Parcours touristique dans Villedieu-les-Poêles (50)
Dans la baie du Mont Saint-Michel, Villedieu-les-Poêles est située dans le département de la Manche en région Normandie. Au cœur du Bocage normand, aux confins des entités plus étroites que sont le Bocage virois, l'Avranchin et le pays saint-lois, Villedieu-les-Poêles fait partie des Villes et Métiers d'Art et des Villages étapes français. Cette cité médiévale du XIIe siècle s'est notamment développée grâce à son statut de Commanderie des Chevaliers de Malte.
Une étape indispensable, surnommée la capitale du cuivre à juste titre, Villedieu-les-Poêles fait partie des haltes incontournables du tourisme artisanal. Le travail du cuivre et du métal occupe une place importante parmi ses lieux de visite. Vous pouvez notamment visiter la Fonderie de cloches, l'atelier du cuivre ainsi que d'autres lieux mettant en avant les artisanats locaux, qui ont fait la renommée de cette cité : poeslerie, dinanderie, fonderie... Le village abrite en tout 39 cours-ateliers ainsi que plusieurs lavoirs du XIXe siècle, qui décorent les rives de la Sienne. Celle que l’on appelle la « cité sourdine » n’a pas fini de vous surprendre !
Durant la Seconde Guerre mondiale, Villedieu-les-Poêles a eu la chance de n’avoir pas été bombardée. Vous découvrirez donc une cité dotée d’un patrimoine ancien peu commun et unique en Normandie. Son habitat en îlot est regroupé autour de 39 cours ateliers médiévales, ancien coeur de l’artisanat du cuivre. Ne ratez pas les plus emblématiques : la cour de la Luzerne et sa potence, la cour aux Moines, la cour des Hauts-Bois et sa tête sculptée ou encore la cour Bataille et sa marche gravée. Un autre édifice incontournable se dresse en ville : l’église Notre-Dame de Villedieu-les-Poêles.
Parcours et itinéraire touristique dans Villedieu-les-Poêles
Dirigez-vous vers le parking place des Costils, pour stationner votre véhicule. Puis, prendre la direction de l'office de tourisme situé sur cette place des Costils. Après avoir tous les renseignements nécéssaire à la visite de la ville, continuez ensuite en face, vers la médiathèque, place des Halles. Pour cela, traversez la route et ses deux parkings. La médiathèque s'est installée dans ces anciennes halles à blé en granit du Gast extrait des carrières proches de Saint-Sever dans le Sud du Calvados.
Les anciennes halles à blé forment une longère avec un pavillon central et deux galeries de sept arcades en plein cintre. Le pavillon central est surmonté d’un fronton triangulaire porté par deux pilastres. L’entablement en est écourté. L’arcade en plein cintre du pavillon central est bloquée par une clé à volute. Incendiées le 27 mai 1632, les premières halles sont détruites aux deux-tiers. Des boutiques existaient au nord et c’etait aussi un lieu de justice, avec une potence et un carcan de fer. Une inscription au centre du fronton rappelle l’inauguration du nouveau bâtiment « 1846 / halle à blé / MM Bonnet, préfet / Gaudin de St Brice, s. préfet / Cadet, maire ». Malgré sa petite taille, Villedieu-les-Poêles a su préserver l'activité commerciale qui la caractérise depuis plusieurs siècles. En 1710, la cité comptait déjà 108 boutiques de commerces divers situées le long de la rue Gambetta et le long des halles (actuelle Place de la République).
La place des Halles bordée de hauts arbres du côté de la Sienne est très agréable. Poursuivez vers la rue Gambetta à l'intersection, tournez à gauche vers le pont. Le pont était à l’origine l’une des trois entrées de la ville. Il enjambe la Sienne, retenue en aval par un barrage hydraulique. Jusqu'en 1836, il séparait les communes de Villedieu-les-Poêles, Saint-Pierre-du-Tronchet et Saultchevreuil. Villedieu en tant que commanderie hospitalière avait le statut de Terre Sainte. Les débits de boissons devaient fermer avant 20h. Aussi, le quartier situé de l'autre côté du pont a longtemps eu la réputation d'être très animé. Le pont aujourd'hui en béton et n’a plus aucun point commun avec son passé. L’ancienne prison de Villedieu-les-Poêles était située à côté de la porte du Pont de Pierres et appartenait au seigneur messire Louis Vincent de Bouchet de Sourches des Montsoreau, chevalier de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem commandeur de Villedieu-les-Bailleul, Villedieu-les-Poêles, Montchevreuil, Grandvilliers et annexes, brigadier des armées du Roi.
