Histoire du Château-Gaillard (27)
Il se dégage des Andelys une atmosphère sans nul autre pareil. Les ruines de Château-Gaillard dominent la petite ville coincée dans une boucle de la Seine. On imagine très bien la puissance des lieux et l'atmosphère qu'il régnait à la grande époque des Normands. Niché sur un promontoire rocheux dominant la Seine, Château-Gaillard est l'un des joyaux de l'architecture militaire médiévale. Construit à la fin du XIIᵉ siècle par l'un des personnages les plus légendaires du Moyen Âge, Richard Cœur de Lion, ce chef-d'œuvre incarne toute l'ingéniosité et la brutalité d'une époque en pleine mutation.
Au cœur des conflits qui opposaient la France et l'Empire anglo-normand, Château-Gaillard fut érigé dans une période de rivalités incessantes. Richard Cœur de Lion, roi d’Angleterre et duc de Normandie, souhaitait protéger ses territoires et asseoir sa puissance face aux ambitions de Philippe II de France. Ce climat de tensions a favorisé l’innovation dans l’art de la fortification, et Château-Gaillard est rapidement devenu le symbole de la résistance face à l'envahisseur. La situation stratégique de la forteresse permettait de contrôler l’accès à une partie cruciale de la vallée de la Seine, une véritable clé de voûte pour le pouvoir normand.
Château-Gaillard n'est pas seulement une ruine, mais un véritable témoignage d'une époque où la guerre, l'innovation et le pouvoir se mêlaient au quotidien. La forteresse nous offre aujourd'hui l'opportunité unique de plonger dans l'histoire mouvementée des guerres médiévales et de découvrir le génie militaire qui animait les souverains de l’époque.
Que vous soyez passionné d'histoire, amateur d'architecture ou simplement curieux de comprendre les mécanismes du pouvoir au Moyen Âge, Château-Gaillard vous invite à un voyage fascinant à travers le temps.
Château-Gaillard : L'épopée d'une forteresse médiévale
Genèse et construction (1196–1198)
À la tête d’un vaste empire qui s’étend de l’Angleterre à l’Aquitaine, Richard Cœur de Lion, duc de Normandie et roi d'Angleterre, cherche à protéger la Normandie contre les visées du roi de France, Philippe Auguste. Le site choisi, à Les Andelys, domine une boucle de la Seine et commande la voie fluviale vers Rouen et Paris.
La construction d’un chef-d’œuvre
Commandée vers 1196, édifié en un temps record (1196 - 1198), la construction de Château-Gaillard s’inscrivait dans un projet ambitieux et visionnaire. Les ingénieurs de l'époque y intégrèrent de récentes innovations en matière d'architecture militaire.
L’édifice, bâti sur un terrain escarpé, bénéficiait d’une protection naturelle renforcée par plusieurs enceintes défensives. Les remparts, conçus pour résister aux sièges prolongés, arboraient des perforations et des machicoulis, permettant aux défenseurs de repousser les assauts ennemis. Ce mariage de génie architectural et d’une stratégie militaire innovante fit de Château-Gaillard une forteresse redoutable et, dès sa construction, une référence en matière d’ingénierie défensive.
L'ensemble du complexe fortifié coûte 46 000 livres soit l'équivalent de cinq années de revenus du duché, épuisant les ressources de l'État Plantagenêt. Pour verrouiller la vallée de la Seine, outre la construction de Château-Gaillard, Richard fonde le bourg du Petit-Andely, fortifie l'île située au milieu du fleuve et barre le cours de celui-ci.
Une forteresse engagée dans le feu des batailles
L’histoire de Château-Gaillard est celle d’un bastion engagé dans des conflits majeurs. Après la mort de Richard Cœur de Lion, la forteresse se retrouva au cœur des ambitions de Philippe II de France. Le Château-Gaillard tombe aux mains des Français le 6 mars 1204. Sa prise, annonce la perte de la Normandie et la fin de l'empire Plantagenêt.
Après la mort de Richard Cœur de Lion en avril 1199, son jeune frère Jean sans Terre lui succède sur le trône ducal. Philippe Auguste profite de cette succession pour relancer la conquête du duché de Normandie. Sous la pression du légat Pierre de Capoue, le roi conclut un traité de paix le 22 mai 1200, connu sous le nom de traité du Goulet. Philippe Auguste conserve ses dernières conquêtes, notamment le Vexin normand, à l'exception de Château-Gaillard. Cette paix est rompue en 1202. Le roi reprend l'offensive et en août 1203, il s'empare de l'île d'Andely (avec son fort) et du bourg de la Couture, abandonné par sa population. L'estacade est détruite, rendant la navigation sur la Seine possible.
