Histoire des Pays de la Loire
Pensez "Histoire" en Pays de la Loire, on vous répondra Puy-du-Fou bien sûr. Mais pas seulement ! Pour les Guerres de Vendée, rendez-vous dans le bocage, au nord de la Roche-sur-Yon et poussez jusqu’au château des Aventuriers d’Avrillé pour s’amuser avec les siècles. Difficile de mentionner tous les châteaux, abbayes et églises qui jalonnent la Loire et ses affluents. L’est de la Mayenne concentre sur un petit territoire les périodes de la Préhistoire au Moyen Âge.
Pour tout connaître sur la poche de Saint-Nazaire, voir le Grand Blockhaus de Batz alors que le petit village de Mouilleron-en-Pareds donna naissance aux signataires des 2 armistices du XXe siècle : Clemenceau et De Lattre de Tassigny ! Hormis les cathédrales et cités moyenâgeuses de Nantes, Le Mans et Angers, brodez l’Histoire pendant votre séjour de vacances dans les villes de Guérande, Saumur, Clisson, Saint-Florent-le-Vieil ou encore Montsoreau.
Certains militent aujourd'hui en faveur de la réunification de la Bretagne à travers une réorganisation de l'Ouest de la France. On ne peut manquer de constater la surprenante similitude entre l'histoire de la Bretagne et celle du Poitou, ce dernier ayant été amputé de la Vendée, l'ancien bas Poitou, comme la Bretagne a été amputée de la Loire-Atlantique l'ancien comté de Nantes lors du découpage administratif des régions.
Mais les similitudes remontent bien plus loin dans l'histoire. Le Poitou, comme la Bretagne ont été des états indépendants que se sont disputés les Français et les Anglais, les Bourbons et les Plantagenêt. Louis IX entreprit la conquête du Poitou, mais c'est grâce aux connétables Du Guesclin et Clisson, deux Bretons au service du roi, que le Poitou fut finalement conquis et rattaché à la couronne de France.
Plus tard, Poitiers deviendra un centre calviniste, un peu comme Nantes, les guerres de Religion faisant leur ravage dans les deux provinces. Le Poitou et la Bretagne ont vu leur prospérité s'envoler pendant les deux siècles d'absolutisme de 1598 à 1789. Puis, pendant la Révolution, les deux Régions furent la proie des guerres civiles que l'on connaît.
Ce qu'on appelle la Vendée militaire englobait en fait, tout le Nord du Poitou, le Pays de Retz, le vignoble nantais et les Mauges angevines. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, il n'y avait pas un bas Poitou catholique et royaliste et un haut Poitou républicain.
Sous l'ancien régime, on notera les mêmes séparations linguistiques entre les campagnes et les cours : les ducs de Bretagne parlaient français, quand les Bretons parlaient breton ou gallo. De leur côté, à la cour des comtes du Poitou, on parlait l'occitan alors que les Poitevins parlent une langue d'oïl, le Poitevin saintongeais, dont l'aire va des rives de la Loire aux rives de la Garonne, l'occitan commençant à l'est d'Angoulême.
Il est manifeste que les Pays de la Loire ne connaissent pas le sentiment d'appartenance que peut connaître un Breton ou un Provençal. Un habitant du Mans et un habitant des Sables-d'Olonne n'ont pas beaucoup de choses en commun si ce n'est leur langue. Nantes continue d'être tournée vers la Bretagne ; la Vendée, qui représente la moitié du Poitou, a aujourd'hui un passé et une identité propre, identité qui s'accorderait mieux à une Région Poitou-Vendée-Charente, la Vendée partageant avec le Poitou, non seulement une histoire, mais un parler, une architecture romane, un style d'habitat et des coutumes. Poitou et Bretagne constitueraient alors des régions de taille européenne, mais surtout des régions cohérentes ancrées dans une identité et une histoire.
