Parcours touristique dans Granville (50)
Granville est une station balnéaire sur la côte du département de la Manche, au nord de Mont-Saint-Michel et au sud de Coutances, sur la côte au sud-ouest de la presqu'île du Cotentin. L'emplacement de Granville à l'entrée de la baie du Mont-Saint-Michel en fait une destination incontournable sur la route des vacances. Les remparts qui entourent la haute ville sont le témoignage de son histoire. En parcourant les rues les plus anciennes de Granville, c’est l’occasion de comprendre l’histoire de celle-ci. Cette ville fortifiée par les Anglais au XIVe siècle conserve, dans sa partie haute ceinturée de remparts, les traces de son passé militaire et religieux.
Granville organise de très belles visites de la ville. Différents parcours, dont certains sont théâtralisés, sont organisés régulièrement comme le « Parcours des Vieilles Pierres », le « Parcours Granville maritime et portuaire » ou le « Parcours à l'abordage les enfants ». Maisons de caractère et hôtels pittoresques des XVlème et XVlllème siècles jalonneront votre visite. En effet, la Haute-Ville renferme de beaux hôtels particuliers et deux espaces culturels intéressants, le musée du Vieux Granville et le musée d’art moderne Richard Anacréon. La cité possède plusieurs autres très beaux édifices comme l’église Saint-Paul, l’église Notre-Dame-du-Cap-Lihou, l’hôtel des Bains et le château de Grainville.
Impossible de flâner dans les rues et sur le front de mer de Granville sans marcher jusqu’à la pointe du Roc, où se trouve le phare du cap Lihou. Granville est également le port d’attache naturel des compagnies qui desservent les îles Chausey et les îles anglo-normandes de Jersey, Guernesey et Sercq. Granville peut se vanter également de posséder le premier port coquillier de France. Les restaurants de la station balnéaire proposent à leurs hôtes des coquilles Saint-Jacques, des praires, des seiches et des bulots fraîchement pêchés. Le port a la particularité d’être équipé d’une forme de radoub, un équipement construit avec des blocs de granit de Chausey autrefois destiné à l’entretien des morutiers.
Ses belles plages de sable, sa piscine d’eau de mer et ses nombreuses animations en font une destination très agréable. La Maison Christian Dior apporte une touche de glamour à la station. L’ancienne résidence du couturier est aujourd’hui un musée ouvert au public. En suivant le sentier côtier vers le nord, on peut rejoindre la grande plage et les dunes de Donville, tout autre paysage.
Parcours et itinéraire touristique dans Granville
Vous trouverez un parking place Albert Godal, après avoir stationné votre véhicule dirigez-vous vers l'office de Tourisme Granville Terre et Mer, 2 Rue Lecampion. Vous y trouverez toutes les informations utile à votre visite. En sortant de l'office de tourisme, prendre à gauche la rue Saintonge, puis à droite la rue des corsaires, filez tout droit pour arriver dans la rue Georges Clemenceau. Montez l’escalier attenant aux remparts de la Haute Ville. Sur environ 450 mètres de long et une centaine de mètres de large, s'étendent les remparts. Longez les remparts côté mer en empruntant la promenade Charles VII. La première enceinte des remparts a été construite à partir de 1440 par les Anglais et a été rasée en 1688, malgré l’avis de Vauban, puis relevée et augmentée entre 1715 et 1720. Les bastions de la place de l’Isthme ont été construits entre 1749 et 1766.
Après le tunnel, remontez la rue du Nord à gauche sur 50 m et empruntez la rue des Platriers, puis la rue du Marché au Pain. En vous arrêtant, vous apercevez aussi bien les immeubles de rapports, dans lesquels les familles vivaient en appartement, que les hôtels particuliers du XVIIe et XVIIIe siècles. Ces derniers appartenaient souvent à de riches armateurs ayant contribué à l'essor et à la renommée du port de Granville. Tantôt corsaires, tantôt Terre-Neuvas, les marins de Granville ont été longtemps de vaillants aventuriers n'étant jamais vraiment sûrs de revenir au pays... C'est la raison pour laquelle avant chaque campagne de pêche, on fêtait comme il se doit le Carnaval, tradition encore perpétuée de nos jours et reconnue par l'Unesco. Le théâtre de la Haute-Ville fait l’angle avec la rue Notre Dame, que vous descendez. Le bâtiment du théâtre de la Haute-Ville, a été construit en 1821 sur les fondations de l’hôtel de l’amirauté est d’abord un tribunal de commerce. Le tribunal quitte la rue Notre-Dame et laisse sa place, en 1994, à une compagnie de théâtre : le théâtre de la Presqu'île, dirigée par Michel Vivier.