Plus loin, les Anglo-Normands abandonnent sans combat le château du Vaudreuil, puis c'est au tour du château de Radepont de tomber. La route de Rouen est alors ouverte pour les Français. Ainsi, quand en septembre, Philippe entreprend le siège du château, la forteresse n'a plus guère d'intérêt stratégique, même si elle reste pour les Normands un symbole important. Elle l'est tout autant pour le roi de France qui comprend la necessité de l’abattre.
Philippe Auguste entoure la forteresse d'un double fossé de circonvallation qu'il hérisse de 14 beffrois. Mais conscient du caractère redoutable de la forteresse, le roi de France compte surtout sur un blocus qui affamera la garnison et la population retranchées à l'intérieur pour soumettre Château-Gaillard. Roger de Lacy commande la garnison et se montre prêt à résister le temps qu'une armée de secours envoyée par Jean sans Terre le débloque. Pour préserver les vivres, les 1 200 habitants de La Couture (Petit Andely), qui avaient trouvé refuge dans le château, en sont chassés en décembre. Après avoir laissé passer la plus grande partie, les assiégeants français repoussèrent le reste. Plusieurs centaines d'entre eux, tassés dans la deuxième enceinte, exposés au froid de l'hiver, mouraient de faim. Finalement, les Français les laissèrent passer et ils se dispersèrent.
Mais ce n'est pas la famine qui assure au roi de France la prise de Château-Gaillard. Il tire parti des « erreurs dans la conception même de la forteresse, qui vont apparaître au fur et à mesure de la progression de l'assaut ». Les Français attaquent d'abord la grosse tour qui domine l'ouvrage avancé. Son écroulement oblige les défenseurs à se replier dans le château proprement dit.
La légende voudrait que les Français soient entrés dans la basse-cour par les latrines ; Adolphe Poignant (xixe siècle) raconte que ce sont les troupes de Lambert Cadoc qui l'ont prise d'assaut, une nuit. Cependant, à la lumière du récit de Guillaume le Breton, ils se seraient introduits en réalité par l'une des fenêtres basses de la chapelle que Jean sans Terre avait fait construire bien mal à propos. La légende des latrines est encore reprise en tant qu'histoire vraie aujourd'hui par diverses sources peu spécialisées, comme des ouvrages de vulgarisation ou des sites internet. Cette histoire aurait été inventée après les faits, car elle frappe l'imagination en introduisant du cocasse dans une situation dramatique et, surtout, parce que la vérité est quelque peu embarrassante pour l'image de la monarchie de droit divin, une chapelle étant normalement un sanctuaire inviolable.
Après avoir pénétré dans la chapelle, les assaillants débouchent alors dans la basse-cour tandis que les défenseurs s'enferment dans le donjon. Mais comme un pont dormant relie la basse-cour au donjon, les mineurs français n'ont pas de grandes difficultés à s'approcher de la porte. Un engin de jet l'enfonce finalement. La garnison comprenant 36 chevaliers et 117 sergents ou arbalétriers se rend le 6 mars 1204. Le siège aura coûté la vie à quatre chevaliers. Lambert Cadoc, chef mercenaire de Philippe Auguste, fut l'un des grands artisans de cette victoire. Le roi de France lui confia la garde du château. Le roi a désormais le champ libre pour achever la conquête du duché de Normandie. Conquête facilitée par l'abattement moral chez les Anglo-Normands, consécutif à la chute de Château-Gaillard. Le duché tombe entièrement en juin 1204.
Après un siège éprouvant, le roi fit en 1204 irradier le château, le privant ainsi de l’éclat qu’il avait connu quelques années à peine auparavant. Ce drame marqua un tournant décisif dans l'histoire de la Normandie, symbolisant la fin d'une ère marquée par la férocité des guerres de succession et le déclin du pouvoir anglo-normand sur le continent.
Le Château-Gaillard servit de prison aux belles-filles de Philippe le Bel (1314).
En 1314, deux des trois belles-filles de Philippe IV le Bel (1268-1314) furent enfermées à Château-Gaillard après l'affaire de la tour de Nesle, Marguerite de Bourgogne, femme adultère de l'héritier du trône Louis de France (futur Louis X le Hutin) et Blanche de Bourgogne, épouse de Charles de France (3e fils de Philippe, futur Charles IV le Bel). La première y mourut l'année suivante, peut-être étranglée sur ordre de son époux ou probablement à la suite des mauvaises conditions de sa détention, tandis que la seconde, après avoir passé dix ans dans la forteresse, est « autorisée » à se retirer au couvent de Maubuisson, où elle meurt en 1326.