Préhistoire
En Loire-Atlantique, de nombreux témoignages, monuments mégalithiques, outils du Néolithique attestent de peuplements de pêcheurs et de chasseurs le long du littoral et de l'estuaire dès le VIe millénaire. Le tumulus de Dissignac à Saint-Nazaire et le cairn des Mousseaux à Pornic en sont de splendides témoignages.
Les nombreuses voies d'eau du département développent les échanges et favorisent l'implantation des hommes le long de la Loire, à Ancenis, Nantes et le Pays de Retz.
Les Pays de la Loire, une faute de l’Histoire ?
Durant la préhistoire, et plus particulièrement à l'ère secondaire, les dinosaures peuplèrent les terres de Vendée. Dans les années soixante, des empreintes ont été recueillies sur la plage du Veillon à Talmont-Saint-Hilaire : voire les moulages à l'abbaye Sainte-Croix des Sables-d'Olonne. Longtemps après la disparition de ces animaux, ce sont ceux du quaternaire qui laisseront des traces : une dent de mammouth sera retrouvée dans la région de Chantonnay.
Les premiers habitants humains datent du néolithique (5 000 à 3 000 av. J.-C.). Territoire favorable au développement, on retrouve, disséminé dans toute la Vendée, un grand nombre de sites préhistoriques datant du néolithique. Une civilisation picto-vendéenne : les grandes migrations des peuplades celtes, Galates ou Galli, ont débuté entre 2 000 et 1 600 avant J.-C.
Ces tribus ont trouvé les limites naturelles du littoral pour y étendre progressivement leur territoire aux limites de la Loire maritime. Composant avec l'envahisseur Romain, ils ont su fonder une communauté stable qui a laissé des traces dans la région.
En Sarthe, la vallée de l'Huisne semble être un axe de communication et d'installation humaine dès le néolithique (4 000 env. avant J.-C.). En témoignent les mégalithes présents dans l'actuel canton de Tuffé, tels le menhir de Pierre Fiche à Duneau ou les dolmens de Vouvray, Duneau et Tuffé. En dehors de ce canton, les mégalithes sont rares de même que les autres traces d'occupation préhistorique.
Antiquité
La région conserve de nombreuses traces de la présence romaine. Une légion romaine vient hiverner et fonder la ville de Juliomagus (le futur Angers) au Ier siècle avant Jésus-Christ. La population gauloise des Andes est ainsi mentionnée dans La Guerre des Gaules livre de Jules César. De nombreux fragments et tout le matériel archéologique découverts permettent de restituer l'ampleur de la ville antique. Une partie de ce matériel est exposée au musée des Beaux-Arts dans le parcours histoire de la ville.
Et que dire de la ville de Jublains, en Mayenne, où un musée archéologique se trouve actuellement sur les lieux mêmes où les Romains, dès le Ier siècle, entreposaient des denrées précieuses ou des impôts levés dans l'Ouest de la Gaule !
Dans la ville du Mans, les traces de cette époque consistent essentiellement en l'élévation du menhir de grès appuyé contre la cathédrale. L'enceinte bâtie à la fin du IIIe siècle reste le témoin le plus fort de la ville antique et le monument de ce type le mieux conservé de la période gallo-romaine. Longue de mille trois cents mètres, elle enferme une surface de neuf hectares.
Plusieurs voies antiques traversent le Perche-Sarthois. Parmi les plus importantes, l'une d'elles relie Le Mans à Orléans, ces voies ont laissé des vestiges archéologiques mais également des traces dans la toponymie.
La conquête de la Gaule entreprise par les Romains s'étend vers l'Armorique. Elle trouve en la personne de César, le futur vainqueur des Namnètes qui, pourtant excellents marins, sont défaits sur mer et perdent le contrôle du sud de la Loire. C'est la romanisation : la cité gauloise des Namnètes s'organise en civitas romaine, elle perd son indépendance et paye désormais tribut.
