A voir pendant vos vacances à Saint-Briac-sur-Mer
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- Le 15/03/2018
- Dans Bretagne
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Idéalement située au cœur de la Côte d’Emeraude, Saint-Briac-sur-Mer sera le point de départ de nombreuses découvertes incontournables sur la route de vos vacances. Ancien village de pêcheurs, joyau de la Côte d'Emeraude, berceau de capitaines au long cours, Saint-Briac-sur-Mer a conservé autour de son église (clocher du XVIIe) des quartiers aux ruelles étroites et sinueuses au charme particulier.
Le temps des capitaines La vocation maritime de Saint-Briac, auparavant terre d’agriculteurs, nait au XVI° siècle, dans le sillage de Saint-Malo. L’activité est intense au Béchet et au Petit Port, bateaux et chantiers. Les criques sableuses bien abritées permettent l’essor d’une marine au cabotage, menée par des « maîtres de barques » faisant transport de marchandises le long des côtes, d’Angleterre en Espagne.
Le village devient aussi un réservoir de marins pour la marine royale, les armateurs de Saint-Malo, ou les corsaires. Il en émerge une élite, les nombreux capitaines au long cours, réputés dans le monde entier (Cap Horn, Cap de Bonne Espérance,...), et qui ont commencé pour la plupart comme simples mousses.
Ces marins et capitaines construisent, du XVII° au XIX° siècle, l’incomparable patrimoine bâti ancien du village, pierres, granite, ardoises, alignements de maisons, ruelles,...en remplacement des vieilles habitations en bois, torchis, et chaume issues du Moyen Age. Depuis toujours, de grands artistes (tels Signac, Renoir, Nozal ou Bernard) y ont trouvé l'inspiration. Site balnéaire, bordé de neuf plages de sable fin et d'un sentier côtier offrant de splendides panoramas, il séduira les amateurs de nature, du Grand large ou de la détente en famille.
A voir à Saint-Briac-sur-Mer lors de vos escapades de vacances !
L'église Saint-Briac-sur-Mer
L'église Saint-Briac-sur-Mer du XVIIe siècle, reconstruite entre 1870 et 1875 à l'emplacement d'églises primitives datant de 1671 et des XI-XII-XIIIe siècles. Cette reconstruction a été en partie financée par les marins de Saint-Briac ayant en échange reçu une autorisation de pêcher le dimanche, des maquereaux sculptés ornent d'ailleurs l'extérieur de l'édifice.
De l’ancienne église construite au 17ème siècle ne subsiste actuellement que le clocher-porche décrit plus bas. L’église avait été construite entre 1671 et 1688 (dates portées) par le comte de Pontbriand avec le concours des marins comme le signalait l’inscription apposée sur l’un des gâbles des bas-côtés. L’église actuelle a été construite sur les plans des architectes malouins Frangeul, père et fils, entre 1867 et 1868.
L’église a un plan classique en croix latine à trois vaisseaux.
L'ancienne église de Saint-Briac, qui datait de 1671, se composait d'une nef avec deux collatéraux, d'un transept, d'une abside à pans coupés, et d'un clocher daté de 1671. La chapelle prohibitive des seigneurs de Pontbriand, comme seigneurs de la Garde, était du côté Nord. Une litre aux armes des seigneurs de Pontbriand entourait l'église au XVIIe siècle.
Le chœur de l'église renfermait jadis un tombeau élevé appartenant aux seigneurs de la Houlle. Un reliquaire ou charnier, avec une inscription en quatre vers, se voyait autrefois en face de la porte d'entrée. L'ancienne église a été démolie en 1870 ; seule la tour carrée à l'Ouest, surmontée d'un clocher, a été conservée. Entièrement en granit, il est orné de deux galeries à balustres et coiffé d'un dôme octogonal.
Ce genre de construction unique en Ille-et-Vilaine, rappelle certains autres clochers bretons du Trégor ou du Finistère. Il abrite une cloche de 1690 donnée par le seigneur de Pontbriand. Ce clocher a été classé monument historique par arrêté du 28 janvier 1908.