Guerre de Cent Ans
En avril 1356, le roi de Navarre, Charles le Mauvais, arrêté, lors du festin de Rouen qui se déroule au château par le roi Jean le Bon, y est brièvement emprisonné, avant d'être transféré au Louvre, puis à Arleux, d'où il s'évadera14. En 1413, Charles VI, à court d'argent, réduit la solde du gouverneur de la place des trois-quarts.
Durant la guerre de Cent Ans, Château-Gaillard subit plusieurs sièges. Le 9 décembre 1419, il tombe aux mains des Anglais au bout de seize mois de siège et ce parce que la dernière corde nécessaire à la remontée de l'eau du puits s'était rompue. C'était la dernière place forte normande qui résistait encore aux troupes anglaises d'Henri V. La Hire, compagnon de Jeanne d'Arc, s'en empare par surprise en 1431 pour le compte des Armagnacs. Quelques mois plus tard, la forteresse est de nouveau sous contrôle anglais, et sa garde confié à Lord Talbot. En septembre 1449, le roi Charles VII vient en personne mettre le siège devant la forteresse et en reprend possession au bout de cinq semaines de siège.
Guerres de Religion
Pendant les guerres de Religion, les ligueurs s'enferment dans le château alors sous le commandement de Nicolas II de La Barre de Nanteuil. Les troupes du roi Henri IV s'en emparent en 1591 après presque deux ans de siège. Le dernier siège fut celui d'Henri de Navarre (futur Henri IV).
En 1598, les États généraux de Normandie demandent au roi la démolition de l'édifice afin d'éviter qu'une nouvelle bande armée s'y retranche pour piller la région. Henri IV accepte. En 1603, les capucins du Grand-Andeli sont autorisés à prendre des pierres pour la réparation de leur couvent. Autorisation donnée également sept ans plus tard aux pénitents de Saint-François du Petit-Andeli, puis ceux de Rouen.
Les deux communautés religieuses s'attaquent en priorité aux courtines de la basse-cour et de l'ouvrage avancé. La destruction est interrompue en 1611 puis reprise sous l'égide de Richelieu. Le cardinal ordonne l'arasement du donjon et de l'enceinte de la haute-cour[réf. nécessaire]. Selon Bernard Beck, c'est Louis XIII qui, en 1616, craignant que son demi-frère le duc de Vendôme, César de Vendôme, en rébellion contre lui, ne s'empare du château, aurait hâté la destruction.
Le démantèlement de Château-Gaillard fut ordonné par Richelieu.
L'architecture, un héritage de modernité et de robustesse
Ce qui distingue Château-Gaillard, c’est sans doute son audace architecturale. Conçu en harmonie avec le relief, l’édifice paraît presque fusionner avec la roche sur laquelle il est bâti. Les différentes enceintes, les tours et les casemates témoignent d’un souci constant d’optimisation défensive. Chaque détail, de la disposition des meurtrières à la structure des ponts-levis, révèle l’esprit d’innovation des bâtisseurs de l’époque. Ainsi, Château-Gaillard ne fut pas seulement un outil de guerre, mais aussi un laboratoire d’architecture qui inspira nombre de fortifications ultérieures.
Si son plan est maintenant bien connu, il reste des incertitudes sur son histoire et sur l'origine de certains perfectionnements architecturaux. Plusieurs fouilles et sondages ont permis de mieux connaître le château.
Le système défensif dépassait de loin la seule forteresse encore visible aujourd'hui et bloquait littéralement le fleuve. Au pied du château, le bourg fortifié de la Couture (embryon du Petit Andely) avait été créé. De là, un pont enjambait la Seine et prenait appui sur l'île fluviale dite du Château, qui accueillit un petit château polygonal (le château de l'île). Quelques centaines de mètres en amont du fleuve, une triple rangée de pieux empêchait la descente des navires (l'estacade). Deux mottes castrales servaient d'avant-postes : la tour de Cléry, sur le plateau, et celle de Boutavant dans la vallée, dont on peut encore voir quelques restes sur l'île La Tour. Au centre, poste d'observation magistral et imprenable, le Château-Gaillard appelé aussi château de la Roche en normand.
