Histoire d'Avesnes-sur-Helpe (59)
Réputé pour son fromage odorant, Avesnes-sur-Helpe est située dans le département de Nord dans la région de Hauts-de-France. La destination est charmante... si toutefois vous supportez l'odeur de la Boulette d'Avesnes, un délicieux fromage fabriqué à partir de débris de Maroilles, l'un des fromages français les plus odorants . Ça pue mais c'est bon ! Avesnes-sur-Helpe a donné son nom à la région de l'Avesnois, caractérisée par un paysage vallonné, des bocages, des vergers, des petits villages. L'Avesnois est traversé par l'Helpe Majeure, comme Avesnes-sur-Helpe. Avesnes-sur-Helpe a donné son nom à la région de l'Avesnois dans laquelle elle se trouve. Elle se situe à une vingtaine de kilomètres de Maubeuge, non loin de la frontière belge.
Construite autour de 1080, cette cité fortifiée en partie par Vauban, a été longtemps une ville importante au carrefour des Pays-Bas, de la Bourgogne et de la France. C'est d'Avesnes-sur-Helpe que partirent Jessé de Forest et ses compagnons, les hommes à l'origine de la création de la ville de New-York. Avesnes-sur-Helpe appartient historiquement au Hainaut et pour les paysages à la Thiérache.
Installée aujourd'hui au cœur du Parc Naturel Régional de l'Avesnois, elle est désormais tournée vers le tourisme culturel. Avesnes-sur-Helpe attire les visiteurs par son patrimoine historique et culturel très riche et par la chaleur de ses habitants. Comment résister à ces monuments typique du Nord Pas-de-Calais, les jolis toits bleus s'ordonnent autour de la Grand'Place, de l'église St-Nicolas et du square de la Madeleine. ... Il est vrai qu’on aime d’autant plus la visite d'une ville lorsqu’on connaît mieux son histoire. Avant de plonger au cœur de la ville, il est essentiel de comprendre les origines et l’évolution de cette ville village d’exception. Remontez le temps et découvrez son histoire.
Il existe plusieurs autres Avesnes dans la partie nord de la France : département du Nord, Pas-de-Calais, Somme, Seine-Maritime, dont les formes anciennes sont similaires à celles d'Avesnes-sur-Helpe. Le nom de la localité est attesté sous les formes De Avisnis en 1107 ; altare de Avesnis en 1131 - Avesnes en 1174 dans la Charte de Jacques, seigneur d'Avesnes ; Avène en 1556 dans un acte de cession de la ville par le Duc d'Arschot au Roi Philippe II... Puis, Jusqu'à 1962, le nom officiel était simplement Avesnes. Si la ville a été fondée au début du XIe siècle par l'un des comtes de Hainaut, Wédric le Barbu, on sait, par des restes du camp de César et par des monnaies gauloises en or retrouvées sur place, que le site a été occupé bien avant cette époque.
La ville est mentionnée en 843 avec le traité de Verdun, le partage de l'empire carolingien entre les trois petits-fils de Charlemagne octroie à Lothaire, la Francie médiane qui comprend le Hainaut dont fait partie le village. En 855 avec le traité de Prüm qui partage la Francie médiane entre les trois fils de Lothaire I, le Hainaut est rattaché à la Lotharingie dont hérite Lothaire II. En 870 avec le traité de Meerssen après la mort de Lothaire II, une partie de la Lotharingie dont fait partie le Hainaut est rattachée à la Francie occidentale. En 880 avec le traité de Ribemont en 880, le Hainaut est rattaché à la Francie orientale qui deviendra le Saint-Empire romain germanique en 962.
En 990, le premier seigneur d'Avesnes connu est Wedric II d'Avesnes, né aux environs de 990, fils de Wedric Ier de Morvois.