Les principaux centres de peuplement sarthois se concentrent le long des vallées de la Sarthe, du Loir et de l'Huisne. Les Aulerques Cenomans occupent le site du Mans, appelé alors Vindinum. Ils se groupent en coalition contre César avant d'être incorporés dans l'empire romain. Jusqu'aux invasions barbares du milieu du IIIe siècle, la Sarthe connaît une période de prospérité, dont témoigne encore l'enceinte gallo-romaine du Mans.
Au IIIe siècle après J.-C., c'est le temps des premières communautés chrétiennes et des premiers martyrs, ainsi en Anjou, ou Donatien et Rogatien à Nantes, saints patrons du diocèse. La christianisation commence en effet très tôt dans les Pays de la Loire. Le IVe siècle voit sa progression au Mans et dans les cités, les campagnes voyant sa progression plus lente.
Parallèlement au déclin de l'Empire romain, on assiste à d'importants mouvements de population, migrations, invasions, qui modifient la région en profondeur. Des personnes d'exception, bien souvent des évêques, comblent la vacance du pouvoir et s'imposent. Il en est ainsi dans le Pays nantais, conquis par Clovis, et à Nantes où l'évêque Félix entreprend d'importants travaux pour rendre l'Erdre navigable, facilitant ainsi le transport des marchandises et les échanges.
Moyen Âge
Non contents d'occuper toute la Gaule, de Marseille aux côtes de la Manche et de Bordeaux à la vallée du Rhin, les Romains l'administrent d'une main de fer. Aussi lorsqu'ils se replient, les villes, sous la houlette des évêques locaux, sont livrées à elles-mêmes. D'où les désordres entre les différentes régions, chacune tentant d'accroître son influence sur le comté voisin.
Pendant l'Antiquité tardive et le haut Moyen Age, le Poitou est rattaché à l'Aquitaine. A l'écart des routes principales, le pays vendéen apparaît comme une péninsule lointaine, peu peuplée et couverte d'importants massifs forestiers. Sa longue façade maritime l'expose aux incursions par bateaux : les Saxons aux IVe et Ve siècles, les Normands aux IXe et Xe siècles.
Le Xe siècle est marqué par l'apparition des châtellenies, mutation féodale qui se traduit par la prolifération de châteaux. A l'aube du deuxième millénaire, Foulques Nerra, le belliqueux comte d'Anjou, fait de l'Anjou une province conquérante et protège ses frontières. Il hérisse la région de forteresses qui lancent au ciel leur donjon. Guerrier cruel et violent, Foulques Nerra, dit le Noir, expie ses fautes et le sang versé en se rendant, après les combats, à Jérusalem. La mort le surprend à Metz en 1040 au retour de son troisième pèlerinage.
A la suite de diverses alliances matrimoniales entre dynasties, de part et d'autre de la Manche, le Maine, l'Anjou et la Touraine, qui appartenaient aux Foulques, échoient à la monarchie anglaise. De 1144 et 1205, le coeur de la France devient possession anglaise. En 1137, la mort de Guillaume X d'Aquitaine scelle en effet la fin d'une dynastie régionale : le mariage d'Aliénor d'Aquitaine en 1154 avec Henri, comte d'Anjou et de Normandie d'Angleterre, amène la Vendée dans le giron du plus vaste royaume de la fin du XIIe siècle.
Henri monte en effet en 1154 sur le trône d'Angleterre ; par son mariage avec Aliénor, qui amène la Guyane, le Poitou, la Gascogne, il possède la moitié de la France, ce qui va amener de grandes tensions avec Louis VII, premier mari d'Aliénor, qui vont conduire à la guerre de Cent ans. Il conquiert le pays de Galles et entreprend la soumission de l'Irlande, unifie l'administration et la justice et prétend mettre l'église sous tutelle mais se heurte à la résistance de l'Archevêque de Canterbury, Thomas Becket qu'il fait assassiner en 1170. La dynastie qui règne alors prend le nom de Plantagenêt, en raison de la branche de genêt qui figure sur ses armoiries.
