Parcours touristique dans Valognes (50)
Située au cœur de la presqu’île du Cotentin, Valognes est une commune du département de la Manche, à une vingtaine de kilomètres de Cherbourg-en-Cotentin. Située dans la vallée du Merderet, non loin de Montebourg ou Sainte-Mère-Eglise, elle constitue un joli point d'arrêt pour apprécier les charmes de la Normandie. Valognes, surnommée le Versailles normand, jadis la capitale aristocratique du Clos du Cotentin se singularisait par ses élégants hôtels particuliers du XVIIIe siècle. Pays d'Art et d'Histoire de la Manche, Le Clos du Cotentin, rassemble trois cités d’une grande richesse architecturale : Valognes, Bricquebec et Saint-Sauveur-le-Vicomte. La cité de Valognes, elle est la seule commune parmi les 3 chefs-lieux composant le Clos du Cotentin, à avoir un passé antique.
Valognes fut depuis le Moyen Âge et jusqu'au xviiie siècle la capitale administrative du Cotentin, ville royale et centre juridique regroupant beaucoup d'offices que se disputèrent les nobles de la région. À partir du règne de Louis XIV, la mode, avec Versailles et la vie de cour, incite les nobles à venir s'établir en ville et c'est à Valognes qu'elle se développera, avec la construction de nombreux hôtels particuliers. Remarquable par son architecture, Valognes garde de splendides demeures de caractère et de beaux vestiges anciens, mais les bombardements alliés du 20 juin 1944 occasionnent de lourds dégâts. Malgré les destructions en 1944, elle conserve un superbe patrimoine. Au gré des ruelles de Valogne, on découvre de riches hôtels particuliers, comme l'hôtel de Beaumont, des églises des 11ème et 18ème siècles ainsi que les vestiges des thermes gallo-romains d'Alauna. Pour découvrir les traditions de la région, rendez-vous au musée régional du Cidre et du Calvados, installé dans de vieux bâtiments historique.
Valognes, prend naissance au premier siècle de notre ère, c'etait alors une cité gauloise appartenant à la tribu des Unelles. Bâtie dans un vallon où se réunissent plusieurs ruisseaux, et près de l'emplacement qu'occupait l'ancienne cité d'Alauna, Valognes aurait été fondée à l'époque où fut détruite la cité romaine. Apanage des ducs de Normandie au Xe siècle, elle se développe peu à peu avant de rejoindre le royaume de France au début du XIIIe siècle. Au delà de ses grands espaces sauvages, sa nature à l'état brut et la mer à perte de vue; la Manche est aussi une terre d'histoire !
Parcours et itinéraire touristique dans Valognes
Prendre la direction de l'Office de Tourisme du Cotentin, situé rue de l'Église, afin de prendre toutes les informations pour préparer votre visite. Dirigez-vous vers la place du château où se trouve les ruines de l'ancien château fort, construit au XIVe siècle en remplacement d'une résidence ducale du XIe siècle où la cour séjournait fréquemment. C'est dans le manoir ducal de Valognes que le jeune duc de Normandie, Guillaume, le futur Conquérant, trouva refuge de 1035 à 1040, afin d'échapper aux barons révoltés qui souhaitaient l’assassiner. En 1689, Louis XIV ordonne la destruction du château sur les conseils de Louvois. Un bunker allemand de télécommunication etait installé sur la place du château durant la Seconde Guerre mondiale.
Poursuivre vers l'église Saint-Malo, place Vicq d'Azir. Citée pour la première fois au XIe siècle, l'église Saint-Malo de Valognes actuelle date quant à elle du XVe siècle construite dans le style gothique flamboyant après la fin de la Guerre de Cent Ans, sur les ruines de l'édifice roman à proximité du manoir ducal. Élancée, elle dévoile d'importants contreforts, et son intérieur surprend par son étagement des voussures et ses grandes arcades qui soutiennent la galerie de circulation. En partie restaurée après les bombardements de juin 1944, elle présente désormais quelques éléments résolument modernes.
En sortant de l'église, prendre sur votre gauche, au bout de la rue du 20 juin 1944 tournez à droite sur la D974. Engagez-vous dans la rue de Saint-Malo sur votre droite, traversez la place du calvaire puis sur votre gauche prendre la rue des Capucins. Au n°7, Hôtel Anneville du Vast est un édifice du XVIIIe siècle. C'est un bourgeois de Valognes, Pierre Bourdet, qui acquiert une maison modeste qui occupait l'emplacement de l'hôtel en 1725. Il fait réaliser les premières transformations jusqu'à sa mort en 1738. Marguerite de Camprond achète l'édifice en 1771 et l'étend en se portant acquéreur de la maison voisine. À sa mort, l'hôtel passe dans la famille de son beau-frère, qui donne son nom à l'édifice.
