A voir pendant vos vacances à Vannes (56)
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- Le 23/04/2018
- Dans Bretagne
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Vannes est située dans l’ouest de la France sur la côte sud de la région Bretagne. La ville est la préfecture du département du Morbihan dans la Bretagne sud. La porte Saint Vincent, principale porte d'entrée de la vieille ville, baigne au pied du port de plaisance dont l'accès se fait par un chenal (direction sud-nord) de 1 500 mètres qui mène les bateaux du pont de Kérino au bassin à flot.
Le nom de Vannes provient du peuple des Vénètes qui eurent comme capitale Darioritum, nom antique de la ville pendant la période gallo-romaine. Le nom Vénètes regroupe deux peuples antiques homonymes dont l’un habitait le sud de l’Aremorica (celtique Veneti). L'orthographe Vannes est conservée dans la majorité des langues utilisant les caractères latins, mais les langues celtiques comme le gallois ou le gaélique privilégient la forme bretonne Gwened.
Dès l’époque gallo-romaine, ce site protégé au fond du golfe du Morbihan est habité par une tribu gauloise. De siècle en siècle, la ville romaine de Darioritum devient peu à peu Vannes.
La gallo-romaine Darioritum devient Vannes, en breton Gwened, la « blanche » avec l'arrivée des Celtes. Au fond du Golfe du Morbihan, à l'abri de ses remparts, elle s'épanouit avec noblesse. Le commerce portuaire, son pouvoir religieux et politique s'illustrent dans les maisons à pans de bois et les hôtels particuliers. Ce riche patrimoine forme aujourd'hui le cadre de vie d'habitants satisfaits et un superbe lieu de flâneries pour les visiteurs gourmands de découvertes.
A voir à Vannes lors de vos escapades de vacances !
Plein sud, face au port, la place Gambetta a des allures de site balnéaire. Profitez-en pour faire une pause en terrasse avant d'entrer dans la vieille ville par la porte Saint-Vincent ! Au-delà du porche, la rue est bordée d'immeubles du 17e siècle.
Autour de la place des Lices, où se déroulaient les tournois du Moyen Age, les hôtels particuliers voisinent avec les maisons à pans de bois. Les façades s'illuminent de couleurs qui rythment joyeusement l'alignement des bâtiments. Au-delà de la cathédrale et de la Cohue, la rue Saint-Gwénaël offre un florilège de croisillons et d'encorbellements, se déclinant jusqu'à la Porte Prison, qui ouvre sur le pittoresque quartier Saint-Patern.
De la porte Prison, on accède à la promenade de la Garenne qui longe les remparts élevés au 13e siècle. Tours et portes se succèdent dans une remarquable harmonie au-dessus de jardins à la française. Accrochés aux fortifications, des lavoirs couverts par une longue toiture d'ardoise se penchent sur la Marle.
Hors de Vannes intra-muros, l'évasion est proche. La promenade de la Rabine emprunte des allées arborées au bord des pontons. La rive mène à l'Aquarium océanographique et au Jardin des Papillons. Avec les cousins de Némo ou au milieu d'ailes colorées, le dépaysement est garanti. Laissez la curiosité vous mener jusqu'à la presqu'île de Conleau. Vous serez récompensé par une superbe vue sur le golfe, dans un site typique où se croisent plusieurs générations de marins.
Les remparts de Vannes sont le système de fortifications érigées entre les IIIe et XVIIe siècles, sur des vestiges gallo-romains, pour protéger la cité des pillards et des armées ennemies. Fondée par les Romains à la fin du Ier siècle av. J.-C. sous le règne d’Auguste, la civitas Venetorum se voit contrainte de se protéger derrière un castrum à la fin du IIIe siècle, alors même qu'une crise majeure secoue l’empire romain. Cette première enceinte demeure la seule protection de la cité pendant plus d’un millénaire.
C’est à l’époque du duc Jean IV, à la fin du XIVe siècle, que l’enceinte de la ville est réédifiée et étendue vers le sud pour protéger les nouveaux quartiers. Le duc veut faire de Vannes non seulement un lieu de résidence mais également une place forte sur laquelle il peut s’appuyer en cas de conflit. La superficie de la ville intra-muros est doublée et le duc adjoint à la nouvelle enceinte sa forteresse de l’Hermine.
Les guerres de la Ligue de la fin du XVIe siècle obligent la ville à se doter de plusieurs bastions polygonaux (Gréguennic, Haute-Folie, Brozilay, Notre-Dame). L’éperon de la Garenne est le dernier ouvrage défensif construit à Vannes vers 1630. À partir de 1670, le roi Louis XIV vend morceau par morceau les éléments des remparts afin de financer ses guerres. L'événement le plus significatif est, en 1697, le don à la ville de Vannes des ruines du château de l'Hermine, qui servent alors au réaménagement du port et à l'entretien des bâtiments municipaux.
