Clamecy, capitale du flottage du bois (58)
- Par francal
- Le 10/01/2023
- Dans Artisanats
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Ancienne cité médiévale, Clamecy situé dans le département de la Nièvre du nord de la Bourgogne, à l'ouest de Vézelay fut autrefois la capitale du flottage de bois pour l'approvisionnement de Paris. Au confluent de l'Yonne et du Beuvron, en bordure du canal du Nivernais, Clamecy, cerclée par les eaux, doit beaucoup à la rivière. De son passé féodal, et de sa glorieuse époque de flottage à bûches perdues, dont l'activité dura près de quatre siècles subsiste de nos jours un riche patrimoine. Son passé a laissé de nombreuses traces. Comme sur le mur de l’office de tourisme et à la halte nautique, où écriteaux et pancartes en tous genres rappellent cette époque lointaine synonyme de prospérité. Et son présent, la ville étant désormais essentiellement animée par le tourisme fluvial.
Le transport du bois par flottage sur les rivières est sans doute vieux comme le monde, mais c'est dans le Morvan que la technique a atteint sa perfection au cours des derniers siècles. A la fin du Moyen Age, Paris se développe rapidement et gagne de nombreux habitants. La capitale est occupée par 300 000 personnes au début du XVIè siècle. Le bois est alors le combustible le plus utilisé aussi bien pour les activités domestiques qu’artisanales et pré-industrielles. Après avoir abattu les forêts entourant la capitale, les Parisiens connurent une véritable pénurie de bois dès le XVIè siècle.
L’épuisement des forêts en région parisienne oblige la capitale à se tourner vers le Morvan pour s’approvisionner en bois de chauffage. C’est sous l’influence de la noblesse parisienne, dont de nombreuses familles possédaient des fiefs en Bourgogne, que vint l’idée de s’approvisionner dans les forêts du Morvan. Sans les eaux et forêts du Morvan, Paris n'aurait jamais pu se développer : durant plus de deux siècles, le flottage a joué un rôle déterminant en acheminant jusqu’à la capitale la majeure partie de son bois de chauffage.
Il fallut donc trouver un moyen de faire parvenir le bois jusqu’à Paris. Le massif étant gorgé d’eau, de rivières et de ruisseaux, on utilisa donc une méthode déjà employée dans d’autres régions : le flottage du bois. En 1546, Gilles Defroissez s'installe sur les bords de la Cure et lance l'idée de faire flotter du bois jusqu'à Cravant, pour l'emmener ensuite vers Paris. Le bureau de l'Hôtel de ville de la capitale refuse cependant toute avance, malgré la caution de Jean Rouvet, argentier de François 1er. Jean Rouvet décide se soutenir l'idée sur ses deniers. La preuve de concept est faite en 1547 avec un radeau de bois. En 1549, le premier train complet de bois arrive sur les quais de Paris depuis le Morvan : le Roi ordonne une fête pour célébrer l'événement. Le flottage est né. Jean Rouvet, est souvent considéré comme l’inventeur de cette technique, il est en réalité celui qui l’organise sur une grande échelle.
Le temps où Clamecy réchauffait Paris
Comme la disette et la famine, la pénurie de bois de chauffage est une cause majeure de troubles sociaux et politiques sous l'Ancien Régime. Rendre l'Yonne navigable et flottable est donc un enjeu de première importance pour la royauté. Vauban le relève déjà en 1698: «L’Yonne est une des mères nourricières de Paris». Le maximum de la consommation de bois à Paris est atteint en 1789, avec 4000 stères par jour soit environ 1,5 million sur l'année. En 1910, la ville consomme encore 100 000 stères par an. La flottage depuis l'Yonne perdure jusqu'en 1923. Plutôt que de stères (1 m3 de bois), on parle sous l'Ancien Régime de voie (environ 2 stères) et de corde (environ 4,7 stères). Le corde empile alors des bûches de 114 cm sur 8 pieds de haut et 4 de large, selon la règle fixée par une ordonnance de 1669. La Haute Yonne fournit près des trois-quarts du bois parisien, qui vient d'abord de la rivière Yonne, ensuite des bassins de la Cure et l'Armançon.
L'année 1763 voit la création de la Compagnie de la Haute-Yonne par des marchands de bois locaux voulant échapper à la tutelle des échevins de l'Hôtel de ville parisien. Bien que de nature corporative, cette compagnie ayant le quasi monopole du flottage sur l'Yonne perdure après la Révolution. Les marchands "forains" de cette corporation gèrent le bois jusqu'au port de Clamecy, plaque tournante du flottage icaunais au XIXe siècle. Ce sont ces marchands que l'on appelle les "flotteurs" à l'époque, alors qu'aujourd'hui on désigne plutôt sous ce terme les ouvriers chargés de la tâche.
