A voir pendant vos vacances à Le Faou
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- Le 05/03/2018
- Dans Bretagne
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Situé dans l’un des rias de la rade de Brest, passage obligé pour rejoindre la presqu’île de Crozon, la petite cité de caractère de Le Faou connut une activité portuaire intense avec le transport de bois de chêne et surtout de hêtre (ar faou en Breton) dont les arbres peuplent la forêt du Cranou. Le Faou a conservé de son âge d’or, au XVIème siècle, de nombreuses maisons à encorbellement construites en schiste et en granit ainsi que l’église Saint-Sauveur.
Le Faou est site incontournable lors de votre escapade sur les routes touristiques du Finistère, elle possède la plus grande densité de maisons en pan de bois du département, 23 maisons sont protégées et une classée. Ne manquez pas de flâner dans la rue principale bordée de maisons bâties de schiste et de granit, à encorbellement datant du 16ème siècle, revêtues d’ardoises et coiffées en façade d’un haut pignon.
Face au port, vos pourrez admirer la magnifique église St Sauveur (1544-1680) au fin clocher à lanternons, vous ne pourrez pas non plus ne pas vous rendre à l’église de Rumengol, à 3 km du bourg, un monument classé du 16ème siècle, bâtie sur un site druidique, qui célèbre deux importants pardons les jours de la Trinité et de l’Assomption
Le Faou compte aussi 27 édifices comportant au moins une protection au titre des monuments historiques, soit 3 % du total du Finistère. Deux d'entre eux comportent au moins une partie classée ; les 25 autres sont inscrits. 24 protections concernent des maisons, sur la place des Fusillés-et-Résistants, la rue du Général-de-Gaulle et la rue de Rosnoën. Deux autres protections concernent des édifices religieux.
A voir à Le Faou lors de vos escapades de vacances !
Les maisons en pan de bois
La rue principale est bordée de maisons bâties de schiste et de granit, à encorbellement datant du XVIe siècle. Occulté par des parements d'ardoise après la Révolution, le colombage du premier étage et du comble est garni de quenouille, petite pièce de bois maintenant un remplissage en torchis. Le colombage en croix de Saint-André répétées empêche la façade de « rouler ».
Bien que ce mode de construction ait été interdit après 1561 à cause des risques d'incendie, la plupart des maisons de ce type, bâties au Faou, datent de la fin du XVIe et début du XVIIe siècle. La maison située 2, rue de Rosnoën appartint aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem et fut un temps fin XIIe siècle une aumônerie.
Maison : 1 place des Fusillés-et-Résistants anciennement place des Halles inscription au monument historique par arrêté du 8 mai 1934
Maison : 4, 6 place des Fusillés-et-Résistants Façades et toitures : inscription au monumeent historique par arrêté du 1er mars 1951
Maison : 5 place des Fusillés-et-Résistants Maison : inscription au monument historique par arrêté du 8 mai 1934
Maison : La maison (XVIème siècle), située 6, rue du Général-de-Gaulle. Il s’agit d’une ancienne fondation établie en 1632 par Francoise Diropp, veuve de Yves Lunven.
Maison comprenant un rez-de-chaussée, un étage et un comble, bâtie en pans de bois et entièrement recouverte d'ardoises. Des auvents abritent des baies à chaque étage. Classement au monument historique par arrêté du 3 août 1925
Maison : La maison (XVI-XVIIIème siècle), située 2, rue de Rosnoën. Ancienne appartenance des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem. Sur ce lieu, se trouvait certainement une aumônerie mentionnée dès 1170. En 1700, la maison est la propriété des Paige puis des Ferrière.
En 1771, la demeure appartient à Jacques Trellu et à Barbe Le Roux. Façades et toitures : inscription au monument historique par arrêté du 1er mars 1951.
Cette demeure a toujours été habitée par des hommes de loi ou des commerçants, comme Créven, Piriou, Courtois au XVIIIe siècle, Morvan, Caurant, Lalla au XIXe siècle. Reconstruite au XVIIIe siècle, la charpente englobe le haut d'une tour d'escalier, qui était à l'origine indépendante.