Les aménagements urbains du XIXe siècle ont pour conséquence la démolition de plusieurs segments de la muraille nord et ouest. Il faut attendre la destruction partielle en 1886 de la porte Prison, un des plus vieux accès à la vieille ville, pour voir des vannetais attachés à leur patrimoine se réunir pour former une association de défense du patrimoine en 1911. S’ensuit la mise en place progressive de la protection des remparts au titre des monuments historiques entre 1912 et 1958. Depuis plusieurs décennies, Vannes entreprend la remise en état et la mise en valeur des parties des remparts dont elle est propriétaire. Clé de voûte du patrimoine vannetais et élément touristique par excellence, les remparts de Vannes comptent parmi les rares fortifications urbaines qui subsistent encore en Bretagne.
Il s'agit d'un des rares témoignages de fortifications urbaines encore subsistantes en Bretagne. Datant, pour les plus anciennes parties, de la fin de l'époque romaine, ces fortifications ont été maintes fois remaniées au cours du Moyen Âge. Abandonnées progressivement à partir du XVIIe siècle, ces murailles sont maintenant en totalité classées au titre des monuments historiques.
Patrimoine religieux de Vannes
Cathédrale Basilique Saint-Pierre de Vannes
La première Cathédrale Basilique Saint-Pierre de Vannes fut détruite en 919 lors des invasions normandes en Bretagne. Une nouvelle Cathédrale fut construite vers 1020 par l'évêque Judicaël et son frère Geoffroi Ier, duc de Bretagne, dans un style roman.
Ce monument fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 30 octobre 1906.
Église Saint-Patern
Tout comme pour la Cathédrale de Vannes, l'église Saint Patern fut détruite au Xe siècle lors des invasions normandes en Bretagne. L'édifice est reconstruit au siècle suivant et est pendant tout le Moyen Âge une importante étape de pèlerinage.
Chapelle Saint-Yves
La chapelle Saint-Yves, dépendant du collège Jules-Simon, fut construite de 1661 à 1685 sur les plans du frère Charles Turmel, architecte de la Compagnie de Jésus. La chapelle est inspiré des modèles baroques italiens et représentative du style jésuite de l'époque. Inscrite aux monuments historiques depuis le 29 septembre 1975.
Patrimoine médiéval de Vannes
Enseigne Vannes et sa femme
Sur une maison à colombages datant du XVIe siècle ayant appartenu à Gilles de Bretagne et inscrite monument historique, à l'angle des rues Noé et Pierre-René Rogue dans l'intra-muros, se trouve un des emblèmes de la ville.
L'enseigne Vannes et sa femme, surmontée des bustes d'un couple en pierre peinte sans mains, est un des symboles de la ville dont on ne sait pas l'origine. Cette sculpture pourrait être une enseigne commerciale, probablement l'enseigne d'un cabaret.
Cette enseigne joviale est voisine du château Gaillard, hôtel particulier, ancien siège du Parlement de Bretagne et aujourd'hui musée d'archéologie.
Maisons en pans de bois
La ville possède un important patrimoine de maisons en pans de bois — plus de 200 — plaçant la ville au deuxième rang par le nombre en Bretagne, après Rennes. Les plus anciennes de ces maisons à colombage datent du XVe siècle.
Les plus remarquables, du fait des couleurs employées, des décors et des encorbellements, datent du XVIe siècle. On retrouve ces maisons typiques dans l’intra-muros près de la cathédrale ainsi que dans le quartier Saint-Patern et sur la rive droite du port. Les rez-de-chaussées sont occupés depuis l’origine par des boutiques, ainsi on retrouve certaines enseignes originales sur les murs de ces maisons colorées au charme indéniable.
La Cohue (Musée des Beaux-Arts)
Musée des Beaux-Arts de Vannes depuis 1982, la Cohue, mot d'origine bretonne utilisé au Moyen Âge pour désigner les lieux de marché dans les villes, appartient au duc de Bretagne. Sa partie la plus ancienne remonte au XIIIe siècle et l'édifice est agrandi aux xive et xviie siècles.
Situé en plein cœur de la ville face à la cathédrale Saint-Pierre, le lieu fut le siège du palais de la justice ducale jusqu'en 1796. À partir de 1675, le parlement de Bretagne exilé à Vannes y tint séances. La Cohue accueille les États de Bretagne à dix reprises de 1431 à 1703. En 1532, ce fut dans cet édifice que l'acte d'Union de la Bretagne à la France fut signé.
