Parcours touristique dans Nevers (58)
Ville d'Art et d'Histoire, Nevers est située dans le département de Nievre et la région de Bourgogne-Franche-Comté. Elle se situe entre Auxerre et Chalon-sur-Saône, au confluent de la Loire et de la Nièvre. Dominée par la silhouette de sa cathédrale gothique, Nevers est une ville surprenante en raison de son patrimoine architectural connu pour être aussi riche que diversifié, allant de l’époque gallo-romaine à l’époque contemporaine en passant par le Moyen Âge et la Renaissance. Découvrez cette charmante cité des bords de Loire située sur la nationale 7, la célèbre route des vacances…
Peuplée dès l'époque gallo-romaine, Nevers fut nommée capitale du Comté héréditaire de Nevers dès le Xe siècle. Ancienne ville fortifiée, elle doit sa célébrité à sa faïencerie de renommée internationale. La spécificité de ses produits repose sur le fameux bleu de Nevers, une couleur qu'on ne retrouve que sur ces œuvres d'art. Nevers dévoile ses multiples facettes entre ville et nature.
La ville est aussi une étape de l'un des chemins français vers Saint-Jacques de Compostelle. Aujourd'hui, la ville est également célèbre car elle est l'un des centres de pélerinages majeur de la France. La ville a gardé le corps de Bernadette Soubirous (1844-1879), après avoir vu des apparission de la Vierge Marie en 1858 Bernadette a vécu et travaillée en tant qu'infirmière dans le couvent des Soeurs de la Charité. Ancienne cité ducale, on visite toujours le palais, à l'occasion d'expositions ou pour glaner des infos auprès de l'office de tourisme.
Parcours et itinéraire touristique dans Nevers
Un itinéraire pédestre, le Fil Bleu, ponctué de panneaux et de lutrins, vous invite à partir à la découverte de la richesse architecturale de Nevers, son histoire et ses personnages. En ce qui concerne l'architecture militaire, Nevers est un véritable joyau. La ville était protégée au moyen-âge par les murs qui le rendent pratiquement inexpugnable, comme le prouve le siège infructueux qu'elle subit en 1617. Le mur d'enceinte a été développé jusqu'au XVIIe siècle, à partir d'un itinéraire planifié par Pierre de Courtenay au XIIe siècle.
Vous trouverez de nombreux parking pour stationner votre véhicule dans Nevers. Dirigez-vous vers le Palais Ducal de Nevers, élevé à la fin du XVe siècle à la demande du comte Jean de Clamecy. Ancienne résidence des comtes et ducs du Nivernais, le Palais Ducal dévoile une très belle façade Renaissance. Ce somptueux édifice, orné de sculptures, abrite de nos jours l'office de tourisme de Nevers et sa région, et accueille en ses murs de nombreuses expositions. De nombreuses surprises vous attendent dans ce bel édifice. Au rez-de-chaussée, quelques poissons de Loire nagent dans un bel aquarium. Si vous observez bien à travers les vitraux multicolores du palais ; vous pourrez apercevoir la Loire au loin.
En sortant du Palais Ducal prendre sur votre droite la rue Sabatier, puis à gauche la rue de la Basilique pour visiter un autre bâtiment phare de la ville, la cathédrale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte. Au VIe siècle commence la construction de la cathédrale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte, elle a pour particularité de présenter deux chœurs, l'un de style gothique et l'autre de style roman. A l'intérieur, on peut admirer un baptistère du VIe siècle, tandis que la tour offre une vue imprenable sur toute la ville. Il faut rappeler qu'en principe, l'administration du sacrement du baptême se faisait une fois par an, à Pâques, durant les premiers siècles de l'ère chrétienne, l'utilisation des baptistères s'étant prolongée jusqu'à la période carolingienne pour être ensuite remplacée par celle des fonds baptismaux. Le catéchumène recevait le baptême plongé dans une cuve qu'abritait un bâtiment indépendant de la cathédrale. La cathédrale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte dévoile également des vitraux contemporains particulièrement colorés.
Prendre la rue Abbé Boutillier, tournez à droite dans la rue du cloitre Saint-Cyr, puis à gauche dans la rue du Doyenné en passant devant l'Hôtel de ville à Nevers, construit à la 1re moitié du XIXe siècle. Le château des Comtes de Nevers prenait place jadis sur le lieu actuel de la Mairie. Pierre de Courtenay le restaura et le fortifia en 1194. Il fut définitivement détruit en 1827 pour y construire l'actuelle Mairie. Son architecture est caractéristique du style néo-classique qui s’y manifeste de diverses façons.
