A voir pendant vos vacances à Moncontour
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- Le 18/02/2018
- Dans Bretagne
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Moncontour est située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne. Cette jolie cité médiévale des Côtes-d'Armor est à la fois classée parmi les "Plus beaux villages de France" et fait partie du réseau des "Petites cités de caractère" de Bretagne.
Avec quelques-unes des autres villes de la région, Moncontour était autrefois le centre de la production de lin dit être le meilleur lin dans le monde, à son apogée au 17ème siècle.
Une destination remarquable pour les amateurs d'architecture religieuse est la chapelle de Notre-Dame-de-Haut, au sud de Moncontour vers Trédaniel, où vous pouvez voir des statues médiévales en bois peint de six saints : les Saints Guérisseurs, chacun avec une réputation de guérir les malades.
La région environnante est connue sous le nom de 'Pays de Mercantour', une région tranquille des Côtes d'Armor qui a beaucoup de chemins balisées à travers la campagne pour la marche, le cyclisme et l'équitation, chacun suivant un thème particulier
Visitez l'office de tourisme du Mercantour pour plus d'informations. Moncontour possède un patrimoine architectural très riche. voici une proposition de visite de la ville afin d'en découvrir une partie.
A voir à Moncontour lors de vos escapades de vacances !
Lors de votre flanerie dans cette petite cité de caractère, vous trouverez neuf monuments historiques :
Commencez par la visitez de L'église Saint-Mathurin, l'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1889, ce sont les vitraux qui font l'objet d'un classement comme Monuments Historiques.
l'église Notre-Dame et Saint-Mathurin (XV-XVIème siècle), reconstruite au XVIIIème siècle et restaurée entre 1890 et 1902. Elle est située place Penthièvre. A l'origine, l'église est dédiée à sainte Anne. La cure de Notre-Dame est donnée en 1050 à l'abbaye Saint-Sauveur de Redon, puis, plus tard, à l'abbaye Saint-Melaine de Rennes. A
u XVème siècle, l'église est un édifice rectangulaire pourvu de tours aux angles et d'un porche, qui faisait face aux halles de la place Penthièvre. L'église actuelle de Moncontour portait, en 1408 et en 1516, le titre d'église Notre-Dame, mais dès 1546, elle prit celui d'église Notre-Dame et Saint-Mathurin.
Lorsque l'on parle de l'église St Mathurin de Moncontour, c'est pour évoquer ses vitraux. Six d'entre eux datent du XVIe siècle et sont classés :
- St Yves : Vitrail de Saint Yves
- Ste Barbe : Vitrail de Sainte Barbe
- St Jean Baptiste : Vitrail de Saint Jean Baptiste
- Maîtresse vitre : Maîtresse vitre
- L'arbre de Jessé : Vitrail de l'Arbre de Jessé
- St Mathurin : Vitrail Saint Mathurin
Poursuivez votre visite par l'ancien hôtel de Kerjégu, situé rue Bélorient (ou Bel-Orient). Il appartient en 1660 à la famille Le Métayer, puis passe, au XVIIIème siècle, à la famille Le Paige de Kervasdoué (ou Kervastoué). Il est restauré par Montjarret de Kerjégu.
Porte et cheminée : inscription par arrêté du 31 mars 1926 - Situé : 1 rue de Bel-Orient Type : Inscrit aux Monuments historiques Epoque : 17e siècle Eléments protégés : porte ; cheminée. L'hôtel de Kerjégu ou Kerjaigu (XVIIème siècle).
Puis, l'ancien hôtel Veillet-Dufrêche, l'hôtel a été édifié à la demande de Jean-Baptiste Veillet-Dufrêne qui dirigeait un important comptoir de ventes de toiles.
Cet hôtel a été construit dans le style des malouinières par la famille Veillet-Dufrêche, famille importante à Moncontour depuis le XVIIe siècle où elle occupe des charges municipales élevées, célèbre pour ses exportations de toiles dans ses comptoirs étrangers. Inscrit au Monument Historiique.