En 1050, l'origine de la forte implantation à Avesnes trouve racine dans la création des premières fortifications en 1050 par Wedric III le barbu d'Avesnes (né vers 1020 et mort vers 1075). L'emplacement de cette fortification se trouve sur le site de l'actuel palais de justice, sur un éperon rocheux de plus de 20 mètres dominant la vallée de l'Helpe Majeure. En 1080, son fils Thierry construit une seconde tour et un bourg castral s'organise autour d'une place, l'actuelle place Guillemin. Sans descendance, la seigneurie passa à sa sœur Ade d'Avesnes (1050-1075) qui épousa Fastre Ier d'Oisy (1050-1092) et fonda un couvent de femmes à l'abbaye Saint-Martin de Tournai. Les terres d'Avesnes passèrent donc dans cette famille.
Le fils aîné, Gossuin, dit le Borgne d'Oisy, seigneur d'Avesnes, de Condé-sur-l'Escaut, pour la partie relevant du Hainaut, remplace la première tour construite par Wedric et fortifie le village. il encourage la tenue d'un marché en accordant des franchises de Tonlieu dès 1114. L'église est alors fondée. Il a quatre enfants : Thierry, Gérard, Meuzon et Ade. Gérard suivit Godefroid de Bouillon à la première Croisade.
Fastre Ier d'Oisy, avoué de Tournai hérite de tous les biens de la famille. Ses descendants abandonnent le nom de Oisy pour s'octroyer celui d'Avesnes. Fastre II d'Avesnes (né vers 1075) succède à Fastre Ier d'Oisy. À cette époque Avesnes fait partie du comté de Hainaut, qui est rattaché au Saint-Empire romain germanique. Gauthier Ier d'Avesnes (1100-1147), fils aîné de Fastre II d'Avesnes, qui avait épousé Ade de Tournai, est tué par les hommes de l'évêque de Liège en 1147. Thierry, fils de Gauthier Ier d'Avesnes ne régna pas longtemps, il mourut jeune. Son frère Nicolas d'Avesnes dit le beau (1120-1171), assura la descendance par Jacques Ier d'Avesnes (†1191) qu'on retrouva mort entouré de sept ennemis à la bataille d'Arsouf.
Jacques Ier d'Avesnes eut au moins huit enfants. Le chef de famille fut Gautier II d'Avesnes (†1244), seigneur d'Avesnes, de Condé, de Leuze, de Guise, de Trélon, il devint comte de Blois et de Dunois par son épouse la comtesse Marguerite. Il eut trois filles et un garçon mort trop jeune. Toutes les terres des Avesnes passèrent par le mariage de Marie d'Avesnes († 1241), sa fille aînée avec Hugues de Châtillon, comte de Saint-Pol (1196 † 1248) qui devinrent les seigneurs d'Avesnes.
Mais le nom des Avesnes n'en resta pas là, car le 3e fils de Jacques Ier d'Avesnes ; Bouchard d'Avesnes (1170-1244), (1182-1244) se maria en 1212 avec la 2e fille du comte de Flandre et de Hainaut ; elle s'appelait Marguerite de Constantinople, et lorsque Baudouin IX fut tué elle devint après sa sœur Jeanne, comtesse de Flandre et de Hainaut, dame de Beaumont (Hainaut). Mais on connut assez vite la vérité au sujet de Bouchard d'Avesnes; il avait reçu les ordres et s'était malgré cela marié.
Cela va déclencher ce qu'on a appelé l'affaire des Avesnes et des Dampierre et qui va se terminer par l'octroi du comté de Hainaut aux Avesnes et le comté de Flandre aux Dampierre. la famille d'Avesnes va régner pendant cinq générations sur le comté de Hainaut et puis le passer aux Bavière par le mariage de Marguerite d'Avesnes comtesse de Hainaut avec Louis de Bavière empereur du Saint-Empire romain germanique. La famille d'Avesnes sera alors complètement éteinte.
Pendant le XIIIe siècle et le XIVe siècle, la ville reçoit sa charte en 1200 et développe ses fortifications. Elle est considérée comme une des villes drapières qui vend aux foires de Chalon-sur-Saône. Elle est une étape importante sur la route entre la Hollande et le Brabant, ainsi qu'entre la Champagne et la Bourgogne. À partir de 1433, Avesnes, comme tout le Hainaut, fait partie du duché de Bourgogne.
