A voir pendant vos vacances à Châtelaudren
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- Le 18/02/2018
- Dans Bretagne
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Nous vous proposons de découvrir sur la route de vos vacances, cette petite cité de caractère de Châtelaudren dans les Côtes d'Armor. L'histoire de Châtelaudren commence sur un site occupé dès le Néolithique, au carrefour des voies anciennes, sur un promontoire au bord de la rivière. Lequel aurait connu à l'époque médiévale l'implantation d'une motte féodale.
C'est ici, qu'aurait été édifié au XIe siècle, probablement vers 1040, le château du comte Audren, aujourd'hui disparu, mais à qui la ville doit son nom : Castelaudren.
Châtelaudren dans les Côte-d'Armor est la capitale historique du Goëlo. La fondation de la forteresse remonte au XIe siècle et très vite un prieuré et une ville vont naître à l’abri du château. Sa situation au croisement de voies importantes de circulation ainsi que sa position privilégiée sur la rivière « le Leff » vont favoriser son développement. Elle s'enrichit et devient ainsi une cité de commerce et d’artisanat, dotée d’importantes foires.
La décision d’implanter la filiale du Petit Écho de la mode à Châtelaudren fut motivée par de multiples raisons. L'une d'elles fut, dans la crainte d’une nouvelle guerre avec l'Allemagne, de s’éloigner d’une éventuelle ligne de front et de partir naturellement vers l’ouest de la France.
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Eglise Notre-Dame du Tertre
Histoire : L'édifice actuel, dont le chevet paraît être de la fin du 13e ou du début du 14e siècle, fut presque entièrement reconstruit à la fin du 14e ou au début du 15e siècle (nef). Modifications à la fin du 15e (choeur et porche latéral), au 16e (clocher de 1560), en 1703 (longère sud et chapelle Sainte-Marguerite), en 1740 (haut du clocher), en 1757-1758 (sacristie), et au 19e siècle (chapelle latérale de la longère nord). La voûte lambrissée est ornée de peintures du 15e siècle. Le choeur est éclairé par un fenestrage de la fin du 13e siècle.
Précisions : Eglise Notre-Dame du Tertre : classement par arrêté du 19 août 1907. Type : Monuments historiques - Epoque : 15e siècle ; 17e siècle.
La Chapelle Notre Dame du Tertre situé rue Notre Dame, (XIVème siècle), modifiée au XVème et au XVIIIème siècles. Fondée par les Comtes de Goëllo en 1300, elle est mentionnée pour la première fois en 1428.
La chapelle Notre-Dame-du-Tertre doit son nom de chapelle rouge à la couleur dominante du plafond du chœur et de la chapelle sud constituée de panneaux peints.
L’édifice dont les parties les plus anciennes remontent au début du XIVè siècle a été maintes fois remanié, notamment à la fin du XVè siècle (chœur et porche latéral). Il est agrandit au XVè siècle par l’ajout d'une chapelle au droit du chœur. Le clocher date également de 1560.
Son originalité provient sans aucun doute de ses peintures des voûtes lambrissées. J. Geslin de Bourgogne écrivait en 1849 qu'il s'agissait "d'une des plus grandes pages laissées par le 15è siècle non seulement à la Bretagne, mais à la France toute entière".
Les fidèles ne sachant guère lire, le prêtre se servait de ces dessins pour illustrer ses propos et pour raconter l'histoire du salut biblique.
Les lambris peints
C’est à cette époque (1460-1480) que les lambris du plafond ont été peints sans doute par des artistes d’un atelier itinérant. Cette fresque est constituée de 132 tableaux, évoquant l’Ancien et le Nouveau Testaments (chœur), la légende de Sainte Marguerite, la légende de Saint Fiacre et la légende de Sainte Marie Madeleine.
Dès 1849, l’inspecteur des monuments historiques les décrivit comme : «l’une des plus grandes pages laissées par le XVème siècle non seulement à la Bretagne, mais à la France entière.»
Le propos est un peu exagéré, mais il est vrai que l’ampleur du programme pictural tout comme son excellente conservation en fait un témoignage artistique précieux de l’art de la fin du Moyen-Âge, surtout en Bretagne où ces réalisations autrefois répandues ont presque toutes disparues.
L'église St magloire
L'église, construite sous la direction du recteur et des fabriciens, remplace le prieuré fondé au XIe siècle par l'abbaye de Lehon. Le dôme de la tour est exécuté en 1725.
Le Retable église St Magloire dans le sillage de la Contre-réforme, les églises se dotent d'un nouveau mobilier. À Saint-Magloire, on fait appel à Yves Corlay (1700-1778), architecte-sculpteur de grande renommée, descendant d'une lignée de charpentiers, menuisiers et sculpteurs, et marié à une fille de la paroisse, Georginne Le Huré. Les niches de ce retable abritent des statues de la Vierge et de l'ange annonciateur
Jardin d'agrément du château de Saint-Kerdaniel
Type : Inventaire général du patrimoine culturel (documentation préalable) - Epoque : 3e quart 19e siècle - Année de construction : 1850 - Auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu
Moulin, puis usine de papeterie Ravoux, puis imprimerie du Petit Echo de la Mode, actuellement immeuble de bureaux, centre culturel et immeuble à logement
Histoire : L'importante chute d'eau de l'étang est utilisée par des moulins, probablement depuis le Moyen Age. Installée à l'emplacement de la muraille médiévale de la ville, une filature de lin est projetée par Le Clerc en 1840. Puis une fabrique de papier est installée par Ravoux à la place de ces moulins en 1866.