Ce clocher à double galerie à balustres de la Renaissance bretonne du 17ème siècle est composé d’une balustrade double richement sculptée qui rappelle ceux du Trégor). Il s’agit d’un clocher porche avec chevet arrondi. Plusieurs datations sont évoquées : 1671, 1688, 1868, dont certaines sont visibles. Le clocher a été construit sur les plans des architectes malouins Frangeul, père et fils, entre 1867 et 1868.
Le clocher est classé au titre des Monuments Historiques depuis le 28 janvier 1908. C’est le seul édifice classé sur la commune.
L’île Agot qui renferme des sites protohistoriques. Elle a été inscrite par arrêté du 13 juin 1975.
Autres sites et monuments de la commune de Saint-Briac-sur-Mer
La chapelle de l'Épine-Notre-Dame
La chapelle de l'Épine-Notre-Dame ou chapelle Saint-Adam, mentionnée sous ce nom dès 1628. Elle est déclarée en ruine en 1682 et reconstruite en 1688 sous le nom de Notre-Dame de l'Épine. Ancienne chapelle frairienne, elle est réédifiée en 1833. Son campanile porte les dates de 1565, 1688 et 1833. La tradition prétend qu'elle est construite sur l'emplacement d'une épine où l'on trouva une statue de la Vierge. On y conserve l'ancienne cloche de la chapelle Saint-Adam et la statue de la Vierge.
Anciennement nommée sous le vocable de Saint-Adam, cette chapelle frairienne avait été bâtie en 1565 si l’on se fie à la date portée sur le clocheton. A la suite de la découverte in situ d’une statue de la Vierge dans un buisson d’épineux, l’édifice est reconstruit en 1688 sous le nom de Notre-Dame de L’Epine, puis relevé en 1833, sans doute à la suite de son abandon au cours de la Révolution.
On y conserve peut être encore la cloche du sanctuaire primitif mentionnée par Guillotin de Corson, ainsi que la statue particulièrement vénérée par les marins de la paroisse. Chaque année, un pèlerinage est organisé le dernier dimanche du mois d’août. Cette Chapelle est propriété privée mais son parc est accessible toute l’année.
Le presbytère
Le Presbytère de Saint-Briac sur Mer, imposante bâtisse, construite en 1895 par le recteur Chapel, est le symbole de la puissance de l’Eglise bretonne à la fin du 19ème siècle. Elle est typique de sa volonté d’affirmer sa présence en un temps de vents contraires et menaçants. Dans le journal paroissial de l’époque, on peut lire sous le plume du recteur : « la bénédiction du nouveau Presbytère a eu lieu le 8 août 1895 sur l’emplacement de l’ancien, c’est-à-dire sur un terrain communal.
Les habitants seuls et quelques dons particuliers ont fait les frais de cette construction qui s’est élevée comme par enchantement ». Mais quelques années seulement après son édification, la loi du 9 décembre 1905, relative à la séparation de l’église et de l’Etat, fait passer l’édifice dans le patrimoine communal. Le recteur bâtisseur doit alors verser un loyer à la commune…
Ce bâtiment, réhabilité en 2012, assure aujourd’hui plusieurs fonctions : Mairie annexe avec salle de mariage et salle de Conseil Municipal ; salle d’activités et de réunion ; salles d’exposition ; médiathèque.
Ancienne chapelle du Vieux-Couvent
L'ancienne chapelle du Vieux-Couvent du XIXe siècle des Sœurs de la Sagesse (1700-1800).
Calvaire des marins
Le calvaire des marins du XIXe siècle, située au bourg de Saint-Briac. Il se trouve à l'emplacement d'un ancien dolmen détruit vers 1850. C’est une croix monumentale en granit dressée sur un massif de gabbros. La spécificité de la croix réside dans son orientation, le christ étant tourné vers les terres.
La croix située au village de la Chapelle
La croix située au village de la Chapelle. Cette croix remplace l'ancienne chapelle Saint-Pabu ou Saint-Tugdual.
