A voir lors de vos vacances à Monpazier
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- Le 17/10/2017
- Dans Aquitaine
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Cette bastide de Monpazier a conservé presque intacts son aspect et ses dimensions d'origine : son plan aux rues orthogonales, la place centrale avec son puits, sa halle et ses maisons à cornières édifiées du XIIIème au XVIIème siècle, dans un angle l’église (XIIIème / XIVème siècles) et, au nord et au sud, deux tours-portes vestiges du rempart.
La Bastide de Monpazier est un authentique joyau de l’architecture médiévale avec pas moins de 32 monuments classés Monuments Historiques, elle est fait partie des Plus Beaux Villages de France et a été élevée au rang de « Grand Site National » en 1991 avec Biron et Capdrot permettant ainsi de préserver et de mettre en valeur ce patrimoine architectural et urbain unique.
Lieux et monuments touristiques de Monpazier
Grand site national, pas moins de 32 monuments classés Monuments Historiques, considéré comme la bastide modèle parmi les 300 bastides du Grand Sud-Ouest...
On ne compte plus les distinctions accordées à Monpazier pour saluer, mais aussi protéger, le patrimoine exceptionnel de cette bastide fondée en 1284 par Edouard Ier d’Angleterre.
Eléments architecturaux
- L' enceinte
- Les carreyras et les carreyrous
- Église Saint-Dominique
- Les Récollets
- Maison du chapitre ou grange aux dîmes
- Enceinte et portes de la ville
- Porte de ville Au nord de la ville En face de la rue Notre-Dame.
- Porte de ville Au sud de la rue Saint-Jacques.
- Enceinte
- Place des cornières
- Le puit
- Les Halles
- Château de Saint-Germain
- Hôtel de Londres Foirail nord, bâtisse chargée d’histoires
- Le puit du lavoir
- La fontaine des amours.
- Porte de ville Au nord de la rue Saint-Jacques
Enceinte et portes de la ville
Porte de ville Au nord de la rue Saint-Jacques Porte de ville fortifiée, au Nord de la rue Saint-Jacques : inscription au Monument Historique par arrêté du 16 octobre 1936. Propriété d'une personne privée
Porte de ville Au nord de la ville En face de la rue Notre-Dame. Porte fortifiée, au Nord de la ville, en face de la rue Notre-Dame : inscription au Monument Historique par arrêté du 16 octobre 1936. Propriété de la commune
Porte de ville Au sud de la rue Saint-Jacques. Porte de ville fortifiée, au Sud de la rue Saint-Jacques : inscription au Monument Historique par arrêté du 16 octobre 1936. Propriété d'une personne privée.
Enceinte
Tour (cad. A 266) : inscription au Monument Historique par arrêté du 5 octobre 1961. Propriété d'une personne privée
Place des cornières
La place centrale carrée, munie d'une halle, est l’élément ordonnateur du plan. La place des Cornières de Monpazier était le lieu d’échange, de commerce, de justice. Le marché s’y tenait le jeudi ainsi que les jours de foires annuelles.
Autour de la place, 23 maisons à portiques ouverts, édifiées du XIII ème au XVII ème siècle, forment des avant-boutiques : les cornières, soutenues par de larges piliers de pierres, communiquent avec la place par des arcades. Des baies ouvragées munies de trilobes, colonettes, chapiteaux ornés sont toujours visibles aujourd'hui.
La place des Cornières, construite en 1284 sur les ordres de Jean de Graville, sénéchal de Guyenne, entourée sur ses quatre faces de galeries couvertes, avait sans doute 22 immeubles à cornières sur les faces nord et sud, et six sur les faces est et ouest. Il subsiste 17 immeubles à cornières. Inscription ou classé par arrêté au Monuments Historiques propriété de personnes privées
Le puit
L'eau était l'élément essentiel dans une bastide. A l'intérieur de l'enceinte, le puit public siège au centre de la place des Cornières. Certains aménagements se trouvaient à l'extérieur de l'enceinte
Les Halles
Halle centrale ainsi que le sol de la place centrale : classement au Monument Historique par arrêté du 18 juillet 1960. Propriété de la commune
Château de Saint-Germain
Situé au sud-ouest de Gaugeac, sur le coteau qui domine le débouché d’un vallon de la vallée du Dropt, le château de Saint-Germain faisait, à l’époque, office de sentinelle pour la forteresse de Biron.
Le château est ouvert au public en été, de 10h à 19h. Les visites sont gratuites. Sur rdv pour l’intérieur.
Hôtel de Londres Foirail nord, bâtisse chargée d’histoires
De nombreuses personnalités ont fréquenté l’hôtel de 1880 à 1939. Cet établissement est de construction récente puisqu’il n’existait pas en 1856. Sur son emplacement, le cadastre de l’époque mentionnait un jardin aux formes inégales.
À cette époque, il était projeté l’élargissement et le réaménagement du champ de foire du nord de la ville. Aux dires des anciens, les fondations de l’immeuble auraient été creusées en une nuit pour éviter l’expropriation, ce qui explique que l’hôtel n’est pas entièrement rectangulaire puisque le mur ouest est plus large que le mur est.