En déhambulant dans la rue Gambetta, observez les nombreuses maisons bourgeoises en granit du Gast et en pierre de la Butte Pagnier datant des XVIIIe et XIXe siècles. L’environnement de cette rue a été complètement transformé. Une très importante maison, en granit de taille, s’élève sur trois étages au n°44 de la rue Gambetta. Elle donne une idée de la prospérité de la bourgeoisie locale. Au n°38 decouvrez une belle devanture traditionnelle en bois sculpté avec un appui en granit. Le n°22 est représentatif de la cité de Villedieu-les-Poêles par ses persiennes claires typiques, sa cheminée massive en granit et ses lucarnes. Le n° 20 est un modèle d'utilisation de la pierre de la Butte Pagnier. A l'entrée de la cour Heuzet, un décor de mosaïques en terre cuite polychrome est monté au n° 12. La demeure au n° 7 une ossature de granit de taille en bossage. Très importante lucarne en granit à enroulement et modillons de granit portant la sablière.
Prolonger votre balade jusqu'à la Rue du Pavé, ancienne route d’Avranches, au n° 27 une très belle demeure s’élève sur deux étages. L’année 1763 est gravée sur le linteau de sa porte principale. Une niche de dévotion est enchâssée. Des arcs de décharge soulagent les ouvertures et des lucarnes à fronton triangulaire rythment la toiture. L’immeuble au n° 21 et 23 présente dans sa partie surélevée un décor de briques en terre cuite polychrome ; pointes de diamant et roues dentées. Une trace de l’ancien marquage au n° 147 en peinture noire subsiste.
Faites demi-tour pour revenir sur la rue Gambetta. Restez sur le trottoir de gauche, de façon à emprunter la ruelle, tournez à gauche vers le Cour Deuzet, menant vers le Parc de la Commanderie, en traversant la rue Taillemache. Situé sur l'île de Bilheust ou l'île de la commanderie à proximité de la chapelle Saint-Blaise, ce parc borde la Sienne, le bief du moulin du Pré et le bois de l'Hôpital, de l'autre côté de la rivière. Cette île a été créée grâce au canal de dérivation creusé par les hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem. Grâce à son plus intense courant, ce canal a aussi favorisé l'essor de nombreuses activités. Il actionnait les deux moulins banaux de la commanderie. Il était le coeur de l'activité du cuir. Tanneurs et mégissiers utilisaient l'eau et son courant pour laver et décanter les peaux. De nombreux séchoirs à peaux subsistent encore dans Villedieu-les-Poêles tel celui restauré à l'entrée du parc.
En longeant le canal sur votre gauche, vous arrivez jusqu'à son bief d'entrée, On aperçoit dans son prolongement l’immeuble de la minoterie Lechevallier. Ce canal a asséché la zone de l'île et ainsi permis l'installation de bâtiments de la commanderie. En effet, la maison que vous apercevez à l'opposé du parc, devant la cheminée de la fonderie, est l'ancienne maison du commandeur. Là où se dresse actuellement cette maison bourgeoise, était bâti jadis le logis du Seigneur Commandeur de Villedieu, membre de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem devenu ordre de Malte, appelé aussi ordre des Hospitaliers. Ce petit manoir possédait ses écuries attenantes. Le bâtiment communal contenant les toilettes publiques de la commanderie est surmonté d’un séchoir qui mériterait qu’un accès y soit pratiqué et qu’on y présente des images du travail des peaux.