Votre promenade vous ménera ensuite vers la Place Carnot où se trouve le Monument aux morts de la Nièvre. Outre la statue de Marquet, le monument aux morts se compose d'un socle monumental dû à l'architecte Camuzat, de bornes et de chaînes. Aux points cardinaux du socle sont représentés les écussons des villes de Nevers, Cosne, Clamecy et Château-Chinon. Au sommet, le groupe de Marquet représente un poilu blessé qui piétine l'aigle allemand. A ses côtés, une femme en deuil le couronne de lauriers et se penche pour poser, sur la tombe des morts pour la France, une couronne du souvenir. Il pourrait s'agir d'une allégorie de la France ou de la ville de Nevers.
Engagez-vous dans la Rue Saint-Didier, traverser la place Saint-Didier, tourner à gauche dans la Rue des Conrades, pour vous rendre au Musée archéologique du Nivernais, Rue de la Porte du Croux. L'ancienne porte à pont-levis et mâchicoulis du XIVe siècle héberge sur 3 étages le musée archéologique. A l'intérieur on peut admirer une collection de sculptures et Antiquités romaines. Parmi les plus prestigieuses pièces pouvant être admirées sont la tête d'un ange en pierre peinte du XIIIe siècle ; un torse d'une adolescente en marbre grec, de l'école de Praxitèle du IVe siècle av. J.-C. ; et une autre statue masculine en marbre grec datant du IIIe siècle avant JC... Le Bastion dit Ravelin de l'Avant-Porte du Croux, est l'un des témoignages des anciennes fortifications de la ville complété entre 1417 et 1419. L'immeuble dénommé Avant-Porte du Croux date du 1er quart du XVe siècle.
Poursuivre votre balade dans la rue Saint-Genest, les amoureux des beaux-arts trouveront de quoi satisfaire leur curiosité, avec objets d'art et tableaux de maître au Musée de la Faïence et des Beaux-arts, installé sur les vestiges de l’ancienne abbaye Notre-Dame. Une fois la grille d'entrée franchit, passage voûté faisant communiquer la cour et les jardins. Decouvrez l'orangerie, le porche de l'église abbatiale, le bâtiment de l'ancienne salle capitulaire, la salle Louis XIII recouverte de peintures, les corbeaux de la corniche supérieure des restes de la chapelle Saint-Michel du XIIe siècle. Le musée est situé dans le quartier qui a été celui des faïenciers de Nevers du XVIIe au XIXe siècle, dont témoignent l'ancienne faiencerie de l'Autruche au n°8 rue Saint-Genest, fondée en 1652 (la maison de maître, agrandie au XVIIIe siècle, abandonnée à la fin du XIXe siècle et les plaquettes sur le maisons de la rue du 14 juillet attenante. Au passage, admirez l'ancienne église Notre-Dame dite église Saint-Genest, au n°14 rue Saint-Genest du XIIe siècle.
Poursuivre jusqu'au quai des Mariniers où se trouve la Tour de Cuffy dite tour Goguin, faisant partie des anciens remparts de Nevers. Elle fut construite au XIIe siècle et réaménagée en 1419. Puis elle devint un moulin à vent au cours du XVIIe siècles. Son nom est celui du propriétaire qui l'a vendue en 1906. La Tour Cuffy a été rabaissée, et couverte d’une toiture de petites tuiles plates, l’on peut encore imaginer, l’effet dissuasif qu’elle prodiguait. Des mâchicoulis sont encore visibles sur cette magnifique tour. L'immeuble au n°3 quai des Mariniers date du XVIIe siècle.
Profitez de la promenade du quai des Mariniers pour longer les remparts qui jadis ceinturaient la ville. Du jardin vous pourrez apercevoir la tour du Havre près de laquelle un mur prévu pour la retenue des eaux de la Passière a été ouvert, la tour Saint Révérien au pied de laquelle se trouve la source qui porte le nom de l'évangélisateur. Au niveau du Pont de la Loire, tournez à gauche pour rejoindre la Rue de Loire. Puis, engagez-vous dans la rue de la Cathédrale. Admirez la Maison au n°1 du XVIIIe siècle, la tourelle d'angle avec son escalier d'accès, de l'immeuble à l'angle de la rue Albert Morlon du XIVe siècle.
Engagez-vous dans la Rue de la Parcheminerie, à l'angle de la place de la République, la maison date du XVe et XVIIe siècle. Juste en face, la place de la République dévoile des vestiges gallo-romains. Suivre la Rue Adam Billaut, et tournez à droite dans la rue de l'Oratoire. La Maison avec sa tourelle d'escalier sur cour au n°40 date du XVIe siècle, admirez la chapelle des Oratoriens du XVIIe et XVIIIe siècle. A proximité la Chambre des Comptes date du XVe siècle.