L'ancien presbytère du XVIIème siècle, situé rue des Dames. Eléments protégés : Façades et toitures : inscription au monument historique par arrêté du 31 mars 1926. Périodes de construction : 17e siècle Propriété d'une association.
Admirez les maisons de la rue Docteur-Sagory (1616), rue du Temple (XVIIème siècle et 1711), du Sénéchal de Penthièvre, des religieuses du Saint-Sacrement, de la place Penthièvre, rue Notre-Dame, rue de l'Union, rue Saint-Jean, rue Saint-Michel, rue du Bourgneuf, rue Charbonnerie, place de la Carrière, place Saint-Michel, rue du Petit Tertre.
Situées rue du Docteur-Sagory, vous trouverez un ensemble de deux maisons. La plus petite date du XVIIe siècle et la plus grande, située à l'angle, remonte sans doute au XVIe siècle. Inscrites aux monuments historiques.
La plus petite des deux maisons, datant du 17e siècle, présente, en façade, deux pilastres à volutes ornementées entre dés moulurés et architraves encadrant une porte en anse de panier. Un cadre simple est centré à la hauteur des chapiteaux.
La plus grande, située à l'angle, remonte sans doute au 16e siècle. Elle comprend, entre deux pignons appareillés, un rez-de-chaussée en granit avec quelques moulures, un pan de bois aux étages. A l'arrière, une tourelle d'escalier est accolée à une façade tout en granit. La charpente ancienne a été légèrement modifiée au 17e ou 18e siècle.
L'hôtel Du Clézieux de 1790, situé place Penthièvre mérite votre attention. Ancienne demeure de Hoche Lazare Louis, général (personnage célèbre). Inscrite au monument historique. Lorsque Hoche arriva à Moncontour, en mars 1795, il séjourna dans la demeure d'un riche négociant, M. Latimier du Clézieux.
Cette maison à pilastres et balcons en fer ouvragé a été découronnée de son toit à la Mansard et de son fronton triangulaire dans lequel s'enchassait un cadran solaire. Le décor n'a pas changé depuis le passage de Hoche (salon orné de boiseries ; peintures ; grande chambre au second ; escaliers intérieurs).
Une maison à fronton du XVIIIe siècle est située rue du Temple. Inscrite au monument historique. Haute maison à grand toit dégageant un fronton avec lucarne en son centre. Sous sa corniche, les deux fenêtres du second étage, accouplées, sont ornementées de fins pilastres à chapiteaux moulurés.
Un bandeau simple accuse le plancher. Deux fenêtres entourées d'un cadre éclairent le premier étage. Une petite niche à droite agrémente les énormes pleins des extrémités. Le rez-de-chaussée, en léger retrait, aligne une série de pilastres à chapiteaux. Entre ces petits trumeaux, sont disposées portes et fenêtres.
Les restes de remparts du XVe siècle, inscrit au Monument Historique. place forte remontant à des temps anciens et ayant connu divers appelations (Castrum Moncontorium ; Mons Consularis ; Mons Contoris ; Moncontour). Le tracé de l'enceinte actuelle remonte aux 11e et 12e siècles, mais l'origine de la forteresse est antérieure.
Les remparts ont été restaurés par Geoffroy Botterel II, comte de Penthièvre, en 1137. La forteresse a subi par la suite les reconstructions et remaniements, imposés par des nécessités diverses et par le progrès. On signale d'importants travaux exécutés dans la seconde moitié du XIVème siècle sous Charles de Blois, puis sous Olivier de Clisson, qui firent de Moncontour l'une des plus fortes places de la Bretagne.
L'ouvrage a subi d'importants travaux au 14e siècle, et plusieurs interventions ultérieures.Au 14e siècle, la guerre de succession pour le duché amène Charles de Blois à fortifier la ville.
En 1415, "on rebâtit à neuf la demi-tour de la porte d'en haut et deux pans de mur situés l'un entre cette demi-tour et la tour carrée du château, l'autre entre la demi-tour et la grosse tour du coin devers le moulin de la garenne. On fait des ouvertures sur la demi-tour pour y placer des canonnières. On refait les voûtes de la porte d'en haut. On exhausse la maçonnerie qui la surmonte en y ouvrant une chambre".
