Parcours touristique dans Riom (63)
La ville est d'origine gallo-romaine : Riom vient de Ricomagus, " riche marché ". Construite au pied de la Chaîne des Puys, la ville s'est développée au Ve siècle avec l'affluence de pèlerins venus honorer les reliques de saint Amable, premier curé de la ville, qui y a fondé un sanctuaire et un baptistère. L'essor de Riom se ravive au XIIIe siècle lorsqu'elle devient capitale administrative des terres royales d'Auvergne puis capitale du duché d'Auvergne, une des quatre principautés féodales auvergnates.
Riom "Ville d'art et d'histoire", est une étape à ne pas louper sur la route des vacances en Auvergne. Les férus d’histoire ou les amateurs de flânerie trouveront leur bonheur dans cette ville qui a traversé les siècles. Son exceptionnel patrimoine, témoin des riches périodes du Moyen-Age, de la Renaissance et du XVIIIème, compte de nombreuses maisons et hôtels particuliers, des fontaines et des façades remarquables, ainsi que la cour d'appel, la Sainte-Chapelle, sans oublier l'hôtel de ville et surtout la tour de l'Horloge, siège du service Animation du Patrimoine, lieu d'exposition permanent et véritable belvédère sur la ville. Pour découvrir la ville, il n’y a rien de mieux que se promener en son centre historique.
Parmi les nombreuses manifestions organisées chaque année, deux saisons culturelles majeures se démarquent : " Accès Soirs " en hiver, et " Éclats de Fête " aux beaux jours. Une journée de balade en couple ou en famille est idéale pour visiter Riom, dont le centre historique est reconnu secteur sauvegardé depuis 1967. Sa situation géographique, lui vaut également une excellente renommée pour ses paysages et ses randonnées à travers une nature verte et préservée.
Parcours et itinéraire touristique dans Riom
Pour visiter Riom, rendez-vous à l’office de tourisme Terra Volcana, situé place de la Fédération, où vous trouverez un itinéraire expliqué pour ne rien louper. Si vous le souhaitez, des visites guidées thématiques sont à disposition des curieux toute l’année et plus encore durant l’été. L’occasion de découvrir cette ville dynamique accompagné d’un conférencier.
Prendre le boulevard de la Liberté, tournez à gauche jusqu'au 41 rue de l'Horloge pour découvrir l'hôtel Soubrany de Bénistant construite vers 1560-1570. L’hôtel présente aux étages de grandes croisées Renaissance dont le décor est inspiré par l’Antiquité. Elles sont dotées de pilastres d’ordre composite soutenant un entablement à décor de rinceaux et grotesques. Celle-ci, limitée de chaque côté par une agrafe à enroulement décorée d'une palmette, est sculptée de part et d'autre d'un masque ou d'un bouquet de feuillage, de deux personnages dont l'un présente un buste d'homme, l'autre de femme, à longue queue de feuillage terminée par un enroulement en volute. Des consoles feuillagées supportent un fronton armorié accosté de candélabres.
Revenir sur vos pas, traversez la place Jean Soanen, puis à gauche dans la rue Soubrany. Dans l'angle de la rue de l'Hôtel-des-Monnaies et de la place Jean-Soanen, remarquez l'ancien monastère des Cordeliers, intégrés au XIXe siècle dans la construction du bâtiment pénitenciaire. Le monastère des Cordeliers fut fondé à Riom au XIIIe siècle, et était l'un des principaux établissements religieux de la cité. De l'ancien couvent restent le cloître et la chapelle reconstruite en 1490.
Continuez jusqu'au n° 9 de la rue Soubrany. L’hôtel du Jouhannel de Jenzat, aussi appelé hôtel de Jenzat ou hôtel de Roquefeuil, c'est un des rares hôtels particuliers de Riom du XVIIIe siècle qui soit entre cour et jardin. Les deux autres sont l'hôtel Dufraisse et l'hôtel Rollet d'Avaux. En 1725, monsieur du Jouhannel de Jenzat, procureur au bureau des finances de Riom, achète une maison gothique qu'il fait démolir en conservant les substructures (voûte, sous-sol). Il fait reconstruit un hôtel Louis XV, seules les substructures ont été conservées. A la Révolution, l'hôtel est en partie loué par chambres jusque vers 1850. L'hôtel a conservé son mobilier du XVIIIe siècle.
