Histoire de la Vendée (85)
Les outils les plus anciens - 8000 av. J.-C. - datant du paléolithique, ont été découverts au bois de la Chaize, à Noirmoutier. On trouve des traces du néolithique - 5300 av. J.-C. -, les plus anciennes de la France atlantique, à la pointe de Groin du Cou.
En 5000 av. J.-C., on recense le site néolithique retzien de la pointe du Payré. Il y a beaucoup de mégalithes en Vendée. Ils révèlent une activité préhistorique développée et nous renseignent sur une période importante de la préhistoire : le néolithique (l'âge de la pierre polie). Ces monuments ont été construits par des agriculteurs qui vivaient entre 4500 et 2000 ans avant notre ère.
Ces constructions font parties des plus anciennes encore existantes. Il y a beaucoup de mégalithes en Vendée. On recense plus d'une quarantaine de dolmens et menhirs. Ils révèlent une activité préhistorique développée et nous renseignent sur une période importante de la préhistoire : le néolithique. Le terme "mégalithe" englobe au sens large toute pierre d'un certain volume que l'homme préhistorique a utilisé, soit pour ériger des monuments tels les fameux dolmens (ou chambre de pierre) ou menhirs (ou pierres levées), pour tailler ses outils (polissoirs) ou encore pour graver ou sculpter.
Ces mégalithes ont d'ailleurs pu faire l'objet de déplacements. Si l'on reconnaît à l'unanimité la vocation funéraire des dolmens (on dit allée couverte quand il y a au moins deux dalles de couverture, c'est le cas à Commequiers ou à Bazoges-en-Pareds entre autre), les menhirs quant à eux continuent de conserver une grande partie de leur secret...
C'est dans la région d'Avrillé et du Bernard qu'ils sont le plus nombreux : Avrillé compte 8 mégalithes, Le Bernard, 3. D'ailleurs, à Avrillé ne manquez pas une visite au " Roi des Menhirs " ! Le menhir du Camp de César, c'est son nom, fait 8,70 m de haut dont plus de 7 m au dessus du sol pour un poids estimé de 85 tonnes environ.
Les îles aussi possèdent leurs dolmens et menhirs : sur l'île d'Yeu, l'on en dénombre 5 et sur à Noirmoutier-en-l’Ile. La côte vendéenne possède également de beaux spécimens, c'est le cas à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Saint-Hilaire-de-Riez, Notre-Dame-de-Riez ou Olonne-sur-Mer.
Des dolmens à encorbellement sont répertoriés à Bazoges-en-Pareds - dolmen des Cous - et au Bernard - dolmen du Pey de Fontaine. En tous cas, le phénomène mégalithique ne dépasse pas l'âge du bronze, c'est à dire que sous nos latitudes, aucun dolmen ni menhir n'a été érigé après le IIe millénaire avant notre ère.
Antiquité
A la fin du quatrième millénaire, les populations agricoles se regroupent sur le pourtour du golfe marin, vient alors la période celtique de la Vendée où règne la religion des druides. Deux peuples se partagent le territoire : les Pictons, au sud du Lay, les Ambilatres, peuple armoricain au nord.
Les Pictons sont agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, marins, ostréiculteurs, et extraient le sel en faisant chauffer la saumure. Le premier établissement humain est recensé aux Châtelliers du Vieil-Auzay, 4000 et 2400 av. J.-C. On repère des enceintes fortifiées au cours du néolithique récent : Champ-Durand - Nieul-sur-l'Autise -, Vieil-Auzay... entre 3500 et 2800 av. J.-C.
On a trouvé un four de métallurgiste à la République - Talmont-Saint-Hilaire -, le plus ancien de l'ouest de la France en 2500 av. J.-C. Des haches de bronze datant de 1300 et 1200 av. J.-C., dites vendéennes, en feuilles de marronnier, témoignent de l'intense activité commerciale de la région. Dès 700 av. J.-C., c'est le début d'une occupation dense de la plaine par des populations celtes de l'âge du fer avec l'exploitation intensive du sel entre Luçon et Le Gué-de-Velluire.
En 56 av. J.-C., les troupes romaines envahissent la Vendée et les Pictons n'offrent que peu de résistance aux légions de César, contrairement aux Ambilatres du nord du Lay qui poursuivent la résistance.