Prendre à droite rue Notre-Dame, que vous descendez jusqu'à la Place Cambernon, du nom d’un médecin granvillais, le Docteur Félix-François Cambernon, elle marque le cœur de la vieille ville.. Quelques commerces subsistent ici mais il faut imaginer que tout le quartier était rempli d'échoppes jusqu'à la moitié du XXème siècle. On y trouve l’Espace Cambernon qui au cours des siècles fut tout d’abord une école d’hydrographie, puis une halle à poissons et enfin la bibliothèque municipale jusqu’en 1996. À l'angle de la rue Notre-Dame et la rue Cambernon, vous apercevez une plaque. Celle-ci a été révélée récemment par le Prince Albert II de Monaco en tant que descendant des comtes de Matignon. Les Matignon ont gouverné Granville sur plusieurs générations et ont logé dans cet hôtel particulier. Jacques IV de Gouyon de Matignon devint alors Jacques Ier de Grimaldi après le décès de son épouse, Louise-Hippolyte, souveraine de Monaco.
Tournez à gauche sur la rue Cambernon, poursuivre jusqu'à la Grand'Porte et son pont-levis construit entre 1580 et 1640. La construction de ce pont levis était destinée à se protéger contre les attaques ennemies qui arrivaient souvent par la mer. Sur les trois poutres d’origine servant à basculer le pont, seules deux subsistent aujourd’hui. En franchissant la porte, levez les yeux pour voir l’énorme balancier de bois qui, une fois les deux portes fermées sur l’ouverture, s’abaissait pour relever le tablier à l’extérieur du pont. Les portes de ce pont-levis étaient fermées tous les soirs même en temps de paix,excepté la veille de Noël.
Devant la Grand Porte, retournez-vous, traversez la rue et arrêtez-vous sur cette petite place face au pont-levis. Vous apercevez une plaque évoquant une "charte de franchise". En 1442, soit trois années après leur arrivée, les Anglais sont "boutés" par les chevaliers normands de Louis d'Estouteville, capitaine du Mont-Saint-Michel. Charles VII, alors roi au crépuscule de la Guerre de Cent Ans, s'aperçoit de l'intérêt stratégique militaire que représente cette place forte et, par une charte de franchise de 1445, octroie armoiries et exemption d'impôts aux habitants de ce que sera, par la suite, la cité corsaire de Granville.
La Grand Porte est également le témoin historique d'un épisode militaire-clé dans les Guerres de Vendées. À l'automne 1793, les armées royalistes sont en pleine "virée de galerne" suite à la défaite de Cholet. Au 14 novembre, elles tiennent le siège sur Granville afin de contrôler un port et de rallier les Anglais. Cette bataille voit s'affronter plus de 20 000 "blancs" face à 5 500 soldats "bleus" aidés par les civils réfugiés dans la place forte. Sans équipements de siège efficace, disposant d'un lot de mauvaises informations et face à une artillerie plus puissante que prévue, les Vendéens battent en retraite le 15 novembre sans avoir vu l'ombre d'un vaisseau anglais. La plaque sous le porche liste les civils granvillais tombés lors de ce siège dont Jacques-François Clément-Desmaisons, officier municipal, dont l'héroïsme a été immortalisé sur une toile de Maurice Orange.
A proximité se trouve le Musée d'art et d'histoire de Granville, situé au 2 Rue Lecarpentier. Prenant place au-dessus de la Grand’Porte à pont levis qui donne accès à la vieille ville fortifiée, le Logis du Roi constitue avec le jardin de l’Œuvre un ensemble historique et architectural de premier plan, enchâssé dans les murailles qui dominent majestueusement les quais et le port. Le Logis du Roi était à l'origine la résidence du Commandant de la Place, puis devint maison commune pendant la Révolution, d'où fut organisée notamment la défense de la place contre l'attaque des Vendéens en 1793. L'armée l'occupa ensuite à nouveau jusqu'à ce que la ville l'acquière pour y installer le musée. Il est ainsi remarquablement placé pour présenter aux visiteurs qui arrivent, l'histoire de cette ville, dont ils s'apprêtent à découvrir la partie la plus ancienne. Le musée du Vieux Granville est lié à la figure de son plus illustre conservateur : Charles de la Morandière.