Revenir sur la rue de l'Hôtel des Monnaies au n°22 se trouve l'hôtel Chauvigny de Blot. Au bout de la rue, prendre à droite vers la Cour d'appel de Riom, Boulevard Chancelier de l'Hospital. Le Palais de Justice de Riom a été construit sur le site du Palais des ducs d'Auvergne. Ce palais avait été le siège des principales juridictions royales d'Auvergne jusquy'à la Révolution : la généralité de Riom créée en 1542, la sénéchaussée d'Auvergne, en 1551, le présidial, en 1552.
Toujours sur l’emplacement de l’ancien palais ducal se dressent également la Sainte-Chapelle de Riom. Construite à l'emplacement d'un ancien oratoire édifié du temps d'Alphonse de Poitiers (1241-1271), la Sainte-Chapelle reste le seul élément visible du palais que se fît construire Jean de Berry entre 1370 et 1403. La présence d’un fragment de la Vraie Croix confère à cette construction le titre de Sainte-Chapelle que seul un prince du sang descendant de saint Louis était en droit de fonder. Elle est l'une des sept Saintes chapelles sur les dix d'origine, outre celle de Paris qui subsistent en France.
Élevée à partir de 1395-1396, époque à laquelle on creuse les fondations, elle est achevée vers 1403. Le modèle architectural est celui de la Sainte-Chapelle royale de Paris, l’édifice apparaît cependant comme une adaptation très libre dans le goût du gothique flamboyant qui règne à la fin du Moyen Âge. À l’arrière, le jardin constitue un lieu de repos privilégié des Riomois où des manifestations culturelles prennent place.
Prendre la Rue Saint-Louis, tournez à gauche dans la rue Jean de Berry et une nouvelle fois à gauche la rue Delille pour visiter le Musée régional d'Auvergne des Arts et traditions populaires. Le musée présente sur trois niveaux, une remarquable collection d'instruments aratoires, d'outils ruraux ou artisanaux, de meubles, de jeux, d'objets domestiques, de costumes reflétant, avec la reconstitution d'intérieurs auvergnats, la physionomie de la province avant la révolution industrielle. La collection de coiffes et la salle de statuaire religieuse des XIIIe - XVIIIe siècles, sont particulièrement riches.
À ne pas manquer également, derrière une porte massive le musée Francisque Mandet situé au n°14 de la rue de l'Hôtel de ville, présente au public des collections de peintures des écoles flamande, hollandaise et française des XVIIe et XVIIIe siècles. La donation Richard est également proposée dans le musée, avec notamment des pièces d'orfèvrerie, de céramique ou encore des armes. Installé dans deux hôtels particuliers : l'un l'Hôtel Dufraisse du Cheix construit en 1740, l'autre, l'Hôtel Desaix, accueille la donation Richard.
La rue de l'Hôtel-de-Ville s'appelait rue du Palais et partait de la porte de La Bade, devant le château dont il reste la Sainte-Chapelle, pour aller vers l'abbaye Saint-Amable dont il subsiste l'église. Elle se termine au coin des Taules, à l'intersection des rues de l'Horloge, au nord, et la rue du Commerce, au sud. Elle se prolonge par la rue Saint-Amable, ancienne rue Mercière, qui s'arrêtait à l'abbaye. La rue séparait deux quartiers de la ville, le quartier du Poux, au nord, et le quartier Naigueperse, au sud.
Plusieurs édifices dans la rue de l'Hôtel de ville méritent votre attention, en commençant par l'immeuble de la Banque de France au n°17. Au n°20, l'hôtel Grangier de Cordès a été construit en 1755, il comporte des décors intérieurs d'une grande qualité et d'une conception originale. Cabinet d'astronomie à lambris et plafond peint situé au troisième étage. Escalier menant au belvédère peint en trompe-l'oeil ; salon à décor de gypseries représentant les Quatre Saisons de Bouchardon.
Au n°23, l'hôtel de ville de Riom, ancien hôtel de Cériers. En pénétrant dans la cour de l’hôtel de ville, c’est avec étonnement que l’on découvre non pas une, mais deux œuvres d’Auguste Rodin : le buste inachevé d’Étienne Clémentel, maire de Riom au début du XXe siècle, et Gallia Victrix, une Marianne placée au centre de l’imposant monument aux morts. L’hôtel de ville en lui-même est un bâtiment intéressant. On y trouve deux escaliers en vis de part et d’autre, ainsi que des façades dans deux styles bien marqués : l’une a conservé son style Renaissance, l’autre a été rénovée au XVIIIe siècle. Les visiteurs ne manqueront pas Le Baiser de la gloire, ce gisant d’une blancheur immaculée sculpté par Rivoire.
