A voir pendant vos vacances à Malestroit (56)
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- Le 19/04/2018
- Dans Bretagne
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Malestroit, la Perle de l'Oust, est homologuée Petite Cité de Caractère, grâce à un centre historique remarquablement bien préservé. La place du Bouffay, au coeur de la ville et à deux pas du canal de Nantes à Brest, témoigne de la richesse architecturale de Malestroit : on peut y admirer de nombreuses maisons à pans de bois dont les célèbres Maison de la Truie qui File ou Maison du Pélican ou Renaissance comme la Vieille Auberge.
Le circuit des Besants vous offre la possibilité de découvrir les trésors de Malestroit, en toute autonomie. La commune compte onze monuments historiques : Sept maisons situées sur la place du Bouffay et dans la rue du Général de Gaulle sont classées ou inscrites aux Monuments Historiques.
Par son histoire, son dynamisme commercial, Malestroit est plus grand qu’il n’y paraît ! Des bords de l’Oust, des rues anciennes se glissent intra-muros, entre les façades de pierre et les maisons à colombages. De curieuses sculptures, des témoignages d’une histoire tumultueuse et d’un florissant passé commercial, rythment la découverte de cette cité millénaire. Attesté au XIe siècle sous la forme Malestrictum, du latin male strictum, « passage étroit et dangereux ».
A voir à Malestroit lors de vos escapades de vacances !
L'Auditoire
Place du Bouffay, À l'origine cette bâtisse sert de tribunal à la seigneurie de La Chapelle-Quintin. Grande, moyenne et basse justice y sont rendues. La façade, au schiste violet et au grès légèrement ocré, est percée d'une porte sculptée où figurent les armoiries mutilées des Quintin : un croissant accompagné de huit billettes. Deux lucarnes au décor monumental éclairent les combles.
La Maison des Singes
Place du Bouffay, Classé aux Monuments Historiques en 1931. Cette maison en colombage est également appelée la "maison de la Truie qui file". Elle repose sur un soubassement en pierres. Les étages en encorbellement font largement saillie.
Au rez-de-chaussée, la bâtisse conserve sous ses anciens étals, en dalles de schiste vert, l'accès à la cave ouvert directement sur la place. Outre son architecture à colombages, cette maison se caractérise par un décor sculpté polychrome, varié et pittoresque.
Ces hauts-reliefs ont pour sujets des personnages de fabliaux médiévaux :
La Truie qui file ; La « Truie qui file » garde le souvenir de la légende d'une gentille bergère qui, gardant ses brebis, file sur le bord d'une route, quand un seigneur débauché tente de profiter de son innocence. La jeune fille qui invoque la Vierge se transforme en une truie suffisamment hideuse pour effrayer le libertin entreprenant.
La Maison Le Pélican
5, place du Bouffay, du XVe siècle - XVIe siècle. À la fois point de mire et loge de théâtre, cette maison bourgeoise, élevée sur la place centrale, voit battre le cœur de la cité. Processions, exécutions capitales, marchés, rien ne lui échappe. Elle tient son nom d'un haut-relief, situé sur le poteau cornier de l'étage. S'y dresse un pélican, symbolisant le Rédempteur. La bâtisse, en pans de bois, est du type gothique breton.
Aux étages, décharges et guêtres, seules les pièces employées au début du XVe siècle, raidissent la charpente tandis que potelets et écharpes encadrent des rangées de petites fenêtres accolées, s'ouvrant primitivement sur la façade. L'encorbellement se prolonge, sans décalage, en retour d'angles sur la rue Sainte-Anne, facilité en cela par l'emploi des poutres coyers, technique disparue au XVIe siècle.
Une Porte sculptée
Rue du General-de-Gaulle, Classement et inscription aux Monuments Historiques en 1933, du XVIe siècle. Cette ancienne porte, dont le bas-relief présente des traces de polychromie, a pour thème l'abondance. L'allégorie porte une corne remplie de fleurs et de fruits, symbole de la richesse et de la santé. Selon la tradition la plus répandue, la corne d'abondance est celle de la chèvre d'Amalthée, nourrice de Jupiter.