L'Hôtel Anneville du Vast possède encore ses dispositions d'origine, tant extérieures qu'intérieures. Sa façade sur rue est composée de cinq travées régulières. L'élévation intègre deux étages carrés et un niveau de combles. La porte d'entrée est décalée en position latérale et les baies du rez-de-chaussée sont à linteaux cintrés. La façade postérieure, beaucoup plus austère, est édifiée en simple moellon.
A proximité, l'abbaye Notre-Dame-de-Protection est un ancien monastère de bénédictines, du XVIIe siècle. Au-dessus d'une porte, dans la seconde cour de l'abbaye, on peut voir une plaque calcaire gravée avec un écu losangé, propre aux femmes, avec une crosse d'abbesse, qui figure les armes de madame Castel de Saint-Pierre (1711-1741), anoblie en 1574, bienfaitrice de l'abbaye, surmonté d'un heaume de profil, visière ouverte à trois grilles. Bombardée à la Libération, l’église a été restaurée entre 1955 et 1957 par l’architecte Jacques Prioleau dans l’harmonie de l’ancien.
Suivre la rue des Capucins jusqu'à l'église Notre-Dame d'Alleaume, édifice du XIe siècle remaniée notamment au XVIIIe siècle. L'église Notre-Dame d'Alleaume doit son nom à l'ancienne cité antique d'Alauna. De style roman primitif, elle a été fortement remaniée au fil des siècles, et présente aujourd'hui des chapelles latérales du XVIe siècle et une façade du XVIIIe. Il subsiste un linteau sculpté du XIe siècle, qui serait le plus ancien vestige roman du Cotentin, au dessus d'une porte murée qui donnait sur le croisillon sud, sur lequel est figuré saint Pierre, saint Paul, l'agneau mystique tenant la croix, avec un aigle ou une colombe.
Au dessus de la porte du transept nord, une plaque rend hommage aux victimes civiles des bombardements de 1944. A l'intérieur de l'église Notre-Dame d'Alleaume, vous pourrez admirer un retable en hémicycle orné de statues polychromes en terre cuite. La manufacture de porcelaine de Valognes a produit les sept statues conservées dans l'église. Elles sont réalisées en kaolin des Pieux par Moreau en 1806. La statue de la Vierge de la Victoire provient de la chapelle Notre-Dame-de-la-Victoire.
Dans le cimetière, un if centenaire se dresse fièrement au milieu des sépultures, ou figurent 72 sépultures classées, on remarque notamment : les cinq stèles de la famille Abaquesne de Parfouru, des colonnes funéraires comme celles de d'Adelaïde Marie Françoise de Vauquelin d'Artilly (1780-1860), veuve d'Honoré de Boyer et celle de son mari chevalier de Saint-Louis et de la Légion d'honneur. des dalles funéraires de JeanThomas Hyacinthe Gosselin (1802-1877), curé du lieu, de Jacques Philippe Augustin Dursus (1758-1826), chevalier de Saint-Louis, de la veuve Belliard de l'Isle... Les monuments funéraires en forme de sarcophage du XIXe siècle des familles Dienys , le Trésor de La Rocque, d'Ozouville et de Trémignon..., les tombeaux de la famille Davy de Virville, de nombreux obélisques et stèles du XIXe siècle.
L'église Notre-Dame d'Alleaume est située à proximité les ruines des thermes gallo-romains, seuls vestiges de la présence gallo-romaine en Cotentin. L'ancienne Alauna dévoile encore les vestiges d'immenses thermes gallo-romains du Ier siècle et il est encore possible d'admirer l'emplacement d'un théâtre de 3000 places datant de cette époque. Les ruines toujours présentes témoignent de l'importance de Valognes sous l'Antiquité. Ses pierres ont été en partie réutilisées par les habitants. En flânant le long de ces vestiges de l'histoire, vous prêterez attention aux pans de murs imposants, témoins du soin apporté à cette époque aux maçonneries. Au sol le plan des salles est encore lisible. Pour la petite histoire, Alauna donna son nom à Alleaume, commune de la Manche intégrée ensuite à Valognes.
