A voir pendant ses vacances à Monflanquin
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- Le 10/11/2017
- Dans Aquitaine
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Monflanquin est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne dans la région Nouvelle-Aquitaine. Classé "Plus beau village de France"
Située sur une colline surplombant la vallée de la Lède, à la frontière du Périgord, du Quercy et de la Guyenne, Monflanquin est une bastide. Elle abrite de nombreux sites à partir desquels on peut admirer de splendides vues donnant sur la vallée de la Lède.
Au cours d’un séjour à Monflanquin, il existe différentes visites incontournables dont l’Eglise Saint-André qui date du milieu du XIIIe siècle.
Si la cité de Monflanquin a perdu ses remparts, elle a néanmoins gardé son plan caractéristique en damier et la place des Arcades, toujours animée et présente encore de très belles demeures à l’image de la maison du Prince Noir.
La ville de Monflanquin se compose de deux rues « charretières » dites principales qui avec les rues traversières forment un plan orthogonal ; la Place, le cœur de la Bastide et ses arcades aux couverts variés, ses maisons en pierre et en pans de bois, son Église gothique, la Maison dite du "Prince Noir", ...
La Place des Arcades
Le Coeur de la Bastide de Monflanquin, véritable "poumon" de la ville, la Place est le lieu d'échanges commerciaux. Conformément à La Charte des Coutumes, acte de fondation de Monflanquin, les Foires et Marchés se déroulaient sur la dite place. Ainsi, depuis 1256, le marché traditionnel de Monflanquin se tient tous les jeudis matins !
Exemplaire à plus d'un titre de l'urbanisme planifié des Bastides, la forme de la Place résulte de cette méthode géométrique, rigoureusement carrée, avec des côtés égaux de 47 mètres de long où viennent se glisser six parcelles identiques. Elle reçoit, à ses quatre angles, les rues "charettières" qui mènent aux portes ouvertes sur la campagne et par delà, aux autres Bastides.
Les arcades
Harmonie et diversité : à l'origine, la Place ne comportait pas de "cornières" ou "couverts", mais progressivement les Consuls de la Bastide ont donné aux particuliers l'autorisation de créer des avancées sur portique, les plus anciens avec une poutre maîtresse sur des piliers de pierre, les plus récents agrémentés d'arcades cintrées ou ogivales.
L'Église Saint-André
A l'endroit fixé par les traceurs de la Bastide et fidèle aux dimensions choisies alors, l’église, que l'on peut admirer aujourd'hui en haut du pech, est en fait l'héritage de trois églises successives. Elle a conservé de sa fondation (1250 - 1290) la base de ses murs et son portail classé. Participant à la défense de la Bastide, elle constitue un des points forts de l’enceinte, avant que son chevet fortifié ne soit repris en partie au 18ème siècle par l’actuel, ajouré de verrières.
La nef unique, effondrée, est remaniée en 1715 et les voûtes d’ogives sont restaurées en 1864. Le clocher prend son aspect fortifié, pseudo-romantique, en 1923.
Elle faisait partie de l'enceinte de la ville aussi son chevet était-il fortifié. Les voûtes de la nef s'étant effondrées, l'église est restaurée en 1715, le chevet est repris. Les voûtes sont reconstruites en 1864. Le clocher prend son aspect fortifié en 1923. Le chevet est ajouré pour y placer des vitraux. L'église a été classée Monument historique le 16 juillet 1925.
L'église a été en partie brûlée et démolie par les Protestants en 1559. Elle fut rebâtie de 1713 à 1740, puis surélevée et rétablie dans le style du 13e siècle en 1860. De l'église primitive du 13e siècle ne subsiste que la façade occidentale. Dans l'axe de cette façade s'ouvre un portail dont les ébrasements sont décorés de colonnettes correspondant à des tores qui se prolongent sur les voussures des arcs en tiers point.
Des chapiteaux ornés de feuillages décorent les colonnettes à la naissance des arcs. A droite du portail, à l'angle sud-ouest de la façade, s'ouvre une petite porte avec linteau sculpté donnant accès à un escalier à vis Saint-Gilles.
La façade occidentale : inscription par arrêté du 16 juillet 1925, propriété de la commune
Le Musée des Bastides
Situé au sein de l’Office de Tourisme, sur deux étages, Le Musée des Bastides est pour les visiteurs, l’occasion de découvrir le phénomène des Bastides, villes neuves du Moyen – Age, fondées entre le 13ème et le 14ème siècle ! Panneaux explicatifs, maquettes, documents audiovisuels, supports pédagogiques pour les enfants…vous permettront de comprendre la création de ces villes et leur urbanisme rationnel, leur rôle dans la société médiévale de l'époque !
Infos : +33 (05)5 53 36 40 19 - www.monflanquin-museedesbastides.jimdo.com. Ouverture toute l'année. Visites libres et visites accompagnées, sur réservation (minim 10 personnes pour une visite accompagnée). Animations pédagogiques pour les scolaires.