Château-Gaillard
Construite en 1410 par Jean de Malestroit, évêque de Saint-Brieuc et de Nantes, chancelier de Jean V depuis 1408, cette demeure médiévale est rachetée en 1457 par le duc de Bretagne qui y installe les États de Bretagne. C'est dans cette cour souveraine que les vassaux du duc votent les impôts. En 1485, François II confie le rôle des États dans les contentieux à une cour de justice, le Parlement de Bretagne qui siège également à Vannes.
En 1554, alors que le Parlement s'installe à Rennes, le roi de France Henri II vend l'Hôtel. Au xviie siècle, l'hôtel appartient à Pierre de Sérent, Président du Présidial de Vannes, qui commandite la réalisation du cabinet des Pères du désert composé de 66 panneaux de bois représentant de tous les pays et de toutes les époques d'après des gravures reproduisant l'œuvre du peintre Maarten de Vos.
En 1912, la Société polymathique du Morbihan rachète le Château Gaillard et le confie à la municipalité vannetaise en 2000 afin de créer un musée d'Histoire et d'Archéologie qui permet la conservation et la présentation au public de ses collections.
Quartier Saint-Patern
Patrimoine civil
Château de l’Hermine (ou Hôtel Lagorce)
Le bâtiment actuel date de 1785 et n’a plus rien à voir avec la forteresse qu’évoque Bertrand d’Argentré dans son Histoire de Bretagne de 1582. Le château tire son nom de la forteresse construite entre 1380 et 1385 par le duc Jean IV de Bretagne afin de renforcer l’enceinte de Vannes et y avoir une résidence.
La forteresse est adjointe de vastes dépendances où il crée un parc, le terrain s’étendant de la Garenne à l’étang au Duc. Sous Louis XIII, le château à l’abandon est partiellement détruit et c’est Louis XIV qui en fait donation à la ville de Vannes en 1697. Les pierres du château servent alors aux réparations des bâtiments dont la ville avait la charge,ainsi qu'à la construction des quais du port.
La forteresse est pratiquement en ruine lorsque la ville vend son emplacement et ses soubassements à Julien Lagorce, un traiteur, qui en fait l’hôtel actuel. Par la suite, la demeure devint successivement une école d’artillerie en 1874 puis le siège de la Trésorerie Générale jusqu’en 1974, date à laquelle la ville de Vannes en fait l’acquisition pour y installer l’école de droit du Morbihan.
Aujourd’hui, le Château de l’Hermine est le siège de l’Institut culturel de Bretagne.
Hôtel de ville
Remplaçant une mairie ancienne et en mauvais état, l'hôtel de ville de Vannes est un projet du maire républicain Émile Burgault qui en 1847 établit les premiers fondements. C'est quarante ans plus tard que celui-ci sera réalisé. Érigé sur la place du marché, cet hôtel de ville voulu par les républicains après leur victoire sur les monarchistes en 1878 est le triomphe des idées républicaines.
Bâti sur les plans de l'architecte Amand Charier, fils de Marius Charier, l'hôtel de ville de style de la Renaissance italienne est encadré par deux pavillons. Sa façade principale s'orne d'un frontispice comportant une horloge, et, au fronton, le blason de la ville. Un grand campanile à carillon le surmonte, rappel du beffroi d'autrefois.
La façade est particulièrement travaillée : grands pilastres des pavillons et colonnes engagées, à chapiteaux corinthiens, frontons alternativement triangulaires et cintrés, cartouches et bustes, supports du frontispice, volutes. L'édifice est inauguré par le ministre des Postes Félix Granet le 11 juillet 1886, mais il coûte plus de 800 000 francs soit deux fois le montant du devis initial fixé en 1880. Ce monument fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 2 décembre 1992.
Hôtel et jardins de la Préfecture
Inaugurée le 23 août 1865 sous Napoléon III, la nouvelle préfecture du Morbihan est construite par l'architecte départemental Émile Amé sur le site de l'ancien couvent des jacobins tout près du quartier Saint-Patern.
Cet édifice, bâti sur un plan en U, s'apparente au style Louis XIII avec son corps de 30 mètres de large. Le décor du fronton fait référence à l'Empire (aigle impérial) et à l'histoire bretonne avec les représentations de Nominoé, comte de Vannes et d'Alain Barbe-Torte, deux héros de l'indépendance bretonne.
L'hôtel de la préfecture est entouré d'un parc de cinq hectares. La plus grande partie est composée d'un jardin à l'anglaise dessiné en 1862 par Louis-Sulpice Varé, architecte-paysagiste de Paris, auteur du bois de Boulogne.