Prendre la rue du Balnéaire, traversez la D974, tournez à gauche la rue des religieuses. Ne manquez pas d'admirer les extérieurs des hôtels de Grandval-Caligny au n°32-34-34bis. Cet hôtel, à l’architecture sobre et soignée, a été construit vers 1700 avec quelques aménagements au milieu du XVIIIe siècle. Il est surtout célèbre pour avoir accueilli comme locataire, de 1872 à 1887, Jules Barbey d’Aurevilly. Il y achève son recueil de nouvelles "Les Diaboliques". Seule la partie entre cour et jardin est ouverte à la visite.
L'hôtel de Grandval-Caligny se présente sous la forme d'un corps de logis avec un pavillon central à pilastres. On accède à sa cour d'honneur par une porte cochère surmontée de balustres à l'italienne. Le logis principal côté cour est haut de trois niveaux, alors que côté jardin, il est haut d'un étage sur rez-de-chaussée. L'édifice est prolongé par un pavillon du XVIIIe siècle. L’hôtel est doté d’un rare exemple de terrasse à double balustrade, d’une cour d'honneur pavée, et d’un escalier intérieur en pierre avec rampe en fer forgé. On y découvre les pièces et le jardin à la française que Barbey d’Aurevilly laisse empreints de son souvenir.
Au n°28, admirez le Grand Hôtel du Louvre. Les multiples vestiges d'époques médiévale et renaissance observables parmi les bâtiments de cet hôtel attestent l'ancienneté de son implantation. Mentionné en tant qu'auberge dès 1707, il abritait également un relais de poste. Son hôte le plus célèbre, Barbey d'Aurévilly, y séjourna en 1871 puis régulièrement jusqu'en 1887. A l'intérieur de l'hôtel, il convient de signaler le décor des panneaux peints, réalisés en 1920 par les ateliers d'Alice Courtois, situés dans la salle à usage de café-bar du rez-de-chaussée.
Passez devant l'Hôtel du Mesnildot de la Grille, cet ancien hôtel particulier héberge actuellement l'école et le collège catholiques Sainte-Marie. L'impératrice Marie-Louise, régente, y déjeuna le 1erseptembre 1813 et Charles X, reçu par Louis du Mesnildot, y séjourna avant son départ en exil pour l'Angleterre, du 14 au 16 août 1830. Créée en 1904, l'école Sainte-Marie n'accueille que des filles et s'appelle Institution Sainte-Marie. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, les Allemands occupent les locaux et l'école doit s'installer au couvent des Bénédictines. C'est le 3e Panzer Jorger Abteilung de la 216e Division qui s'y installe en 1940. Un camp d'internement y est construit, sans qu'aucune plaque, à l'heure actuelle, ne rappelle ce fait. On y retenait des déportés venus d'Allemagne, sous l'étroite surveillance du responsable du camp, un certain Leutner.
Continuez vers l'Hôtel de Thieuville, en tournant sur votre gauche dans la rue Pelouze. Ancien hôtel particulier, les bâtiments accueillent aujourd’hui le Musée de l'Eau-de-Vie et des Vieux Métiers. Construit par les comtes de Thieuville cet hôtel particulier est donné aux religieuses de Saint-Vincent de Paul par Mademoiselle de Thieuville en 1840. Transformé en maison de charité, il abrite par la suite un ouvroir destiné à l'apprentissage de la confection de dentelles aux jeunes filles pauvres puis un guichet de distribution de soupes pour les pauvres. L'aile gauche, construite en 1841 abrite les écuries de la gendarmerie à cheval de 1845 à 1937.
A proximité, un Musée Régional du Cidre, situé dans la Maison du Grand Quartier rue du Petit Versailles, présente une collection d'ustensiles liés à l'activité cidricole. Il abrite aujourd'hui la plus importante collection française tournée vers le cidre, spécialité normande par excellence. La maison du Grand-Quartier est un ancien bâtiment artisanal de la fin du Moyen Âge. Sa tour d'escalier en vis et ses fenêtres à meneaux témoignent de la prospérité de Valognes au fil des siècles.
Votre escapade passera par l'Hôtel de Beaumont, situé à l'angle des rues du Petit-Versailles et Barbey-d'Aurevilly. Construit au XVIIIe siècle, c'est le plus bel exemple de ce qu'a pu être le Versailles normand à cette époque. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Wehrmacht occupe l'hôtel, qui sert également de mess aux officiers allemands. En 1944, le maréchal Erwin Rommel y séjourne. Endommagé par les bombardements qui ont ravagé Valognes en juin 1944, le comte Xavier de Florian restaure le bâtiment. La cour principale donne sur cette rue alors que le jardin s'étend à l'est du corps de logis. Les extérieurs, s'enrichissent d'un jardin à la française donnant sur la façade arrière, où l'on peut voir une sculpture en bas-relief de Pomone récemment restaurée. Du vaste escalier d’honneur unique en France aux pièces intimes, en passant par les salons meublés, une reconstitution merveilleusement soignée entraine le visiteur à se replonger dans l’ambiance.