Maison ou petit manoir rural
21, rue du General-de-Gaulle, Inscrit aux Monuments Historiques en 1933 du XVIe siècle. Par la belle ordonnance de sa façade, son élégant fenestrage, ses hautes lucarnes ouvertes sur des combles à coyaux et doubles pentes, cette bâtisse s'apparente à un petit manoir rural. Au premier étage de la façade se creuse une niche en archivolte tiers-point, sommée d'un fleuron de couronnement semblable à ceux des chapelles bretonnes : à gauche un ange tenant un blason muet, à droite une hermine en dormition, au centre une console en forme de créatures hybrides. Au-dessous, sont figurées deux autres représentations symboliques, dont l'une est mutilée.
Maison
7, rue du General-de-Gaulle, Inscrit aux Monuments Historiques en 1933, du XVe siècle. Cette maison, dont la façade se caractérise par ses guettes et ses éperons en brins de fougère, présente une porte avancée d'encorbellement sur poutres massives ; sablières et entretoises sont soulignées par un large chanfrein creusé en cavets, décor simple auquel le Vannetais va rester fidèle jusqu'à la disparition de l'encorbellement, interdit par un édit royal en 1607. Le soubassement était autrefois formé d'un mur bahut, à hauteur d'étal.
Maison du Corps de Garde
4, rue du General-de-Gaulle, du XVe siècle - XVIe siècle. De la porte de l'enceinte qui autrefois l'accotait, la maison a hérité d'un nom à connotation militaire. Elle s'ouvre au rez-de-chaussée par une porte en plein cintre dont l'archivolte en accolade repose sur des culots sculptés. À droite, un ange, à gauche, un monstre. De part et d'autre de la porte sont percées deux fenêtres finement ouvragées. Le second niveau qui devait avoir, à l'origine, une architecture de bois, a été reconstruit à une date indéterminée.
Maison traditionnelle
La Rue aux Anglais
La rue dont la courbe suit le tracé d'une première enceinte du XVe siècle, doit son nom aux mercenaires anglais qui, au XVIIe siècle, tiennent garnison à Malestroit. À cette époque un chapelain "attaché aux armées du roi d'Angleterre dans le royaume d'hybernie" célèbre des mariages et des enterrements à l'église Saint-Gilles.
La rue est bordée de petites maisons à pans de bois avec leurs étals en dalles de schiste des échoppes. Au XVIIIe siècle, elle abrite une population laborieuse, cordonniers, chapeliers, menuisiers et autres. Des bouchers, aussi, relégués rue des Anglais, en raison de la répugnance qu'éprouvent les « honnêtes gens » à l'égard des métiers sales.
La Porte Saint-Michel
Rue Saint-Michel, du XVe siècle - XVIe siècle. En 1463, Jean IV Raguenel, baron de Malestroit fait fortifier la cité. La muraille court sur 900 mètres, constituée de murs de 6 à 8 mètres de haut, sur 2 mètres d'épaisseur.
La cité, ainsi protégée par ses tours et ses douves, se transforme en une véritable île par un jeu d'écluses et de fossés. Après les sièges de la Ligue, des réparations sont nécessaires. Des travaux, effectués à la fin du XVIe siècle, s'accompagnent d'aménagements propres à la guerre d'artillerie. Les fortifications sont gravement endommagées à la Révolution.
Linteau de porte
5n rue Huberdiere dite Saint-Cul, du XIXe siècle. Trois sentences, en hébreu : « J'ai espéré en ta miséricorde, Seigneur », en grec : « Connais-toi toi-même », et en latin : « La terre n'est qu'un lieu de passage, c'est le ciel que Dieu nous réserve pour patrie », les trois langues dont l'étude était obligatoire au noviciat des frères La Mennais, sont lisibles sur ce linteau.
La rue Saint-Cul, attestée en 1477, devait son nom à une facétie faite, selon les versions, soit sur le nom d'un des quatre évangélistes, soit sur le mot celtique cu, « aimable ». En 1497, on lit bien dans les actes "rue Huberdière".