Au n°29, l'hôtel de Laval de Lacresne est un bel exemple de specimen de l'architecture du début du XVIIe siècle. Il possède une façade monumentale à trois étages avec pierres en bossage. Le dernier étage est orné de lucarnes et d'une fenêtre centrale. Lucarnes et fenêtre sont décorées de pilastres ioniques avec chapiteaux composites. La fenêtre est accostée de deux Hercules tenant une massue. Aux premier et second étages, portes-fenêtres ornées de pilastres ioniques à chapiteaux composites. L'hôtel possède en outre une cour intérieure intéressante de la même époque que la façade, où se remarquent une porte et une fenêtre avec ornements ioniques et doriques.
Au croisement des rues de l'Hôtel de Ville (ancienne rue de la Vieille-Draperie) et de la rue Croisier (ancienne rue de la Vieille-Monnaie), se trouve une maison à colombage dite maison des consuls construite au XVIe siècle. Il n'y a jamais eu de consuls habitant ou séjournant dans cette maison. Ce nom provient des médaillons en terre cuite représentant des visages d'inspiration romaine. La façade comporte cinq arcades aux rez-de-chaussée. Elle marie la verticalité du style gothique avec l'horizontalité de la Renaissance. Belle et élégante tourelle d'angle. Les fenêtres à meneaux du premier étage supportent une élégante frise au-dessus de laquelle sont disposés deux bustes de femmes et deux bustes d'empereurs romains. Sur le fronton de gauche : la salamandre de François Ier symbolisant le rattachement de l'Auvergne à son royaume.
Au n°33 de la rue de l'Hôtel-de-Ville, la maison Mazuer date du XVe siècle. A l'exception du soubassement et du mur du fond, cette maison construite en bois, est la seule de ce type semblant subsister à Riom. L'édifice se compose de deux étages, le second étant bâti en léger encorbellement sur le premier. Cet encorbellement est soutenu par des arcatures à redents qui l'ornent sur tout son pourtour. Dans les parties basses en pierre se remarquent de curieuses têtes formant cul-de-lampe. Cette maison passe pour avoir appartenu à Jean Mazuer, jurisconsul de Riom.
Au n°35 de la rue de l'Hôtel-de-Ville, la maison date des XVIe et XVIIe siècle. La maison s'ouvre par une porte de la fin de l'époque gothique, en plein cintre, dont le sommet, en forme d'imposte, est orné d'un remplage flamboyant. Cette porte donne accès à un couloir qui conduit dans une cour dont deux côtés date de la fin de l'époque gothique ; et dont un autre côté a été refait au 17e siècle. Ce dernier côté possède un rez-de-chaussée et deux étages dont les baies cintrées, ouvrant sur des galeries, s'étagent en une succession d'arcades. Les parois du mur sont ornées de motifs sculptés : médaillons, consoles à feuilles d'acanthe.
Octogonale, la tour de l'Horloge de Riom située 5 Rue de l'Horloge, est également un passage incontournable de la ville. Reconstruit à la Renaissance sur sa base médiévale, cet ancien beffroi offre aujourd’hui un panorama immanquable sur les toits de Riom, laissant deviner les merveilles architecturales qu'abrite l'ancienne capitale de la région et la plaine de Limagne. Au sommet, la tour porte un cadran solaire et une salamandre, emblème de François Ier, qui rappelle que Riom fut ville royale de 1521 à 1532. Au rez-de-chaussée, une exposition permanente et des maquettes ludiques en disent long sur l’histoire de la ville.
La rue de l'Horloge et la rue du Commerce constituent l'axe nord-sud, autrefois rue des Taules (dont l'ancien nom signifiait étal), de la ville ancienne. où aboutissent les rues principales du vieux Riom, s'élèvent quelques-unes des plus intéressantes maisons anciennes de la ville. A l'angle des rues de l'Hôtel de ville et de l'Horloge, de belles maisons aux fenêtres sculptées. En face de la Tour de l’Horloge, la cour de l’hôtel particulier Guymoneau au n°12 rue de l'Horloge, est ouverte au public. On peut admirer dans cette belle demeure l’escalier en vis, décoré d'une Annonciation, il mène aux logements ainsi que les quatres médaillons. Parmi eux, le portrait des époux Guymoneau accueillent les visiteurs. À côté, deux arcades surmontées de quatre statues symbolisant la Force, la Justice, la Prudence et la Tempérance. L'hôtel Guymoneau date du XVIe siècle.