A présent tournez sur la gauche dans la Rue François Mitterrand, puis à droite dans la rue des Boucheries. au n°58- 60-62 admirez l'immeuble dit Palais ou Tour de l'Horloge. Elle est aussi nommée "tour du Beffroi". Cette tour fut construite à la fin du XIVe siècle à la demande du comte Philippe, comte de Nevers, troisième fils de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne. Elle a été complétée d'une horloge au XVe siècle et d'une girouette au XXe. Outre ses rôles de galeries marchandes et de justice pour le Comte, au sommet de la tour se trouvait un guetteur qui signalait les feux et éventuels pillards apparaissant à l'horizon.
Dirigez-vous maintenant vers la Rue de la Revenderie sur votre droite, puis à gauche dans la Rue de Nièvre. Au n°65 à l'angle de la rue Maubert, l'mmeuble date du 4e quart du XVIe siècle. Au n°43, l'Hôtel des Bordes avec un jardin date du XVIIe siècle. Le 11 septembre 1714, Marie-Casimir de la Grange d’Arquian, reine de Pologne, était reçue par sa sœur la comtesse de Béthune dans cet hôtel, aménagé en 1647 par leur tante, Louise d’ Assienville, marquise d’Époisses et comtesse des Bordes.
Au rond point suivre la Rue Fonmorigny, sur la droite l'édifice au n°14 est une ancienne abbaye du XVe siècle, qui hébergeait les prêtres rapportant les produits des vignes des alentours de Nevers. L'abbaye de Fontmorigny, aujourd'hui située dans le département du cher, près de Torteron, dépendait autrefois du comté du Nivernais. Dès 1274, les moines de cette abbaye possédaient dans cette rue une grande maison où ils pouvaient se réfugier en cas de danger. Ce bâtiment du XIIIe et XIV siècle, avec tourelle d'escalier en vis à l'arrière, s'élève sur des caves voûtées d'ogives. Celles-ci servaient de dépôt des mesures et de lieu de paiement pour les droits de mesure de l'abbaye. Elles pouvaient également recevoir la vendange des vignes que les religieux possédaient dans les environs de Nevers, à la Pisserote et aux Montapins.
Au bout de la rue, tournez à droite dans la rue du Charnier pour visitez l'église romane Saint-Etienne. Construite au XIème siècle à l’emplacement d’un ancien oratoire, elle est décrite comme l’une des églises romanes les plus belles et les mieux conservées de France. Au XIème siècle, elle est sous l’autorité des moines de Cluny. Après la révolution, ses trois clochers sont détruits. Elle surprend par la hauteur de sa nef basilicales voûtées de 18 mètres, rare en architecture romane, plus caractéristique de la période gothique. A l'intérieur, vous pourrez admirer une Vierge à l'Enfant à la colombe en pierre polychrome.
Prendre sur votre gauche la rue Saint-Etienne, au passage admirez l'Hôtel Tiersonnier au n°48. C’est un ancien hôtel construit au XIIIe siècle. Sa façade principale, de composition parfaitement symétrique, s’élève sur trois niveaux rythmés par des baies de formes différentes, agrémentées à l’étage de noble de garde-corps en ferronnerie savamment ornés. La Maison au n°17 mérite également votre attention.
Pour les plus courageux déhambulez dans la Rue Creuse sur votre gauche. Au n°14, l'Hôtel Andras de Marcy à été construit vers 1470. Vers 1560, remplacement de la façade sur cour de style gothique tardif par une façade de style maniériste. En 1584, partage du bâtiment en deux hôtels autonomes. Un portail d'entrée indépendant est construit et, fin XVIIIe siècle, l'hôtel prend le nom de ses nouveaux propriétaires. A la fin du XIXe siècle, installation des ateliers de lingerie dans les combles, et construction de bâtiments annexes dans la cour.
L'Hôtel de Maumigny au n°12 a été construit en 1470. En 1584, l'hôtel est divisé en deux, suite au partage de l'édifice : grande salle et cuisine d'une part ; sallette et galerie de l'autre. Au XVIIIe siècle, il est construit un portail monumental en pierre de taille calcaire blanche de la région, ainsi que la reconstruction du corps de logis en fond de cour, dans le même temps, des baies sont percées dans l’aile gauche du bâtiment, et le deuxième étage de l’aile droite est supprimé. Malgré toutes ces modifications et ces travaux, il n’y a pas eu de modifications majeures de structures. Cet ancien hôtel fut construit pour la famille de Maumigny. L'immeuble au n°12 date du XIVe siècle.