Les maisons dans la bastide de Monflanquin
Les habitations des 13ème et 14èmes siècles, que l'on peut remarquer à Monflanquin, sont en pierres calibrées. Les maisons en pans de bois apparaissent après la Guerre de Cent Ans. Ce matériau offre l'avantage d'un montage rapide et se révèle tout à fait adapté à la reconstruction en milieu urbain.
A observer : La Maison dite du "Prince Noir" est un monument qui évoque le pouvoir local. Les voûtes d'ogives et les baies géminées dominent la place. Cette maison est la plus remarquable de la Bastide. Elle était certainement réservée à l'usage du personnage le plus influent de la cité, le Bayle.
Les carrerots, andrones et pontets
Les carrerots, "rues piétonnes" délimitent , avec les autres rues qui leur sont perpendiculaires ou parallèles, les ilôts. Entre les maisons, on trouve des andrones, c'est à dire des petits espaces libres compris entre deux murs mitoyens. Les andones permettent non seulement les écoulements des eaux pluviales ainsi que les latrines, mais aussi la circulation d'air nécessaire à la salubrité des murs. Nombre de pontets, associant pierre, bois ou briques sont abrités par les carrerots : ces petits espaces privés aériens situés entre deux maisons en face à face offrent une pièce complémentaire à une des deux bâtisses.
Le Temple Protestant
En remontant le carrerot des Augustins, on peut remarquer la chapelle convertie en temple protestant, dernier en date d'une série de trois... Aujourd'hui, la particularité de ce temple, bien inscrit dans le parcellaire urbain, réside surtout dans la multiplicité des témoignages d'un passé révolu que conservent ses murs : fond de cheminée noirci en étage et portes ou fenêtres comblées des maisons d'avant 1624; chapelle et sacrisitie de l'église des Augustins; bible sculptée et croix du fronton qui date de 1876.
La maison dite du Prince Noir
Situé sur la place Foch, construite au XIVe siècle. Le prince Noir, qui a battu le roi Jean II le Bon à la bataille de Poitiers, y aurait séjourné.
La tradition veut que le Prince Noir ait habité cette maison lors de son séjour en Agenais. La maison a conservé son arcade brisée sur ses deux faces, et, au premier étage, ses fenêtres ogivales. Les cornières sont formées par une voûte sur croisées d'ogives avec arcs moulurées. Sur la rue, six corbeaux font saillie au-dessus de l'arc. Chaque étage est séparé par un larmier. Les façades et la couverture (cad. F 138) : inscription par arrêté au Monument Historique du 16 février 1951, propriété d'une personne privée
Le Château de Martel
Propriété de la famille de Védrines et qui a défrayé la chronique à la fin des années 2000, les Védrines surnommés les « reclus de Monflanquin » sous l'emprise du gourou Thierry Tilly se terrant notamment pendant une dizaine d'années dans ce château puis en Angleterre.
Le Château de Roquefère
Solidement fortifié, le château commandait les voies d'accès de Monflanquin à Castillonès et Villeréal. Trois corps de logis en équerre sont placés à l'extrémité sud du plateau, le quatrième côté étant constitué par la tour d'entrée. Trois tours le protégeaient. Au nord, la tour donnant accès à la cour intérieure, portail renforcé de barres, coulissant dans le mur, avec meurtrières et passage de herse. Une tour carrée au sud-est et une tour cylindrique au sud-ouest.
Dans la cour, l'angle rentrant formé par les corps de logis est et sud, est occupé par une tour octogonale. Sur le rebord du plateau se trouve une tour ronde, transformée plus tard en pigeonnier (1300 alvéoles). Le bâtiment sud conserve, au premier étage, une salle avec un plafond peint du 18e siècle. Le bâtiment est conserve, sur sa façade extérieure, une série de créneaux bordés, à l'intérieur, d'un chemin de ronde. Les façades et les toitures (cad. A 963) : classement au Monument Historique par arrêté du 20 juin 1963, propriété d'une personne privée.
Nos coups de coeur à Monflanquin
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Le saviez-vous ?
Lot et Garonne, pays des bastides, bien avant les tournois de rugby, Anglais et Français s’affrontaient déjà, mais pour une couronne. Le Lot-et-Garonne en possède une quarantaine, d’intérêt inégal. La bastide est une ville ou un village construit au XIIIe ou au XIVe siècle.
Monflanquin est certainement un modèle du genre. Vu de loin, c’est un village qui épouse les formes douces et arrondies d’une colline au-dessus des champs et des vergers.
Dans le nord et l’est du Lot-et-Garonne, il suffit de quelques dizaines de kilomètres pour découvrir dans la journée cinq bastides qui comptent parmi les plus belles et les plus intéressantes : Castillonnès, Villeréal, Monflanquin, Villeneuve-sur-Lot, Tournon-d’Agenais.
Sillonner les routes du Haut-Agenais, aux confins du Périgord, du Lot et du Lot-et-Garonne, c’est vraiment voyager entre le Moyen-Âge et notre époque actuelle. Des 315 bastides répertoriées en France, plus d’un tiers se situe en Aquitaine.
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