Toujours dans la rue de l'Horloge, l'hôtel Arnoux de Maison-Rouge au n°7, se présente comme un ensemble complexe d'édifices datant de plusieurs époques. Les parties les plus anciennes paraissent remonter au XVe siècle. La tradition attribuait cet hôtel à Jean Arnoux de Maison Rouge, aïeul du père Arnoux, confesseur de Louis XIII. L'hôtel se trouvait en la possession de la famille Arnoux en 1647. Actuellement, le bâtiment s'étire entre la rue de l'Horloge et un ancien jardin transformé en cour. Dans la cour intérieure, de beaux oculi sculptés ornés d'amours, de masques et de fruits.
Au n°4, cette édifice possède une façade gothique du 15e siècle ornée de deux fenêtres, une par étage. La fenêtre du premier étage est surmontée d'un gâble richement sculpté, flanqué de clochetons. Le fronton du gâble est orné, dans son tympan, d'un écusson martelé. Entre les deux étages se trouve un riche bandeau en forme de corniche, sculpté d'une guirlande de choux frisés. Les deux fenêtres étaient autrefois pourvues de meneaux aujourd'hui brisés. A l'intérieur de la maison se remarquent d'intéressants vestiges gothiques dans le couloir et dans la cour : nervures de voûtes, clefs de voûtes armoriées, fenêtres et arceaux.
Au n°15, l'hôtel Chabre possède une belle porte ouvragée du XVIIIe siècle et un escalier à vis sur cour. Au n°17, la façade caractéristique de l'ensemble monumental de la rue, est un des plus intéressants témoins de l'architecture de la fin du 16e ou du début du 17e siècle. La façade de type classique, avec trois étages, est surmontée d'un fronton triangulaire. Les eaux des cheneaux se déversaient dans des gargouilles sculptées. Le parement est composé d'assises faisant bossage.
Au n°19, cette maison offre, sur la rue de l'Horloge, une façade à pignon caractéristique du commencement du XVIIe siècle. La cour intérieure est accessible par un couloir voûté d'arêtes. Elle possède un escalier de la fin du XVe ou du début du 16e siècle avec, sur un de ses côtés, une galerie dont la baie est actuellement murée. La maison du XVe siècle au n°27, possède une porte gothique formée d'une large ouverture divisée en deux dans le sens de la largeur par un meneau qui sépare l'ouverture de la porte proprement dite de l'imposte qui la surmonte. L'encadrement de la porte et de l'imposte est constitué par une belle mouluration de la fin de l'époque gothique qui se poursuit sur tout le pourtour. L'imposte est garnie d'un grillage en fer forgé d'époque.
A la fin de la rue de l'Horloge admirez la fontaine des Lions réalisée en 1614 avec pour matériau de construction la pierre de Volvic. Elevée en 1614, cette fontaine se trouvait à l'origine à l'intersection des rues de l'Horloge et de la Charité. Transportée plus tard à son emplacement actuel, elle y fut reconstituée et vraisemblablement réduite.
Reprendre la rue de l'Horloge en sens inverse, puis engagez-vous dans la rue du Commerce. Au n°5, maison du XVIe siècle dont la cour intérieure renferme un escalier tournant dont le balcon extérieur est orné d'une décoration sculptée : tête de lion entourée d'un entrelac ; un écusson. Les pilastres cannelés présentent des chapiteaux ioniques sur les côtés de l'escalier. Au-dessus d'une fenêtre, un écusson porte l'année 1561. Au n°8, la maison Prenat est le bâtiment de l'ancienne chambre de commerce avec sa grande salle voûtée conduisant à un jardin.
Au n°10, ancien hôtel particulier du XVIe siècle, un escalier de cette époque est intégré dans un hôtel dont l'ensemble, moins ancien que lui, parait daté du XVIIIe siècle. Il se compose d'une cage à laquelle est joint, à chaque palier, une galerie formant couloir qui conduit aux appartements. La cage de l'escalier présente, sur cour, une série de balcons cintrés suivant le mouvement de l'escalier séparés entre eux par de larges baies aujourd'hui fermées de verrières. Les balcons sont formés d'un mur plein orné de moulures sur les côtés. Le premier balcon, au-dessus de l'entrée, présente un motif de sculpture portant un écusson entouré de feuillages.
