A voir pendant vos vacances à Riec-sur-Belon
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- Le 05/03/2018
- Dans Bretagne
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Riec-sur-Belon, également orthographié localement Riec-sur-Bélon, est une commune du département du Finistère, en Cornouaille, dans la région Bretagne, en France. Riec-sur-Belon dépendait autrefois du diocèse de Quimper. La commune est surtout connue pour sa production d'huîtres plates appelées « belon ».
Bordée par l’Aven et le Bélon, Riec-sur-Bélon est la capitale de la célèbre huître plate : la Bélon. C’est ici que Mélanie Rouat concocta ses célèbres recettes comme le homard à la crème ou encore les palourdes grillées.
Le port du Bélon, rive droite à Riec-sur-Bélon est surtout connu comme centre ostréicole, en effet, c’est là qu’est née la célèbre huître de Bélon. Mais, le port du Bélon c'est aussi rive gauche à Moëlan-sur-Mer, petit port où l'on peut acheter son poisson directement avec les pêcheurs.
Outre son patrimoine architectural, Riec-sur-Bélon possède un riche patrimoine mégalithique. Au lieu dit Penlan, vous découvrirez une stèle gauloise de 1,30 m de hauteur à la base octogonale inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. A proximité, fontaine et lavoir.
De nombreux monuments mégalithiques sur le territoire de la commune de Riec sur Belon attestent d'une occupation humaine dès le Néolithique. La mise à jour au XIXe siècle de vestiges d'une villa gallo-romaine près de la chapelle Saint-Léger attestent d'une présence gallo-romaine.
A voir à Riec-sur-Belon lors de vos escapades de vacances !
Au lieu dit Kerfary, se trouve un menhir renversé de 6 m de hauteur, un des plus haut de la région. Pour vous y rendre, prendre la direction de Quimperlé sur 2,5 km puis tourner à gauche en direction de Lescoat.
Sur la route de Quimperlé à environ 2 km du bourg, sur votre droite, on peut voir un monadnock dit "le chapeau breton", calotte de 80 cm de hauteur et 1,95 m de diamètre. La pierre servait d’étape sur la route et aurait des vertus médicales.
A Kerantiec, se situe une allée couverte arc boutée, avec une chambre de 9,5 m inscrite à l’inventaire des monuments historiques et qui est l’un des plus beaux exemplaires existants à ce jour en Finistère.
Prendre la direction du port de Bélon, au bout de 3 km tourner à droite en direction de Goulet Riec, elle se dresse dans un champ au lieu dit Kerantiec sur votre droite.
Deux têtes de Béliers datant de l’époque Gallo Romaine ont été découvertes en 1978 dans un champ de la commune.
Un article de la Société Archéologique du Finistère fait le point sur cette découverte. "Après examen, les deux têtes furent reconnues comme des têtes de béliers appartenant à des chenets : la forme oblongue du museau, les cornes recourbées en spirale, ne laissant aucun doute sur l’identité de l’animal".
Stèle cannelée en pierre (H : 198 cm), datant de l’âge de fer. Remise au jour lors de travaux, elle se dresse au sud-est de l’édifice religieux sur les lieux de sa découverte. De forme conique, elle comporte des cannelures verticales et une gorge à la base. Son sommet présente une cassure.
Le patrimoine architectural de Riec-sur-Bélon est digne d’un grand intérêt et comprend l’église Saint-Pierre au cœur de la ville ainsi que cinq chapelles disséminées sur la commune.
La chapelle Notre-Dame de Trémor du XVIème siècle
Située au bord de l’Aven dans un site boisé remarquable (site inscrit), elle fait face au Château du Hénan. Cette chapelle est le lieu de dévotion des marins. Jusqu’aux environs de 1950, une procession quittait le bourg, le jour du pardon à la Pentecôte, pour rejoindre l’édifice religieux. La chapelle Notre-Dame de Trémor conserve deux bateaux de procession, des ex-voto.
Son plan est rectangulaire et possède un chevet plus étroit que le reste de la construction. Une inscription disparue indiquait : "Philibert le Ioaf fabrique ceans/Fit fere ceste vitre/L’an 1561". Un vitrail flamboyant, situé au chevet, est orné des blasons de Guer et de Quélen, témoignage de l’union des deux familles.
Elle renferme notamment des statues anciennes. Le pardon a lieu le lundi de Pentecôte
La chapelle de Trébellec du XVIème siècle
Selon la tradition orale, la chapelle latérale de l’édifice serait la chapelle de Kernézet reconstruite. La similitude architecturale de cette partie nord avec la nef donne à penser cependant qu’elles ont été édifiées à la même époque. Le chœur à chevet plat est séparé de la nef par un arc diaphragme. Un fragment de vitrail, dans le remplage de la fenêtre maîtresse, représente un blason en quatre quartiers et un fenestrage du côté sud s’ouvre en fleur de lis.