Revenez sur vos pas et prendre la rue des Francs Bourgeois sur la gauche. A l'angle de la rue Mirangron se trouve l'ancien lycée Mirangron du XVIIIe et XIXe siècle. L'ancien Hôtel Marion de Givry est inclus dans l'ancien lycée. Ce lycée avait été bombardé et éventré pendant la seconde guerre mondiale, le rendant ainsi inutilisable. Située à l'angle de la rue Saint-Etienne et de la rue des Francs-Bourgeois, la maison Buissière fut bâtie au XVIe siècle ainsi que le laissent envisager les motifs sculptés de la façade sur la rue Saint-Etienne anciennement "rue du Foin". Cette belle maison à Pans de bois se distingue par la qualité de ses riches façades, elle possède deux étages et des combles aménagés, son chien-assis est imposant sur une petite toiture en ardoises. Cette maison tient son nom d'une famille de menuisiers l'ayant habitée pendant un siècle. Au rez-de-chaussée l’ancienne échoppe du menuisier, qui avec sa famille habitait dans ce beau bâtiment.
L'histoire de la maison Buissière semble intimement liée à celle du bourg Saint-Etienne, regroupé autour de l'église et du monastère. C'était, au Moyen-Age, un des quartiers les plus prospères de la ville dont les habitants, libres et exempts d'impôts grâce à la charte de franchise accordée en 1097, se trouvaient sous l'unique autorité du prieur de Saint-Etienne. La rue Saint-Etienne était ainsi formée de demeures modestes au rez-de-chaussée desquelles des boutiques développaient leur commerce.
Au bout de la rue, visitez l'église de Saint Pierre construite par les Jésuites en 1612, avec un plan en croix grecque et une façade sur deux niveaux. Au niveau bas, il y a quatre piliers doriques, supportant un temple magnifique, inscrit avec les histoires de la Passion du Christ. Au-dessus de la porte centrale est une couronne décorative tenue par un chérubin, et deux niches entre les piliers contiennent des statues de la Vierge et de Saint-Jean. La partie supérieure de la façade se compose de deux piliers ioniques, qui peuvent être vu à l'intérieur, où vous pourrez admirer un retable du XVIIe siècle représentant l'apparition de la Vierge et l'enfant avec un chevalier, estimé à Saint Luigi Gonzaga.
Cheminez jusqu'à la Porte de Paris, constituée d'un arc de triomphe, se situe à l'angle de la rue des Ardilliers et la place de la Résistance. La porte de Paris signale l’entrée Nord de la ville médiévale de Nevers, au niveau de l’ancienne porte des Ardilliers, l'une des anciennes portes des remparts de la ville. Elle constitue aujourd’hui un rare témoignage de l’empreinte royale sur l’ancienne capitale du duché de Nevers, ainsi que des destructions révolutionnaires. La Porte de Paris célèbre la victoire de Louis XV à Fontenoy en 1745. Son décor sculpté, hélas détruit pendant la Révolution, comportait les attributs de la justice et les trophées militaires sur les deux piliers surmontés de l'écusson du duc et de celui de la ville. Le couronnement représentait un écu royal soutenu par deux génies et encadré de drapeaux et canons.
Revenez sur vos pas, à l'angle de la Rue François Mitterrand et la Rue Remigny, découvrez la Confiserie Au Negus, sise 96, rue François-Mitterand, anciennement rue du Commerce. Jusqu'en 1891, la confiserie a pour nom Maison Edmond Randier, pâtissier. Ensuite la dénomination devient Maison Randier-Grelier successeur puis Ancienne maison Grelier-Lyron successeurs. En 1931, la création d'une société à responsabilité limitée entre Henri Lyron et son fils Charles créé la raison sociale Lyron et Cie, propriétaire de l'enseigne Au Négus. Le bonbon Négus est créé à la fin de l'année 1900, baptisé en l'honneur de l'empereur d'Abyssinie Ménélik II (1844-1913), Négus de Shewa, couronné Négusse Negest (Roi des rois) d'Ethiopie le 3 novembre 1889 à l'occasion de sa visite officielle en France lors de l'Exposition universelle de 1900.
