A voir pendant ses vacances à Mauriac
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- Le 25/11/2017
- Dans Auvergne
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Mauriac dans le Cantal a conservé de son riche passé un ensemble de beaux monuments classés monuments historiques ou inscrits à l'inventaire, regroupés dans le centre ancien et bien préservés des atteintes du temps.
Vous trouverez à Mauriac sur votre passage lors de vos escapades de vacances de très belles maisons anciennes remarquables. Les plus belles , bien conservées, ont conservés leur caractère, les ouvertures, parfois une toiture en lauze.
A voir en particulier, les maisons du fond de la place du 18e, rue Marmontel, rue du Collège et dans le haut du Bd Monthyon, ainsi que rue du Méridien dans le bas, la plus belle maison de Mauriac, celle du Dr Marty. Voir aussi au début de la rue St Mary la maison des Tournemine, cette grande famille mauriacoise, et son parc.
La petite cité de Mauriac a conservé de son riche passé un ensemble de beaux monuments classés monuments historiques ou inscrits à l'inventaire, regroupés dans le centre ancien et bien préservés des atteintes du temps.
Autour d'une basilique romane du 12e Siècle, au riche et paradoxal contenu baroque et de nombreux monuments de caractère classés ou inscrits, le centre historique de Mauriac a conservé des maisons anciennes, plusieurs fontaines, des murs de pierre sèche. Les environs sont parsemés de châteaux , d'églises romanes rurales et de villages pittoresques. Les monuments racontent l'histoire de la ville et la visualisent.
A voir à Mauriac
Une promenade dans la ville historique de Mauriac permet d'admirer aussi les anciens remparts, les nombreux murs en pierre sèche, les toitures en lauze. Nous vous invitons à une balade dans cette ville du Cantal.
La Basilique Notre-Dame-des-Miracles :
Bel édifice de style roman auvergnat en pierres de taille entrepris au XIIe siècle et repris, par la construction de tours, au XVIIe siècle remarquable par sa taille d'église de pèlerinage, son portail languedocien bien sculpté unique en Haute-Auvergne avec un très beau Christ byzantin en mandorle s'élevant en présence de la Vierge et des apôtres.
Un zodiaque décore l'archivolte. On accède au portail par un emmarchement de belle facture, en pierre, après être passé entre deux lions symbolisant la puissance de l'abbé du monastère dont seulement un est d'origine. La porte principale bien sculptée est de style Renaissance et datée de 1582, posée peu après les destructions opérées par les huguenots dans l'église et au monastère en 1574.
Du mobilier de style baroque a été ajouté au XVIIIe siècle. Très bel autel. La chaire et la cuve baptismale romane sculptée et polychrome, en trachyte, sont inscrites à l'inventaire ainsi qu'une Vierge à l'oiseau du XVIe siècle.
Sont classés objets artistiques historiques, le tableau des miracles de la Vierge du XVIIe siècle, un lutrin à l'aigle du XVIIIe siècle. La statue de la Vierge noire domine l'autel. Un buste reliquaire représente saint Mary, objet d'une vénération particulière en Auvergne et spécialement à Mauriac.
Quand ils entrent dans la basilique, les visiteurs sont toujours frappés, selon un auteur (l'abbé Chabeau), par l'atmosphère mystérieuse, propice au recueillement qui règne dans l'édifice. La place située à l'est du chœur s'appela longtemps place Saint-Jean (le baptiste).
Un historien a suggéré que pourraient y être retrouvées des traces probables d'un ancien baptistère carolingien. Un tour extérieur de l'édifice permet de s'interroger sur les figures fantastiques ou obscènes qui ornent la corniche de l'abside principale. Symbolisent-elles selon un thème de l'époque le péché qui règne dans le monde extérieur à l'église ?
Les vestiges du monastère Saint-Pierre
Construit au XIIe siècle à l'emplacement d'un monastère carolingien reprenant lui-même le site d'un édifice mérovingien du VIe siècle dépendant de l'abbaye Saint-Pierre-le-Vif de Sens, et avant lui un temple païen dédié à Mercure, ce monastère bénédictin a été modifié à plusieurs reprises.
