Nièvre à faire
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Faience de Nevers (58)
- Par francal
- Le 24/09/2023
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Nevers est située dans le département de Nievre en région de Bourgogne-Franche-Comté, entre Auxerre et Chalon-sur-Saône, au confluent de la Loire et de la Nièvre. Classée Ville d'Art et d'Histoire, installée sur les bords de Loire, Nevers, également surnommée la Cité des Ducs, offre aux regards des visiteurs un très important patrimoine architectural et historique, allant de l’époque gallo-romaine à l’époque contemporaine en passant par le Moyen Âge et la Renaissance.
Peuplée dès l'époque gallo-romaine, la commune de Nevers fut nommée capitale du Comté héréditaire de Nevers dès le Xe siècle. Ancienne ville fortifiée, elle doit sa célébrité à sa faïencerie de renommée internationale. La spécificité de ses produits repose sur le fameux bleu de Nevers, une couleur qu'on ne retrouve que sur ces œuvres d'art. La ville est une étape de l'un des chemins français vers Saint-Jacques de Compostelle. Nevers est l'un des centres de pélerinages majeur de la France parce que la ville a gardé le corps de Bernadette Soubirous (1844-1879), après avoir vu des apparission de la Vierge Marie en 1858 Bernadette a vécu et travaillée en tant qu'infirmière dans le couvent des Soeurs de la Charité.
Et puis, bien sûr il y a le bleu. Le bleu des faïences, à base de cobalt, celles qui propulsèrent Nevers au rang de capitale du genre aux XVIIe et XVIIIe siècles. Prenez le temps de vous balader dans l’ancien quartier des faïenciers, visitez les ateliers de faïence au fameux Noeud Vert qui font la renommée de la ville, entre tradition et modernité, visitez le Musée de la faïence et admirez ses différents objets d’art, dont certains sont reconnus internationalement. En raison des liens historiques de la ville avec l'industrie de la porcelaine, vous verrez des poteries diverses et des magasins de porcelaine à Nevers.
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Clamecy, capitale du flottage du bois (58)
- Par francal
- Le 10/01/2023
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Ancienne cité médiévale, Clamecy situé dans le département de la Nièvre du nord de la Bourgogne, à l'ouest de Vézelay fut autrefois la capitale du flottage de bois pour l'approvisionnement de Paris. Au confluent de l'Yonne et du Beuvron, en bordure du canal du Nivernais, Clamecy, cerclée par les eaux, doit beaucoup à la rivière. De son passé féodal, et de sa glorieuse époque de flottage à bûches perdues, dont l'activité dura près de quatre siècles subsiste de nos jours un riche patrimoine. Son passé a laissé de nombreuses traces. Comme sur le mur de l’office de tourisme et à la halte nautique, où écriteaux et pancartes en tous genres rappellent cette époque lointaine synonyme de prospérité. Et son présent, la ville étant désormais essentiellement animée par le tourisme fluvial.
Le transport du bois par flottage sur les rivières est sans doute vieux comme le monde, mais c'est dans le Morvan que la technique a atteint sa perfection au cours des derniers siècles. A la fin du Moyen Age, Paris se développe rapidement et gagne de nombreux habitants. La capitale est occupée par 300 000 personnes au début du XVIè siècle. Le bois est alors le combustible le plus utilisé aussi bien pour les activités domestiques qu’artisanales et pré-industrielles. Après avoir abattu les forêts entourant la capitale, les Parisiens connurent une véritable pénurie de bois dès le XVIè siècle.
L’épuisement des forêts en région parisienne oblige la capitale à se tourner vers le Morvan pour s’approvisionner en bois de chauffage. C’est sous l’influence de la noblesse parisienne, dont de nombreuses familles possédaient des fiefs en Bourgogne, que vint l’idée de s’approvisionner dans les forêts du Morvan. Sans les eaux et forêts du Morvan, Paris n'aurait jamais pu se développer : durant plus de deux siècles, le flottage a joué un rôle déterminant en acheminant jusqu’à la capitale la majeure partie de son bois de chauffage.
Il fallut donc trouver un moyen de faire parvenir le bois jusqu’à Paris. Le massif étant gorgé d’eau, de rivières et de ruisseaux, on utilisa donc une méthode déjà employée dans d’autres régions : le flottage du bois. En 1546, Gilles Defroissez s'installe sur les bords de la Cure et lance l'idée de faire flotter du bois jusqu'à Cravant, pour l'emmener ensuite vers Paris. Le bureau de l'Hôtel de ville de la capitale refuse cependant toute avance, malgré la caution de Jean Rouvet, argentier de François 1er. Jean Rouvet décide se soutenir l'idée sur ses deniers. La preuve de concept est faite en 1547 avec un radeau de bois. En 1549, le premier train complet de bois arrive sur les quais de Paris depuis le Morvan : le Roi ordonne une fête pour célébrer l'événement. Le flottage est né. Jean Rouvet, est souvent considéré comme l’inventeur de cette technique, il est en réalité celui qui l’organise sur une grande échelle.