Autres monuments de Malestroit :
Le Puits de Saint-gilles
A l'Église Saint-Gilles, La première chapelle, construite en 1144, est posée sur une fontaine de dévotion incluse initialement dans l'abside. Au XVIe siècle, un chevet plat est édifié. La fontaine, aménagée à l'extérieur, prend alors la forme d'un puits.
La Minoterie
Ile Notre-Dame, Le prieur de La Magdeleine et le seigneur Païen II de Malestroit (1196-1229) passent un accord concernant les droits sur les moulins à eaux. Au fil des ans, différentes familles vont avoir la mainmise sur les moulins et « pescheries » qu'elles exploitent elles-mêmes ou par fermage.
Tous les moulins tournent grâce aux barrages établis sur l'Oust à proximité de l'île de La Saudraie. La retenue de la « fabrique » est réalisée au moyen de deux déversoirs : l'un à chevrons de 66 mètres, construit en pierres sèches, et l'autre, celui du petit bras de la Madeleine, qui mesure 21,60 mètres.
La Maison de l’Eau et des Pêches
Lieu dit : le Bois, Regardant filer l'eau du canal, cet ancien lavoir public tient désormais lieu d'écomusée. Y est exposé le matériel propre à la pêche en rivière. Des aquariums permettent de découvrir les poissons peuplant les cours d'eau de la région.
L'Hôtel Particulier de Saint-Malo
Rue Saulnerie, du XVIIe siècle. Cette très jolie demeure, au toit à quatre pans surmonté d'une tour, domine la ville. Elle faisait l'orgueil de ses nobles propriétaires : sénéchaux, subdélégués, ou maires de Malestroit. Le pignon oriental est orné de fines sculptures. La longue façade sud ouvrait jusqu'en 1820 sur une avant-cour ornée de parterres. Un bel escalier de charpente à rampe droite, avec paliers et poteaux de balustrade du XVIIe siècle, fait encore sa fierté.
L'église Saint-Gilles du XIe siècle,
L'église Saint-Gilles en partie détruite le 10 septembre 1592. Toute la partie nord de l'édifice a été ajoutée lors de la reconstruction, ainsi que des statues animalières : bœuf, lion, aigle. Elle a été classée aux Monuments Historiques par arrêté du 6 novembre 1931. Suite à un incendie, elle a été reconstruite en partie au XVIè siècle. Son croisillon sud du XIIè siècle, sa double-nef, ses culots de statues particuliers, ses vitraux, en font un bâtiment atypique.
Le Bœuf de l' Église Saint-Gilles
Un bœuf à grandes cornes, comme ceux de Toscane, surveille la façade sud de l'église. Cet animal, sculpté grandeur demi-nature, est le symbole de saint Luc.
Les ruines de l'église de la Madeleine
Situé sur la route de Ploërmel, au Faubourg La Madeleine, décorée activement pour les occasions par son association des habitants et amis du quartier de la Madeleine. Elle a été inscrite aux Monuments Historiques par arrêté du 20 décembre 1934.
Ces ruines sont celles d'une ancienne léproserie, devenue en 1129 prieuré de l'abbaye de Marmoutier. En 1343, les plénipotentiaires de Philippe VI de Valois et d'Édouard III d'Angleterre y signent la célèbre trêve de Malestroit en présence de deux légats de Clément VI. La chapelle est désaffectée en 1870.
Ses remarquables vitraux, relatant la légende de sainte Madeleine, sont achetés par Émile Zola pour orner les fenêtres de son cabinet de travail ; ils sont vendus plus tard à un musée américain. Son clocher-mur fortifié est le plus ancien du département.
La croix du faubourg Saint-Michel,
Croix-Bannière, situé au Faubourg Saint-Michel, inscrite aux Monuments Historiques par arrêté du 29 mars 1935. Du XVe siècle Dressée sur un socle polygonal mouluré, cette croix de chemin présente au sommet du fût deux reliefs sculptés. L'un figure la Crucifixion, avec la Vierge et saint Jean en haut relief, l'autre une Vierge couronnée avec l'Enfant Jésus sur son bras gauche. De part et d'autre on reconnaît saint Jacques le Majeur avec son sac de pèlerin et sainte Catherine d'Alexandrie armée de son glaive.