Le 30 juillet 1461, le roi Louis XI (1423-1461-1483) expédia ses premières lettres patentes dès Avesnes. En 1477, Alain d'Albret, seigneur d'Avesnes et connétable de France, met le siège devant sa propre ville pour le compte du roi Louis XI. Avesnes-sur-Helpe avait alors le sentiment d'appartenance aux Pays-Bas bourguignons. La ville est détruite.
La légende des mouches : Avesnes sauvée par les mouches ! En 1498, alors que le Hainaut appartient aux Pays-Bas, les armées françaises assiègent Avesnes, place forte de première importance. Le 21 novembre, jour de la présentation, les paroissiens réunis en grand nombre dans l'Eglise prient la Sainte Vierge avec ferveur pour la délivrance de leur ville. C'est alors que les abeilles du château fort d'Avesnes, troublées par la mitraille, sortent de leurs ruches et forment un rempart en face de l'ennemi qui se disperse en toute hâte. C'est pourquoi, dans les armes d'Avesnes, figurent une ruche et neuf abeilles.
Vers 1530-1540, des fortifications bastionnées sont construites. Elles lui donnent la réputation d'être imprenable. Il s’agit de six bastions à orillons et galerie de contremines, dont le bastion de la Reine. Ceux-ci sont dessinés par l’ingénieur italien Jacopo da Modena, ingénieur de Charles Quint.
Durant les années 1540 et 1550, le dispositif défensif est modifié et renforcé par des cavaliers sur les bastions et les courtines. Sa situation escarpée rend difficile sa défense par l’inondation. Les ingénieurs de Madrid et Bruxelles rectifient les tracés des bastions et construisent des demi-lunes et des redoutes pour protéger les portes. Une redoute est ajoutée sur le lieu-dit Pont Rouge. La porte de France est reconstruite.
En 1556, la ville est cédée à l'Espagne. Le territoire communal est amputé des banlieues et limité aux actuels 224 hectares. Vers 1630, les bastions sont élargis et des ouvrages extérieurs ajoutés sous la direction du chevalier de Clerville.
En 1659, pour obtenir la grâce du Grand Condé, le roi d'Espagne cède Avesnes avec le traité des Pyrénées. Avesnes-sur-Helpe devient française et Vauban fortifie la ville. Vauban intègre la place dans le réseau des places fortes du « Pré carré ». Une série de travaux visant à moderniser l’enceinte est ordonnée en 1661. à partir de 1673, Vauban engage de nombreux travaux. S’il ne touche pas à l’enceinte urbaine, il redéfinit les ouvrages extérieurs, renforce la garnison de casernes et de poudrières, perce de nouvelles portes et renforce le système d’inondation du front nord. Il édifie sur l’Helpe, le Pont-des-Dames, un pont-écluse à quatre vannes permettant de réguler le cours de la rivière, de tendre des inondations défensives et de réguler le volume d’eau des fossés.
Le XVIIIe correspond à une période de rénovation pour la ville. La plupart des maisons datent de cette époque. En 1757-1758 : construction de l'Hôtel de Ville. En 1786 : première école de filature par le maire Gossuin et première filature de coton. En octobre 1793, Avesnes est le siège de l'état-major de Jourdan et Carnot lors de la bataille de Wattignies.
En 1790 : à la suite de la subdivision des départements français en districts, à compter de 1790, Avesnes se trouve dans le canton d'Avesnes; lui-même appartenant au district du même nom jusqu'en 1795, date à laquelle les districts sont supprimés par la constitution du 5 fructidor An III (22 août 1795). Ils seront remplacés par les arrondissements créés par la loi du 28 pluviôse an VIII (17 février 1800).
Le tambour Stroh. Stroh était Alsacien, et en 1792 ce jeune héros de la Révolution était parti avec ses frères pour s'engager à l'armée comme volontaire. Agé alors de 15 ans, on l'intégra en qualité de tambour , dans l'ancien régime du Royal-Suédois, devenu le 89è de ligne. Dans les premiers jours d'octobre 1793, Stroh était à Avesnes, lors des préliminaires de la Bataille de Wattignies. Le jeune Stroh entraîna alors une poignée de soldats pour combattre contre les autrichiens. Infatigable, il battait la charge, mais une fois cerné par des grenadiers hongrois et refusant de se rendre, il tomba héroïquement sous les balles ennemies, au moment même où des renforts arrivaient.