Continuez quelque mètre dans la Rue François Mitterrand, prendre à droite la rue Courte, tournez à gauche dans la Rue Hippolyte Taine, une nouvelle fois à gauche dans la Rue Jean Desveaux. Traversez la place Saint-Sebastien pour tourner à droite dans la Rue des 4 Vents, elle vous emmenera dans la rue des Récollets. L'Ancien hôtel de la Monnaie se trouve au n°7. Cette demeure présente sur la rue un pignon très élevé terminé par des redents ou marches d'escaliers qui évoque les Flandres. Il peut avoir été édifié au XVe siècle mais repose cependant sur des bases plus anciennes, probablement du XIIe siècle si l'on en juge par la cave voûtée en plein cintre avec de puissants doubleaux. L'intérieur a été très remanié aux XVIIe et XIXe siècles. Les fenêtres à meneaux et croisillons ainsi que l'auvent ont été restitués en 1992. La tradition fait de cette maison l'ancien hôtel des monnaies des comtes de Nevers. Il fut habité par Hugues de Pougues, maître particulier de la Monnaie à Nevers, de 1420 à 1427, celui-ci possédait également une maison dans la montée du château.
L'ancien Hôtel de Fontenay au n°15 a été construit par la famille de Fontenay au XVIIe siècle, elle donna plusieurs religieux à l’église de Nevers. L’Hôtel conserve un magnifique portail. Sa façade principale n’est pas sur la rue, mais en retrait, sur un étroit passage avec un portail en plein cintre encadré de colonnes doriques jumelées et adossées à des pilastres, surmonté d’une corniche cintrée dégageant un large tympan nu. Les matériaux utilisés sont des pierres de taille et des moellons, cet hôtel se distingue également des maisons de la ville de la même époque pour lesquelles le bois reste d’usage. Admirez également le portail de la Cour des Récollets au n°30, provenant de l'ancien couvent des Récollets.
Prendre la direction du théâtre de Nevers situé place des Reines de Pologne. Entre 1795 et 1801, plusieurs volontés se manifestent afin de voir s'édifier à Nevers une salle de spectacle conforme au goût moderne qui puisse satisfaire les désirs d'un public de plus en plus nombreux. Établi sur l'emplacement de la cour de la Comédie du château des ducs de Nevers, le théâtre fut édifié par la municipalité de 1809 à 1823. Cette salle à l'italienne présente une façade de pierre de taille des environs de Nevers, des murs en moellons, une enceinte de salle en brique, une charpente en chêne, une couverture en ardoises et une serrurerie en gros fer. Devant le bâtiment, la place a été agrandie et pavée. Des bornes limitent l'esplanade.
Pour finir cet escapade touristique, contournez le Palais Ducal par la rue Sabatier, traversez la place Carnot, puis prendre sur votre droite la Rue Saint-Martin. La chapelle Sainte-Marie est située au début de la rue, elle est aussi nommée chapelle de la Visitation de la Sainte Vierge. La chapelle Sainte-Marie faisait partie du monastère de la Visitation, dont les bâtiments furent construits de 1623 à 1634. C’est la duchesse Louise-Marie de Gonzague, future reine de Pologne, qui en posa la première pierre, en juin 1639. Les travaux s’achevèrent en 1649. De ce monastère, il ne reste aujourd’hui que la chapelle. Le couvent des visitandines de Nevers est la septième fondation de l'ordre de la Visitation Sainte-Marie créé en 1610 à Annecy par François de Sales et Jeanne de Chantal. La chapelle de cet ancien monastère bénéficie d'une façade présentant un étonnant style baroque, unique en Nivernais, et rare en France.
Toujours dans la Rue Saint-Martin, au n°5 vous trouverez la Maison dite du Prieur de l'abbaye de Saint-Martin du XVe siècle. Percée de fenêtres gothiques à meneaux en croix et ornée de frises finement sculptées datée du XVe siècle. Au rez-de-chaussée deux corbeaux représentent des personnages en costume d'époque. Dans la tourelle de l'escalier de jolies sculptures. Sculptures également sur les façades de la cour intérieure. Séparée de l'abbaye Saint-Martin mais très proche de celle-ci néanmoins, ce logis était occupée par le chanoine de Saint-Martin jusqu'en 1745 qui avait en charge la paroisse de Saint-Blaize installée dans l'église abbatiale. Aujourd'hui l'édifice est utilisé comme magasin commercial.
Avant de quittez Nevers, une visite à l'Espace Bernadette Soubirous, 34 Rue Saint-Gildard, s'impose. L'espace Bernadette se compose de plusieurs lieux : la chapelle Saint-Joseph dans les jardins de l’abbaye, où Bernadette avait initialement été inhumée ; la chapelle Saint-Gildard dédiée au Sacré-Cœur, où repose désormais le corps de Bernadette, placé dans une châsse ; le bâtiment principal de l’abbaye ; la grotte ; le musée ; les jardins. Nevers fait partie partie de l'association Villes Sanctuaires en France qui a pour but d'améliorer l'accueil des touristes et des pèlerins.
Nos coups de coeur à Nevers
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