifications, servait à recevoir la herse. La voussure intérieure, en anse de panier, supportait la chambre de défense et le guet.
Toute la place principal de pradelle est entourée de maisons du XVIe et du XVIIIe, ainsi que de superbes arcades en pierre. On est bien au coeur du centre commercial d'autrefois.
Admirer la maison Templer, ancienne demeure des Boutavin de Mortesagne, inscription au monument Historique par arrêté du 7 octobre 1935, place de la Halle. La maison Frévol, a maison aux arcades construite au XVIe siècle par Antoine Vinhe, elles sont sur la Place de la Halle et forment un ensemble urbain construit du XVe au XVIIe siècle.
Les maisons située place de la Halle furent édifiées au XVème et XVIIème siècle. Leur unité vient de la présence continue au niveau du rez-de-chaussée d'une galerie à arcades qui a abrité des commerces.
La façade ornée de deux portes gothiques de la maison Thomas, en contrebas de l'église paroissiale, font penser à une construction à partir de vestiges de l'ancien prieuré de Pradelles dépendant de la Chaise-Dieu. Elle a été inscrite aux Monuments Historiques le 23 mars 1972.
La halle, quoique classée aux monuments historiques a été progressivement démolie entre 1939 et 1960. Au centre de la place, était autrefois la halle où se négociaient les marchandises de l'Auvergne et du Midi : en effet Pradelles est le village le plus septentrional de la Haute-Loire. Cette halle a été détruite vers 1950 par manque d'entretien.
Vous pouvez aussi admirer Le manoir du Mazonric. Daté de 1572 possède une tour d'escalier sur un corps de logis rectangulaire. Il a été inscrit aux Monuments Historiques le 27 octobre 1986.
La composition volumétrique de cet édifice du 16e siècle est caractéristique de son époque, avec tour d’escalier hors-oeuvre, collée sur un corps de logis rectangulaire. L'édification du Mazonric correspond à la période d'expansion et de prospérité de la famille Belvezer, connue dès le 15e siècle pour tenir un rang distingué dans les montres et revues, et se signaler par le nombre de ses fondations pieuses et de ses riches alliances.
De même, Le château du Mazigon daté de 1642 et son parc ont été inscrits aux Monuments Historiques le 10 novembre 1997. Petit manoir rustique construit au 17e siècle (date 1642 gravée sur la porte), agrandi à la fin du 19e siècle (1899-1900), le château du Mazigon se distingue surtout par la variété et l'authenticité de son décor intérieur.
Finissez vote balade par la fontaine Sainte-Reine. La légende veut que Sainte Reine de passage à Saint Clément se soit reposée dans ce vallon verdoyant et baignée dans le ruisseau voisin. En reconnaissance, elle fit jaillir une source qui avait le pouvoir miraculeux de calmer les enfants grognons et pleurnichards.
La fontaine Sainte Reine est très certainement une de ces fontaines sacrées du temps des druides que les premiers apôtres du christianisme ne pouvant abolir et se contentèrent d'annexer à la nouvelle religion en changeant simplement le nom de la divinité païenne qui était vénérée.
Il existe non loin de là, un trou des fades, et on sait que les fées avaient des rapports avec le druidisme. Tout cela prouve que Saint Clément fut habité à une époque très reculées et bien avant Pradelles.
Nos coups de coeur à Pradelles
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Les chemins de Saint-Jacques de Compostelle
Cette ancienne place forte que formait Pradelles était une étape importante pour les marchands important les denrées du Midi ainsi que pour les pèlerins en route vers Saint-Gilles et venant du Puy-en-Velay.
Pradelle fait parti du chemin de Regordane, dit encore chemin de Saint-Gilles ou voie Regordane, aujourd'hui GR 700, est le tronçon cévenol de la route qui reliait l’Île-de-France au Bas Languedoc.
Son essor se situe vers 843, date où le traité de Verdun divise en trois l’Empire carolingien. La voie Regordane devient alors l’itinéraire le plus oriental du royaume conduisant au port de Saint-Gilles. C’est d’ailleurs au cours du IXe siècle que Portes choisit saint Gilles comme patron, en souvenir d’un miracle qu’il aurait fait en y passant.
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