Château-Gaillard est en pierre. Il se distingue par la complexité de son plan avec une combinaison de défenses échelonnées en profondeur, face au plateau d'où l'attaque devait surgir. Le château ne ressemble pas aux forteresses construites ou améliorées dans la première moitié du xiie siècle, par le roi Henri Ier. Ces dernières se présentaient généralement sous la forme d'un grand rempart de pierre enfermant un vaste espace ; un donjon carré ou une porte fortifiée complétait le dispositif défensif. Château-Gaillard s'organise en multiples volumes, emboîtés ou presque indépendants les uns des autres. L'objectif est clairement de multiplier les obstacles afin d'épuiser l'assaillant. Cette disposition a également pour finalité d'entraver la progression des machines et nécessite moins de défenseurs.
Les différentes parties du château sont :
Le donjon
Le donjon, situé au sein d'une haute-cour et constituant un refuge ultime au cœur de la forteresse, est l'un des éléments les plus originaux et les mieux conservés. Il se présente sous la forme d'une tour circulaire sur les trois quarts, mais doté d'un angle au sud-est, et renforcée, d'une part par un éperon, et d'autre part par des contreforts en forme de pyramides inversées, sauf sur la partie ouest côté falaise. Ces contreforts se rejoignaient en arcs brisés qui supportaient des mâchicoulis. Ces derniers éléments ont disparu avec la partie supérieure du donjon qui a été arasée au xviie siècle. Le donjon comptait trois niveaux mais l'entrée se faisait par le premier étage au nord-ouest via un long escalier de pierre aujourd'hui disparu. L'ouverture de baies géminée, côté falaise, indique que la tour avait une fonction résidentielle en plus de son rôle défensif ;
Le donjon. Richard possède des murs de cinq mètres d'épaisseur et des mâchicoulis redoutables, copiés sur ceux qu'il a vus en Orient. Ils n'auront pas l'occasion de servir. Tout contre le donjon s'élève le logis du Gouverneur. On peut encore y voir des fenêtres à meneaux bordées de banquettes, d'où les occupants avaient vue sur le merveilleux panorama.
La haute-cour
La haute-cour, qui abrite le donjon, est entourée par une enceinte (chemise) et un fossé externe. La haute-cour comportait également une grande salle (aula), un four à pain et une armurerie. Des celliers étaient creusés dans la roche du fossé, au pied de la chemise, et ils pouvaient assurer le ravitaillement d'une garnison pendant deux ans. Assez bien conservée, la chemise de forme ellipsoïdale, constitue une partie originale. Elle présente en effet, côté plateau, un flanquement en feston grâce à des tours contiguës, supprimant tout angle mort au pied du mur, et lui assurant une meilleure résistance face aux gros projectiles et supportant probablement des mâchicoulis. Cette innovation ne fut pas imitée. Côté falaise, l'enceinte montre en revanche un mur plat et peu épais et se confond partiellement avec le donjon. Des fenêtres trouent la muraille ;
La basse-cour
la basse-cour englobe la haute-cour et son donjon. Elle était entourée d'un fossé sec équipé d’obstacles, surmonté d'un rempart polygonal et de tours, dont il ne reste plus grand chose. Une chapelle en pierre, côté falaise, et des bâtiments domestiques se trouvaient à l'intérieur ;
L'ouvrage avancé défensif de forme polygonale est pourvue de flanquements circulaires. Il forme une partie quasi-indépendante du château puisque seul un pont mobile enjambant un fossé le reliait à la basse-cour. Il avait pour utilité de renforcer la défense du côté le plus vulnérable de Château-Gaillard, c'est-à-dire du côté du plateau en surplomb. Il servait aussi d'entrée au château, ce qui l'apparente à une barbacane.
L'ensemble des éléments du château sont isolés par un fossé.
La visite de l'intérieur du château permet de découvrir un autre tour de force de ses bâtisseurs : les deux puits. L'un est situé dans la basse-cour, l'autre s'ouvre non loin du donjon et plonge à travers la roche jusqu'à la nappe phréatique, plus de 100 mètres plus bas. Il a fallu que les puisatiers creusent la pierre à la lumière des torches, consommatrices du peu d'oxygène disponible au fond du trou, puis qu'ils évacuent avec des cordes des tonnes de déblais. L'exploit force l'admiration.