Durinum (Saint-Georges-de-Montaigu) devient un carrefour important, de luxueuses villas s'élèvent sur la côte, le commerce et l'artisanat prospèrent, comme en témoignent les verreries du musée de Fontenay-le-Comte où les pièces de monnaie frappées de symboles propres aux Pictons. L'antique religion celte disparaît.
La période romaine s'achève en même temps que s'affirme l'influence chrétienne : les disciples de saint Hilaire, évêque de Poitiers, et de saint Martin de Vertou, évangélisent la Vendée.
En 351, les chrétiens de Poitiers élisent comme évêque Hilaire, dont la sainteté contribue puissamment à l'évangélisation de la région. Une présence religieuse qui croît encore lorsque saint Philbert installe une communauté monastique à Noirmoutier dont le rayonnement s'étendra jusqu'à Luçon et Saint-Michel-en-l'Herm. En 406, Alains, Suèves et Vandales ravagent le Poitou. Les Wisigoths s'emparent du Poitou en 462. En 507 Les Wisigoths, battus par Clovis près de Poitiers, laissent l'Aquitaine aux Francs.
Moyen-âge
Tout d'abord un petit rappel sur le Moyen Âge... Couvrant dix siècles environ, le Moyen Age s'étend de la fin de l'Antiquité au début de la Renaissance, de la fin du Ve à la fin du XVe siècle. Traditionnellement, les historiens font commencer le Moyen Age en 476, date de la déposition du dernier empereur romain, Romulus Augustule, par le chef barbare Odoacre. 1492, année de la " découverte " de l'Amérique par Christophe Colomb, marque la fin du Moyen Age.
A partir de 799 commencent les raids meurtriers des Normands qui dureront deux siècles. Les moines fuient en emportant leurs reliques, les paysans cherchent asile dans des souterrains refuges. Pour en finir avec cette insécurité, on compte sur les seigneurs ou les religieux, surgissent alors donjons et remparts.
Ainsi, les vicomtes de Thouars dominent le nord, l'ouest et une partie du sud tandis que la puissance comtale s'étend autour de Talmond. Des seigneurs se feront ériger des forteresses, comme à La Garnache, Pouzauges, Mortagne, Montaigu ou encore Tiffauges.
Les abbayes se multiplient du XIe au XIIIe siècle, comme celle de Maillezais : début de la construction en 1003, fondée par les ducs d'Aquitaine, et qui reçu entre autres Rabelais. C'est au XIIe siècle que l'art roman s'affirme. Les églises de Vouvant, Foussais et Benet en sont les témoins directs. Du XIIe siècle au XVe siècle, la région oscille entre Capétiens et Plantagenêt.
En 1137, Aliénor, héritière des ducs d'Aquitaine épouse le roi de France Louis VII, doublant ainsi l'étendue de ses états. Mais c'est le second mariage d'Aliénor, en 1152 avec Henri II Plantagenêt, comte d'Anjou et du Maine et bientôt roi d'Angleterre, qui fera basculer le Poitou sous domination anglaise, engendrant de nombreux combats et notamment ceux de son propre fils, Richard Cœur de Lion - attaché au Talmondais puisqu'il y faisait de nombreux séjours dans sa demeure de Talmont -, qui, soutenu par les barons poitevins et aquitains, s'opposera à son père.
En effet, sitôt la mort d'Aliénor en 1204, Philippe-Auguste entreprend la reconquête du Poitou. Victorieux des Anglais à Bouvines, Philippe-Auguste consolide son empire sur le Poitou. En 1217 les abbayes de Maillezais, Nieul, Saint-Michel-en-l'Herm, Saint-Maixent et l'Absie s'associent pour creuser le canal des Cinq Abbés, décisif dans l'assèchement du Marais poitevin. Un an après, Savary de Mauléon fonde la ville des Sables-d'Olonne.
En 1241 saint Louis confie le Poitou en apanage à son frère Alphonse malgré le refus de Lusignan et son cousin Geoffroy la Grand-Dent qui devront capituler devant le roi, victorieux sur les châteaux de Mervent et Fontenay-le-Comte. S'ensuit un siècle de prospérité.
Les XIIe et XIIIe siècles voient le développement de l'exploitation des marais salants de Bouin et Beauvoir ainsi que l'augmentation du commerce avec les pays nordiques. La multiplication des paroisses amène le pape Jean XXII en 1317 à scinder le diocèse de Poitiers en trois, créant ainsi les diocèses de Luçon et Maillezais, les églises abbatiales deviennent cathédrales. La guerre de Cent Ans place le bas Poitou au cœur de batailles sanglantes.
