A voir pendant vos vacances à Saint-Suliac
- Par
- Le 15/03/2018
- Dans Bretagne
- 0 commentaire
Saint-Suliac, village portuaire de pêcheurs, situé sur la rive droite de l'estuaire de la Rance, est l'un des rares villages véritablement maritimes de cet estuaire, entre Saint-Malo et Dinan.
La commune de Saint-Suliac est située sur la rive droite de la Rance. Elle formait anciennement une presqu'île ceinturée par un bras de Rance appelé également le Bras de Châteauneuf. Son territoire peu étendu, 507 hectares englobait avant 1850 celui de la Ville-es-Nonais qui devient à cette période une commune indépendante.
Le village situé au fond d'une anse se présente en amphithéâtre. Il est encadré au nord par la pointe de Grinfolet et au sud par la pointe du Mont Gareau éperon rocheux naturel d'où l'on embrasse à perte de vue la Rance, ses villages et ses paysages maritimes. C'est également du haut de ce promontoire que se découvre à marée basse, dans l'Anse du Vigneux, un camp fortifié Viking occupé entre 900 et 950 de notre ère.
L'origine de cette découverte proviendrait notamment d'une nouvelle lecture de la chanson d'Aquin, écrite au 12e siècle par un personnage de l'entourage de l'évêque de Dol. Ce retranchement constitue une découverte importante identifiable par certains auteurs comme étant la petite cité de Gardaine.
A voir à Saint-Suliac lors de vos escapades de vacances !
Saint-Suliac est longtemps resté un village de terre-neuvas sur lesquels veillait la Vierge de Grainfollet. De nombreuses maisons datant des XIVe et XVe siècles sont à découvrir lors de votre escapade sur les routes touristiques de l'Îlle-et-Vilaine.
Elles présentent des façades de granit d'une grande unité de couleur. Pour apprécier pleinement les lieux, le mieux est de venir y flâner le matin. Ici, les maisons en granit portent de jolis noms (le Carouge, la Cohue...), les filets de pêcheurs s'accrochent encore aux façades et les rues sont si étroites qu'on les surnomme les "ruettes" !
La commune de Saint-Suliac compte trois monuments historiques :
Menhir dit Dent de Gargentua
Menhir sur le lieu dit Chablé, classé au titre des monuments historiques par la liste de 1889 ; Dans la région, les explications sur l'origine des pierres néolithiques ont fortement été inspirées par l'histoire de Gargantua.
À la suite de cette histoire écrite en 1534 par François Rabelais, mêlant humanisme et tradition populaire, de nombreuses légendes sont apparues se rapportant au célèbre géant, né, dit-on, dans la région de Plévenon située dans les Côtes-d'Armor. Ainsi cette pierre est-elle appelée « la Dent de Gargantua ».
Il s'agirait d'une des dents que Gargantua a perdue lorsque, affamé, il tente de manger son enfant que les habitants de Saint-Suliac remplacent par une pierre. Dans une autre optique, certains font référence à la légende portant sur les exploits de saint Suliac contre un serpent géant qui se terre dans le Mont-Garrot. On peut y interpréter une christianisation menée par le saint, des monuments païens faisant encore l'objet d'un culte dans la région au VIe siècle.
Église de Saint-Suliac
Du XIIIe-XIVe siècle, classée au titre des monuments historiques en 1912, puis par arrêté du 8 mars 2001, remarquable par sa tour fortifiée, entourée d'un enclos paroissial, une construction devenue rare dans cette partie de la Bretagne.
L'église de Saint-Suliac est construite au XIIIe siècle, avec sa nef aux fines colonnes et garnie de bas-côtés, son transept au bras nord surmonté d'un clocher massif et avec un porche orné. Des modifications ont été apportées à l'extérieur au XVe siècle. Les voûtes ont été refaites au XVIIe siècle et au début du XXe siècle.
Le monument et son cimetière ont fait l'objet de plusieurs mesures de classement au titre des monuments historiques. Ainsi, clocher et porche furent-ils classés par arrêté du 2 mars 1912, suivi par le cimetière le 11 juillet 1942. Ces mesures de protection furent annulées pour voir l'inscription de l'intégralité de l'église le 28 septembre 2000 avant qu'un dernier arrêté du 8 mars 2001 classe église, cimetière et portails d'accès.