Le château du Nessay
Le château du Nessay du XIX-XXe siècle, le château de Saint-Briac qui était situé au lieu-dit La Houlle a été détruit vers 1650. La seigneurie de La Houlle est annexée par le Roi en 1650 à la seigneurie de la famille Breil-de-Pontbriand. Le château actuel a été érigé en 1886, par le comte Maurice de Villebresme, maire (1892-1899) de la commune.
Il appartient à la commune qui le fait fonctionner en Centre de Vacances. Le parc contient une chapelle reconstruite au XIXe siècle, avec réemploi d'une porte du XVIe siècle. Au cœur d’un site classé de près d’un hectare, le château du Nessay est propriété de la commune de Saint-Briac sur mer depuis 1973.
Il a été érigé vers 1878-1880, par le comte Maurice De Villebresme, premier maire résident secondaire (1892-1899) de la commune. Acheté ensuite par la famille Bergès en 1914, il est remis en vente cinquante ans plus tard.
Le choix architectural est médiévaliste avec de nombreuses digressions notamment l’utilisation massive de briques qui lui donne une allure de petit château bourgeois du XIXème siècle.
Plusieurs styles sont ainsi présents : médiéval avec des tours d’angles, les mâchicoulis et les créneaux, les fenêtres à meneaux ou en accolades pour rappeler le rôle défensif du site. L’entrée évoquant un pont-levis avec des tours de défense crénelées en est également un exemple. Le château s’inspire des bâtiments de la Renaissance avec son rez-de-chaussée surélevé et un l’utilisation de briques polychromes.
Il ne se composait au départ que de sa partie avant, en carré avec ses quatre tours d’angle. Des agrandissements furent réalisés en 1896 et 1908.
Il est aujourd’hui utilisé par l’association Escale Bretagne.
Le parc contient une chapelle reconstruite au XIXe siècle.
L’édifice est de plan allongé et dispose d’une voûte en berceau plein-cintre et d’un campanile. Il est couvert d’un toit à longs pans en pierre. Il est comparable aux corps de garde facilitant la surveillance des côtes depuis le 17e siècle. Il sera transformé en chapelle au moment de la construction du château, utilisant en remploi une porte du XVIe siècle. Le cadastre de 1828 le mentionne en tant que “prison du Nezay”.
Château-fort de la Houlle
L'ancien château-fort de la Houlle, mentionné dès le XIIe siècle dans le Roman d'Aquin. Il possédait jadis une chapelle privée. C'était le château seigneurial de la paroisse. Propriété de la famille d'Elbiest en 1460 et en 1520. Il est annexé en 1656 à la seigneurie de Pontbriand,
L'ancienne faïencerie
L'ancienne faïencerie de 1898-1899
L'hôtel de La Houle
L'hôtel de La Houle de 1880-1885
Divers monuments de Saint-Briac
- La maison du XVIIIe siècle, située au n° 1, rue du Nord
- La rue pavée Emile-Bernard
- Le lavoir (XXe siècle),
L’alignement de maisons
Le regroupement de plusieurs logis au sein d’un alignement était appelé autrefois « rue » comme semble l’indiquer le toponyme La Rue Josse. Ce phénomène est assez courant dans l’architecture vernaculaire ancienne, aussi bien à l’intérieur de terres que sur la bordure littorale.
Une soixantaine de ces alignements a été recensée sur le territoire communal et certains exemples sont particulièrement notables par leur longueur, comme ceux de la Négrais au nord et du Grand Vaupiard au sud.
Grâce aux maisons qui les composent, on peut quelquefois se faire une idée de l’époque à laquelle ils ont été construits, en tenant compte du fait que beaucoup ont pu être entièrement ou partiellement réédifiés à peu près au même emplacement. La chronologie étale ces constructions du dernier quart du XVIIème siècle au début du XIXème siècle.
Plusieurs témoignages oraux recueillis in situ attribuent à une organisation familiale la genèse de cette forme d’habitat. Les parents font édifier une première maison, à côté de laquelle viennent s’agréger ensuite celles de leurs enfants et petits enfants.
Les Moulins
Plusieurs moulins existent sur la commune, dont un moulin à marée. Quatre moulins dont les moulins à vent de la Houlle (encore surnommé Moulin de Pierre Allée) (XVIIe siècle), de la Marche, de la Tourelle, et le moulin à eau de Rochegoude du XIXe siècle.