En 1492, Charles VIII prescrit à Gilles de Kermené, son gouverneur, de faire réparer les murailles. Les portes d'en haut et d'en bas, ainsi que leurs ponts-levis sont réparés en 1694. En 1496, réparation des portes, ponts-levis et de la muraille de la poterne Saint-Jean.
Dès 1550, l'administration cède aux particuliers les douves et terres voisines de l'enceinte. Les fossés sont comblés et des constructions y prennent place. A partie du 16e siècle, les fortifications subissent de nombreuses interventions.
L'ouvrage se présente comme une porte voûtée plein cintre, avec une corniche surmontée d'un parapet plein, reste du fort de garde supérieur. Le passage est ainsi pratiqué sous cette forte muraille, et descend de la ville avec son palier abrité sous la voûte.
La tour Mognet, tour de l'Ouest et les remparts du XIV-XVème siècle. Restaurés par Geoffroy Botterel II en 1137, les remparts et les tours utilisent au mieux la configuration géologique du site. Inscrite au moonument historique.
La tour de l'ouest date du 13e ou 14e siècle. La tour Mognet, assise en partie sur celle de l'ouest, date de 1400. Au départ, l'enceinte n'avait qu'une porte pour les véhicules. A la fin du 14e siècle, ouverture d'une porte flanquée d'une tour, et formée de deux passages, pour piétons et voitures. Tour d'environ 10 mètres de diamètre d'où part la muraille qui la reliait anciennement à celle du donjon.
La tour du Moinet du XVème siècle est située au niveau du rempart nord.
Portes appartenant aux fortifications de la ville. La Porte du Faubourg Saint-Jean, ou poterne Saint-Jean, ayant appartenu aux fortifications de la ville au XIVe siècle. Inscrite au monument historique. . En 1496, réparation des portes, ponts-levis et de la muraille de la poterne Saint-Jean. Dès 1550, l'administration cède aux particuliers les douves et terres voisines de l'enceinte.
Les fossés sont comblés et des constructions y prennent place. A partie du 16e siècle, les fortifications subissent de nombreuses interventions. L'ouvrage se présente comme une porte voûtée plein cintre, avec une corniche surmontée d'un parapet plein, reste du fort de garde supérieur. Le passage est ainsi pratiqué sous cette forte muraille, et descend de la ville avec son palier abrité sous la voûte.
Autre sites, monuments et musée
Les vestiges du château fort du XIVème siècle. A l'origine, ce château est pourvu des tours Sur-Cleyris, Méloine, Clézio et Billehaut, auxquelles s'ajoute un donjon carré (qui servira de prison jusqu'au XVIIIème siècle). Ce donjon est constitué par "une tour d'une hauteur extraordinaire avait une basse fosse, un rez-de-chaussée et un étage très élevé avec toiture.
Un pavillon carré d'une hauteur de 60 pieds était accolé à cette tour et y donnait accès. Ce pavillon avait une chambre haute et une chambre basse, affectées aux services de la ville. Il comprend la prison des femmes qui se trouvait au rez-de-chaussée sous le portail à droite en rentrant. Les hommes étaient enfermés au fond du donjon sous l'escalier de la porte".
Le château subit de nombreuses transformations dans la seconde moitié du XVème siècle : réédification de l'ensemble des fronts Sud et Est avec leurs trois grosses tours d'angle circulaires. Le donjon, disparu au XIXème siècle, occupait l'angle nord-ouest. Après son passage dans le domaine ducal en 1410 et son retour en 1450 dans le patrimoine des Penthièvre, l'enceinte est régulièrement remaniée.