La commanderie de Villedieu trouve son origine, dans le don d'un domaine de 12 hectares fait par Henri Ier Beauclerc à l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, en récompense des services rendus par les hospitaliers aux Croisés lors de la première croisade. Un hôpital est fondé, vite complété par une église, la chapelle Saint-Blaise, le moulin banal et les fours banaux. La commanderie tire ses recettes notamment des droits qu'elle perçoit des marchés de Villedieu et de Saultchevreuil, privilège confirmé par le roi Henri II. La commanderie subsiste jusqu'à la Révolution.
Revenez sur vos pas, puis tourner ensuite à gauche sur la rue Taillemache, de façon à revenir vers Villedieu-les-Poêles. Un lavoir à charpente de bois de chêne et sapin à quatre arcades cintrées, marque l’extrémité de la rue Taillemache, proche du barrage hydraulique. Un séchoir de parcheminier, de brique et d’ossature bois, a été bâti, en face, sur la rive opposée de la Sienne. Entre les XVIIIe et XIXe siècles, tanneurs et mégissiers utilisaient l’eau et son courant pour laver et décanter les peaux. Il y avait jusqu’à 30 tanneurs établis le long des rives de la Sienne. De nombreux séchoirs à peaux subsistent encore dans la ville. Sur votre droite, au n° 20 de la rue Taillemache, profitez du joli point de vue sur le clocher de l’église. Les immeubles des n°10 et n°4 révèlent le renouveau de la cité.
Au bout de la rue Taillemache, à l'intersection, tournez à gauche dans la rue du Pont-Chignon. Elle relie la place des Chevaliers-de-Malte et la rue Jules-Tétrel au carrefour qu'elles forment avec la rue du Bourg-l'Abbesse. Au n° 2 se trouve la minoterie Lechevallier installée dans un immeuble moderne, en béton. Les machines de marque Schneider sont de 1932. Au n°3 se trouve l'entrée principale de la commanderie. Il ne subsiste plus qu’un immeuble du XVIIIe remplaçant le Logis du Seigneur Commandeur et la chapelle Saint-Blaise. Au n° 11, la fonderie Cornille-Havard est l’héritière d’une longue tradition de fondeurs de cloches installés à Villedieu-les-Poêles depuis la fin du Moyen Âge. L’atelier, toujours en activité, a été construit en 1865. Avant cette date, les fondeurs étaient itinérants et se déplaçaient au pied des églises et des cathédrales pour fabriquer leurs cloches.
Toujours dans la rue Pont-Chignon admirez au n°12 l'ancienne poste, au n°23 le Cour de l'Isle, au n°27 et 29 les gîtes La villa de Malte, ancienne maison de Jean-Yves Guillou. Passez le pont Chionon, de nombreux encorbellements monolithiques importants se trouve sur le lit de la rivière. Au n°31 admirez le pochoir "écurie" au dessus d’une large porte. Au n°34, une plaque portant l'inscription « en cette demeure madame Jules Tétrel épouse d’un ancien maire de Villedieu composa les armes de la ville en s’inspirant de la clef de voûte de l’ancienne porte du pont de pierre ». Au n° 38 se trouve une très belle porte à accolade du XVIe siècle.
Revenez sur vos pas, avant la fonderie Cornille-Havard prendre à gauche la rue de la Planche-Blondel. Au bout de la rue, tournez à droite sur la rue du Docteur Havard. Admirez au n°19 l'ancienne cour avec habitations du XVIe siècle et au n°10 se trouve une plaque signée Cornille-Havard, fondeur de Villedieu : « ici a vécu monsieur Pierre Paris prêtre de st Sulpice premier aumônier des universitaires catholiques de France né le 18 novembre 1884 il y est mort le 31 mai 1939».
Dirigez-vous vers l'église Notre-Dame place des Chevaliers de Malte. Edifiée au XIIe siècle, elle fut en effet ruinée pendant la guerre de cent ans, reconstruite en 1495 puis partiellement détruite après un incendie en 1632. Les parties les plus anciennes de l'église, le chœur et le transept date des années 1466-1490. La nef du XVIIe siècle et le clocher, sont construites en style gothique flamboyant, la tour carrée date de la fin du XVe siècle. L'église abrite des œuvres, notamment des statues, plusieurs de ses statues proviennent des anciennes églises de Saint-Pierre-du-Tronchet et de Sainte-Trinité de Saultchevreuil-du-Tronchet.