La croix Joubin,
Inscrite aux Monuments Historiques par arrêté du 29 mars 1935. Au XIVe siècle, l'hôpital fondé par les seigneurs de Malestroit se réduit en une modeste maison à cinq ou six lits et à une chapelle. À force de legs, de rentes et de dons, l'hôpital possède au XVIe siècle un important capital immobilier. Mais, vers 1590, les troupes de Mercœur détruisent l'établissement.
Des reconstructions sont entreprises, qui se soldent par l'écroulement de la chapelle. En 1741, l'hôpital, jugé trop vétuste, est reconstruit. La chapelle date, quant à elle, de 1839.
Le Couvent des Augustins
Situé à l'Ile Notre-Dame, Du couvent des Augustins de la congrégation de Paris construit en 1637, il ne reste que cette tour carrée à trois étages. À l'origine le couvent est érigé près d'une chapelle castrale édifiée sous Jean IV de Malestroit, de 1471 à 1512. Il n'abrite alors qu'une petite communauté de moines non bretons, mal intégrés.
En 1789, les patriotes occupent la place. C'est là qu'ils créent la garde nationale. En 1790, les moines sont expulsés et leurs biens vendus. Pour finir, une crue emporte une partie des bâtiments, l'autre partie étant mise à bas en 1960.
Le Couvent des Ursulines
Faubourg Saint-Michel, Le couvent est fondé en 1670 par les Ursulines de Ploërmel. En 1792, elles en sont expulsées et leurs biens vendus. De 1828 à 1866, les frères La Mennais occupent les lieux. Une année plus tard, les chanoinesses régulières de l'ordre de Saint-Augustin rachètent le monastère et y ouvrent un pensionnat.
Pendant la Première Guerre mondiale, le couvent se transforme en un vaste lieu d'accueil pour réfugiés et blessés.
En 1944, le couvent participe activement à la Résistance, la clinique recevra d'ailleurs la Croix de guerre avec palme.
La Chapelle des Augustines
Couvent des Ursulines, Faubourg Saint-Michel, du XVIIe siècle - XXe siècle. En 1828, les frères La Mennais achètent l'ancien couvent des Ursulines où ils établissent le noviciat de la congrégation de Saint-Pierre. Autour d'eux se réunissent d'illustres personnalités : Lacordaire, Montalembert, Rohzbacher, entre autres. Malestroit, « futur Oxford français », met en pratique de brillantes théories philosophiques et théologiques.
Félicité de La Mennais (1782-1854) y achève l'écriture de Progrès de la révolution et de la guerre contre l'Église (1829). La publication de Paroles d'un croyant (1834), où il incline de plus en plus vers des opinions socialistes, lui vaut d'être désavoué par le pape. La chapelle communautaire est transformée en 1931.
Deux vastes chapelles latérales aux voûtes en berceau se déploient de part et d'autre d'un large et haut pignon qu'éclaire une grande verrière.
Le Monastère de l’Immaculée Conception,
Communauté de sœurs hospitalières Augustines fondée en 1866, elle appartient à la Congrégation des Augustines de la Miséricorde de Jésus.
Nos coups de coeur à Malestroit
Hébergement :
Restauration :
Les dernières news touristiques
Au XVIe siècle, la construction de deux écluses à sas, parmi les premières de France, relie Malestroit à Redon ; l’activité commerçante prend pleinement son essor et développe la cité aux Besants d’Or… Quatre faubourgs viennent entourer le centre historique intra-muros et les ruines de ses remparts.
Des ruelles étroites ouvrent en direction du canal de Nantes à Brest, l’écluse et le chemin de halage. Le canal de Nantes à Brest, à Malestroit, est réalisé vers 1830. L'activité fluviale remonte à des temps très anciens puisque dès le IVe siècle l'Oust est navigable depuis Redon jusqu'à Malestroit.
Au début du XVIIIe siècle, la rivière est régulièrement utilisée pour le transport de marchandises. La corporation des marchands de Malestroit fait exécuter les premières écluses à Rieux et Beaumont. En 1786, les États de Bretagne se chargent de les restaurer.
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