En 1493, le roi Charles VIII ordonne à Jehan de Bréhan d'employer les deniers levés à Lamballe et à Moncontour à la mise en état du château. D'après certains documents, le château renfermait en 1550, une chapelle, un logis appelé "les lardières", une grande cour et la grande Salle. Il avait son entrée principale dans la ville et une poterne qui s'ouvrait dans l'ouvrage extérieur. En 1579, on refait à neuf les toitures de la grande Salle, de la tour Billehaut et de la chapelle, et l'on répare le donjon et les deux grandes tours.
La chapelle Saint-Michel est édifiée sur l'emplacement de la plus importante église de Moncontour jusqu'à la Révolution. Cette dernière est démolie pour construire une chapelle plus petite avec les pierres de la chapelle de la Magdeleine située à l'Épine du Bas Bourg avant sa destruction au début du XIXe siècle.
C'est de là, sous forme de procession et sous bonne garde, que les condamnés traversaient la vallée et empruntaient le " funeste " chemin en direction du Tertre du Pré.
L'ancienne chapelle de la Madeleine, détruite. Bien que dite de la Madeleine de Moncontour, elle était située en Trédaniel et non en Moncontour. En 1190 elle figure dans la confirmation des biens de l'abbaye Sainte-Croix de Guingamp par le pape Clément III, puis fut échangée en 1256 avec l'abbaye de Saint-Melaine contre le prieuré de La Roche-Derrien. Son emplacement fut nivelé en 1868 (R. Couffon).
L'ancienne chapelle Saint-Laurent de 1709, édifiée en haut du Bourgneuf et aujourd'hui disparue. Mentionnée au XVIIème siècle et reconstruite en 1708, elle fut achetée par la fabrique en 1836 et détruite.
Passez à la Maison de la Chouannerie et de la Révolution. Depuis sa création en 1991, la Maison de Chouannerie et de la Révolution est installée dans le même bâtiment que l'Office de Tourisme. Cette exposition, occupe 3 niveaux et 6 salles en retraçant les événements troubles des années révolutionnaires.
Le musée abrite des reconstitutions réalisées par Carolyne Morel, des objets et textes anciens des XVIIIe et XIXe siècles. 30 minutes c'est le temps que vous demandera ce musée afin d'en découvrir toutes les particularités.
Quelques éléments présentés dans ce musée :
- Salle 1 : Exposition l'histoire de la cité médiévale
- Salle 2 : Boishardy et Hoche (le chef chouan et le général républicain)
- Salle 3 : Le Clergé (un petit résumé de ce qui s'est passé autour de la religion)
- Salle 4 : La Révolution et son œuvre
- Salle 5 : L'arrestation d'un chouan dans une auberge
- Salle 6 : Salle sur l'artisanat de Moncontour
Pour finir si vous avez le temps découvrez les lavoirs du XIXème siècle, situés aux Forges.
Nos coups de coeur à Moncontour
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Restauration :
Les dernières news touristiques
Le théâtre du costume
Cette création et réalisation de Carolyne Morel, costumière à la retraite, est l'aboutissement de 40 années de carrière, dans la confection de costumes, de chapeaux, de bijoux et d'accessoires divers. Ressentant la nécessité de transmettre son savoir, elle a donc créé ce musée au fil des années.
Sa devise est "Je veux donc je peux". Elle coud, brode, peint, réalise les maquettes. Le bois, le tissu n'ont plus de secret pour elle ; la scie, le marteau, les ciseaux, rien ne l'arrête, cette exposition vous surprendra ?
1er partie : La vie d'un chevalier à travers le moyen-âge.
Fresque familiale du décès du grand-père à l'adoubement du petit-fils en passant par le mariage du fils, le tout à travers les diverses salles d'un château animé d'une centaine de personnages. Vous serez agréablement surpris.
2ème partie : L'évolution du costume de Louis XII à 1900
Carolyne Morel a créé et réalisé des personnages en bois (1/3 de l'échelle humaine) qu'elle habille dans une stricte reconstitution et fait évoluer devant des tableaux qu'elle a composé et réalisé (en relief et peints à l'huile). Ce qui donne à l'?uvre une troisième dimension.
C'est un musée à voir. Il vous surprendra ..
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