Les restes du petit Tambour furent découvert en 1837 et réinhumés dans le cimetière communal de Dourlers. Un monument commémore à Avesnes-sur-Helpe ce jeune héros de la Révolution ainsi qu'une rue porte son nom.
En 1800 : à la suite de la loi du 28 pluviôse an VIII (17 février 1800) qui crée les arrondissements pour remplacer les districts, Avesnes-sur-Helpe devient le chef-lieu d'arrondissement du même nom créé au regard de l'arrêté en date du 17 ventôse an VIII. En 1802-1803, en ce qui concerne les transports, une diligence assure des liaisons régulières avec différentes villes. En général, elles partent les jours pairs et reviennent le lendemain. L'une d'elles se rend à Valenciennes, une autre à Mons, via Maubeuge, une troisième gagne Landrecies. En outre, un fourgon relie Avesnes à Vervins, mais sans régularité déterminée.
1813 : Levé du plan du cadastre napoléonien (1813 et 1870) d'Avesnes. Une épidémie de typhus s'abat sur Avesnes-sur-Helpe en décembre 1813. Parmi la population, on compte 168 morts en décembre 1813 et 118 en janvier 1814. L'épidémie se poursuivra jusqu'en 1815.
En 1814, Avesnes est prise par les Russes et presque détruite en 1815 par l'explosion d'un magasin à poudre. Les Russes occupent Avesnes de 1816 à 1818. Détruite partiellement durant un siège en 1815, la ville est reconstruite sous la Restauration et voit ses fortifications modernisées à partir de 1821, suite à la perte de Philippeville et Mariembourg cédées au royaume des Pays-Bas. Un demi-bastion casematé sur deux niveaux est établi près de la Porte de France qui est restaurée, le bastion Saint-Jean est remis à neuf, ses casemates anciennes sont obstruées et les magasins à poudre et de stockage sont reconstruits.
Naissance, à Avesnes-sur-Helpe, le 23 avril 1823 de Constant TORDEUX, peintre qui, une fois marié, s'établira dans la Commune de Floyon. Constant TORDEUX a peint des tableaux où étaient représentés des ruraux de son temps. Le musée des beaux-arts de Cambrai possède 2 des tableaux peints par Constant TORDEUX. Entre 1827 et 1829, à la suite de la destruction en 1815 d'un premier tribunal, due à l'explosion d'un magasin à poudre voisin , un nouvel édifice est reconstruit par l'architecte Victor Leplus (1798-1851). Leplus est également l'auteur du palais de justice de Lille (détruit en 1963) , dont celui d'Avesnes est le prototype. Il adopte un parti-pris italianisant inspiré de Palladio. Un volume rectangulaire accueillait la salle des pas-perdus et la salle d'audience, tandis que les bureaux étaient situés à l'arrière dans une aile d'un étage, implantée perpendiculairement. Le Procureur du roi en prend possession le 9 décembre 1829.
Au cours des années 1830, les défenses sont restaurées et un nouveau bastion est ajouté sur la courtine du front sud-est. Plus petit que les autres, le bastion Saint-Louis est doté de casemates.
Le chemin de fer est introduit en 1867 permet le développement sensible de la ville. Des filatures s'installent sur les glacis des fortifications et le chemin de fer permet l'expédition des productions dans la région. L'exiguité territoriale empêche une industrialisation importante. La ville est déclassée en 1873. Il subsiste aujourd’hui les deux tiers des remparts dont le bastion de la Reine, le bastion Saint-Jean, le bastion de France : occupé par la sous-préfecture d’Avesne, la porte de Mons et le Pont-des-Dames. (Le donjon et une partie de l’enceinte, construits à l’époque médiévale, ont été mis au jour depuis 1975).