Vestige du camp viking
Du Xe siècle, dite « l'Huitrière de Garrot», enceinte médiévale fortifiée quadrangulaire visible surtout par mer pleine dans l'anse de Vigneux au sud du Mont-Garrot, classé MH au titre des monuments historiques par arrêté du 13 août 1986
Autres sites et monuments de Saint-Suliac
Oratoire de Grainfolet (1894),
Belvédère sur l'estuaire de la Rance.
Le moulin à marée de Beauchet
Le moulin est formé de l'édifice proprement dit, ainsi que d'une digue qui isole une partie du ruisseau de la Goutte du reste de son estuaire, formant ainsi un étang d'environ 10 ha. L'édifice du moulin est un bâtiment en granite de plan rectangulaire, de deux étages.
Un moulin à marée existe à cet emplacement avant 1542. En 1882, il est reconstruit après un incendie. Au début du XXe siècle, il est reconverti en minoterie. Ses roues sont remplacées par une turbine avant 1930. L'utilisation de la marée est stoppée au profit de l'électricité en mars 1962. L'activité meunière cesse en 1981.
L'édifice, son mécanisme et sa digue sont inscrits au titre des monuments historiques en 1986.
Les vignes de Garrot
1250 pieds de chenin plantés en échalas sur les coteaux sud du Mont-Garrot.
Il existe sur la hauteur d'un promontoire naturel, appelé le Mont-Garrot ou Gareau, qui culmine à 73 mètres d'altitude et qui est situé au sud de l'actuel village de Saint-Suliac, les traces d'un établissement gallo-romain. Plus tard, au VIe siècle, un moine ermite venu du pays de Galles s'établit sur la hauteur de ce mont. Il est à l'origine de la fondation d'un prieuré construit à l'emplacement du bourg actuel.
En 1136, la paroisse de Saint-Suliac, qui dépend jusqu'alors de l'évêché d'Alet, passe sous la dépendance de l'abbaye bénédictine angevine de Saint-Florent-lès-Saumur. Cette abbaye fonde au cours du XIIe siècle, sur la hauteur du Mont-Garrot, le monastère de Saint-Laurent dont une croix marque aujourd'hui l'emplacement de sa chapelle.
Le prieuré bénédictin ayant disparu à partir du XVe siècle, les moines ont laissé cependant des traces de leur passage dans le paysage de la région, notamment par la culture de la vigne. Bien que la production de vin soit abandonnée depuis le XVIIIe siècle, des ceps de vigne se voient encore actuellement sur les flancs du Mont-Garrot.
Le bourg actuel se constitue dans le siècle qui suit l'arrivée du saint, au fond d'une anse de la Rance maritime et serré autour de l'église dont le début de son implantation remonterait du VIe au XIe siècle. Dès le début du XVIe siècle, Saint-Suliac est un port actif. Pendant la Révolution il prend le nom de Port-Suliac et conserve jusqu'aux années 1950 son port de pêche, qui constitue sa principale activité économique.
Nos coups de coeur à Saint-Suliac
Hébergement :
Restauration :
Les dernières news touristiques
Les habitants du village portuaire de Saint-Suliac sont en grande partie des marins. Ils pratiquent la pêche aux lançons sur des chippes, la pêche côtière sur des maquereautiers et embarquent pour la grande pêche sur les Bancs ou à Terre-Neuve.
Ils naviguent également sur les navires de commerce armés au cabotage ou au long cours. Ils sont enfin présents sur les navires corsaires pratiquant la course lors des guerres.
En temps de paix, chaque jour, la marée ouvrent aux suliaçais une communication facile sur l'estuaire de la Rance, avec Saint-Malo et Dinan, ils livrent tous les produits de leur territoire en petit cabotage.
Préparez vos vacances à Saint-Suliac avec nos partenaires
Trouver un séjour à Saint-Suliac avec nos partenaires
Ajouter un commentaire