Au n°12, hôtel du XVIIe siècle qui fut occupé par la famille du peintre Dussourd. Cette maison comporte une façade principale sur rue et une cour intérieure avec escalier ajouré. Cet escalier présente des volées droites avec repos et paliers intermédiaires. Du type rampe sur rampe, ses limons sont portés par trois noyaux carrés montant de fond. Le limon de chaque volée est formé de deux linteaux droits soutenus par un pilier intermédiaire de renforcement. Le front sur cour est identique, composé de trois piliers soutenant les montées à balustrades. La main courante en pierre de la balustrade enserre des balustres de bois en double poires de section carrée. Cette cage d'escalier est intéressante pour l'originalité de ses dispositions architecturales.
Au n°16, le rez-de-chaussée et le premier étage de cette maison sont les restes intacts d'un hôtel du XVIIe siècle. Le rez-de-chaussée présente deux grandes baies carrées dont l'une est ornée d'une porte en bois sculpté avec imposte en fer forgé. Au premier étage, les fenêtres sont ornées de deux balustres en fer forgé de style Louis XIV, présentant une forme galbée. Au n°20, cette maison du XVIe siècle possède une belle porte Renaissance, ornée de deux pilastres présentant sur leur face une décoration de feuillages et d'attributs divers. Au pied droit des pilastres, deux fins médaillons. Les pilastres sont couronnés de chapiteaux corinthiens avec figurines saillantes dans les feuillages. La baie est finement moulurée et tracée en anse de panier. Son imposte est ornée de barreaux de fer forgé, tous différents.
Au n°36, l'hôtel de Rochevend ancien hôtel Valette de Rochevend du XVIIe siècle, la maison s'ouvre par une porte cochère ornée de deux cariatides. Cette porte est formée d'un arc en plein cintre surmonté d'un fronton triangulaire. La clef du cintre présente un cartouche qui portait des armoiries aujourd'hui effacées. Sur un socle entouré de draperies, qui naît à la hauteur du cintre de l'ouverture et dont le prolongement en saillie s'applique sur le pied droit de la porte, se dresse un buste humain, d'un côté homme, de l'autre femme. Les bustes sont nus et la tête coiffée d'un linge. Celle-ci supporte le départ du fronton triangulaire qui surmonte le cintre de la porte.
La prochaine visite sera l'église Notre-dame du Marthuret construite en pierre de Volvic, de style gothique languedocien, elle a été édifiée à partir de 1308 puis remaniée et agrandie au XIXème siècle. Le portail néogothique porte une copie de la Vierge à l'oiseau dont l'original, polychrome, datant de la fin du XIVème siècle, est conservé à l'intérieur. Elle fut sauvée à la Révolution par la corporation des bouchers qui la cachèrent dans une cave. Le nom de Marthuret vient de « martyrium » et indique la présence d’un ancien cimetière.
Poursuivre en direction de la place Felix Perol, à l'angle de la rue de la Harpe et de la rue Saint-Antoine, cette édifice possède des fenêtres et portes gothiques en façade, ainsi qu'une statuette de Saint-Antoine dans une niche creusée à l'angle. La niche se compose d'un cul-de-lampe, de deux pilastres et d'un dais, son architecture offrant les caractéristiques de la première Renaissance. La porte d'entrée rue de la Harpe est surmontée d'une inscription portant l'année 1534. La porte s'ouvre sur un escalier à vis.
A ne pas manquer également, la fontaine d'Adam et Eve rue Sirmon, la plus célèbre de Riom. Fontaine du XVIIe siècle adossée au mur d'une maison, composée de deux cariatides figurant l'un un torse d'homme nu, l'autre un torse de femme nue. Ces personnages, qui ont les bras croisés sur la poitrine, sortent chacun d'une gaine ornée d'une guirlande de fruits. Ils sont montés sur un piedestal et supportent une partie d'entablement avec amorce de fronton. Entre les cariatides se trouve, à la partie basse, la margelle de la fontaine.
Continuez votre périple touristique dans la rue Hippolyte Gomot, au n°43 et 45, bien que construit à la Renaissance, l'édifice du XVIe siècle porte, dans sa dernière fenêtre, une sorte de remplage gothique qui n'est qu'un simple décor et la tourelle d'escalier est étayée par un arc-boutant, motif d'architecture religieuse assez rare en construction civile. Les façades de la maison sont anciennes bien que dénaturées. L'ancienne cour intérieure a disparu.
Au n°29, le Logis de la Croix d'Or date du XVIe siècle. Derrière une façade banale, la maison cache une cour intérieure de la Renaissance ornée, sur un côté, d'un escalier à vis logé dans une tour hexagonale. Un autre côté de la cour est orné de galeries voûtées d'ogives. Sous la galerie du rez-de-chaussée se trouve percée une porte moulurée ornée d'un blason à son sommet. La clef de voûte de l'arcature est ornée d'un monogramme du Christ rayonnant.
