A voir et à faire pendant ses vacances à La Bourboule
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- Le 15/11/2017
- Dans Auvergne
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Bienvenue à La Bourboule, au cœur du Parc Naturel Régional des Volcans d'Auvergne. Cet immense territoire est composé de paysages, d'une faune et d'une flore remarquables qu'il faut absolument découvrir pendant vos escapades sur les routes touristiques.
La Bourboule est située dans le massif des Monts Dore, dans le département du Puy-de-Dôme et l'Auvergne. A 852m d'altitude, La Bourboule s'étend le long des rives de la Dordogne enjambée par une douzaine de ponts.
Surplombant et dominant La Bourboule, le plateau de Charlannes, est le lieu de départ de nombreuses activités été comme hiver (rando, ski de fond, raquettes, VTT, marche nordique…)
Que vous soyez curiste, accompagnant de curiste, touriste ou sportif avec des envies d'évasion et de grands espaces, la Bourboule est là pour vous offrir une multitude d'activités répondant à tous vos critères.
A voir à la Bourboule
Les Grands Thermes de La Bourboule, le cœur de la ville
Les « Grands Thermes », reconnaissables à ses étonnantes coupoles orientales furent commandés en 1876 par la Compagnie des Eaux Minérales de La Bourboule à l'architecte Agis-Léon Ledru (ouverture en 1877). Il était important que l'architecture soit vue et qu'elle se distingue : symbole de prospérité et transport de l'imaginaire.
Les Grands Thermes : ce bâtiment, construit en 1872 par M. Ledru, est conçu comme un vaste quadrilatère coupé en son milieu par un corps de bâtiment plus élevé, dont le dôme surmonte la majestueuse entrée principale. Les angles sont marqués par des pavillons aux pignons ajourés de baies plein cintre et par de petits dômes de style néo-byzantin aux écailles de zinc.
Sitôt arrivé à la station, le dépaysement devait être total. Par l'évocation d'une « Byzance » perchée sur les hauteurs du paysage auvergnat, le séjour promettait d'être somptueux avec sa part de rêve et d'exotisme. Plus d'un siècle plus tard, la magie opère toujours. Les Grands Thermes de La Bourboule sont les thermes municipaux de la ville.
Les Thermes de Choussy, les plus anciens Thermes de la Bourboule
Le premier établissement date de 1821 et correspond actuellement aux Thermes Choussy ; reconstruit cinquante ans plus tard, il a été remanié en 1964 sur une idée de Le Corbusier. A l'emplacement des Thermes historiques de la Bourboule, la première construction datait de 1463 ; une reproduction du bail, en latin, cédant l'exploitation « des hospices » de la Bourboule est représentée sur la buvette en pierre de lave située dans le hall principal des Thermes de Choussy réalisation en 2005 par le tailleur de pierre Courtadon, le Cratère.
Ce bâtiment présente une architecture particulière pour un établissement thermal se composant de deux parties principales : une première, très ancienne faite de reconstruction successive au fil du temps (1463, 1810, 1828, 1862) et une partie plus récente datant de 1964 (architecture due à un élève de Le Corbusier). Une partie des Thermes Choussy dès 1860 a été utilisée en tant que laboratoire d'embouteillage de l'eau thermale à destination des pharmacies françaises et européennes. Cette activité importante à l'époque perdure jusqu'en 1940.
L'église St-Joseph de la Bourboule
L'église actuelle de La Bourboule a été construite entre 1885 et 1888 par l'architecte Gardin, ancien maire de La Bourboule. Elle est fortement inspirée de la basilique d'Orcival. Elle est de style néoroman auvergnat. Elle a été construite en lave blanche agglomérée de divers matériaux volcaniques. 20 magnifiques chapiteaux ont été sculptés en 1941 par Henri Charlier, artiste bourguignon.
L’église Saint Joseph : construite entre 1885 et 1888 en lave blanche agglomérée de différents matériaux volcaniques, elle rappelle le style des églises romanes d’Auvergne (magnifiques chapiteaux feuillagés, figurés ou historiés aux tons polychromes pastels).
Statue devant l'église la mère et l'enfant : "Dis-moi maman adorée, Comment vas-tu t'y prendre, Pour que l'on me rende, Ce que l'on m'a coupé ?"
Le Parc Fenestre
Ce magnifique parc pour enfants de 12 hectares a été créé dès les débuts du thermalisme à la Bourboule, au XIXe siècle. Il est niché entre le mont Charlannes et le quartier haut de Fenestre au Sud de la Bourboule. Il se compose de vastes pelouses, de bassins, de bosquets, d'espaces arborés, d'allées bitumées, de chemins et d'un café-bar. Les attractions phares du parc sont :
Le toboggan l'un des plus hauts d'Europe qui comprend trois pistes reliées par un escalier à vis métallique : la jaune étant la plus haute en surpassant les 8 mètres, l'orange est la médiane avec plus de 5 mètres et la mauve, la plus petite qui atteint plus de 3 mètres recouvertes, ces dernières années et sur une bonne partie, par des tunnels pour la mise en sécurité (attraction gratuite)
le petit train du far west dont le trajet de 20 minutes borde le parc de bas en haut (attraction payante)
le télécabine qui relie la Bourboule au mont Charlannes par des câbles. Inauguré en 1975 en présence du président de la République, Valéry Giscard d'Estaing, il surplombe le parc Fenestre et la ville de la Bourboule sur plus de 300 mètres pour son point le plus haut. Ce télécabine devrait cesser de fonctionner à la fin du mois d'octobre 2012 sur décision de la municipalité.
