Artisanats
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L'Ardèche : une terre de soie, de vigne et châtaigne (07)
- Par francal
- Le 25/07/2024
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L’Ardèche est une région accidentée avec des routes sinueuses, des vues lointaines et des villages médiévaux. C’est aussi une terre de végétation diversifiée. Il a de profondes forêts de moisi accrochées aux pentes rocheuses, des plaines plates d’oliviers et de vignes et les premières notes de la Garrigue plus au sud. Par endroits, ses gorges boisées et ses rivières semblent sauvages et indomptées et il est facile d’oublier que les “arbres dorés”, ont autrefois enflammé la terre. Les arbres dorés est le surnom des mûriers en raison de leurs couleurs éclatantes et de la richesse qu’ils ont apportée à la région.
« Là où croît la vigne, là peut venir la soie », cet adage d’Olivier de Serres souligne l’ancienneté de l’éducation des vers à soie, attestée en Ardèche au XVIe siècle. L’industrie du moulinage de la soie a rapidement prospéré avec des entrepreneurs visionnaires tel le tandem Vaucanson-Deydier qui, dans les années 1750, profitant d’un programme d’amélioration de la production de la soie, crée à Aubenas une manufacture modèle. À son apogée au milieu du XIXe siècle, l’industrie de la soie et de la sériciculture ne laisse pas indifférents les botanistes ardéchois ou les marchands de graines (nom donné aux œufs de vers à soie) qui n’hésitent pas à s’établir en Orient pour sélectionner les meilleurs œufs.
Des paysages majestueux en toute saison, un territoire travaillé par l’homme. Prairies naturelles, landes à genêts, forêts de pins et de châtaigniers, vallées de rivières sauvages et massifs cévenols vous offrent leurs plus belles couleurs tout au long des saisons. Le châtaignier recouvre les pentes de l’Ardèche depuis des temps immémoriaux et a façonné une civilisation autour de sa production. C’est l’élément familier du paysage et la mémoire des hommes. Lors de votre balade sur les routes touristiques de l'Ardèche, des trésors du petit patrimoine jalonnent les parcours laissant ainsi deviner la vie des paysans d’autrefois, telles des calades, béalières, fontaines et culture en terrasses.
Cette fameuse trilogie « soie, vigne et châtaigne » vous invite donc à la découverte d’une histoire singulière : celle des acteurs, des lieux, des événements, mais aussi à la découverte d’un patrimoine qui retracent les faits et les actions, et qui soulignent l’esprit d’invention et d’innovation des Ardéchois.
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L’histoire de la chaussure de Romans-sur-Isère (Drôme-26)
- Par francal
- Le 15/10/2023
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Située à deux pas du Vercors dans la Drôme, au bord de la rivière Isère, Romans est sur un axe important, entre Grenoble et Valence. Romans-sur-Isère existe depuis 837, tout commence lorsque l'archevêque de Vienne, Barnard, fonde une église sur les bords de l'Isère. Puis elle deviendra une collégiale avec l'arrivée des chanoines au Xe siècle. C'est autour d'elle que la ville va progressivement se développer et devenir le cœur battant de Romans-sur-Isère.
L’histoire de la chaussure a une place prépondérante chez les habitants de Romans-sur-Isère, la chaussure et son industrie ont été le fleuron de la ville au début du siècle dernier jusqu’à la période des trente glorieuses et Romans s’est formé une renommée et une notoriété exceptionnelles au plan national et international autour de marques connues Kélian, Jourdan et Clergerie qui reste la seule à fabriquer encore à Romans.. Au XIXe siècle, Romans-sur-Isère devient "capitale de la Chaussure de Luxe".
À quand remonte ce savoir-faire ? À la nuit des temps, peut-être pas, mais au Moyen Âge, c’est sûr. L’histoire de la chaussure remonte à bien longtemps avant notre ère… Elle a toujours été un moyen d’afficher son statut social. La créativité des hommes a su faire naître des chaussures parfois extravagantes et plus ou moins pratiques mais ayant une utilité pour chaque activité. Le travail de la chaussure s'appuie depuis plusieurs siècles, sur des savoir-faire et un travail qui s'est industrialisé dans la seconde moitié du XIXe siècle après l'arrivée du chemin de fer, la mécanisation pour une production de masse et l'exportation des produits fabriqués.