En 1139, le Poitevin Aimeri Picaud rédige le Guide du pèlerin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Il y énumère les hospices, les gîtes d'étape, et les auberges des régions traversées. C'est le premier guide de voyage...
La Sarthe au temps de Du Guesclin
En Sarthe, de nombreux édifices témoignent aujourd'hui encore de la période médiévale. Ces monuments, civils, religieux, militaires, attestent de l'importance du département dans le déroulement de ce conflit qui constitue une période charnière dans notre histoire : évolution des mentalités, révolutions architecturale et économique...
Afin de valoriser le patrimoine du département, le Conseil général a mis en place un circuit qui permet de partir sur les traces de la guerre de Cent Ans présentes sur son territoire. La guerre de Cent Ans constitue un lien entre la période féodale et la Renaissance.
Dans les pas de Bertrand du Guesclin, Ambroise de Loré, Jean II le Bon, Charles VI, Gilles de Rais, Jean du Bueil... des circuits permettent de renouer les fils d'une histoire qui, de légendaire qu'elle est aujourd'hui, mérite d'être rétablie. La thématique choisie s'inscrit entre 1337 et 1453. Les sites et monuments présentés sont antérieurs ou postérieurs à cette période.
Le Xe siècle voit la province se hérisser de forteresses. La période reste troublée jusqu'au XIIe siècle. Les mariages successifs vont unir le Maine, l'Anjou et la Normandie en un seul état, sous la domination des Plantagenêt. Richard Coeur de Lion succède à son père, puis ce sera au tour de son frère Jean sans Terre de monter sur le trône, et de perdre ses possessions françaises au profit du roi de France.
Sous le règne de Jean Sans Terre, l'empire des Plantagenêt s'effondre : après la victoire en 1214 du roi Louis VIII à La Roche-aux-Moines près de Savennières, l'Anjou sera rattaché à la couronne de France. Au XIIIe siècle, les princes de la deuxième Maison d'Anjou, la plus brillante, interviennent en Provence, en Italie...
Devenus rois de Sicile, de Naples, de Hongrie, de Pologne, ils jouent un rôle considérable, fondant la plus grande dynastie de l'Europe médiévale. Cette période des princes apanagés connaît une croissance sans précédent en Anjou, développant rapidement de nouveaux villages autour des châteaux.
De 1337 à 1453, la guerre de Cent Ans va placer la région au coeur de batailles sanglantes. Les Plantagenêt conserveront jusqu'en 1485, avec Richard III, le trône d'Angleterre. Au XIVe siècle, l'Anjou est érigé en duché, tandis que le Poitou et l'Aquitaine dont dépend le sud des Pays de la Loire, demeurent dans le giron anglais. Les troubles sont nombreux entre les partisans du roi de France et ceux de la Couronne britannique.
Le XIVe siècle est un siècle douloureux : peste, famines, guerres... Les anciennes possessions des Plantagenêt passent à plusieurs reprises aux mains des Français, et réciproquement. Le traité de Guérande, qui rend hommage au roi de France, voit enfin le conflit franco-breton s'apaiser ; l'affirmation de la puissance royale met un terme à l'indépendance bretonne.
De la Renaissance à la Révolution
La Renaissance. L'époque voit la région se couvrir de châteaux. La cour de France inspire sur les bords de Loire un bouillonnement artistique et culturel qui s'inscrit dans le paysage. De raffinés et puissants mécènes entraînent architectes, artistes, géniaux créateurs dans leur sillage.
Les écrivains se font les chantres de ces rivages : Rabelais en Vendée puis en Touraine, Ronsard qui écrit une grande partie de son œuvre dans la Sarthe, Joachim du Bellay chante son petit Liré, en Anjou. Puis, un siècle plus tard, le poète Scarron trouve son inspiration dans le Maine.