Le Parc Fenestre comprend d'autres jeux pour enfants gratuits (petits toboggans, balançoires...etc.) et d'autres attractions payantes (la Chenille fantastique, les chevaux sur rail, un théâtre de Guignol, les auto-tamponneuses, un château gonflable...etc.).
Le casino Chardon
C'est le casino actuel de la Bourboule. Construit à partir de 1892 pour Monsieur Chardon par les architectes parisiens Emile Camut (fin XIXe) et Georges Vimort (extensions des années 1920). Ses façades sont ornées de mosaïques et le décor intérieur de la salle de jeu est stuqué en plus de comprendre des chapiteaux, colonnes et pilastres. Le hall est couvert par deux fausses coupoles sur pendentif.
Cet édifice majestueux est le résultat de plusieurs campagnes de construction. L’aile gauche (partie la plus ancienne) date de 1892. Les travaux d’extension commencent en 1928 : la symétrie est respectée, un balcon qui repose sur des colonnes s’ajoute sur toute la longueur, les élévations sont décorées de mosaïques rehaussées d’or à motifs floraux.
L’actuelle salle des machines à sous est la pièce d’origine la mieux conservée : décors stuqués, chapiteaux de colonnes, pilastres …représentant des motifs d’inspiration du XVIIème siècle. Dans le grand hall, deux coupoles sur pendentif couvrent l’important volume de l’entrée et de la mezzanine. De style art déco, le décor géométrique rappelle par endroit une calligraphie orientale.
Le casino des Thermes
C'est aujourd'hui la mairie de la Bourboule avec une partie occupée par l'office du tourisme. Il fut construit en 1891 par l'architecte Harvey-Picard sur commande de la Compagnie des Eaux Minérales. Il fut racheté en 1910 par la municipalité pour y installer la mairie dès 1913. C'est un monument remarquable pour sa façade et son balcon soutenu par quatre Cariatides, pour la mosaïque du hall d'entrée et pour son imposant escalier d'honneur richement sculpté et orné.
Le kiosque à musique
De style Belle Époque, il a été installé dès l'origine dans le Parc Fenestre (fin XIXe ou début XXe). Puis il fut remonté sur la grande place de la Bourboule en 1920.
Pont sur le Vendei
Réalisé en 1920 par l'architecte Louis Jarrier, les bornes du parapet sont ornées de mosaïques.
La pâtisserie Rozier
Construite en 1920 par l'architecte Louis Jarrier, elle arbore une façade Art Déco composée de mosaïques réalisées par Alphonse Gentil et François Bourdet ainsi qu'une loggia s'ouvrant sur la rue. Bâtisse inscrite aux Monuments Historiques depuis 2001.
Les anciennes maisons d'enfants en cure thermale
La Bourboule est une station thermale réputée déjà depuis presque deux siècles avec comme spécialité la pédiatrie pour soigner notamment l'asthme et l'eczéma. Les maisons d'enfants se sont donc multipliées au cours de la Seconde moitié du XXe siècle, la Bourboule ayant acquis cette image d'une station de soins pour enfants. Mais elles ont pratiquement toutes disparues ces dix dernières années pour deux raisons essentielles.
La politique de remise aux normes de sécurité obligeaient ces maisons à se rénover à grands moyens et pour la plupart elles n'en avaient pas la capacité. La crise de 2008 a eu comme conséquence l'adoption d'une politique de santé qui a favorisé les traitements par corticoïdes plutôt que les cures thermales, trop coûteuses pour la Sécurité Sociale.
L’Hôtel de ville
Cet ancien casino des Thermes (1891) dit des Cariatides, en référence aux déesses grecques qui portent le balcon de la façade, abrite la Mairie, l’Office de Tourisme, la Poste et le Théâtre. Il se caractérise par des tours à l’italienne et une couverture en tuiles bicolores. A l’intérieur, l’escalier d’honneur, en fonte, repose sur un jeu complexe de piliers en trachy-andésite et d’arcs en anse de panier. Les frontons des portes du palier de l’étage, très ornés, sont surmontés d’un ensemble de dessus de portes peints sur toile de 1893.
Le Boulevard Georges Clemenceau
Il a toujours été le cœur festif de la ville : larges esplanades, terrasses, façades tantôt art déco, tantôt néo-classiques, parfois un peu baroques ; c’est le style éclectique propre aux villes thermales, qui emprunte à toutes les époques (de nombreuses villas en sont le témoin).
L’Hôtel de l’Établissement et la Résidence des Ambassadeurs qui ouvrent et ferment l’avenue présentent les mêmes caractéristiques : tourelles et échauguettes de style troubadour. Le kiosque à musique trône au centre du square Joffre.
En face, vous admirerez la façade de l’ancienne pâtisserie Rozier (1922) couverte de mosaïques bleues, ocre et blanches (motifs du 1e étage à la gloire de l’eau, figures géométriques répétitives au rez-de-chaussée) ainsi qu´une superbe loggia et inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
Nos coups de coeur à La Bourboule
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Naissance et évolution de la station
La Bourboule a obtenu le statut de commune autonome en 1875 avec le village du même nom et les hameaux de Quaire, Fenestre, Vendeix et du Pregnoux. Avant cette date, elle dépendait de la commune de Murat-le-Quaire. Cette date de 1875 a été le point de départ de son extension et de sa prospérité, qui a fait d'elle une « Grande ville d'eaux », qu'elle est devenue en quelques années.
Elle s'est alors dotée d'équipements de soins importants dans les années 1870 (thermes Choussy, Grands thermes...), d'une église néoromane construite dans les années 1880, de deux casinos construits entre 1890 et 1892...etc. Cette période de développement est marquée par la "guerre des puits" entre les familles Choussy et Mabru se déchirant sur la propriété des différentes sources thermales.
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