Revenez sur vos pas, puis suivre la rue du Grand Moulin, cette rue tout particulièrement propose d'admirer des maisons d'artisans des XVe au XVIIe siècle. Au bout de cette rue, tournez à droite dans la rue Saint-François et prendre à gauche la rue de l'Hôtel Dieu. Les vestiges de l'ancien Hôtel Dieu du XVe siècle abritent aujourd'hui un établissement culturel. C'est à la toute fin du XVe siècle que Jean Le Nepveu, un prêtre valognais, obtient le droit de créer un hôtel-dieu dans la ville. Pour mémoire, c'est une sorte de dispensaire où les locaux venaient se faire soigner. Soins et chrétienté étant indissociables à l'époque, une chapelle est édifiée quelques années plus tard. Transformés en caserne, puis en haras, les lieux accueillent aujourd'hui le centre des loisirs et de la culture de la ville. La chapelle, à l'architecture toute simple, a été restaurée il y a quelques années.
Suivre la rue de l'Hôtel Dieu et tournez à droite dans la rue Henri-Cornat. Au n°46 se dresse l'Hôtel de Carmesnil, construit dans la seconde moitié du XVIIe siècle et modifié au XVIIIe siècle, nommée également hôtel de Beausse ou hôtel Levaillant de Folleville. Il a appartenu à Guillaume Bernard, conseiller du Roi au bailliage de Valognes, de 1784 à 1831. Arsène Maurice Le Monton de Carmesnil l'a acheté en 1837. En 1902, un Parisien, Léon Duchemin, l'achète aux d'Aigneaux et installe une cidrerie-distillerie à l'arrière de la propriété. Elle peut produire 36 000 litres de cidre par jour et emploie jusqu'à une centaine d'ouvriers. À la mort du propriétaire, elle reprise par la cidrerie Jeanne de Cherbourg et les établissements Dechavanne de Paris. L'exploitation est arrêtée en 1953. Le corps de logis du l'Hôtel de Carmesnil présente une façade composée de cinq travées symétriques, s'ouvrant sur un vaste jardin d'agrément qui s'achève par un petit canal maçonné. Le logis a conservé sa distribution avec son escalier à balustres assez majestueux
Dans la même rue, le Lycée Henri-Cornat est un ancien Manoir-l'Évêque devenu séminaire en 1654, jadis l'un de plus importants de la région normande. Devenu collège de plein exercice géré par les séculiers de 1702 à 1730, puis mêlant prêtres séculiers et eudistes jusqu’à la Révolution. Collège municipal de 1810 à 1853, confié à des eudistes jusqu’en 1903, il devient par la suite lycée.
Vous pourrez également apprécier l'actuelle médiathèque, au n°25 installée dans les anciennes halles. Bâtiment à arcades de style néoflorentin, l'édifice conserve encore aujourd'hui un fonds ancien réputé. Une pièce en sous-sol présente notamment une collection lapidaire, dont la pierre d'autel à inscription métrique de l'ancienne abbaye mérovingienne du Ham. Il s'agit du plus ancien document littéraire de Normandie, il date du VIIe siècle.
Dirigez-vous vers L'hôtel de ville de Valognes, place du Général de Gaulle (ancienne place Maréchal-Pétain). Les bombardements du 14 juin 1944 détruisent l'ancien hôtel de ville de Valognes, l'hôtel de ville est reconstruit sur les ruines à partir des plans de l'architecte Olivier Lahalle, architecte en chef des bâtiments nationaux. Le bâtiment forme un ensemble municipal qui est parmi les plus remarquables des villes reconstruites de Normandie. La salle du conseil est ornée de toiles de Pierre Campain et d'Émile Dorrée. Le bâtiment conserve également un buste de Marianne de la IVe République, une collection de porcelaine de la manufacture de porcelaine de Valognes, ainsi que des tableaux de Guillaume Fouace et Félix Buhot.