Repris brièvement par les Anglais en vertu du traité de Brétigny, en 1360, il réintègre la besace des rois de France grâce au chevalier breton Du Guesclin et Olivier de Clisson, artisans de son rattachement définitif à la France 1370-1373. Fontenay-le-Comte sera à nouveau sous la coupe anglaise en 1411. Depuis Poitiers, où le dauphin Charles VII l'a faite entendre par une commission d'universitaires, Jeanne d'Arc lance la reconquête du royaume, nous sommes en 1430.
Son compagnon, Gilles de Rais, le sire de Tiffauges, Pouzauges et d'autres lieux, devenu assassin d'enfants, sera exécuté en 1440. En 1471, Fontenay est érigée en commune par Louis XI.
De la Renaissance à la Révolution
Le début du XVIe siècle est l'âge d'or vendéen, la Renaissance restaure la prospérité. De nombreux esprits comme Viète, Rapin, Brissot, Tiraqueau ou Rabelais font de Fontenay-le-Comte un centre culturel européen, François Ier lui décerne le titre de Fontaine des beaux esprits. De superbes édifices comme la maison Billaud ou la fontaine des Quatre Tias témoignent du style fontenaisien. De cette période date l'essor portuaire de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, des Sables-d'Olonne, de Noirmoutier et de l'île d'Yeu.
Les marins s'aventurent jusqu'à Terre-Neuve pour pêcher et l'on compte parmi les découvreurs du Canada l'amiral Chabot. Intense bouillonnement intellectuel en 1534... Calvin prêche à Poitiers. La noblesse et les corporations adhèrent massivement au protestantisme. A partir de 1562, de violents affrontements opposent catholiques et réformés, véritable première guerre civile qu'ait eue à subir la Vendée.
Durant trente-cinq ans, les atroces guerres fratricides déroulent leur cortège de massacres. 200 000 personnes, principalement des protestants, émigreront, le plus souvent vers les pays du nord de l'Europe. En 1598, Henri de Navarre futur Henri IV, qui avait fait la guerre en compagnie des protestants La Tremoille, Condé, La Noue et d'Aubigné, promulgue son fameux édit de Nantes, imposant la coexistence religieuse. Talmont, La Garnache et Beauvoir deviennent des places de sûreté protestantes.
La paix revient. Sully, nommé gouverneur de la province, œuvre pour la prospérité économique de la région. Quatre siècles après leurs débuts, les travaux d'assèchement du Marais poitevin reprennent.
La fin de l'exclusion des Huguenots permet l'arrivée en Vendée de nombreux Hollandais qui apporteront, outre leur savoir-faire en matière d'endiguement, la bulbiculture - tulipes, oignons - encore si présente à l'arrière des forêts littorales de la Côte de Lumière. En 1608, Luçon accueille son nouvel évêque, âgé de 23 ans : le futur cardinal de Richelieu et premier ministre de Louis XIII.
En 1612, Richelieu, fonde en cette ville un des premiers séminaires de France et ramène le clergé de son diocèse dans l'orthodoxie catholique. La Réforme tente cependant d'imposer son projet de république fédérative des provinces de l'ouest, et c'est seulement en 1628 que Richelieu, premier ministre, en obtenant la reddition de La Rochelle, réglera définitivement ce problème.
La grande pêche décline au profit des ports voisins. Tiennent le haut du pavé les armateurs et commerçants des Sables-d'Olonne, les gens du roi à Fontenay et la hiérarchie catholique de Luçon. L'évêché de Maillezais a été détruit par les guerres et le siège épiscopal transféré à La Rochelle. Les populations de la côte, coupées de celles du Bocage, ne pressentiront pas l'insurrection vendéenne et ce d'autant plus que la Révolution est au départ plutôt bien acceptée.
En 1698, ce sont les premières assemblées protestantes clandestines, dites du désert. Le 28 avril 1716, mort de saint Louis-Marie Grignion de Montfort à Saint-Laurent-sur-Sèvre. En 1787, l'édit de tolérance rend officiellement un état civil aux protestants. Le 4 août 1789, l'Assemblée vote la disparition des servitudes et des privilèges. Le même mois - le 26 -, la Déclaration des droits de l'homme proclame la liberté individuelle et l'égalité en droits, posant ainsi, en France, les fondements de la modernité politique.