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Faience de Nevers (58)
- Par francal
- Le 24/09/2023
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Nevers est située dans le département de Nievre en région de Bourgogne-Franche-Comté, entre Auxerre et Chalon-sur-Saône, au confluent de la Loire et de la Nièvre. Classée Ville d'Art et d'Histoire, installée sur les bords de Loire, Nevers, également surnommée la Cité des Ducs, offre aux regards des visiteurs un très important patrimoine architectural et historique, allant de l’époque gallo-romaine à l’époque contemporaine en passant par le Moyen Âge et la Renaissance.
Peuplée dès l'époque gallo-romaine, la commune de Nevers fut nommée capitale du Comté héréditaire de Nevers dès le Xe siècle. Ancienne ville fortifiée, elle doit sa célébrité à sa faïencerie de renommée internationale. La spécificité de ses produits repose sur le fameux bleu de Nevers, une couleur qu'on ne retrouve que sur ces œuvres d'art. La ville est une étape de l'un des chemins français vers Saint-Jacques de Compostelle. Nevers est l'un des centres de pélerinages majeur de la France parce que la ville a gardé le corps de Bernadette Soubirous (1844-1879), après avoir vu des apparission de la Vierge Marie en 1858 Bernadette a vécu et travaillée en tant qu'infirmière dans le couvent des Soeurs de la Charité.
Et puis, bien sûr il y a le bleu. Le bleu des faïences, à base de cobalt, celles qui propulsèrent Nevers au rang de capitale du genre aux XVIIe et XVIIIe siècles. Prenez le temps de vous balader dans l’ancien quartier des faïenciers, visitez les ateliers de faïence au fameux Noeud Vert qui font la renommée de la ville, entre tradition et modernité, visitez le Musée de la faïence et admirez ses différents objets d’art, dont certains sont reconnus internationalement. En raison des liens historiques de la ville avec l'industrie de la porcelaine, vous verrez des poteries diverses et des magasins de porcelaine à Nevers.
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Clamecy, capitale du flottage du bois (58)
- Par francal
- Le 10/01/2023
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Ancienne cité médiévale, Clamecy situé dans le département de la Nièvre du nord de la Bourgogne, à l'ouest de Vézelay fut autrefois la capitale du flottage de bois pour l'approvisionnement de Paris. Au confluent de l'Yonne et du Beuvron, en bordure du canal du Nivernais, Clamecy, cerclée par les eaux, doit beaucoup à la rivière. De son passé féodal, et de sa glorieuse époque de flottage à bûches perdues, dont l'activité dura près de quatre siècles subsiste de nos jours un riche patrimoine. Son passé a laissé de nombreuses traces. Comme sur le mur de l’office de tourisme et à la halte nautique, où écriteaux et pancartes en tous genres rappellent cette époque lointaine synonyme de prospérité. Et son présent, la ville étant désormais essentiellement animée par le tourisme fluvial.
Le transport du bois par flottage sur les rivières est sans doute vieux comme le monde, mais c'est dans le Morvan que la technique a atteint sa perfection au cours des derniers siècles. A la fin du Moyen Age, Paris se développe rapidement et gagne de nombreux habitants. La capitale est occupée par 300 000 personnes au début du XVIè siècle. Le bois est alors le combustible le plus utilisé aussi bien pour les activités domestiques qu’artisanales et pré-industrielles. Après avoir abattu les forêts entourant la capitale, les Parisiens connurent une véritable pénurie de bois dès le XVIè siècle.
L’épuisement des forêts en région parisienne oblige la capitale à se tourner vers le Morvan pour s’approvisionner en bois de chauffage. C’est sous l’influence de la noblesse parisienne, dont de nombreuses familles possédaient des fiefs en Bourgogne, que vint l’idée de s’approvisionner dans les forêts du Morvan. Sans les eaux et forêts du Morvan, Paris n'aurait jamais pu se développer : durant plus de deux siècles, le flottage a joué un rôle déterminant en acheminant jusqu’à la capitale la majeure partie de son bois de chauffage.
Il fallut donc trouver un moyen de faire parvenir le bois jusqu’à Paris. Le massif étant gorgé d’eau, de rivières et de ruisseaux, on utilisa donc une méthode déjà employée dans d’autres régions : le flottage du bois. En 1546, Gilles Defroissez s'installe sur les bords de la Cure et lance l'idée de faire flotter du bois jusqu'à Cravant, pour l'emmener ensuite vers Paris. Le bureau de l'Hôtel de ville de la capitale refuse cependant toute avance, malgré la caution de Jean Rouvet, argentier de François 1er. Jean Rouvet décide se soutenir l'idée sur ses deniers. La preuve de concept est faite en 1547 avec un radeau de bois. En 1549, le premier train complet de bois arrive sur les quais de Paris depuis le Morvan : le Roi ordonne une fête pour célébrer l'événement. Le flottage est né. Jean Rouvet, est souvent considéré comme l’inventeur de cette technique, il est en réalité celui qui l’organise sur une grande échelle.