Un puits de 120 mètres (20 m sous le niveau de la Seine) est creusé dans le sol calcaire de la basse-cour, tandis que des citernes stockent l'eau dans la haute-cour et l'ouvrage avancé. Des caves aménagées sous la basse-cour et accessibles par le fossé sud entourant la chemise assurent la conservation des denrées nécessaires pour soutenir un long siège.
Un témoignage vivant du Moyen Âge
À partir de la fin du Moyen Âge, Château‑Gaillard perd de son importance : les pierres sont pillées pour bâtir Les Andelys et les villages voisins. Au XVIIIᵉ siècle, il n’est déjà plus qu’un rêve de pierre. Au XIXᵉ siècle, les écrivains et historiens redécouvrent le site. Prosper Mérimée, “inspecteur des monumens historiques”, lance les premières mesures de protection, qui aboutissent au classement en 1862.
Aujourd'hui, bien que réduit à l'état de ruines, Château-Gaillard continue de fasciner par sa prestance et le mystère de ses vestiges. Les visiteurs de ce site exceptionnel peuvent encore percevoir l'écho des batailles et ressentir l'aura de ce qui fut jadis un point névralgique du pouvoir normand. Des fouilles archéologiques et des reconstitutions graphiques nous rappellent la vivacité de la vie médiévale et l'ingéniosité de ceux qui, dans un contexte de violence et d'incertitude, ont su bâtir des œuvres qui défient le temps.
Château‑Gaillard demeure un témoin exceptionnel de la prouesse militaire et architecturale du XIIᵉ siècle. De sa construction éclair à sa chute dramatique, il illustre les enjeux de pouvoirs entre Plantagenêt et Capétiens. Aujourd’hui, son panorama sur la vallée de la Seine et sa silhouette crénelée continuent d’inspirer voyageurs, historiens et passionnés de Moyen Âge. N’hésitez pas à programmer votre prochaine escapade normande pour percer les secrets de cette forteresse majestueuse !
Préparer votre visite de Château-Gaillard
L'impressionnante forteresse médiévale de Château-Gaillard offre, depuis ses vestiges perchés, un superbe panorama sur les méandres de la Seine, bordés de falaises calcaires, et la rive pittoresque du Petit-Andely.
La visite des lieux permet en outre de découvrir la basse cour (accessible toute l'année), la haute cour (ouverte au public de mi-mars à mi-novembre) au sein de laquelle se dresse le gros donjon, ainsi que l'histoire de la forteresse, avec entre autres le célèbre siège et la prise du château par Philippe Auguste en 1203-1204, marquant par la suite le rattachement de la Normandie à la France.
Patrimoine et archéologie
- Plans de fouilles régulières, consolidation des remparts.
- Interprétation historique via panneaux et audioguides.
Parcours de visite
- La porte d’entrée et la haute enceinte
- Le donjon et sa « salle des Gardes » offrant une vue panoramique
- Les fossés et souterrains où l’on mesure l’ingéniosité médiévale
- Belvédère sur la Seine, pour comprendre l’enjeu stratégique du site
Événements culturels
- Reconstitutions médiévales, journées archéologiques, animations pour tous publics.
Château‑Gaillard est l’un des exemples les plus remarquables de l’architecture militaire médiévale. Château-Gaillard est l’un des sites incontournables de la vallée de Seine après Giverny.
Nos coups de cœur dans Les Andelys
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Les lieux les plus enchanteurs sont souvent les plus vulnérables. L'affluence du tourisme pouvant fragiliser encore plus les lieux, veillez à en prendre soin et à ne laisser aucune trace de votre passage. Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter le droit de propriété et à la vie privée, respecter les panneaux signalétiques et consignes.
- Veillez à toujours respecter les biens et les personnes lors de votre passage et de ne pas pénétrer sur les terrains privés.
- Observez le code de la route en tous lieux et en toutes circonstances, et soyez courtois avec les autres usagers que vous pourrez croiser sur votre chemin.
- Camping et Feux interdits (pas de barbecue) - La nature est fragile et des chutes de pierres sont parfois fréquentes.
- Veuillez ramasser vos déchets avant de partir. Plus que les sacs plastiques ou les pailles, ce sont les mégots de cigarettes qui pollueraient le plus les océans. les filtres à cigarettes se dégradent très lentement. Deux ans en moyenne. L'un des "petits gestes élémentaires" à accomplir : ne plus jeter ses mégots par terre. Pensez boite à mégots.
Soyez vigilants et attentifs à tous ces petits gestes pour que nos petits et grands paradis le reste encore de nombreuses années et que les personnes qui passeront derrière nous en profitent tout autant.
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