La charpente a perdu son lambris ; trois entraits engoulés subsistent dans l’aile nord. Sous le clocher à flèche gothique, s’ouvre une porte à accolade avec fleurons et pinacles. Une autre porte de style flamboyant donne à l’ouest sur la chapelle latérale. Une clôture de chœur à balustres et des stalles du XVIIIe siècle entourent un autel en pierre de taille. Jusque vers 1960, un pardon aux chevaux s’est tenu autour de la chapelle de Trébellec. Pardon le 4ème dimanche de juin
La chapelle Saint Léger du XIXème siècle - Granite et moëllons
Deux chapelles existaient avant 1850, à l’endroit où se dresse l’actuelle chapelle : l’une connue sous le vocable de Saint-Léger (évêque d’Autun), la seconde sous celui de Notre-Dame des Grâces. Elles étaient rès proches l’une de l’autre, séparées par le ruisseau qui s’écoule de la fontaine Notre-Dame des Grâces dont elles étaient très proches, comme le témoigne un tableau de Lalaisse.
Cette fontaine est devenue de fait aujourd’hui la fontaine de Saint-Léger. En réalité la véritable fontaine se trouve dans le parc du château de La Porte-Neuve à environ cinq mètres de là. La chapelle actuelle, reconstruite avec les matériaux des deux édifices, est en forme de croix latine. Des fenestrages des XIVe et XVe siècles ont été remployés.
Au début du siècle, deux pardons, un, le plus important, le deuxième dimanche de juillet, l’autre en septembre, attiraient la foule de pèlerins qui venaient en procession du bourg de Riec-sur-Bélon.
Quand le pardon de Saint-Pierre, au bourg, sera institué le premier dimanche de juillet, la fréquentation baissera. Maintenant, seul celui de juillet perdure. La procession à la fontaine de Saint-Léger, dans le parc de la Porte-Neuve qui n’était ouvert qu’à cette occasion, a aussi disparu.
Comme pour beaucoup de pardons elle se déroule autour de l’édifice. Saint-Léger est invoqué pour soulager les douleurs, les plaies aux jambes et pour venir en aide aux enfants qui tardent à marcher, d’où la quantité d’ex-votos dans la chapelle sous forme de cannes, béquilles et figurines en cire représentant des jambes d’enfants. Pardon le 2ème dimanche de juillet
La chapelle Sainte Marguerite du XIXème siècle
La statue de Sainte Marguerite est antérieure à l’édifice et forme le pendant d’une Vierge à l’Enfant. Les mains jointes, la jeune fille, portant une ceinture dorée, terrasse un dragon. Si le symbole du dragon se justifie par la lutte du personnage pour défendre sa virginité, l’autre est beaucoup plus ésotérique malgré la dévotion populaire des futures mères. Sainte Marguerite aurait ainsi par son intercession facilité l’enfantement sans douleur.
Originaire de Turquie, fille d’un maître des Idoles, elle fut initiée par sa nourrice à la foi chrétienne et dénoncée par son propre père lors de la persécution de l’empereur romain Dioclétien vers 303. Marguerite, refusant l’apostasie, a la tête tranchée après de longues tortures. Au cours du XIIe siècle à l’occasion des croisades, le culte de Sainte Marguerite passe d’Orient en Occident où il recueille rapidement la même ferveur. Pardon le 3ème dimanche de juillet
La chapelle Saint Gilles du XIXème siècle
Saint-Gilles est l’une des rares chapelles édifiées par l’architecte Joseph Bigot à l’emplacement d’une chapelle plus ancienne, vendue comme bien national à Souffez. En forme de croix latine, de style néo-gothique, beaucoup plus importante que la précédente, qui tombait en ruine, elle est à l’étroit à cet emplacement.
Les époux Carrer de Baye, propriétaires des terres de Kervengar où elle se situe, avaient pourtant cédé dix ares de terre pour l’agrandir. Saint-Gilles est un saint peu honoré en Bretagne. Ermite, originaire de Provence, il est surtout connu par sa légende. La biche, sauvée miraculeusement par lui est représentée à ses pieds.
Le pardon a lieu le premier dimanche de septembre et un dicton breton prédit : Deverzh pardon Sant Jili, Ma degouezhet ar vo goanv, ba Toull-nor an ti, ce qui signifie que " le jour du pardon de Saint-Gilles, l’hiver arrive à la porte de la maison". Pardon le 1er dimanche de septembre
L’église Saint-Pierre du XVIIIème et XIXème siècle
L’église Saint-Pierre a été construite en partie en 1771 (chœur et nef) à l’emplacement d’une église plus ancienne. La façade occidentale, le clocher et la nef rallongée de deux travées ont été édifié un siècle plus tard.