Un escalier en pierre, puis en bois, dessert les étages. Un blason est martelé sur une pierre de Kersanton, au nord-est de la maison. Au sommet du pignon donnant sur la rue de Rosnoën, une pierre saillante, dont la rainure est marquée par l'usage, servait à hisser des sacs au grenier. La façade nord, à léger encorbellement, est en pierre de taille.
Maison : Maison du XVIe siècle 6, rue du Général-de-Gaulle. Il est difficile de repérer la bâtisse primitive, construite en équerre avec un escalier dans l'angle. En 1632, Françoise Diropp, veuve de Me Yves Lunven, établit une fondation sur cette demeure.
Elle est par la suite divisée en deux maisons et en plusieurs petits appartements comprenant des boutiques au rez-de-chaussée. À la fin du XVIIIe siècle, la maison est, pendant quelques années, un relais de poste à cheval. Sous l'essentage d'ardoises du pignon sud, le colombage en croix de Saint-André soutient la façade. En 1926, l'encorbellement est modifié dans la partie inférieure. (Cl. M. H. 1925)
Maison comprenant un rez-de-chaussée, un étage et un comble, bâtie en pans de bois et entièrement recouverte d'ardoises. Des auvents abritent des baies à chaque étage. Maison (cad. AC 114) : classement au monument historique par arrêté du 3 août 1925
Maison : Maison à encorbellement 22, 24 rue du Général-de-Gaulle XVIe siècle - XVIIe siècle Typiquement urbaine, cette maison à encorbellement a pignon sur rue. Vers 1630, elle appartenait à Allain Le Bault et à Françoise Bellanger.
Sur la façade nord, entre deux fenêtres, des ardoises taillées en fer à cheval rappellent que l'aubergiste qui tenait la maison, au XIXe siècle, était aussi forgeron. De nombreuses ordonnances interdisent ce type de construction. C'est pourquoi une aile en pierre est ajoutée vers 1650 par Louis Bellanger et Blanche Collin. (I. M. H. 1951) Façades et toitures (cad. 343) : inscription au monument historique par arrêté du 1er mars 1951
Maison : Maison de pays : 39, rue du Général-de-Gaulle XVIe siècle - XVIIIe siècle Cette maison, qui ne comporte à l'origine qu'une petite pièce par niveau, est agrandie, vers 1660, par la famille de marchands de drap et de soie Le Bris.
La façade doit être reculée en 1764, en vue de l'élargissement de la route de Quimper - Landerneau. Au XIXe siècle, un aubergiste ajoute à l'édifice une aile, plus tard supprimée par la commune devenue propriétaire des lieux. La bâtisse accueille désormais une exposition permanente consacrée à l'histoire de la ville et à des expositions temporaires.
Maison : Maison à tourelle : Place de la Mairie XVIe siècle - XVIIIe siècle Cette maison à tourelle, construite sur un plan en équerre, possède un double accès ouvrant sur la rue de Rosnoën et sur la place de la Mairie, ancienne place aux Bêtes.
Côté cour, l'une des deux dernières tourelles de la ville abrite un escalier à vis, en chêne massif, restauré à l'identique par ses propriétaires. Sculptée en creux sur une grosse pierre de la tourelle, une croix ancrée rappelle la présence des hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem.
Leur aumônerie, mentionnée en 1170, était peut-être à cet emplacement. En 1700, la maison appartient aux Le Paige. Elle devient ensuite la propriété des Ferrière puis, en 1771, celle de Jacques Trellu et de Barbe Le Roux. Louée, elle servira d'auberge jusqu'au XIXe siècle. Le rez-de-chaussée était une écurie. Inscrite au monument historique en 1951.
L'église Saint-Sauveur
Est décrite ainsi en 1928 : « Voici la petite église du Faou, Saint-Sauveur, sur son rempart en terrasse ! Moisie sous ses ormes, gris-pommelée de lichens ».L'église fut fondée par les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem ; l'édifice fut reconstruit en 1544 et en 1680, au fin clocher en dôme du style Renaissance, et faisant face au port. Sa courte nef contraste avec un large transept double.