Prendre sur votre gauche la rue Léopold Delisle, à droite la rue Henri Cormat, traversez la place du château et engagez-vous dans la rue Alexis-de-Tocqueville. Au n°12, l'Hôtel Dorléans construit en 1725 est d'abord la propriété d'Auguste Anne Mesnil, médecin. En septembre 1807, il est acquis par Victor François Guillaume d'Orléans, procureur impérial en 1811 et président du tribunal de Valognes en 1819. L’hôtel perd une partie de son jardin lors de la Reconstruction succédant à la bataille de Normandie. L'élément le plus notable de cette immeuble est la présence, sur l'élévation postérieure, de la grande cage d'escalier en demi hors-oeuvre et de plan rectangulaire. Le jardin est placé à un niveau supérieur à celui du logis. Deux escaliers à révolution inverse permettent d'y accéder. La façade sur rue présente des baies soit à linteau cintré soit à linteau droit ainsi qu'un balcon à garde-corps en fer forgé. La toiture à pans brisés est agrémentée de lucarnes éclairant les combles.
Engagez-vous dans la rue du docteur Lebouteiller et prendre à droite la rue Loraille, puis la rue de Poterie. Les habitants ancienne cité d'Alauna qui échappèrent à l'incendie de la la cité romaine se réfugièrent au val, alors habité par des potiers, et s'y établirent : la principale rue de Valognes porte encore le nom de "rue de Poterie".
Admirer l'Hôtel de Blangy situé au 53-55 rue de Poterie, de la fin du XVIIe ou du début du XVIIIe siècle. Le premier bâtiment est bâti à l'initiative d'Antoine Le Conte de Soigneuze. En 1706, il est vendu à Joseph de Sainte-Mère-Église, qui achète des terrains adjacents. Charles de Sainte-Mère-Église poursuit l'extension. En 1764, il est acheté par Marie Catherine de Hennot d'Arreville. Louis René de Crosville achète une nouvelle parcelle adjacente et fait entreprendre la construction de l'aile sud. Le duc de Berry y est hébergé en avril 1814 par sa propriétaire d'alors, Sophie de Hennot, épouse de Maximilien de Blangy.
L'Hôtel de Blangy possède un étage sur rez-de-chaussée. Les combles sont munis de lucarnes. Les ailes nord et sud possèdent un corps central en légère saillie surmonté d'un fronton triangulaire. L'aile sur la rue de la Poterie est très sobre, presque aveugle. Le jardin en terrasse bordé d'une balustrade classique et d'un décor de chaînes en bossage, surplombe la cour pavée. Admirez également l'Hôtel d'Eu aussi appelé hôtel d'Heu, hôtel de Giberprey, hôtel de Camprond au n°75. L'hôtel d'Eu est remarquable par une façade sur rue du XVIIIe siècle et une façade arrière à l'allure encore médiévale, qui comporte des éléments du XVIe ou du XVIIe siècle.
Avant de partir de Valognes, passez voir l'ancienne abbaye royale Notre-Dame de Protection, c'est un ensemble architectural de premier plan confisquée à la Révolution. L’ancienne abbaye bénédictine abrite depuis 1810 l’hôpital de Valognes. Fondée à Cherbourg, la congrégation des bénédictines, institutrices et hospitalières, s'établit le 15 décembre 1626 à Valognes pour fuir la peste, d'abord dans le manoir l'Evêque, puis le 5 octobre 1631 au haut de la rue Aubert, renommée rue des Religieuses à la fin du XVIIIe siècle. Le monastère Notre-Dame-de-Protection est érigé en abbaye royale par lettres-patentes de 1646 du roi Louis XIII.
Cet ensemble de l'âge baroque, organisé autour du cloître, présente une remarquable unité stylistique. L'église, construite en 1635, est consacrée en 1648, sous le nom de "Notre Dame de Protection", la chapelle est un des rares exemples d’édifice religieux ayant préservé son décor typique du XVIIe siècle.. Vous remarquerez en façade le portail baroque, flanqué de pilastres et de bossages, mais aussi le logis de l'abbesse ordonnancé de chaînes harpées et de bandeaux horizontaux. Des visites guidées sont organisées.
Nos coups de coeur à Valognes
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Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter les panneaux signalétiques et consignes. Merci de respecter le droit de propriété et de ne pas pénétrer sur les terrains privés :
- Observez le code de la route en tous lieux et en toutes circonstances, et soyez courtois avec les autres usagers que vous pourrez croiser sur votre chemin.
- Camping et Feux interdits (pas de barbecue)
- La nature est fragile et des chutes de pierres sont parfois fréquentes.
- Veuillez ramasser vos déchets avant de partir.
- Plus que les sacs plastiques ou les pailles, ce sont les mégots de cigarettes qui pollueraient le plus les océans. les filtres à cigarettes se dégradent très lentement. Deux ans en moyenne.
- L'un des "petits gestes élémentaires" à accomplir : ne plus jeter ses mégots par terre. Pensez boite à mégots !
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