Le moulin situé dans le village, date de 1696. Il a cessé son activité en 1908. Malgré son état de conservation, il ne subsiste que le pied, et sa transformation vers 1930. il constitue un des deux seuls exemples de ce type connus en Bretagne.
Les moulins de Bellevue et de la Marche sont datés du 19ème. Ils sont aujourd’hui transformés en habitation.
Le moulin de Rochegoude est un moulin à marée. Le site se compose d’une digue rectiligne qui mesure 136 mètres de long et d’un étang de retenue d’une superficie de 1,75 ha. Le moulin, édifié en granite, se compose de deux corps de bâtiment accolés, implantés entre la digue et la rive. Il compte un étage de soubassement comprenant deux grandes arches en plein cintre qui chevauchent le Frémur et deux étages carrés.
Les façades antérieure et postérieure sont de facture différente : alors que la première est couverte, sur ses trois-quarts, d’un essentage d’ardoises et est percée, au rez-de-chaussée, de baies en partie masquées par des croix de Saint-André, la seconde, entièrement en granite, est rythmée par quatre travées de fenêtres reposant sur un portique ouvert par des arcs en plein cintre de dimensions différentes.
Le moulin est couvert d’une toiture à croupes en ardoises. D’importants contreforts en pierres de taille de granite flanquent l’étage de soubassement de la façade antérieure. Le logis patronal, à deux étages carrés et un étage de comble, est couvert d’un toit à longs pans en ardoises. L’alimentation de l’étang reçoit non seulement les flots de la marée mais aussi le cours d’eau du Frémur. Ce moulin était une minoterie importante.
Plusieurs monuments mégalithiques
Le Tertre-Girault et la « pierre du diable »
Manoirs
L'ancien manoir de la Garde. Propriété de la famille Boutier, puis de la famille du Breil en 1682
L'ancien manoir de la Ville-aux-Provôts, situé route de Pleurtuit. Propriété de la famille du Breil en 1682
Le bureau de poste
Le bureau de poste construit sur les plans de Pierre-Jack Laloy est un bon exemple de l'architecture régionaliste de l'entre-deux-guerres. Il comporte des bas-reliefs de Armel Beaufils et des mosaïques d'Odorico.
Construit en 1937, l’édifice est l’œuvre de l’architecte départemental Pierre Laloy, bâtisseur des postes entre 1927 et 1951. Il a construit la poste de Cancale en 1934 et par ailleurs quelques villas à Saint-Lunaire. Le fronton figurant une goélette, œuvre du sculpteur Armel Beaufils, rappelle le bas-relief représentant une bisquine sur la poste de Cancale. L’intérieur recèle des mosaïques de l’atelier Odorico.
La maison dite "la providence"
La boutique avec décor en mosaïque de l'atelier d'Odorico, cette élégante maison à boutique, construite vers 1900, a été remaniée au niveau du rez-de-chaussée pour y aménager une boutique, vers 1930, qui conserve un décor en mosaïque de l’atelier Odorico. L’atelier Odorico collabora longtemps avec l’architecte Pierre Laloy probable constructeur de la poste voisine.
Cette mosaïque murale a fait l’objet d’une inscription à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques (ISMH).
Nos coups de coeur à Saint-Briac-sur-Mer
Hébergement :
Restauration :
Les dernières news touristiques
C’est en été 1886 que le plus célèbre, Renoir, vient passer deux mois à Saint-Briac pour se ressourcer. Il y réalise, en particulier, le tableau : « la bergère, la vache et la brebis », dans le décor de la Garde Guérin. Il invite Monet à venir le rejoindre, en vantant la qualité du site. Quel dommage que cela n’ait pu se faire !
Emile Bernard Arrivant à pied depuis Paris, à 18 ans, en 1886, Emile Bernard a le coup de foudre pour la beauté du village. Il y revient chaque année plusieurs mois de 1886 à 1892, partageant son temps en Bretagne entre Saint-Briac et Pont Aven, où il invente le synthé- tisme avec Paul Gauguin.
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