Le clocher, très élevé, date de 1629, le porche porte les dates de 1593 et 1613 et a conservé ses statues de bois des douze apôtres, le chevet (de style Beaumanoir) date de 1680. Le maître-autel et les deux confessionnaux datent du XVIIe siècle ainsi que les fonts baptismaux : la cuve baptismale aux serpents est unique en Bretagne par la richesse de sa sculpture. De nombreuses statues ornent l'église dont celles de Notre-Dame de Pitié, deux Vierges-Mères, saint Herbot, saint Yves, saint Éloi, sainte Barbe, etc.
Pour agrandir le cimetière et la sacristie sud (reconstruite en 1877), Magdeleine de Launay et Olivier Le Goff, sieur et dame de Penayeun donnèrent, en 1677, une vieille mazière et le terrain jouxtant le chevet de l’église. L'ossuaire a été détruit vers 1880 pour permettre l'élargissement de la route qui était alors la route nationale allant de Landerneau à Nantes via Quimper.
On remarque aussi, comme pour plusieurs édifices du Finistère, l’utilisation de la pierre jaune de Logonna avec ses veinures brunes sur fond ocre, ainsi que la pierre sombre de Kersanton pour les sculptures principalement. Les vitraux de l'église ont disparu, y compris les vitraux implantés par les peintes vitriers Saluden de Landerneau dans la décennie 1930, détruits par le vandalisme. L'un d'entre eux représentait "saint Jaoua évangélise le pays du Faou".
L'église se compose d'une nef, d'un large transept double, d'un chevet à trois pans et pignons. Au sud, un grand porche porte les dates de 1593 et 1613. Le clocher, ajouré et allongé, est amorti par un dôme à lanternon et porte les dates de 1629, 1630, 1634 et 1640. Inscription au monument historique par arrêté du 3 juin 1932
L'église Notre-Dame de Rumengol
c'est un monument historique classé au Monument Historique qui date du XVIe siècle, classement par arrêté du 30 octobre 1985. Lieu de pélerinage attesté dès le 14e siècle, la construction de l'édifice originel est attribuée au roi Grallon (5e siècle). Remaniée et agrandie au 18e siècle, l'église actuelle a conservé sa façade occidentale et son porche du 16e siècle. En 1669, l'évêque de Quimper autorise la construction de fonts baptismaux dans l'église. En 1699-1700, la sacristie est achevée. Le choeur actuel est reconstruit en 1731-1733, en conservant les fenestrages anciens. En 1740, construction de la nouvelle nef. Sous le Second Empire, l'édifice subit quelques transformations intérieures. Les verrières datent, pour la plupart, du 15e et du début du 16e siècle.
L'ancienne chapelle Saint-Joseph
Située à la sortie du bourg du Faou sur la route de Landerneau, a été démolie en 1954. Plusieurs autres anciennes chapelles ont disparu. l'ancienne chapelle Saint-Joseph (1541), reconstruite au XVIIIème siècle et située jadis à la sortie du bourg vers Landerneau, détruite en 1954. C'est une des premières chapelles fondées en Bretagne sous le vocable du saint Patriarche.
L'édifice, reconstruit au XVIIIème siècle, existait dès le XVIème siècle et, le 14 Juillet 1612, par une bulle datée de Saint-Marc à Rome, Paul III accordait des indulgences à perpétuité, pour la confrérie de saint Joseph établie dans cette chapelle (Archives départementales). Cette chapelle était une église tréviale de Hanvec, desservie par un curé sous la direction du recteur prieur d'Hanvec ; mais elle appartenait à la ville du Faou et, dès 1600, elle est appelée : Eglise triviale de Monsieur St Joseph, en la ville du Fou, paroisse de Hanvec.