Mais de multiples démêlés auront lieu jusqu'en 1880 avec l'administration municipale au sujet de l'utilisation de l'eau. En 1904, l'usine est modernisée, avec l'installation d'une machine à vapeur construite par C. Laboulais à Angers (49) et Lebrun et Cormerais à Nantes (44), de 2 sécheurs et 3 lessiveurs construits également par Laboulais.
En 1920, Louis Bourgain déclare avoir installé à la papeterie une machine à vapeur construite par P. Villette de Lille (59), achetée à Laurent et Wienne à Lille. L'imprimerie des éditions de Montsouris s'installe sur le site de cette papeterie en 1922. Il est vraisemblable que le bâtiment édifié alors a été conçu par Auguste Courcoux, architecte d'origine briochine installé à Paris.
Cette installation est le résultat d'une aventure industrielle commencée en 1880, lorsque Albert de Penanster, sénateur des Côtes-du-Nord rachète à Paris "Le petit journal de la mode", qui devient "Le petit écho de la mode". C'est un succès puisqu'en 1900 il tire à 300 000 exemplaires. L'imprimerie créée à Paris en 1900, près du parc Montsouris (d'où le nom éditions de Montsouris) devient trop petite et pour s'agrandir, le fils du fondateur décédé en 1902, Charles-Albert de Penanster, conseiller général des Côtes-du-Nord, décide de transférer son usine à Châtelaudren.
On fait appel à un spécialiste, Louis Brossard, directeur d'imprimerie en Touraine, pour prendre en main la nouvelle unité de production. On y imprime Le petit écho de la mode, hebdomadaire féminin et en particulier ses patrons de mode en papier de soie prédécoupés, qui font la réputation du journal. On y imprimera également des périodiques pour la jeunesse créés par le Petit Echo comme le journal Pierrot pour les garçons et Lisette pour les filles.
En 1926, l'entreprise augmente sa puissance. Un conduit d'amenée d'eau est établi, avec un tuyau extérieur que l'on voit encore. L'usine possède alors trois turbines, deux de 80 ch. consommant 1 600 litres seconde et une de 33 ch. consommant 800 litres seconde. En 1931, une crue crée d'importants dégâts au bâtiment et on doit consolider ses fondations.
En 1928, apparaît un nouveau magazine, Rustica, qui amène une forte croissance de l'entreprise, qui passe de 20 emplois en 1925 à plus de 200 dans les années 1930. Début 1939, Louis Brossard meurt accidentellement dans un incendie. Ce sont ses enfants, Jeanne et Emmanuel, qui lui succèdent à la tête de l'entreprise. Jeanne fera deux mandats d'élue municipale, devenant même adjointe au maire de Châtelaudren.
En 1960, le journal change de titre et devient l'Echo de la Mode. Le tirage établit alors un record, avec 1,6 millions d'exemplaires par semaine. Mais ce succès marque le début du déclin pour l'imprimerie de Châtelaudren. Les éditions de Montsouris installent à Paris une nouvelle usine modèle d'impression en offset, inaugurée en mai 1957. Cela limite les investissements à Châtelaudren, qui devient vieillissante.
En 1962, l'ingénieur Pierre Mercier remplace Jeanne Brossard. Il conçoit des machines afin d'améliorer le rendement, notamment pour la pliage. Dans les années 1970, la chute se précipite. Les publications sont mises en vente, des licenciements ont lieu au siège parisien. Les patrons-modèles sont vendus à la société du Hénin, filiale du groupe Hachette. En 1976, l'effectif passe de 200 à 187 personnes.
En 1977, l'Echo de la Mode est mis en vente. Il est acheté par Femmes d'aujourd'hui et les deux titres cohabiteront à la une du magazine jusqu'en mai 1984. La ville rachète alors le bâtiment pour 900 000 francs. En septembre 1983, le tribunal de Guingamp prononce la liquidation des biens de l'en treprise. Elle est reprise par Sygma Prim jusqu'à une nouvelle liquidation, définitive, en 1989. Le site est actuellement occupé par des espaces culturels, des bureaux et des logements. Un espace d'expositions temporaires y présente divers aspects de son histoire.
En 1880, la papeterie occupe 50 personnes, 58 en 1883 (24 hommes, 28 femmes et 6 filles), 44 en 1886 (1 contremaître, 1 surveillant, 15 ouvriers, 2 manoeuvres et charretiers, 20 femmes et 5 enfants), 40 en 1891 (1contremaître, 24 ouvriers, 1 manoeuvre et charretier, 13 femmes et 1 enfant). Il y a 150 employés en 1978, 120 en 1981, 90 en 1983. Présence sur le site de machines de production étudiées (appareil photographique, meubles professionnels, machines à imprimer, machines à découper, machine à plier, machine à conditionner), ainsi que des machines pour la production d'électricité.
Adresse : rue des Moulins ; rue du Maillet - Type : Inventaire général du patrimoine culturel - Epoque : Temps modernes ; 3e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle - Année de construction : 1866 ; 1922.
Abattoir, actuellement atelier municipal
Histoire : L'abattoir de Châtelaudren a été construit vers 1910-1920. Il est actuellement occupé par les ateliers des services techniques municipaux. Adresse : 6 rue de Ruvéré Type : Inventaire général du patrimoine culturel Epoque : 1er quart 20e siècle Auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu
Cidrerie Etienne Kervisic, actuellement immeuble à logements
Histoire : L'entreprise de cidrerie Etienne Kervisic n'apparaît dans les annuaires qu'au début des années 1920, sous la rubrique pommes à cidre. Elle a occupé de 5 à 8 ouvriers. Elle est actuellement transformée en immeuble à logements. Adresse : rue de Goëllo Type : Inventaire général du patrimoine culturel Epoque : 1er quart 20e siècle Auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu
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