L'église du monastère se signalait par sa longueur exceptionnelle et la hauteur de la flèche du clocher qui atteignait 54 mètres, la plus haute de Haute Auvergne. Cette église selon Mérimée ressemblait à la cathédrale de Tulle. Le monastère est vendu par lots séparés (une trentaine) comme bien national à la Révolution (1791 et 1794), qui abat le clocher de l'église abbatiale et précipite ainsi la ruine totale de cette haute construction abandonnée aux éléments puis rasée entièrement pour servir à la construction de l’hôtel de ville en 1826.
la municipalité garde pour elle le doyenné qui servira à établir le futur tribunal et sa prison (actuellement un musée). Les vestiges les plus intéressants, dont la salle capitulaire, ont été achetés en 1984 par la municipalité à des particuliers et restaurés avec le concours du ministère de la Culture en 1998. Il est possible de visiter la salle capitulaire inscrite à l'inventaire en 1985 puis classée en 1987 Monument Historique en remarquant sa finesse et la présence de colonnes antiques en marbre réemployées lors de la construction.
En accomplissant le tour du bâtiment qui a hébergé plus de 30 moines pendant plusieurs siècles, on peut avoir une vision complète du monument. Le prieuré possédait des biens importants dans la région et à Mauriac. Un étang existait, abandonné et vidé après 1789. Près de son emplacement la municipalité construira en 1990 un plan d'eau sur le ruisseau Saint-Jean.
L'ancien collège de Jésuites
Ce collège a été créé en 1563 grâce à un legs testamentaire de Mgr Guillaume Duprat, évêque de Clermont, fils de François Duprat Chancelier de France. Destiné à l'enseignement dispensé par l'ordre des Jésuites, il a été étendu et reconstruit au XVIIIe siècle, recevant à cette occasion un magnifique portail de facture antique, avec des colonnes, et une chapelle de style baroque avec un beau retable. La Région Auvergne a restauré les bâtiments en 1990.
L'Hotël d'Orcet
Construit au XVIIIe siècle à partir d'une tour restaurée du XVe siècle par un receveur des tailles, Gabriel de Vigier d'Orcet, L'hôtel particulier éponyme comporte notamment un beau salon d'apparat avec deux superbes tapisseries d'Aubusson XVIIIe siècle de style galant représentant des jeux de plein air : jeu du cheval fondu et jeu de la main chaude.
Voir aussi les boiseries de la salle à manger et l'escalier de la tour qui mène au 1er étage. Le bâtiment héberge la Sous-Préfecture. Au-dessus du portail de l'entrée de la cour se trouve un tympan représentant Samson terrassant un lion en présence d'un abbé provenant de l'entrée du réfectoire du monastère Saint-Pierre.
Beaucoup de bâtiments non classés ni inscrits sont intéressants :
Dont notamment l'hôtel de ville de style restauration, l'ancien palais de Justice et des maisons particulières du XVIIIe siècle sur la place Georges Pompidou et le Boul. Monthyon, qui comporte par ailleurs une belle fontaine de cette époque avec un vibrant éloge de l'intendant Monthyon par Marmontel au nom de la ville reconnaissante.
Nos coups de coeur à Mauriac
Hébergement :
L'ECU DE FRANCE 3*
Dans un cadre plein de charme découvrez cet hôtel – restaurant tout confort – SB ou SED - wc – téléphone - TV – accès internet gratuit dans les chambres – garage privé fermé – garage « moto » gratuit Etablissement de caractère proche du centre-ville – Salon tout confort– Bar avec écran géant - salle de petit déjeuner – Salle de réunion – 2 salles de restaurant et 1 salle restau-véranda L’Ecu de France et son annexe située à 20 m ont une capacité d’accueil de 36 CH.
Monsieur et Madame Eddie GASTAL - 6, avenue Charles Périé - 15200 MAURIAC - Téléphone : 04 71 68 00 75 - Portable : 06 71 30 46 49 Site web
Restauration :
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Au IXe siècle le monastère bénédictin Saint Pierre est cité dans une charte comme dépendant de l'abbaye royale Saint-Pierre-le-Vif de Sens, à l'occasion de sa reconstruction. Son doyen, nommé par le Pape, a rang d'évêque. De grands pèlerinages dynamisent le commerce de la ville.
C’est au 9ème siècle que la ville prend son essor autour du monastère Saint-Pierre de Mauriac, de statut royal. La cité devient alors un important centre de pèlerinages attirant les foules : Saint-Mary, Notre-Dame…
La ville connaît trois périodes de fortifications et au fil des siècles s’urbanise ; quatre portes ferment la cité, la porte Saint-Georges, la porte Saint-Mary, la porte Saint-Jean, la porte Saint-Thomas.
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