Placé en contrebas de l'aile des archives, un jardin à la française de 5 000 m2 fut redessiné en 1975.
Hôtel et jardins de Limur
Cet Hôtel particulier en forme de L, a sa façade principale sur la rue et une aile en retour au sud. Un jardin à la française occupe les arrières de l'Hôtel. Il fut construit vers 1685 par Raymond le Doulx, chanoine de la cathédrale de Vannes originaire de Bordeaux.
À la Révolution, il est saisi à Armand de Gouvello, parti en émigration, et, en 1795, l'hôtel de Limur est le siège d'une commission militaire chargée de juger les prisonniers du Débarquement de Quiberon. L'hôtel est ensuite la propriété de Mahé de Villeneuve, maire sous le Consulat et l'Empire, puis de Joseph-François Danet, receveur général du département.
En 1820, la ville projette d'en faire sa mairie mais le projet est avorté. Jusqu'en 1947, la famille de Limur demeure dans l'Hôtel, date à laquelle la ville de Vannes en devient propriétaire. Le musée des Beaux-Arts aujourd'hui situé à La Cohue y emménage de 1955 à 1968. Classé monument historique en 1993, l'Hôtel de Limur connaît une restauration complète depuis 1996. Elle accueille entre ses murs des concerts et des expositions.
Plusieurs jardins sont à signaler :
Jardin de la Garenne
Jardin de collection florale des Salines de Conleau
Port de plaisance
Afin de faciliter le traitement de l'information sous une forme automatisée, on utilise pour Vannes la chaîne de caractères codifiées VA, selon la liste des quartiers maritimes.
Le Corbeau des mers
Ce bateau dont le nom fait référence au grand cormoran, est un navire de pêche de type caseyeur spécialisé dans le ramassage des langoustes. C'est un voilier en bois de type sloop construit en 1931 au chantier Belbehoc'h de Crozon pour un patron-pêcheur de l'île de Sein.
Le Corbeau des mers s'est rendu célèbre pour avoir répondu, ainsi que le Rouanez-ar-Péoc'h et le Maris Stella, à l’appel du 18 juin 1940 du général De Gaulle. C'est ainsi que, le 26 juin 1940 , Pierre Couillandre et vingt-sept Sénans s'embarquent pour l'Angleterre.
Île-de-Sein recevra pour son attitude durant cette période la médaille de la libération. En 1981, il est racheté par le Musée de la résistance bretonne de Saint-Marcel. Après sa restauration en 1987, il obtient son classement aux monuments historiques en 1991. Géré par une Association loi de 1901, il organise des voyages en mer dans un but éducatif. Son port d'attache reste Vannes bien que son immatriculation soit alréenne (AY 1684).
Les Trois Frères
Ce bateau est un sinago, dernier bateau de pêche de ce type construit en 1943. Il appartient à l'association Les Amis du Sinagot de Vannes depuis 1985. Construit en 1943 au chantier Querrien au Bono, il a été lancé sous le nom de Solveig. Le sinago est une chaloupe de pêche à deux mâts, appelé avant chaloupe de Séné commune du golfe du Morbihan.
Il porte deux voiles au tiers, couleur rouge brique. Sa coque est en chêne, passée au coaltar. Il a subi une première restauration en 1988, au chantier Michelet à Conleau, et une seconde, en 1992, au chantier du Guip à l’île aux Moines.
Nos coups de coeur à Vannes
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Restauration :
Les dernières news touristiques
Pendant longtemps, Vannes a été considérée comme étant une enclave française en terre bretonne. Aujourd'hui, la culture bretonne s'exprime pleinement dans la cité. Lors de l'émigration des Bretons en Armorique, Vannes constituait un îlot gallo-romain, qui influença localement le breton par un petit nombre d'emprunts au roman.
Par la suite, elle se bretonnisa à la fin du haut Moyen Âge et demeura longtemps un bastion du breton alors que Saint-Brieuc par exemple, basculait au français et influençait progressivement ses environs.
Lors de la réouverture du Palais des Arts, la ville a symboliquement dénommé le théâtre : Théâtre Anne-de-Bretagne et Vannes accueille également un bagad, le Bagad Er Melinerion (bagad de 1re catégorie).
Vannes est une ville pionnière dans le renouveau de la culture bretonne. Ainsi, un département de musique traditionnelle a été créé au sein du conservatoire et le 8 décembre 2007, Vannes a signé la charte de l’office de la langue bretonne Ya d'ar brezhoneg. À la rentrée 2007, 1 137 enfants étaient inscrits dans des écoles primaires bilingues de la commune.
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