L’ensemble est en forme de croix papale. Le clocher ajouré est flanqué d’une tourelle au sud avec un escalier qui permet l’accès à la chambre des cloches. A l’intérieur, se trouve une piéta en bois de chêne polychrome et un Christ vêtu d’une tunique brune. Sur le placître, vous remarquerez la stèle gallo romaine. Le pavage de la partie à l’ouest est en partie constitué par les pierres tombales de l’ancien cimetière.
Les Manoirs de Riec-sur-Belon
Le château de la porte neuve du XVe – XVIe - XIXe siècles Granite et moëllons
Le château de la porte neuve est établi sur un site gallo-romain. Ses plus anciens habitants connus sont les Morillon, famille originaire du Poitou dont on retrouve la trace en 1298. Par mariages successifs, elle deviendra de Guer en 1445 et de Pontcallec en 1598. Le domaine demeure dans la famille jusqu’en 1797, soit cinq siècles. Le plus célèbre d’entre eux Alain de Guer fut fait marquis de Pontcallec par le roi Louis XIV (1628 - 1702).
Armand de Malestroit De Bruc, fils adoptif du dernier Pontcallec verra la fin de la saisie sur le domaine en 1811. Il vendra La Porte-Neuve en 1834 aux frères Arnaud, riches armateurs nantais. En 1860, Aglaë Arnaud, qui a hérité de la propriété, épouse Anatole de Brémond d’Ars marquis de Migré. C’est cette famille qui reste associée au château de La Porte-Neuve dans la mémoire des riécois.
En 1924, le château et la ferme deviennent propriété du Docteur Henriquet, et la plupart des domaines congéables sont vendus aux domaniers. En 1968, le château abandonné depuis cinq ans devient centre de vacances de la Mutuelle Générale de l’Education Nationale qui le remet en état.
Aujourd’hui, La Porte-Neuve conserve sa cour fermée avec une entrée comprenant porte charretière et porte piétonne. A l’intérieur on découvre le puits dont la margelle de pierre est surmontée d’une structure en fer forgé. Au fond, le logis se compose de deux parties, toutes deux orientées au nord-ouest dans la caour, les façades sud-est ont été profondément modifiées.
A droite, le logis du XVe siècle construit par Yvon de Guer avec sa tour d’escalier, la seule porte était à l’origine celle en ogive, à gauche de la tour.
A gauche, l’extension du logis au XVIe siècle avec ses deux portes et ses deux lucarnes de pierre au gable, la pointe d’une lucarne élancé et comportant chacune un blason se référant respectivement aux familles de Guer et Ploeuc.
Manoir de Trediec du XVe siècle - Granite
En 1426, le manoir de Trédiec appartient à un métayer noble, puis devient, en 1536, la propriété de Alain Du Dresnay, seigneur de Trédiec. En 1784, Pierre Anne Amelin de Cadeville, chevalier seigneur de Trédiec et autres lieux, demeure en son hôtel à Morlaix. Il possède de nombreuses terres à Baye, Riec, Moëlan et autres lieux. Mais son séjour au manoir de Trédiec, alors probablement restauré, reste incertain.
Le seigneur Amelin de Cadeville émigre en 1792 et son mobilier est vendu en 1794. Les seigneurs de Trédiec étaient vassaux de Tinténiac de Quimerch à Bannalec, mais au XVIIe siècle, ils sont devenus les seigneurs prééminents de la paroisse de Baye.
Du manoir d’origine, il reste un pan de muraille avec une échauguette ruinée dans l’angle, ainsi que les restes d’une cheminée monumentale à l’intérieur. La chapelle reconvertie tardivement en grange est en ruine. Le corps de logis comporte en étage et la toiture en ardoise n’atteint pas le haut du pignon ouest, attestant la présence initiale d’un toit de chaume.
Manoir début du XVIe siècle - Granite - Keraoret
Le manoir attesté au XVe siècle, et reconstruit au début du suivant, est le type même de la petite maison noble, simple longère flanquée d’une demi-tourelle d’escalier, depuis ruinée, que seuls quelques éléments décoratifs différencient des tenues roturières : portes à congés, quelques accolades, fenêtres à meneaux, cheminée de granit à corbeaux sculptés.
Au rez-de-chaussée se situent une salle et une cuisine, l’étage comprend trois chambres, dont une à feu. Au XVIIe siècle, l’ensemble est converti en exploitation agricole. Son foncier appartient à Jacques Briant de Bothuéle, avocat et procureur de roi à la cour de Quimperlé. Son domanier est alors Barthélémy Ollivier. Bientôt, des portes condamnées par des moellons divisent la demeure en deux entités.
Au sieur Bothuélen a succédé son fils, Jacques Bonnaventure, sieur de Crecharo, puis du Stang. Ses descendants sont encore proprkiétaires fonciers au milieu du XIXe siècle.