À partir de Clamecy, l’Yonne est navigable, la cité connaîtra la prospérité grâce à l’activité du flottage du bois. Dès le XVIè siècle, Clamecy se spécialisa dans le flottage du bois. Des quartiers entiers étaient occupés par des familles de flotteurs, sous le patronage de Saint-Nicolas. C’est ainsi que les paysans morvandiaux se mirent à couper du bois et à tailler des bûches tout l’hiver.
La foire au bois de Château-Chinon qui se déroulait au mois de novembre marquait le début de la saison par la vente des lots par les propriétaires forestiers. Les hommes sélectionnaient les arbres à abattre, des feuillus, puis débitaient les bûches. Le bois, coupé en hiver, est vendu à la Toussaint suivante à des marchands forains dont la marque est martelée aux deux extrémités des bûches. Les buches, ou « moulées » étaient ensuite transportées par charrettes attelées de bœufs jusqu’aux berges des rivières où elles étaient empilées. Au printemps, la compagnie de flottage du bois autorisait le jetage.
C’est le "petit flot". On parle alors de "flottage à bûches perdues". Le hêtre sera plutôt flotté en hiver, le chêne au printemps ; les bûches au bois trop lourd "plongent en canards", et il faut les récupérer pour les faire sécher en berge, ce qui provoque parfois des conflits avec d'autres usages. Ces conflits seront d'ailleurs une constante de l'histoire du flottage, qu'il s'agisse de vol de bois, d'occupation des berges ou de revendication sociale.
Hommes, femmes et enfants s’affairaient à déverser les bûches par centaines dans la Cure et ses affluents. Après un premier flot assez tumultueux depuis les zones de coupes, lorsque les bûches arrivent sur un cours au lit plus large, l'écoulage les porte vers l'aval. Il faut des "poules d'eau" tout au long du parcours pour surveiller ce flot et le guider si nécessaire à l'aide de longues perches. Sur les rives, des dizaines d’hommes et de femmes étaient chargés de rejeter à l’eau les bûches échouées. Sur le flot des bûches, les flotteurs munis de longues perches terminées par des accrocs de fer à deux dents étaient chargés de piquer les bois qui s’amoncellaient sur les rochers et formaient un embouteillage. Le poste était terriblement risqué, en cas de débâcle, l’ouvrier se retrouvait à l’eau, bien souvent broyé par le bois. Le flot se déplacait en moyenne à 100 mètres par heure.
A ce travail de coupe, préparation et transport du bois s'ajoutent les aménagements hydrauliques. Les étangs et les barrages de la région étaient ouverts pour créer une crue artificielle (ou courue) qui favorisait le flot du bois. On voit naître en tête des bassins versants du Morvan les étangs de flottage, impliquant une bonne maîtrise de la construction des chaussées de pierre ou d'argile. Leurs "déchargeoirs" contrôlent les niveaux d'eau. Une cinquantaine d'étangs sont bâtis à cette fin unique, avec un maximum de création vers la décennie 1780. Les ruisseaux sont localement rectifiés, curés et calibrés pour éviter les embouteillages des flottants, les bras secondaires étant bouchés pour assurer un débit suffisant dans le chenal ouvrier. On observera au passage que la "naturalité" des écoulements, même dans des têtes de bassin et des régions assez peu peuplées comme le Morvan, reste une vue de l'esprit.
Arrivé vers l’Yonne, il est sorti de l’eau et empilé provisoirement pour y être jeté au printemps suivant : c’est le "grand flot". Cette opération conduit les bûches à Clamecy et alentours (Vermenton, Reigny, Arcy-sur-Cure…). C'est une véritable marée de bûches, recouvrant tout le miroir d'eau, qui arrive où des barrages en bois puis en acier sont placés pour l'arrêt du flot. Les Clamecycois attendaient avec hâte le fracas des premières bûches dans la rivière, signalant le début du travail. Les flots de bois étaient interceptés dans les ports par les "triqueurs". Les bûches étaient extraites de l’eau avec des crocs et des picots : c’est le tirage. Elles étaient ensuite transportées par brouettes dans des ateliers où elles étaient triées et rassemblées par marques de propriétaires, étape du tricage. On procédait ensuite à leur empilage de façon rigoureuse, perpendiculairement à la rivière.