Le règne de René d'Anjou, de 1434 à 1480, constitue un âge d'or pour la province. Il est à l'origine de la construction des turcies chargées de contenir la Loire et protéger les vallées, ainsi qu'un raffinement artistique et architectural dont la région conserve de nombreux témoignages. La fin de la guerre de Cent Ans marque l'abandon par l'Angleterre de ses possessions françaises.
L'Aquitaine et le Poitou rejoignent la Bretagne et l'Anjou dans les domaines du roi de France. Par le mariage de sa fille Claude de France, François Ier scelle en effet le sort du duché de Bretagne, qui conserve son Parlement, quelques privilèges, mais devient province de France. Le XVe siècle, voit la cour suivre le roi dans ses résidences l'Ile-de-France, délaissant ainsi les rivages de Loire. La Renaissance restaure la prospérité dans la région.
De superbes édifices témoignent de cet âge d'or. Au XVIe siècle, la prospérité économique fait de Fontenay-le-Comte un grand centre intellectuel et artistique.
Les guerres de religion. Le début du XVIe siècle est marqué par l'arrivée de la Réforme en Europe. La doctrine protestante se répand le long de la vallée de la Loire et dans le Poitou, les Huguenots s'y faisant de plus en plus nombreux. Angers, Saumur, Baugé sont d'importants centres protestants. Saumur, pour sa part, demeure pendant près d'un siècle une place forte du protestantisme éclairé.
En 1589, Duplessis-Mornay en devient le gouverneur et crée l'Académie protestante qui donne à la ville un rayonnement sans pareil à cette époque. C'est le début des persécutions religieuses. L'édit signé à Nantes par Henri IV apaisera les querelles religieuses et mettra fin à la guerre civile qui aura causé bien des exactions. Le XVIIe et le XVIIIe siècle connaissent des épreuves : la peste, la Fronde, suivies par une régression démographique et économique.
Nantes et le XVIIIe siècle
Le XVIIIe siècle est le siècle d'or des Nantais. Premier port de commerce colonial, il est un carrefour du commerce triangulaire. Il faut imaginer ses navires de retour des Isles, chargés d'épices, de café, de sucre, de coton et d'indigo, amarrés sur le quai de la Fosse et ses bars à matelots. Les armateurs les plus riches font construire des immeubles sur l'île Feydeau, nobles façades de tuffeau gansées d'élégantes ferronneries et ornées de mascarons.
A l'aube de ce siècle, la construction navale se développe avec les relations transatlantiques, lesquelles font accéder Nantes au rang de grand port international et colonial. Le commerce avec les colonies assure la prospérité de la ville qui avec J.-B. Ceineray et Mathurin Crucy s'urbanise et s'embellit ; la place Graslin et son théâtre, la place Royale, le cours Cambronne, l'alignement du quai de la Fosse font de Nantes une ville nouvelle.
Les hôtels particuliers des riches négociants, les folies nantaises qu'ils se font édifier le long de l'Erdre témoignent de l'importance de Nantes, devenu le premier port français dans la première moitié du XVIIIe siècle, assurant le tiers de la traite française négrière. De nouvelles manufactures de cotonnades et d'indiennes apparaissent, des raffineries de sucre...
Carrefour de la botanique, Nantes reçoit des plantes venues du monde entier, les acclimate au Jardin des plantes ; serres, magnolias et camélias bien acclimatés dans les douceurs du climat, attestent de ces relations transatlantiques. L'importance du trafic lié au développement du tonnage et à l'ensablement de l'estuaire empêche les gros navires de naviguer jusqu'à Nantes.
Paimboeuf devient alors l'avant-port de Nantes, avant d'être détrôné par Saint-Nazaire. Les maisons d'armateurs, rivalisant de balcons ouvragés et de caryatides, les quais témoignent de cette glorieuse page de l'histoire.
De la Révolution au XXIe siècle
La Révolution.