Traversez la Place des Chevaliers de Malte afin d'arriver sur la Place de la République. Situé place de la République, l'hôtel de ville remplace la première mairie édifiée aux XVIe-XVIIe siècles au nord de l'église Notre-Dame. Les bourgeois y réglaient les affaires de la ville et les officiers collecteurs y percevaient taxes et impôts royaux. La mairie fut construite entre 1862 et 1869. Ce bâtiment, de quatre niveaux de colonnades, flanqué d'un escalier monumental a été conçu ainsi pour affirmer la fonction municipale. Désormais, le pouvoir temporel est détenu par le maire dont la mairie, située face à l'église, paraît aussi imposante que cette dernière. A voir dans la salle des mariages : peintures et vitrail.
Sur la Place de la République, au n° 25 se trouve une maison à fenêtres à meneaux. Celles de second étage sont authentiques, les autres ont été modifiées. Archivolte centrale avec représentation d’un ange tenant un écu portant en meuble une aiguière. Inscription sur la tranche de l’archivolte. Autre écu sur fenêtre. Appuis sculptés. Appréciez la façade du XVIe siècle de l'ancienne auberge Saint Michel. En haut de la place, remarquez la statue de la République érigée sur sa colonne en 1889. Elle rappelle l'engagement républicain des sourdins qui dès les premières heures de 1789 ont soutenu la Révolution Française. Pénétrez également dans la Cour du dauphin.
Prendre la rue aux Mières, cet étroit passage qui abritait autrefois un ou plusieurs médecins devait avoir mauvaise réputation. Il est l'objet d'un diction sourdin tristement célèbre : "Qui va aux mières va à la bière !". La bière étant une référence au cercueil en sapin et non au houblon. Engagez-vous dans la Place du Pussoir-Fidèle, un bel escalier se trouve au n° 1. Le terme pussoir est synonyme de lavoir. On raconte que le lavoir communal qui se tenait au fond de cette place était sûr : jamais aucun drap n'y aurait été volé. Aujourd'hui, il abrite un restaurant ainsi qu'un atelier de poterie qui se visite, sur le fond de la place.
Au fond de la place, sur l’autre rive de la Sienne visitez le musée du meuble normand. Le Musée du Meuble Normand présente une collection exceptionnelle de 145 meubles typiques et référentiels du savoir-faire des ébénistes des cinq départements normands. Deux intérieurs, le Pays d’Auge et le Coutançais, restituent l’atmosphère des habitations rurales du XVIIIe siècle.
Engagez-vous dans la rue du Docteur-Havard. Dans la cour de la Luzerne au niveau du° 41 de la rue du Docteur-Havard : accès à la Sienne sous les arcades, juxtaposition de maisons anciennes, d'escaliers. Remarquez les gonds de porte, particulièrement voyant dans cette cour de la Luzerne. Par le passé, les cours étaient fermées la nuit. Les habitants sont propriétaires de leur cour. Il y régnait un esprit de clan. Lorsque survenait une corvée, l'arrivée d'une charretée de bois, de cidre, tous prêtaient main forte. Au moment des communions, une communiante riche prenait en charge une communiante pauvre de sa cour.
La Cour du Paradis mérite aussi votre attention, surtout les édifices du n°42 et 48. Au n° 42, la demeure tout en granit de taille possède des fenêtres à meneaux et porte cintrée. Accès à la Sienne par le passage piéton au n° 61. Atelier de la restauratrice de tableaux : Agnès Archimbaud, au n° 65. La Cour du Paradis etait la seule cour où il n'y avait pas de batteur d'où peut-être son nom ! L'atelier accueillait des fondeurs de cuivre et d'étain. En 1791 s'affairaient 27 fondeurs : seize maîtres et onze compagnons. Les fondeurs utilisaient divers alliages à base de cuivre et de plomb ou de zinc. Il y avait plusieurs sortes de fondeurs : les boutonniers-boucliers, les fabricants de chandeliers... La dernière activité connue de cette cour est le moulage de queues de casseroles.