Le département est créé en 1790. Il devait s'appeler fort logiquement Les Deux-Lay, mais le physique disgracieux de nos deux députés de l'époque fait que l'on renonce à cette appellation pour préférer une autre rivière : la Vendée. Les guerres de Vendée désignent les luttes menées contre la Révolution par les royalistes de l'ouest, à partir de 1793. C'est dans un contexte de misère, dans une France ravagée par les épidémies, qu'a lieu la Révolution de 1789.
De la Révolution au XXIe siècle
La Guerre de Vendée
Cette guerre civile opposa les partisans (bleus) et les adversaires (blancs) du mouvement révolutionnaire dans l'Ouest de la France, au cours de la Révolution Française et plus particulièrement pendant la Première République. Les premiers troubles en Vendée contre la constitution commencent entre février et mai 1791. L'augmentation des impôts, - la gabelle est conservée -, la réquisition du grain et la constitution civile du clergé - le 12 juillet 1790 - vont envenimer la situation.
Les prêtres doivent dorénavant prêter serment à la constitution civile : ils refusent et les Vendéens - très pieux - les soutiennent. Il en résulte que les prêtres réfractaires sont interdits de culte mais les cérémonies continuent : les messes ont lieu la nuit, dans la clandestinité. En septembre 1792, des prêtres réfractaires sont expulsés en Espagne. L'exécution du roi Louis XVI le 21 janvier 1793 atteint la sensibilité religieuse des Vendéens et les rassemble.
Les origines de cette guerre... La conscription, par les autorités républicaines, de 300 000 hommes célibataires entre 18 et 40 ans, hormis la bourgeoisie et les fonctionnaires, réquisitionnés dans l'armée pour défendre la France, est l'élément déclencheur du soulèvement de mars 1793.
La guerre est amorcée... Une révolte paysanne et populaire. De jeunes Vendéens se lancent à l'assaut des petites villes où se tiennent les forces républicaines. Les républicains sont massacrés, les drapeaux tricolores et autres emblèmes révolutionnaires disparaissent, les révoltés arborent le drapeau blanc et la fleur de lys, le chapelet et le Sacré-Cœur. C'est la naissance de la Vendée catholique et royale...
A la tête des trois armées formées, plébiscités par les paysans, quatre nobles. Le marquis de Bonchamps commande l'armée d'Anjou, Cathelineau et Maurice d'Elbée, la grande armée catholique et royale du Bocage vendéen, enfin, François de Charette dirige l'armée du Marais sur la côte. Sévèrement battus à Luçon, ils subissent à Cholet un nouveau revers qui provoque une gigantesque panique et l'exode de 80 000 hommes, femmes et enfants.
Le 1er août 1793, la Convention ordonne la destruction des maisons et des récoltes. Il manque des renforts. L'aide extérieure des Anglais ne viendra jamais, le général Turreau se rend tristement célèbre en signant une des pages les plus noires de la République, tant les atrocités commises par les " colonnes infernales " dépassent l'entendement. Les contre-révolutionnaires sont tués à Nantes et Angers.
Fin 1794, la Convention tente de mettre un terme à la guerre et signe un décret d'amnistie le 2 décembre. Le 23, la Convention décide d'entamer des négociations qui se poursuivront jusqu'en février 1795. La paix est signée à Nantes le 17 février 1795 - traité de la Jaunaie. Mais, De Charette reprend les armes en mai. Il sera traqué - avec Stofflet - par les colonnes de Travot, capturé par ce dernier le 22 mars 1796 et exécuté le 25. Cet événement marquera la fin des guerres de Vendée.
Le département, quelques années après sa création officielle, est épuisé et exsangue. Il a perdu le cinquième de sa population. Les chouans sont des armées régulières principalement recrutées au nord de la Loire.
Les Vendéens sont des troupes constituées pour les batailles au sud de la Loire. Ils furent certes alliés, mais que l'on cesse définitivement de les confondre. Le 16 juillet 1801, signature du Concordat - complété le 8 avril 1802 par la loi d'organisation des cultes. Le nombre des évêchés est réduit à cinquante, le territoire de la Vendée est rattaché au diocèse de La Rochelle. Du refus du Concordat par Monseigneur de Coucy naît la Petit Eglise...