Manoir du belon du XVIIIe siècle
Au bord d’un site maritime et ostréicole, ce manoir du Belon était à l’origine un rendez-vous de chasse pour les seigneurs de Quimerch à Bannalec. La cuisine date du XVe siècle.
Au XVIIIe siècle, les Tinténiac, héritiers par mariage des Quimerch, édifient le corps du logis au sud en pierres blanches, venues des régions de la Loire. Alphonse de Tinténiac, propriétaire du manoir à la révolution, est un chef de la chouannerie.
Il trouve la mort en 1795 à Coatlogon et ses biens sont confisqués, la propriété est vendue comme bien national. En 1806, elle est rachetée par un ancien officier breton. Son neveu en hérite. A la fin du XIXe siècle, une tour est construite à l’ouest, donnant son aspect définitif à la façade classique.
Autre petit patrimoine de Riec-sur Belon
Vestiges du Fort du Bélon – 1678
Architecte : Vauban - Penquernéo
Ce fort est situé au confluent de l’Aven et du Bélon, là où une batterie de garde-côtes, disposant de six canons, interdisait toute tentative de remonter ces bras de mer ou de stationner devant l’embouchure commune. Lors de son séjour en Bretagne, Vauban procède à une réorganisation du matériel et des missions : mise en place d’un corps de garde toutes les deux lieues soit 8 kilomètres, et installation de batteries d’une importance proportionnelle à l’objectif à protéger.
La batterie de Riec reste en service pendant la Révolution et l’Empire, défendant l’accès aux Anglais, qui tentent de gagner Concarneau par l’intérieur. En 1817, elle est confiée aux douanes pour usage et entretien ; puis le fort est ensuite déclassé définitivement en 1883.
Fontaine Notre-Dame-de-Grâces du XVIIe siècle
Granite - Lannéguy
Sur le placître de la chapelle de Saint-Léger est érigée la fontaine sacrée de l’ancienne chapelle Notre-Dame de Grâce aujourd’hui disparue. Elle présente un fronton triangulaire à sommet coupé sur lequel s’appuie un arc en plein cintre. Elle est à double niche. Le petit enclos dallé est accessible par deux échaliers à l’avant. L’eau s’écoule dans un lavoir maçonné que les laveuses ont désormais déserté.
Les pratiques de guérison la concernant sont sources de confusion car elles semblaient être l’apanage de la fontaine Saint-Léger qui se trouve dans le parc de la Porte-Neuve. Cependant, à l’occasion du pardon de Saint-Léger, les pièces de monnaie lancées dans la fontaine Notre-Dame-de-Grâces témoignent de la croyance populaire.
Et pour le commun des Riécois, à l’exception des anciens, cette fontaine est celle de Saint-Léger, la véritable étant ignorée du fait de son éloignement de la chapelle.
Bain à chevaux de 1772
Pierre et tuffeau
Cet ouvrage, situé sur les terres de Kerlaouen, reste mystérieux quant à son origine et sa destination. La propriété dont il dépend était un pavillon de chasse, et tout laisse supposer que ses occupants, grands amateurs de chevaux, ont fait construire ce bassin arrondi à la fois pour baigner leurs montures, mais aussi pour les détendre à la suite d’un effort prolongé.
La tradition orale affirme que les bêtes étaient amenées après la saillie par une sorte de couloir, long de plus de 13 mètres et large de 1,60 mètre. La dénivellation leur permettait de se plonger jusqu’au flanc tout au long des quelques 15 mètres d’arrondi. Une fois fraîches et disposées, les montures sortaient du bain par le couloir opposé.
Fontaine Saint-Léger de 1656
Granite et moëllons - Château de la Porte-Neuve, bords du Bélon
Alain de Guer édifie cette fontaine dans le parc du château de La Porte-Neuve au bord du Bélon. Elle se trouve encastrée au centre d’un muret en arc de cercle. Un fronton triangulaire et un arc en plein cintre surmontent une niche ornée d’une coquille Saint-Jacques. L’eau s’écoule sous un échalier vers un lavoir de forme oblongue aux rebords maçonnés.
Ses eaux sont au niveau de celles atteintes aux plus grandes marées dans la ria du Bélon voisin. La tradition attribue à la fontaine de nombreux bienfaits. Fontaine sacrée de la première chapelle de Saint-Léger, l’ensemble a conservé ce statut après sa reconstruction. Une indigente préposée au rite versait de l’eau dans le cou des pèlerins qui lui laissaient une obole.
Nos coups de coeur à Riec-sur-Belon
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Sentier côtier du fort de Belon avec une belle vue à la pointe de Penquernéo sur Kerfany et Port Manec'h - 10 km) et circuit des moulins sur les bords du Bélon - 5 km.
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