Bataille de Gravelines - 1558 (Nord)
En plein cœur de la Côte d’Opale, entre Calais et Dunkerque, se situe Gravelines, dans le département de Nord et la région de Hauts-de-France. Cette magnifique ville fortifiée classée parmi les 100 plus beaux détours de France ! Cette commune française est complètement fortifiée et entourée par des canaux. Ce que l'on aperçoit d'abord en arrivant à Gravelines, ce sont ses tours et ses remparts qui la protègent des vents du nord. Bien sûr, ils sont nés pour d'autres raisons et bien avant Vauban ; en flamand, Gravelinghen, signifie « canal du comte ». La ville fut en effet fortifiée pour la première fois en 1160 par le comte de Flandre, Thierry d'Alsace. Charles Quint qui, lui aussi, rêvait de mieux se protéger des éventuels ennemis, fit renforcer le Château-Arsenal.
Dans un cadre naturel exceptionnel, l’étoile fortifiée de Gravelines demeure un site unique entre eau douce et eau salée. Flânez dans les petites rues, découvrez les beaux édifices historiques : ses remparts, ses forts, ses bastions, ses fortifications et ses douves. Prenez des photos magnifiques sur un des nombreux points de vue panoramiques sur la rivière de l’Aa. Patiemment restaurée ces dernières années, Gravelines laisse aujourd'hui l'impression d'une cité paisible, à mille lieux de l'ambiance austère et militaire qu'elle connut jadis. Comme par exemple la bataille de Gravelines. Le 13 juillet 1558, la bataille de Gravelines est une victoire de l'armée espagnole commandée par le comte d'Egmont sur l'armée française du maréchal de Thermes. Pour vous rendre à Gravelines, depuis Dunkerque suivre la D601 (20 km).
Le 13 juillet 1558 : la bataille de Gravelines
Le 8 janvier 1558, François de Guise a repris pour les Français la ville de Calais (siège de Calais - 1558)) avec sa région, anglaises depuis 1347. Cette conquête intervient dans le cadre de l'affrontement entre la France d'Henri II, successeur de son père François Ier, contre le Saint-Empire romain germanique et l'Espagne de Charles Quint et de son fils et successeur Philippe II depuis l'abdication de Charles Quint en 1555.
En revanche, en août 1557, la France a perdu la bataille de Saint-Quentin où beaucoup de nobles français ont péri. Les deux adversaires alternent ainsi victoires et défaites et le combat qui épuise leurs finances paraît sans fin.
Après la conquête de Thionville, le duc de Guise attaqua Arlon, et s’en rendit maître par capitulation le 3 juillet 1558 ; mais un accident ayant mis le feu au magasin à poudre, la ville entière fut brûlée. Il avait eu l’intention d’attaquer ensuite Luxembourg. D’autre part, il avait promis son aide à Paul de Termes, qui, avec une autre armée française, venait d’entrer dans la Flandre Occidentale. En ce printemps été 1558, une expédition française menée par le maréchal de Thermes (Paul de La Barthe de Thermes) compte poursuivre l'avantage acquis à Calais, quitte cette ville fin juin et pénètre en Flandre maritime à la tête d'une armée de dix à douze mille hommes, dont plus de la moitié étaient Allemands, et le reste Gascons.. Il quitte cette ville fin juin et pénètre en Flandre maritime.
Le maréchal de Thermes arrive devant Dunkerque le 6 juillet et s'en rend maître. Ensuite Bergues-Saint-Vinox et Nieuport subissent le même sort. À chaque fois il laisse ses troupes piller les villes et campagnes et dévaster le pays. Le butin de l'armée française ralentit sa marche. Elle commence le siège de Gravelines.
Mais, une armée espagnole sous les ordres de Lamoral, comte d'Egmont, arrive dans la région, son effectif comprend entre 12 et 15 000 hommes et 3 000 cavaliers. Les Flamands outrés par les exactions des Français l'encouragèrent à les poursuivre et l'assurèrent de leur soutien. Les Espagnols arrivèrent ainsi dans le dos des Français à proximité des dunes de Gravelines. Le maréchal de Thermes qui avait compté sur la coopération du duc de Guise, voyant au contraire sa ligne d’opérations coupée, commença sa retraite ; il se flatta de regagner Calais en suivant le rivage de la mer, et en profitant du reflux pour passer sur la grève abandonnée par les eaux. Le siège de Gravelines est levé et la ville reste donc espagnole.
C’était le 13 juillet 1558, le maréchal de Thermes avait déjà passé l’embouchure de l’Aa et de la Fosse-Neuve, lorsqu’il fut attaqué sur sa gauche et en face par la nombreuse cavalerie du comte d’Egmont. Les Gascons se défendirent avec vaillance ; les Allemands de son armée, au contraire, paraissaient indifférents à l’issue du combat.
Lorsque dix vaisseaux anglais, qui par hasard se trouvaient à portée d’entendre la canonnade, accoururent au feu, et s’embossèrent sur la droite de l’armée française, appuyée à la mer. Le trouble des soldats de Termes fut extrême quand ils se virent pris à revers par l’artillerie anglaise, justement au lieu où ils s’étaient crus le plus en sûreté. Prise entre deux feux, l'armée française se débande, perd son unité et devient une proie facile pour les Espagnols et Flamands. Une grande partie de l'armée française est détruite. Ils se mirent à fuir, mais ils rencontrèrent bientôt les paysans flamands, furieux des outrages qu’ils avaient reçus, et qui ne faisaient grâce à aucun d’eux. L’armée tout entière fut détruite, et ses chefs, le maréchal de Thermes, Villebon, Annebault, Sénarpons, le comte de Chaulnes et Morvilliers, demeurèrent captifs entre les mains du comte d’Egmont et des Espagnols. Paul de La Barthe de Thermes reste prisonnier un an. Il meurt en 1562 à l'âge de 80 ans.
Philippe II récompense Lamoral d'Egmont de cette belle victoire, qui suit celle de la bataille de Saint-Quentin où son action avait été décisive, en le nommant gouverneur (stathouder) de Flandre et d'Artois. Henri II, lassé de la guerre après ce nouveau coup et soucieux de pouvoir consacrer ses forces à lutter contre les progrès de la réforme protestante, privilégie désormais la négociation ce qui aboutit aux traités du Cateau-Cambrésis des 2 et 3 avril 1559.
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