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Dentelle d'Alençon (61)
- Par francal
- Le 15/08/2022
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L’histoire de la dentelle d’Alençon est longue et riche. En effet, il s’agit d’un véritable art qui a su traverser les époques pour être toujours présent de nos jours. La dentelle au Point d’Alençon possède une histoire pluriséculaire qui remonte au moins au XVIIe siècle. Son histoire vous sera parfaitement contée au musée des Beaux-arts de la Dentelle d’Alençon.
Fraises, jabots, coiffes, robes et voiles de mariées… au XVIIe siècle, toute la noblesse et le haut-clergé se parent de dentelle au point de Venise, très à la mode à cette époque. Vêtements mais aussi objets de la vie courante des nobles, comme les attelages de voitures, se couvrent de ce motifs ajourés, produits au fuseau, à l’aiguille, à la main ou au crochet.
Dans les années 1650, Marthe La Perrière (vers 1605-1677), une dentellière alençonnaise, souhaite perfectionner cet art délicat et va inciter ses jeunes apprenties à créer une technique qui leur est propre. Elle introduisit à Alençon une technique de dentelle à l’aiguille venue d’Italie, le Point de Venise. Elle y apporta des perfectionnements techniques qui donnèrent naissance à une dentelle très fine qui deviendra le Point de France puis le Point d’Alençon. Elles vont progressivement inventer la dentelle au point d’Alençon, dentelle à l’aiguille d’une extrême finesse, qui offre une qualité unique et rare. Lun des symboles du raffinement de la haute couture française.
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Art et artisanats en Alsace
- Par francal
- Le 17/07/2021
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L’Alsace a une vraie identité forte qui la rend passionnante. Mais que faire et que visiter en Alsace pendant votre week-end ou vos prochaines vacances ? Voilà forcément la question que vous vous posez si vous souhaitez visiter l’Alsace. Route touristique en France une bonne nouvelle pour vous : il y a vraiment plein de choses à voir, à faire et à goûter en Alsace !
Autrefois, chaque habitant avait un rôle précis dans les villages. Les artisans devaient répondre à l’ensemble des besoins de la communauté : leurs métiers étaient indispensables. Dans ce contexte rural, la concurrence n’était pas encore de mise. Il était courant qu’un artisan pratique plusieurs métiers à la fois, pour différentes raisons.
Aujourd'hui, derrière chacune de leurs créations, les artisans alsaciens vous racontent leur histoire, leur savoir-faire et des traditions auxquelles ils restent profondément attachés.
Découvrez à travers les produits typiques alsaciens, un art et une tradition locale qui vous donneront envie de décorer votre habitat ou d'offrir un cadeau original à vos proches. Des créations uniques et d'exceptions en souvenir du meilleur de l'Alsace !
L'Alsace regorge de personnes talentueuses, dotées d'un certain savoir-faire en matière de création originale ou d'offre de services. Verre soufflé, poteries de différents styles, peintures mais aussi chocolats, bonbons... à découvrir sans plus attendre !
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Artisanat en Aquitaine
- Par francal
- Le 16/06/2021
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Envie de découvrir de nouveaux savoir-faire sur la route de vos vacances et de rencontrer des artistes et des artisans d'art qui créent des objets uniques ou en petite série ? Les artisans de l'Aquitaine ont très tôt utilisé ce que la nature mettait à leur disposition pour fabriquer des outils, des objets utiles ou d'agrément. Aujourd'hui ils sont nombreux à perpétuer la tradition et à transmettre leur savoir-faire...
Les artisans, c’est un univers à découvrir et à partager. Défilé de matières, savoir faire unique, passion de la création, l’artisanat répond aux attentes des visiteurs par des productions personnalisées et de qualité. Rendez leur visite dans leur atelier et regardez les composer leurs oeuvres. Découvrez les artisans d'Aquitaine et leur savoir-faire traditionnel.
Sculpteurs sur bois, tisserands, potiers, dinandiers, savonnier, artistes peintres…Ces artisans vous ouvrent leurs portes pour vous faire partager l’amour de leur métier. Les artisans de l'Aquitaine vous accueillent pendant vos vacances, venez à la rencontre des artisans en Aquitaine, pour des moments de découverte, de partage et d'émotion. Une plongée dans l'univers du fait-main, où toutes les matières sont à l'honneur. C’est également un contact humain de proximité, ils racontent avec passion leurs métiers et leur amour du pays.