Au n°14bis, 16, 18 de la rue Hippolyte-Gomot se trouve un édifice du XVe siècle conservant des vestiges de la demeure qui fut, au Moyen-Age, l'hôtel de la famille de Giat dont l'un des membres fut chancelier de Charles VI. Au n°16 se trouve une porte gothique de style ogival flamboyant portant, sur ses piédroits, la mouluration caractéristique de cette période. La porte est couronnée par un gâble flanqué de deux clochetons dont le sommet a disparu. Au n°18, le premier étage présente deux fenêtres de même style que la porte, dont le sommet est couronné d'un gâble en forme d'arc en accolade avec rampants ornés de fleurons sculptés et flanqués également de deux clochetons.
Au n°1, cette maison possède, au rez-de-chaussée, deux portes gothiques de même style. Elles sont formées d'un arc en accolade orné de choux frisés caractéristiques du XVe siècle. A proximité se trouve une maison du XVIe siècle offrant les caractères de la première Renaissance, ayant conservé son plan et ses dispositions primitifs.
Prendre à gauche dans la rue de la Caisse d'Épargne, l'hôtel Forget se situé au n°9. Cette Immeuble a été reconstruit au XVIIe siècle sur les bases d'un édifice du XIIIe. La façade sur rue a été refaite ; le corps de logis doublé en profondeur ; un escalier d'origine a été remplacé par un escalier en vis ; la salle haute a été divisée dans sa hauteur et les appartements créés reçurent un décor d'époque. L'édifice conserve d'importants vestiges médiévaux, en particulier une fenêtre de la salle haute et une charpente couverte d'un décor de 224 panneaux peints dont 67 ont été conservés. Ce décor, daté de 1238, est peint sur fond bleu ou rouge, et constitué de motifs héraldiques ou autres : êtres hybrides ou fantastiques, motifs végétaux, animaux, formes géométriques.
L'hôtel de Flaghac au n°8 s'ouvre par une porte d'entrée en bois sculpté qui constitue un bel exemple de l'art du 18e siècle. Cette porte est formée de deux vantaux dont les panneaux supérieurs sont ornés, sur leur pourtour, d'une mouluration dont les lignes sont entremêlées de fines sculptures formées d'un ensemble de feuillages et de fleurs. L'imposte de la porte est ornée d'une coquille de laquelle partent deux branches de feuillages qui couvrent tout le panneau. Le vantail de gauche est pourvu d'un heurtoir en fer forgé.
La façade de la maison au n°6 présente des baies du XIIe et du XVe siècle, ainsi que l'encadrement de la porte d'entrée qui date de cette dernière époque. La baie géminée du 12e siècle est constituée par deux arcatures plein cintre supportées à leur retombée centrale par une colonne engagée avec chapiteau. Cette fenêtre serait le seul élément d'architecture civile du XIIe siècle conservé dans la ville.
Visitez la basilique Saint-Amable, dont le saint éponyme est célébré chaque année, mêle harmonieusement les styles roman et gothique, pour un ensemble charmant. Cet édifice est le plus grand du diocèse après la cathédrale de Clermont-Ferrand et abrite des objets d’art exceptionnels comme le maître-autel, la châsse de saint Amable ou encore les boiseries de la sacristie. L'église construite par saint Amable en 450 est remplacée au XIIe siècle par un édifice roman. Seules les trois nefs sont romanes, le chevet à déambulatoire gothique est édifié au XIIIe siècle. Au XVIIIe siècle, les chapelles sud sont construites après la démolition du cloître et l'architecte Dijon édifie la façade de style classique. A partir de 1855 est réalisé un nouveau clocher coiffé d'une flèche recouverte d'ardoises. Les boiseries anciennes datent de 1687.
Revenir vers la place de la Fédération où se trouve l'ancienne halle de blé. Conçue en 1793 mais laissée inachevée en 1797, cette place est la dernière grande entreprise de l’urbanisme riomois du XVIIIe siècle. Le projet initial propose de conserver le réfectoire des religieuses de Notre-Dame et d’en faire une halle. Admirez également la fontaine Balaimvilier élevée en 1764 sous l'intendance de monsieur de Balainvilliers. L'ouvrage se présente comme un massif carré orné sur chaque face de pilastres ioniques. Chacune des faces encadre une longue inscription latine ou française. Le couronnement de la fontaine est caractéristique de l'époque.
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