La Petite Église. Le phénomène connu sous le nom de " Petite Eglise " a eu en Vendée une ampleur particulière. L'évêque de La Rochelle, Monseigneur de Coucy, refuse en 1802, comme trente-huit autres évêques, de signer le Concordat de 1801, établi entre Napoléon et Pie VII.
La suppression des fêtes religieuses traditionnelles, l'admission de prêtres imposés par la Révolution - les prêtres " jureurs " - dans l'église officielle, la vente des biens nationaux sont rejetées par ceux que l'on nomme bientôt les " dissidents " - les " enfarinés " dans le Rouergue, les " purs " à Paris, les " louisets " en Bretagne, les " filochois " en Touraine. A Fontenay, Saint-Martin-Lars, Saint-Malo-du-Bois, Tiffauges, les prêtres refusent le serment du concordat en 1803. Des paroisses entières rallient la Petite Eglise, les prêtres sont poursuivis mais bien cachés chez l'habitant.
Un culte s'instaure, qui restaure toutes les fêtes religieuses d'avant 1789, impose un jeûne le jeudi et le vendredi de chaque semaine, demande de fait un mariage au sein de la communauté. La restauration est accueillie avec enthousiasme car tous les dissidents sont persuadés que le roi va abolir le concordat. La déception est grande de voir celui-ci maintenu, d'apprendre que Monseigneur de Coucy renie la rébellion qu'il a inspirée.
Il reste, en 1825, 2 500 partisans de la Petite Eglise dans le département, mais la mort des prêtres - la Petite Eglise n'en a jamais ordonné de façon autonome, le dernier meurt en 1847 - provoque son déclin. Elle ne s'est maintenue dans notre région que près de Bressuire où l'on compte encore près de 3 000 " dissidents ".
Le mouvement royaliste s'éteint avec la guerre, et les troubles royalistes de 1815 - insurrection royaliste contre le retour de Napoléon - ou 1832 - Marie-Caroline, duchesse de Berry, tente de soulever la Vendée pour mettre son fils, le comte de Chambord, sur le trône de France - ne seront que peu de chose. En effet, le vote très largement conservateur du Bocage, l'importance de la religion et de l'école confessionnelle sont cependant les héritiers lointains de cette tragédie.
Entre-temps, le 25 mai 1804, Napoléon a décidé le transfert du chef-lieu à La Roche-sur-Yon et le percement de routes.
De 1830 à 1905
On s'emploie à reconstruire presbytères et églises. La Vendée, essentiellement agricole, prendra, grâce à l'ouverture de routes stratégiques dès 1832 et à l'arrivée du chemin de fer - avec notamment l'ouverture d'une liaison ferroviaire Nantes/La Roche-sur-Yon -, un essor industriel, puis touristique - depuis le Front populaire et l'instauration des congés payés.
A partir de 1879 se dresse une offensive contre les écoles congréganistes, très nombreuses en Vendée. La question scolaire devient l'enjeu central des luttes électorales. C'est la législation Ferry-Goblet qui institue la laïcité des programmes de l'enseignement primaire public et de son personnel. En 1905, est établie la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat.
Les deux guerres mondiales
Comme chaque département, la Vendée a vu ses hommes partir à la guerre de 1914. Elle a en revanche subi plus de pertes que les autres : 5 % des Vendéens y ont péri contre une moyenne de 3,5 % pour le reste de la France. C'est un Vendéen, Georges Clemenceau, qui en 1917, devient président du Conseil. Le 22 juin 1940, les troupes allemandes pénètrent en Vendée, en septembre de la même année est supprimée la législation anti-congréganiste du début du siècle.
Seigneuret, chef du mouvement de résistance qu'il a organisé dès septembre 1940, est fusillé au Mont-Valérien. C'est à nouveau un Vendéen, Jean de Lattre de Tassigny, qui, à Berlin, reçoit la capitulation allemande - le 8 mai 1945 pour ceux qui l'ignorent encore.
Du XIXe siècle à nos jours
Des agriculteurs et des artisans, souvent militants catholiques, industrialisent le Bocage. Début du " miracle économique " vendéen. Jean Yole, chantre de la Vendée - né en 1878 -, meurt en 1956. A l'initiative de Philippe de Villiers, création du spectacle du Puy du Fou en 1978. Depuis, la notoriété du parc ne cesse de s'accroître démontrant cette belle réussite vendéenne. Autre fierté des Vendéens : le Vendée Globe - premier départ en 1989 -, qui consacre l'industrie nautique vendéenne.
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