La Cour des Hauts-Bois au n° 83 se trouve une très belle demeure au n° 83 : le premier étage est typé XVe-XVIe siècle, l’étage supérieur est un pastiche avec lucarne centrale de pierre de taille à fleuron sommital et lucarnes latérales de zinc. Poursuivez votre parcours dans la rue du Docteur Havard. Le carrefour de la rue du Docteur Havard et du Général Huard s'appelle le Caquet. C'est ici que les artisans du cuivre recrutaient constamment leur main d'oeuvre : les discussions pouvaient être âpres et bruyantes. Au passage, admirez la cour aux Moines.
Poursuivre sur votre droite jusqu'a l'Atelier du Cuivre rue du Général Huard, fondé en 1850, c'est l'une des dernières manufactures de dinanderie en France. Il se singularise par ses techniques artisanales en dinanderie et chaudronnerie de très haut niveau axées sur un savoir-faire traditionnel et ancestral ainsi que par son parc de machines et d’outillages original et insolite. En sortant de l'Atelier du Cuivre, traversez la rue du Général Huard et revenez ensuite sur vos pas en descendant, jusqu'à hauteur de la Cour du Foyer, où vous pouvez également visitez le Musée de la Poeslerie et Maison de la Dentellière. Le Musée vous plonge dans l’univers des poesliers et dinandiers grâce a son ancien atelier où tout l'outillage nécessaire au travail est resté en place. Vous pourrez également y découvrir différents objets en cuivre et laiton représentants la production locale.
Entrez dans la Cour du Foyer, berceau du cuivre à Villedieu-les-Poêles, elle forme un ensemble architectural dont les plus anciens éléments remontent au XIIe siècle, au moment de l’établissement d’un foyer où chaque artisan venait faire fondre son cuivre. Profitez des marches de la Cour du Foyer pour prendre le temps d'apprécier le site et de vous plonger dans l'étonnante histoire de l'urbanisation de la ville. La Cour du Foyer fait partie des nombreuses cours ateliers de Villedieu-les-Poêles. Depuis le début de votre balade, vous êtes passés devant quize d'entre elles, dans chaque cour vivaient plusieurs familles. Au rez-de-chaussée se tenaient les batteries, à l'étage les habitations. Sur le toit, des lucarnes dotées de potence, servaient à acheminer le bois. Les batteries étaient les ateliers où l'on battait les plaques de cuivre pour les transformer. En 1742, on dénombre 139 batteries. Un peu plus loin se trouvait l'ancien foyer banal. Villedieu-les-Poêles ne possédant pas de minerais de cuivre, les poêliers étaient contraints de récupérer de vieux cuivres, de les briser puis de les faire fondre et de les affiner. L'argent récolté par le foyer alimentait la caisse du Trésor de la confrérie.
Descendez la ruelle pour rejoindre les quais. Au bout de la ruelle, vous vous retrouvez au point où le canal rejoint la Sienne. Pour savourer l'ambiance des quais, prenez l'escalier. En passant sous la passerelle, faîtes attention à votre tête. Au bout, en remontant, vous êtes face à l'une des vues les plus bucoliques de Villedieu-les-Poêles. Au premier plan, vous apercevez les restes de cinq lavoirs. Ils ont été restaurés il y une dizaine d'années. Le long de la Sienne et de son canal se trouvent de nombreux lavoirs privatifs. Leur construction a pris essor au cours du XIXe siècle pour combattre les grandes épidémies comme le choléra.
Tournez à gauche sur la rue des Quais pour revenir vers votre véhicule. Franchissement de la passerelle métallique pour accéder à l’autre rive avec un très beau point de vue sur la juxtaposition du bâti dense et des lavoirs. Après avoir flâné dans ses ruelles et ses cours secrètes, place aux ateliers et aux musées de la ville. La Rue Carnot abrite pas moins d'une dizaine d'ateliers-boutiques d'artisans d'art, dans celui que l'on appelle le Quartier des Métiers d'art. Plumasserie, orfèvrerie, horloger, maroquinerie, chapelière, dentellière, travail du verre, peinture sur bois, arts plastiques, poterie... Et plus encore à découvrir.
Nos coups de coeur à Villedieu-les-Poêles
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