L'absolutisme royal accentue la pression fiscale, ce qui ne va pas sans émotions populaires. C'est la révolte du papier timbré et celle des Bonnets Rouges. La répression qui s'ensuit est terrible. Le commerce du sel et du vin diminue, l'économie traditionnelle décline, celle des toiles de lin puis du chanvre. La construction navale se développe, avec des relations transatlantiques qui font accéder Nantes au rang de grand port international, enrichi par le commerce triangulaire.
C'est pourtant dans un contexte de misère, dans une France ravagée par les épidémies, que commence la Révolution de 1789. L'augmentation des impôts, la réquisition du grain et la constitution civile du clergé vont envenimer la situation. Les provinces de l'Ouest de la France accueillent plutôt favorablement la prise de la Bastille et les principes fondamentaux de 1789.
Au sortir de la Révolution, Laval, marquée par la chouannerie : Jean Cottereau dit Jean Chouan est du coin, deviendra le chef-lieu du nouveau département de la Mayenne. Cette reconnaissance politique conduit à la restructuration de la ville.
Les guerres de Vendée.
Ce vocable désigne les luttes menées contre la Révolution par les royalistes de l'Ouest, à partir de 1793. C'est le soulèvement des habitants des Mauges, du bocage et du marais breton. La conscription par les autorités républicaines de 300 000 hommes célibataires entre 18 et 40 ans, hormis la bourgeoisie et les fonctionnaires, sera l'élément déclencheur du soulèvement de mars 1793, une révolte paysanne et populaire.
Le fardeau des injustices et des incompréhensions est trop lourd à porter pour la Vendée, département issu du décret de 1790. Par cette insurrection, elle acquiert le statut de province, fédérant autour d'elle une partie de la Loire-Atlantique, des Deux-Sèvres et du Maine-et-Loire dans un rectangle allant de Paimboeuf au sud d'Angers en longeant la Loire, descendant jusqu'à Parthenay et revenant vers Les Sables-d'Olonne.
A la tête de trois armées formées, plébiscitées par les paysans, quatre nobles : le marquis de Bonchamps commande l'armée d'Anjou, Cathelineau et Maurice d'Elbée la grande armée catholique et royale du bocage vendéen, François de Charrette dirige l'armée du marais, sur la côte.
La Convention tente de mettre fin, en 1794, à cette guerre qui reprend et ne s'achèvera qu'avec la mort de Charrette. Douloureuse et affaiblie, la Vendée a perdu un cinquième de sa population dans des conditions épouvantables qui méritent le terme de génocide. Le XIXe siècle sera celui de la reconstruction.
Demeurée paisible jusqu'à la Révolution, la Sarthe se prononce en général en faveur des réformes, mais elle est éprouvée par la guerre civile qui fait rage dans l'Ouest. De cette contre-révolution, la Vendée conservera longtemps les stigmates, pour preuve de nombreux vitraux créés un siècle plus tard pour éclairer les églises du Choletais et de Vendée. Ils retracent les épisodes les plus tragiques de cette guerre civile qui divise encore aujourd'hui nombre d'historiens.
La période moderne.
Le XIXe siècle voit, avec l'arrivée du train, les premiers vacanciers profiter des plaisirs du bord de mer : les premiers bains de mer, la thalassothérapie, l'ouverture des casinos. Les magnifiques villas du bois de la Chaise, dans l'île de Noirmoutier, témoignent superbement du développement naissant des stations balnéaires.
Le XXe siècle consacre l'essor du tourisme sur le littoral. La croissance urbaine caractérise tout le XIXe siècle, dans des villes comme Le Mans, Angers, Laval. Villes et villages sont l'objet de travaux d'urbanisme. On élargit les routes, on en crée de nouvelles, on dote les bourgs d'équipements publics tels bureaux de poste, lavoirs, mairies et gares.
Encore un siècle et Angers, l'Athènes de l'Ouest s'introduit timidement dans l'art du début du XXe siècle. Quelques exemples d'Art nouveau apparaissent, mais il faut attendre les années 1925 pour que l'Art-Déco séduise vraiment les Angevins.
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