Partir sur les pas de saint Jacques de Compostelle
- Par
- Le 13/11/2019
- Dans Découvrir
- 0 commentaire
L'héritage de Compostelle est si vivace dans la région que des milliers de personnes accourent chaque année pendant leur temps de libre, vacances ou autre pour marcher dans les pas du célèbre saint Jacques.
Inscrits au patrimoine mondial de l'Humanité par l'Unesco, les chemins de Saint-Jacques de Compostelle sillonnent le Midi-Pyrénées en égrenant leur lot de monuments classés, paysages paisibles et gîtes confortables. Trois des principaux itinéraires passent par la région : le chemin d'Arles, le chemin du Puy et le Piémont pyrénéen qui compte au total 135 kilomètres de sentiers et 33 des 76 monuments officiellement inscrits en France comme jalons des chemins.
On retiendra, par exemple, les abbatiales de Conques dans l'Aveyron, village classé "Plus beaux villages de France" ou de Moissac, la basilique Saint-Sernin de Toulouse, la collégiale de La Romieu, le pont Valentré de Cahors, l'église de Gavarnie ou la chapelle des Templiers d'Aragnouet.
Une balade à effectuer pour le simple bonheur de la contemplation, pour une grande randonnée par plaisir ou guidé par la flamme d'une quête spirituelle pour ceux qui n'oublient pas l'origine du pèlerinage....
Sur les pas de saint Jacques de Compostelle en Midi-Pyrénées !
Aux environs de l'an 800, on exhume en Galice une tombe donnée pour être celle de saint Jacques le Majeur, évangélisateur de l'Espagne. Cette sépulture va devenir le but du plus important pèlerinage de l'Europe médiévale. Les pèlerinages étrangers vers Compostelle commencent à partir du Xe siècle. En 997, Al Mansûr, conquérant musulman et maire du palais de Cordoue, détruit Santiago mais les cloches de l'église sont ramenées à Cordoue par des esclaves chrétiens.
Le sanctuaire apparaît alors comme le symbole de la reconquête. Des pèlerins venus de toute l'Europe se pressent à Compostelle, et parmi eux, beaucoup de Français.
Dès 1147, Compostelle attire également les Croisés ; en effet, saint Jacques, apôtre de l'Espagne, s'était imposé comme le " matamore " (tueur de Maures), champion de la reconquête et, de ce fait, patron de toutes les formes de croisades. Tout au long du XIIIe siècle, le succès du pèlerinage s'accentue.
A partir des XIVe et XVe siècles s'amorce le déclin. Le pèlerinage renaît au XVIIe siècle, époque d'une nouvelle mobilisation catholique en France. Il subit ensuite une chute régulière aux XVIIIe et XIXe siècles pour connaître un regain inattendu depuis quelques années.
Eloge de l'hospitalité : l'essor des structures hospitalières a donné naissance à une architecture particulière, en partie disparue. Les hôpitaux comprenaient alors une chapelle et un bâtiment hospitalier pour l'accueil des pèlerins.
Souvent, les deux structures étaient reliées par une voûte sous laquelle passait le chemin. Les ordres religieux des Templiers et des Hospitaliers se sont spécialisés dans les fonctions de protection et d'accueil des pèlerins. Ils oeuvraient déjà lors des croisades en Orient. Les Antonins et les Augustins : monastère de Roncevaux exerceront les mêmes fonctions d'accueil.
Par quatre chemins : les quatre grandes voies vers Compostelle sur le sol français sont la Via Turonensis, la Via Lemovicensis, la Via Podiensis et la Via Tolosana. Elles ne font plus qu'une à Puente La Reina pour former le Camino Francés menant au tombeau de l'apôtre Jacques à Compostelle. La Via Podiensis et la Via Tolosana sont les deux plus grands chemins qui traversent la région Midi-Pyrénées.
En cours de route, ils s'enrichissent de voies secondaires tout aussi intéressantes, dont celle du Piémont pyrénéen.
La Via Podiensis ou Chemin du Puy
Ce chemin est classé au patrimoine mondial de l'humanité depuis le 5 décembre 1990 ; le GR 65 suit en grande partie son tracé. Les voyageurs partaient du Puy, puis franchissaient les monts d'Aubrac pour atteindre Conques et la vallée du Lot. Ils arrivaient ensuite dans le Quercy, à Moissac et
traversaient la Gascogne pour rejoindre enfin les Viae Lemovicensis et Turonensis au carrefour de Gibraltar. De Figeac, il était aussi possible de se rendre à Rocamadour.
La Via Tolosana
Au départ d'Arles, la Via Tolosana ou Via Arletanensis, accueillait les " jacquets " venus d'Italie, des Alpilles et de la Provence. Elle servait également en sens inverse, aux " romieux " venus d'Espagne ou de France et qui se rendaient à Rome, en empruntant, du côté italien, la Via Francigena.
La Via Arletanensis
La Via Arletanensis est liée à la ville d'Arles et plus particulièrement à la dynastie comtale des Saint-Gilles (les comtes de Toulouse), qui joua, au XIIe siècle, un rôle majeur sur les terres de langue d'oc. Une variante du chemin quitte la Via Lemovicensis et passe par Rocamadour et Souillac pour rejoindre la voie du Puy.
Un autre chemin par le Piémont pyrénéen, partant de Saint-Guilhem-le-Désert dans l'Hérault, passe à Foix, Saint-Lizier, Saint-Gaudens, Lannemezan, Saint-Bertrand-de-Comminges et Lourdes, pour retrouver le Camino Francés, en Espagne.
Nos coups de coeur en Midi-pyrénées
Hébergement :
Restauration :
Les dernières news touristiques
Le Midi-Pyrénées offre à ses visiteurs de nombreux sites prestigieux, comme les moulins à vent de la région de Quercy.
Ne manquez pas notamment de visiter le Moulin de Cougnaguet et le château de Bournazel avec sa magnifique architecture médiévale.
Profitez de votre séjour pour assister aux événements traditionnels comme la Fête de la Noisette ou le Festival des Saveurs en Ariège.
Préparez vos vacances en Ariège avec nos partenaires
Trouver un séjour en Ariège avec nos partenaires
Midi-Pyrénées tourisme Randonnées
Ajouter un commentaire