Nous ignorons si l’affectation première de ce bâtiment était un hôtel, la première indication se trouvant sur une lettre écrite en 1934 par la propriétaire et « chef » de l’époque, Aurélie Cassagnolles, sur laquelle on lit : « Hôtel de Londres - RC Bergerac 1880 »
Pourquoi « de Londres » ? On peut supposer un lien entre l’origine anglaise de la bastide de Monpazier, créée en 1284 par Édouard Ier d’Angleterre, mais certains avancent que cette auberge était un passage obligé gastronomique entre le nord de l’Europe et les Pyrénées alors « à la mode »... C’était également l’époque où il était séant pour les riches Anglais de posséder un château dans le Périgord...
Et cette étape, célèbre jusqu’en 1939, a accueilli une foule de visiteurs de marque que l’on retrouve dans les livres d’or, précieusement conservés par les descendants des propriétaires de l’époque.
En 1930, Blaise Cendrars, accompagné de John Dos Passos, a résidé dans ces murs pour retracer la vie d’un monpaziérois célèbre, Jean Galmot, aventurier qui lui a inspiré son roman Rhum.
1996 : naissance du CO.R.U.P.S.I.S., comité pour la réhabilitation et l’usage (dans le langage parlé) du passé simple et de l’imparfait du subjonctif.
2006 : Fin de l’activité hôtelière de l’hôtel de Londres.
Église Saint-Dominique
Construite du XIIIe au XVIe siècle. Pôle urbain important mais secondaire de par son emplacement, l’église Saint-Dominique de Monpazier est un édifice sobre, comme il est de coutume dans les églises de bastides. Toutefois, il est le seul édifice monumental dans ce paysage d’habitations similaires juxtaposées.
C’est une église composée d’une nef unique de 3 travées barlongues suivie d’un choeur à travée droite et d'une abside polygonale à 5 pans. Elle fut construite en 2 temps : dès la fondation de la ville et au XV ème siècle. L'importance des masses et des contreforts l'apparente au style gothique méridional. Eglise : classement au Monument Historique par liste de 1862. Propriété de la commune.
Les Récollets s'installèrent dans la bastide en 1644. Le couvent se situait au sud-est de l'église Saint-Dominique. Cet ensemble architectural fut agrandi par nécessité de place. Il fut occupé au XVIIIème siècle par la congrégation Sainte-Marthe de Périgueux. Les soeurs y promulguaient des soins aux pauvres et s'occupaient de l'instruction des jeunes filles.
Aujourd'hui une partie de ces locaux, nommés Atelier des Bastides, accueille des expositions permanentes : exposition Jean Galmot site web , photos ancienne de la vie quotidienne à Monpazier et exposition mise en place par le groupe archéologique de Monpazier et temporaires.
Les équipements du quotidien, du Moyen-Age à l'époque moderne, sont encore visibles de nos jours.
Maison du chapitre ou grange aux dîmes
La maison du Chapître est un édifice situé à proximité de l'église Saint Dominique, rue Notre Dame. C'est l'une des maisons les plus imposantes de la bastide de par sa hauteur et sa largeur, elle occupe 2 lots à bâtir. Elle accueillait les chanoines de la collégiale et servait de lieu de stockage pour les biens récoltés lors du prélèvement de l'impôt ecclésial: la dîme.
La façade témoigne de la richesse architecturale du bâti du XIIIème siècle: baies géminées, à croisée, vestiges de cheminée, corbeaux en pierre : éléments permettant de soutenir les planchers.
Immeuble de la fin du 13e siècle, ayant sans doute servi de grange aux dîmes. Il comporte trois étages possédant chacun une grande salle dont la plus élevée est éclairée par deux baies géminées cintrées. Les autres fenêtres sont du 16e siècle. Grange aux Dîmes (ancienne) , dite Maison du Chapître : inscription au Monument Historique par arrêté du 25 juin 1929. Propriété d'une personne privée
Monuments divers de Monpazier
Au nord-est, le puit du lavoir est protégé par un édifice avec en partie supérieure un fronton surbaissé De forme rectangulaire, le lavoir était protégé par un auvant et est approvisionné par l'eau de source.
un petit édifice surmonté d'un tympan abrite la fontaine des amours. Sur les piédroits, maintenant le fronton du bâti, 2 coeurs sont gravés. Ils encadrent l'inscription « Fontaine des amours ».
Les andrones, petits espaces de 30 cm entre 2 bâtiments, servaient d'évacuation pour les immondices et les eaux de pluie. Des latrines ont été conservées dans certaines andrones de la bastide.
Nos coups de coeur à Monpazier
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Monpazier est au départ une bastide anglaise fondée en 1284 par le roi d'Angleterre Édouard Ier pour fixer des populations sur ses terres d'Aquitaine, face à la France. Ses habitants bénéficient de nombreux avantages comme l'exemption d'impôt et l'abolition du droit seigneurial.
La bastide a été édifiée selon un plan rectangulaire ou hippodamien, autour d'une place centrale, la place des cornières, entourée de maisons construites entre le XIIIe et le XVIIe siècle.
Elle est parvenue, au fil des siècles, à conserver son caractère d'origine malgré les vicissitudes du temps et à échapper aux destructions que les guerres de religions ont provoquées dans la région.
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