Une fois les bûches retirées, marquées, empilées et comptabilisées, une autre grande étape commence : la fabrication des fameux "trains de bois", des radeaux qui vont acheminer le bois de l'Yonne à Paris et qui mobilisent une main d'oeuvre spécialisée sous l'autorité du maître-flotteur. La fabrication d’un train de bois occupait environ six personnes pendant une semaine. Ils étaient généralement long de 75 mètres et large de 4,5 mètres et formés par environ 200 stères de bois. Un train était composé de deux « parts » de 36 mètres chacune. Partant de Clamecy, les parts étaient ensuite assemblées par deux pour former un train complet dans le port de Chatel-Censoir, la rivière s’élargissant à cet endroit permettait le passage des trains.
Chaque part était composée de 9 coupons, sortes de structures en bois ressemblant à des cages et dans lesquelles on disposait les bûches. Le tout était assemblé par des rouettes, liens obtenus par torsion de fines tiges de bois défibrées. On disposait 4 à 5 couches de bois superposées dans chaque part. Le flotteur était le chef de ce chantier colossal sur lequel travaillaient des tordeurs et tordeuses qui fabriquaient les rouettes, un approcheur chargé d’approvisionner le chantier, un garnisseur qui assemblait les bûches, ainsi que plusieurs compagnons.
Le départ des trains était conditionné par l’ouverture des barrages d’eau entre Armes (Nièvre) et Régennes (Yonne) qui permettaient de grossir artificiellement le flot, permettant aux trains de bois de descendre le courant de l’Yonne puis de rejoindre la Seine jusqu’à leur arrivée à Paris, Quai de Bercy. La conduite de ces embarcations était une tâche ardue et dangereuse, ayant causé de nombreux accidents. Plusieurs risques menaçaient le parcours des trains de bois. La difficulté du conducteur de train sera de franchir les nombreux pertuis du parcours, des ponts où le train pouvait s’échouer dans les piles, l'ouvertures d'écluse dont certaines comme à Coulanges sont à angle droit par rapport à la direction du flot. Il arrivait que le train s’échoue sur les fonds sableux de la rivière ou encore qu’il soit poussé en travers des flots, l’arrière naviguant plus rapidement que l’avant. Les pertuis étaient franchis de jour comme de nuit.
Chevauchant ces grands radeaux de bois, les flotteurs voguaient vers la capitale pendant 11 jours.Bien souvent, les trains étaient conduits par un adulte et un enfant de Clamecy à Auxerre, puis par deux adultes d’Auxerre à Paris, où leur entrée au port était très contrôlée.. Debout sur les bûches, les flotteurs n’avaient que leur perche ferrée pour guider le train dans les flots. Chevauchant ces grands radeaux de bois, les flotteurs voguaient vers la capitale pendant 11 jours. Les trains arrivaient un par un à Paris où ils étaient réceptionnés dans plusieurs ports de la ville. Ils étaient alors séparés, "déchirés", puis les bûches étaient extraites de la rivière par les berges aménagées en pentes douces, puis empilées par rangées reliées entre elles et formant un "théâtre". Le travail était fait par les "débardeurs" dans des conditions difficiles.
Les flotteurs devaient alors rejoindre leur point de départ à pied, généralement en 4 jours. De retour dans le Morvan, les flotteurs s'attelaient à construire et à acheminer un nouveau train ! Ce périple enrichissant a permis à la communauté des flotteurs d’établir un contact permanent avec les milieux populaires des villes traversées et de se retrouver très souvent à la pointe des combats ouvriers, notamment lors du coup d’État du 2 décembre 1851.
Au cours des siècles, les quantités de bois transporté ne cessent d'augmenter et le flottage atteint son apogée à la fin du XVIIIe siècle. Jusqu'à 3 500 trains de bois annuels seront constitués sur les rives de l'Yonne. Le canal du Nivernais construit pour favoriser la progression, souvent périlleuse, des trains de bois, est achevé en 1843. Mais il ne verra pas longtemps le passage de ces convois sur l'eau. Les forêts morvandelles vont chauffer Paris jusqu'au début du XXe siècle, grâce à l'épopée des flotteurs. Son déclin s’amorce au cours du XIXe siècle avec le transport par péniche et l’avènement du charbon qui supplée le bois de chauffage. Le dernier demi train de bois part de Clamecy en 1876, et le dernier "grand flot" arrive à Clamecy en 1923. Une page d’histoire aux allures d’épopée.