Après votre visite au Musée d'art et d'histoire, engagez-vous, juste avant cette porte, dans la rue du Midi qui monte à droite jusqu’à la Maison du Guet, et le parvis de l’église Notre-Dame du Cap Lihou. Vous passez alors au pied de la Maison du Guet. Cette charmante bâtisse fait partie intégrante de la silhouette de la citée fortifiée. Posée à cheval sur le rempart sud de la Vieille Ville, elle occupe cet emplacement depuis des siècles, même si le bâtiment lui-même n’est pas très ancien. Au XVIIe siècle, un menuisier avait installé son établi et sa demeure à cet endroit. En 1695, Louvoi, le Ministre des Armées pour le Roi Louis XIV décidera que Granville n'a pas besoin de cette muraille et fera détruire une grande partie des remparts. Les murailles remontées, le menuisier reconstruira sa maison à sa place d’origine. Cette bâtisse grandissant au fil des années devient une maison privée d'architecture balnéaire datant du début du XXème siècle.
Le point de vue sur l'avant-port et le bassin à flots est tout-à-fait remarquable. Le port de Granville a été construit en granit de Chausey dès le XVIIIème siècle. Du XVIème siècle au XXème siècle, le port de Granville se transforme en port morutier très important. Aujourd’hui, la flottille Granvillaise se compose d’environ 50 unités. On y pratique trois types de pêche : le chalutage, le caseyage et le dragage. Le port de pêche est le premier port coquillier de France, le bulot se place en première position.
Sur le plan du patrimoine historique, vous visiterez avec intérêt l'église Notre-Dame du Cap Lihou, faites en le tour par le sud en suivant le sentier qui la contourne. Une chapelle a été érigée sur ce même emplacement dès le XIIe siècle lorsque, selon la légende, les pêcheurs locaux captèrent miraculeusement dans leurs filets une statue de la Vierge Marie. Les fondations de l'église débuta sous l’occupation anglaise de la ville entre 1439 et 1442, mais il fallut plus de trois siècles pour que l'édifice apparaisse dans sa forme actuelle. Les murs latéraux étaient à peine achevés lorsque les anglais furent chassés de Granville par les chevaliers du Mont-Saint-Michel, sous l’impulsion du Roi de France Charles VII. Fièrement perchée sur le Roc de Granville, elle affronte sans cesse les embruns avec son corps de granit issu de Chausey. Entrez maintenant dans l'église par une petite porte située au nord de l'édifice. À l'intérieur, on découvre une église définitivement orientée vers la mer avec sa chapelle nord consacrée à la Vierge et sa chapelle sud consacrée à Saint-Clément ornée de remarquables ex-voto. Enfin, le tour du déambulatoire est absolument incontournable pour observer les magnifiques vitraux du maître-verrier Jacques Le Chevallier datant de la seconde moitié du XXe siècle.
Descendez les escaliers et tournez à gauche pour franchir la porte Saint-Jean. Vous vous trouvez à proximité des anciennes casernes de Granville ayant accueilli différents régiments d'infanterie jusqu'en 1984. Tournez à droite vers les remparts et longez les anciennes casernes. Témoin du passé militaire de Granville, l'ancienne caserne Bazeilles fut édifiée en 1752 sur des plans de Vauban. Ses quinze lucarnes moulurées et les souches monumentales des cheminées renforcent l’aspect remarquable de l’édifice. La caserne Gênes-Champagne fut construite en 1788. Profitez de la vue et des embruns, on aperçoit Chausey au loin, cet archipel aux milles nuances minérales. Du rempart nord, on contemple les îles Chausey et la côte jusqu’à la Pointe d’Agon et, du rempart du Midi, on devine la pointe de Carolles et la côte bretonne jusqu’au cap Fréhel. Poursuivez votre balade jusqu'à la Pointe du Roc. En 1439, sur les hauteurs de la Pointe du Roc, alors que cette péninsule granitique n'était habitée que par une poignée de pêcheurs, le sénéchal anglais Sir Thomas de Scales décida de bâtir une place forte afin de progresser dans la conquête des terres normandes. Ce bout de rocher est à l'abri des regards du Mont Saint-Michel, objectif de conquête tant convoité par les Anglais.