Dans la chapelle, se trouvaient anciennement trois autels. On y voyait un jubé, mais au XXème siècle il n'y avait plus qu'un autel, et les statues de saint Joseph, Notre-Dame de Bon-Voyage, et un groupe représentant la fuite en Egypte. Les offrandes étaient autrefois relativement considérables et, en 1751, l'inventaire de la chapelle nous la montre possédant un ciboire, un soleil, deux calices, une grande croix d'argent pesant 25 marcs, six chasubles, deux tuniques, douze devant-d'autels, deux missels avec quatre coussins, huit chandeliers de cuivre, etc...
La chapelle Saint-Jean-Baptiste
Se situe à 600 mètres à l'est du bourg de Rumengol, en direction de la forêt du Cranou. Construite en 1829 d'après le projet de l'architecte Dumoutier, son pignon ouest s'écroule dès 1830 à cause de la mauvaise qualité des matériaux de soubassement. Elle est reconstruite en 1844 par l'entrepreneur Félix Caron de Plouay. Elle était ouverte aux pèlerins les jours de pardon. En ruine, il en subsiste le clocher et la parie basse des murs.
La croix de Kergadiou
Situé entre les bourgs de Rumengol et du Faou, date de 1871 et est l'œuvre du sculpteur morlaisien Yann Larc'hantec.
La croix du cimetière du Faou
Date de 1876, le calvaire du cimetière de Rumengol (vers 1443). On y trouve les armoiries des familles Quélennec-Poulmic. " Sous les pieds du Christ sont gravées les armes des vicomtes du Faou en alliance avec les Quelennec et les Poulmic. Or, c'est en 1433 que Jean de Quelennec vicomte du Faou, se maria à Marie du Poulmic. Cette croix avait été déplacée dans le cimetière. Depuis 2009 elle a retrouvé sa place dans l'enclos paroissial
Quatre moulins
Se trouvent sur le territoire communal à Dréan, Coat-Nabat, Touloudou et Kermoal.
La motte féodale de l'ancien château de la Motte
La motte féodale du château de La Motte (moyen âge). La motte naturelle sur laquelle était bâti le château de La Motte est diminuée en 1930 pour permettre de remblayer le terrain de football puis, plus tard, coupée afin de créer un accès à la voie express.
Fontaine de Rumengol
Fontaine (cad. C 338) : inscription au monument historique par arrêté du 18 octobre 1926. La fontaine, située dans le bourg (à l'Est de l'église), comporte un large enclos et plusieurs marches pour descendre à un bassin protégé par un édicule à toit en bâtière. On y trouve l'inscription : J. Guéguen F : 1792. Elle a été construite en 1792 pour le prix de 1500 livres. On y voit une petite statue de saint Guénolé en relief (en costume sacerdotal, tenant une crosse de la main droite et un livre de la main gauche).
Nos coups de coeur à Le Faou
Hébergement :
Restauration :
Les dernières news touristiques
Dans le cadre de son voyage en Bretagne, Napoléon III, venant de Landerneau et se rendant à Quimper, s'arrête un moment au Faou le 12 août 1858. Jean-Marie Poulain-Corbion en fait le récit suivant :
« Au Faou des fleurs ont été offertes à l'Impératrice par de jeunes paysannes ; dans cette petite ville, voisine du célèbre pèlerinage de Notre-Dame de Rumengol, s'était aussi réuni un nombreux clergé (...). Le maire du Faou avait, dès l'arrivée, adressé à l'Empereur les paroles suivantes : « Sire, vous voyez partout accourir sur Votre passage Vos loyaux et fidèles Bretons. Tous viennent avec bonheur saluer de leurs acclamations reconnaissantes l'Empereur de leur choix, Vous, Sire, qui, après avoir sauvé la France, lui avez donné cette paix glorieuse, cette prospérité et cette grandeur dont elle est justement si fière. Aussi votre grand cœur, Sire, recueille-t-il la récompense la plus précieuse et la plus douce en même temps, l'amour et le dévouement absolu de tous les bons Français, pour Vous, pour l'Impératrice, Votre Compagne bien-aimée, et pour le Prince Impérial, Votre Fils chéri, le Fils Adoptif de la France ! (...) »
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