Les chefs des Écumeurs de Cartignies sont guillotinés en août 1891 devant le tribunal, en présence d'une foule importante.
1901 : Inauguration et mise en service de la ligne de chemin de fer Avesnes-sur-Helpe - Sars-Poteries en juillet 1901. La ligne est ouverte au public le 20 juillet 1901. Elle relie Avesnes sur Helpe à Solre-le-Château, via le Flaumont-Waudrechies, Sémeries, Felleries, Beugnies, Sars-Poteries. Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale (16 août 1941), le transport des voyageurs est assuré. Ensuite, seul le transport de marchandises composé essentiellement par la livraison de fournitures agricoles (paille, engrais...) subsiste jusqu'en 1953. Sur la ligne de chemin de fer, les bâtiments existent encore aujourd'hui25.
1907 : le 28 octobre 1907 est mise en service la ligne de chemin de fer Avesnes-sur-Helpe - Solesmes (47 km) via Avesnelles, Étrœungt, Boulogne/Helpe, Cartignies, Landrecies... Un service régulier des voyageurs était assuré. En août 1914, le trafic voyageur est interrompu. En 1916, pendant l'occupation allemande, les rails ont été démontés et le réseau a été dans l'impossibilité de fonctionner. Aujourd'hui encore, on trouve une trace historique de la ligne de chemin de fer du fait du nom attribué à la « rue de l'ancienne gare » à Avesnelles.
1909 : La Sous-Préfecture est transférée à son emplacement actuel, rue Gossuin, aujourd'hui rue Erignac. Auparavant, la Sous-Préfecture se situait rue Cambrésienne à l'endroit où se trouve actuellement la salle des fêtes de la commune.
1914-1918 (Première Guerre mondiale) : Après avoir envahi la Belgique, les Allemands entrent en France. Les Français cèdent devant leur poussée. Ils arrivent à Avesnes-sur-Helpe le 26 août 1914 (8h du matin). À la fin de la Première Guerre mondiale, de mars à septembre 1918, Hindenburg a son quartier général à Avesnes. C'est précisément du 9 mars 1918 au 7 septembre 1918 qu'Avesnes devient le siège du Grand quartier général allemand. C'est de là qu'il dirige les dernières opérations allemandes. Le 15 juin, le Kaiser Guillaume II passe les troupes en revue sur la Grand'Place. Après le départ des Allemands du 5 au 8 novembre 1918, la ville est libérée par des troupes Anglaises le 8 novembre 1918, peu de jours donc avant l'armistice.
Fermeture de la Caserne Chemerault (du 84e régiment d'infanterie, qui disposait à proximité d'un jardin potager, d'un champ de tir, d'un site de stockage de munitions et d'un champ de manœuvre dit « de Haut-Lieu » ; Quand la place militaire d'Avesne a été déclassée certains bâtiments et terrains ont été réservés au service militaire (1868) et d'autres, devenus inutiles au département de la Guerre, remis à l'Administration des Domaines et d'autres encore rétrocédés au département de la Guerre.
1940-1944 (Seconde Guerre mondiale) : venue de Belgique, la 7e Panzer (division blindée), commandée par le général Erwin Rommel, arrive dans l'Avesnois le 16 mai 1940 en passant par Clairfayt. Elle continue sa progression très rapidement en empruntant la route qui mène de Solre Le Château au « Les 3 pavés », puis poursuit en passant à Avesnes-sur-Helpe (en empruntant l'avenue du Pont-Rouge) et continue ensuite vers Landrecies.
Avesnes sera occupée par les Allemands et libérée en septembre 1944. Pendant la seconde guerre mondiale la ville fut un centre actif de résistance. Certains furent déportés, tels Gaston Mairesse ou Kleber Herbin. Le 2 septembre 1944, alors que les Allemands ont quitté Avesnes-sur-Helpe, des Français agitent un drapeau tricolore en haut de la Collégiale Saint Nicolas. Les Allemands qui battent en retraite par la RN2 n'apprécient pas le geste et tirent sur le clocher qui sera détruit.
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