La Pointe du Roc offre un cadre enchanteur et vous invite à une balade à la découverte de ce promontoire rocheux, anciennement dénommé Cap Lihou. Visitez quelques bunkers réhabilités situés sur la pointe, pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands ont investi les lieux et édifié une batterie afin d’en faire une vraie forteresse. La batterie de la Pointe du Roc était composée de 25 blockhaus. Déhambulez tranquillement vers la forge aux marins et la cabane aux clairons. A proximité, ne manquez pas de visitez "le Roc des curiosités, musée Aquarium". Ce musée propose un parcours dans un univers étonnant et poétique de spécimens et pièces rares, à travers des collections de coquillages, coraux, minéraux, insectes et papillons du monde entier, ainsi qu'un aquarium !
Après votre visite du musée descendez vers la Grande Jetée, pour découvrir le Corps de garde et ses latrines construit au XVIIIe siècle. Les corps de garde côtiers s'inscrivent parmi une série de constructions voulues par Sébastien Le Prestre de Vauban à la fin du XVIIe ou au début du XVIIIe siècle, pour surveiller et défendre les côtes. Pour l'Avranchin, leur construction est confiée à l'ingénieur Ricard en 1699. En 1705, on dénombrait 13 capitaineries d'un millier d'hommes chacune, ayant en charge 70 corps de garde. Les capitaineries ont été supprimées en 1738 et les cabanes désaffectées en 1815.
Au retour sur les quais, admirez le bassin de la forme de radoub. Curiosité du port, la forme de radoub est un équipement portuaire situé quai du Pan-Coupé. Achevant les travaux d'aménagement du port, ce bassin a été construit en 1887 pour l'entretien des terre-neuviers. Construit en blocs de granit de Chausey, il est de forme ovale et long de 85 mètres. Restaurée en 1975, la forme est abandonnée par les pêcheurs trois ans plus tard à la suite de l'installation d'un élévateur à bateau. Vous apercevez sans doute le Marité, dernier terre-neuvier en bois existant, témoignage du passé de la Grande Pêche. Ultime témoin de la grande pêche sur les bancs de Terre-Neuve, le Marité a trouvé en Granville son port d’attache. Après avoir servi de caboteur, de navire de plaisance et même de plateau de télévision itinérant pour l’émission Thalassa, le vieux gréement en bois a connu plusieurs années de restauration. Le chantier avait commencé à Cherbourg, s’est poursuivi à Saint-Vaast et s'est terminé à Granville en juin 2012.
Après la criée, longez les commerces et tournez à gauche juste avant le poste des Douanes, en face des filets de pêche. Empruntez le chemin "Rampe du Monte à regrets" pour rejoindre la rue des Juifs. La rue des Juifs doit son nom à l'installation de familles juives le long de ce qui formera le premier faubourg de Granville. A l'époque, seul le côté nord de la rue était construit car la mer venait encore frapper le roc côté sud. Cette rue est l'accès traditionnel, emprunté autrefois par les charettes, pour atteindre le pied des remparts. On y apprécie son ambiance artistique entre galeries d'art, librairies, antiquaires et autres commerces donnant un charme tranquille à cette petite montée.
Descendez cette rue d’ateliers d’artistes, sur votre gauche se trouve le Musée d'art moderne Richard Anacréon, autrefois couvent puis école, place de l'Isthme. Le musée présente une collection de peintures, d'oeuvres graphiques et de bibliophilie de la première moitié du XXème siècle. Une exceptionnelle collection aux noms illustres : Apollinaire, Claudel, Cocteau, Colette, Derain, Dufy, Genet, Jacob, Lhote, Montherlant, Picasso, Utrillo, Vlaminck.
La Place de l'Isthme est divisée en deux parties séparées par un fossé datant du XIXème siècle. Le Musée se trouve sur la partie ouest de la place. La fameuse Tranchée aux Anglais, quant à elle, est visible de la partie est, lorsqu'on vient chatouiller les flèches du Casino. Les Anglais au XIV siècle obtiennent les terres en les achetant au seigneur local, Jean d’Argouges, et commencent par creuser une tranchée large de sept mètres, où se situe actuellement le casino. Cela permet alors de transformer Granville en île à chaque marée haute. De ce point de vue, on saisit toute l'importance de l'essor du tourisme balnéaire à Granville. Casino, hôtels ou anciens hôtels, digue-promenade, la promenade du Plat Gousset.