Cette activité a modifié les écoulements du bassin versant comme elle a marqué l’économie des départements de l’Yonne et de la Nièvre. Le flottage a mobilisé dans le bassin de l’Yonne plusieurs milliers d’ouvriers, véritable prolétariat rural dont l’univers social et professionnel reste largement méconnu, bien qu’il ait acquis au fil du temps une image quasi héroïque. Aujourd’hui, à part quelques pertuis situés sur l’Yonne autour de Clamecy, il ne reste aucune trace architecturale de cette activité si présente sur les rivières adjacentes comme sur le canal au milieu du XIXe siècle. L’usine désaffectée du moulin de Crain, signalée par une cheminée en brique, rappelle qu’une industrie sur les produits chimiques dérivés du bois existait ici, dans les années 1930. Une scierie contemporaine, à Dirol, atteste encore de la vitalité de cette filière.
Référence texte principal : Langoureau D (2015), Flottage et flotteurs sur l'Yonne. XVIIIe siècle-1923.
"Beyant", le quartier des flotteurs
Ces ouvriers étaient nombreux et spécialisés. De la forêt morvandelle à la chambre parisienne, les étapes sont innombrables : abattage, ébranchage, mise au chevalet, sciage, empilage, martelage, jetage, tirage et flot, réception et construction du train, marquage, conduite du train, déchargement, distribution. Au total, il n'y a pas moins de six empilages des bûches dans le processus. Les flotteurs s’installent donc près de leur lieu de travail et le quartier situé sur la rive droite de l’Yonne se développe. Clamecy va sortir de ses fortifications qui disparaissent peu à peu. Les flotteurs habitaient dans les faubourgs, notamment celui de Bethléem dit « Beyant », sur la rive droite de l’Yonne. Les maisons, petites et basses, avec de petits jardins attenants, étaient imbriquées les unes dans les autres et desservies par d’étroites ruelles. L’habitation, simple et modeste, comportait généralement 2 pièces : une cuisine avec un poêle, une chambre où dormaient parents et enfants, et un grenier. Le canal du Nivernais, construit de 1784 à 1841, traverse Clamecy. Pour des raisons de salubrité et de navigation, cette portion est comblée définitivement en 1902. La ville prend alors l’aspect que nous lui connaissons aujourd’hui.
Mobilisant des milliers d'ouvriers ruraux, le flottage a marqué l'histoire sociale du bassin de l'Yonne. Le flotteur a fait l'objet d'une représentation tardive et "héroïque" en raison de l'extrême pénibilité des tâches. Trempé et couvert de boue aux mauvaises saisons, risquant sa vie par noyade ou par choc quand il tente de démanteler les fréquents bouchons de bûches perdues ou de manier aux pertuis les lourds trains de bois, le flotteur a la vie dure. Le revenu du flottage ne suffit généralement pas à sa subsistance, et la pluri-activité est la règle (vendanges, moissons). Au XIXe siècle, la réputation des ouvriers du bois est cependant peu flatteuse pour la bourgeoisie de la Restauration et du Second Empire. Primaires, sauvages voire barbares, enfants terribles des "Celtes bagarreurs", les flotteurs font peur. En contact avec les idées avancées de la Capitale, bien organisés dans les faubourgs ouvriers de Clamecy, ils ont effectivement des convictions progressistes et n'hésitent pas à recourir à la grève pour faire avancer leurs revendications. Voire à l'insurrection, comme lors du soulèvement durement réprimé de 1851.
Pendant près de 400 ans, les flotteurs ont approvisionné la capitale en bois de chauffage et de four. C'est toute une population, depuis le Morvan jusqu’à Clamecy et ses environs, qui a travaillé pour le flottage du bois.
Les joutes nautiques
Les ouvriers connaissaient une période de chômage en été, Ils s’affrontaient alors lors de joutes nautiques dont le vainqueur, le « roi sec », devenait le chef des flotteurs pour l’année. Cette tradition est perpétuée chaque année le 14 juillet.
La région est surnommée Le Pays des Flotteurs de bois et fiers de leur héritage, des passionnés : la confrérie de Saint Nicolas ont créé un Ecomusée du Flottage du bois, rue de la porte d’Auxerre. il vous plongera dans l’épopée des flotteurs de bois : Maquettes, outils, démonstrations et rencontres mettent à l’honneur cette technique ancestrale. L’écomusée du flottage du bois propose également sur rendez-vous des visites guidées. Le Musée d’Art et d’Histoire Romain Rolland présente lui aussi une salle magnifique dédiée à l’histoire du flottage du bois mais aussi une collection de tableaux anciens issus d’une donation de l’ancien président François Mitterrand. Le musée de Clamecy est installé dans des bâtiments historiques, l'hôtel du duc de Bellegarde et la maison natale de Romain Rolland, celle-ci lui ayant valu le label Maisons des Illustres.
- Canaux Bourgogne Franche Comte : site internet
- Musée d'Art et d'Histoire Romain Rolland - Avenue de la République - 58500 CLAMECY
Nos coups de coeur à Clamecy
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