Si vous souhaitez poursuivre, offrez-vous une balade citadine entre basse-cour et haute couture. Engagez-vous dans la rue Georges Clemenceau sur votre droite, puis descendez la rue Paul Poirier et tournez à gauche sur la rue du Docteur Letourneur. Le marché couvert dans la rue Ernest Lefrant, a été inauguré en même temps que l’Hôtel des postes le 17 et 18 juillet 1937. Il est dû à l’architecte de la ville Monsieur Nillus et la décoration au sculpteur Guibourgé. Très rapidement, les Halles vont servir de lieux de distraction comme lors du bal d’ouverture du Carnaval, les étales étaient retirées pour laisser la place à un parquet. Des matchs de boxe y étaient aussi très souvent organisés.
Au bout de la rue Ernest Lefrant, empruntez le passage pour piétons en direction de la Poste. Poursuivez tout droit et remontez la rue du Commandant Yvon pour atteindre la rue Couraye. Prenez à droite pendant 20 m et engagez-vous à gauche dans la rue Charles Guillebot, qui vous mènera au parvis Saint-Paul. Longez le monument et prenez à gauche rue de la Corderie, rue Tardif, et descendez à gauche par le passage Gautier. Traversez la rue Couraye, poursuivre en face pour rejoindre le "chemin du Val-ès-Fleurs". Tournez à droite après l’ancienne voie ferrée, sur le boulevard Louis Dior, puis prenez à gauche.
Découvrez le parc du Val-ès-Fleurs, que vous longez. Il constitue, avec le jardin Christian Dior, et le square Marland l’un des trois parcs remarquables de Granville. Au bout de la ruelle, tournez à droite pour surplomber le parc. Rejoignez, en fond de vallon, le chemin des Moulins. Et montez l’escalier sur votre gauche pour atteindre le chemin de Choisel. Traversez et suivez à gauche l’avenue de la Libération. Au feu tricolore, engagez-vous à droite, rue d’Estouteville, puis traversez le jardin municipal Christian Dior. Le jardin Christian Dior a été conçu à l'origine par le couturier éponyme et sa mère, Madeleine Dior, qui vouait une véritable passion à l'art paysager. La propriété fut acquise par la famille Dior en 1906, puis revendue dans les années 1930, à la Ville de Granville qui en fit un jardin public, dès 1938. Recomposé sous l'impulsion de l'architecte-paysagiste Guillaume Pellerin, ce jardin situé au sommet d'une falaise dominant la mer, face aux îles Chausey et aux Anglo-Normandes, s'étend sur un hectare.
Le jardin Christian Dior permet une découverte progressive de la villa balnéaire, via ses allées bordées de bambous et de charmilles. Conçu pour abriter la villa des éléments naturels, il offre néanmoins aux visiteurs une vue imprenable sur la mer grâce à sa terrasse en surplomb, qui jouxte la pergola entourant un miroir d'eau, dessinée par Christian Dior dans sa jeunesse. La roseraie de Madeleine Dior, longeant le sentier des Douaniers, permet la poursuite de la balade toute en délivrant les effluves de parfum, dont celui de la rose « Jardin de Granville ». Le jardin constitue un véritable écrin de verdure pour la villa "Les Rhumbs", maison d'enfance du couturier aujourd'hui transformée en musée dédié à sa mémoire et son oeuvre. Découvrez par vous-même les couleurs, les formes et les parfums du jardin qui ont marqué pour toujours ce petit garçon qui deviendra un des plus grands noms de la haute-couture. A l'intérieur de la villa familiale, robes, tailleurs et accessoires de mode de la maison Dior sont visibles lors d’expositions thématiques.
Profitez du point de vue, et descendez l'escalier plongeant sur la mer. Suivre la promenade du Plat Gousset jusqu'au Casino. La promenade du Plat Gousset doit son nom à sa gratuité au XIXe siècle, ce qui permettait aux plus démunis de se promener le long de la plage même s’ils avaient le gousset plat. Le gousset est la montre qui se portait dans une petite poche dans la veste masculine et que sa présence témoignait de l’aisance de la personne qui la portait. La promenade payante était celle qui longeait le casino, elle était accessible que par les plus aisées.
Le casino de style Art nouveau et Art déco, a été construit entre 1910 et 1925 par l’architecte Auguste Bluysen. Avant d’avoir un bâtiment en dur comme aujourd'hui, le Casino de Granville, n’était non pas un lieu où on jouait de l’argent mais plutôt un établissement pour les baigneurs, un lieu de conversation et aussi pour chauffer son bouillon et le linge, c'était une cabine en bois montée en début de saison et démontée en fin de saison. Revenez vers votre parking.
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