Parcours touristique de Carpentras (Vaucluse-84)
Situé au coeur de la plaine fertile du Comtat Venaissin, au carrefour entre Rhône et Durance, Carpentras est située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, à 23 Km d'Avignon, à 24 Km d' Orange et 70km d’Aix-en-Provence. Cette terre papale, située aux pieds du Mont-Ventoux possède un charme provençal certain. Carpentras, capitale du Comtat Venaissin, se loge à l'abri du mistral, dans un environnement exceptionnel au coeur d'une nature préservée et d'un riche passé historique laissé par la présence des papes durant cinq siècles, comme vous pourrez le découvrir en arpentant ses rues.
Les paysages agricoles de la plaine, la réserve naturelle exceptionnelle du Ventoux, le massif calcaire des Dentelles de Montmirail, les routes pittoresques et sentiers sauvages… offrent des paysages préservés alors que le centre ancien réserve de belles surprises architecturales.
Carpentras se découvre au hasard d’une promenade dans son centre-ville, ses ruelles, ses façades colorées, au gré des fontaines anciennes et façades colorées ses marchés, c’est un peu comme si le temps s’était arrêté. La ville compte de nombreux monuments à l'architecture remarquable. Carpentras est une ville provençale animée entre le Mont Ventoux et la vallée du Luberon, un paradis pour les cyclistes et les amateurs de vin. Aux alentours de la ville, de nombreux sentiers balisés vous permettront d'apprécier la diversité de la faune et de la flore.
Parcours et itinéraire touristique dans Carpentras
En arrivant depuis Orange suivre la D950 jusqu'à Carpentras (25 km), si vous partez d'Avignon prendre la D942 (27 km). Au carrefour entre Rhône et Durance, dominé par le Mont Ventoux, la route est une alternance de plusieurs petites collines de faible amplitude et vallons à l'approche des monts de Vaucluse à l'est. Un paysage aux allures de campagne italienne où s'égrènent de beaux villages qui se réchauffent au soleil du midi. Carpentras se loge à l'abri du mistral dans la plaine riche et fertile du Comtat Venaissin.
Les formes attestées les plus anciennes du nom de la ville de Carpentras sont Carbantorate au Ier siècle, puis Carpentoracte Meminorum qui devint Forum Neronis "Marché de Néron" sous Tiberius Claudius Nero. La cité reprend son nom de Civitas Carpentoratensium au IVe siècle pour devenir Carpentoratensium monast., en 896. Elle est orthographiée Carpentoracte au Moyen Âge, puis Carpentràs selon la norme classique de l'occitan ou Carpentras selon la norme mistralienne. Son étymologie est à rattacher au celte carbanto (char) et *rate (forteresse). Le rôle initial de cette cité était donc d'être une forteresse qui surveillait le passage des chars sur le gué de l'Auzon.
Le site de Carpentras a été occupée depuis l'antiquité, d'abord par une tribu de Gaulois, puis à partir du IIe siècle avant J.C. par les Romains pour qui il a été au centre d'une importante route commerciale. Les Romains ont planté la vigne, les Grecs, les oliviers, mais ce sont les papes, installés à Avignon et dans le Comtat Venaissin durant plusieurs siècles qui ont donné à cette terre sa particularité historique et son épanouissement culturel. Le Comtat Venaissin s’étendait de la Durance aux Baronnies et a été pendant 5 siècles sous administration papale. En 1229, le Comte de Toulouse, auquel appartenait le Comtat, vaincu de la guerre des Albigeois, céde le Comtat au Saint-Siège. En 1309, les désordres en Italie incitent les Papes à quitter Rome pour s’établir à Avignon et dans le Comtat Venaissin.
En plein cœur du Vaucluse, cette ville d'Art et d'Histoire vous fait voyager dans le temps. Ancienne capitale du Comtat Venaissin, Carpentras a conservé de nombreux témoignages de son passé. La ville, au fil des siècles, s'est forgée une identité forte et originale de capitale qui, de nos jours encore, se retrouve à travers son patrimoine. Carpentras se découvre au hasard d’une promenade dans son centre-ville, ses ruelles, avec de beaux hôtels particuliers, de nombreux monuments publics et religieux inspirés de l'architecture italienne, témoins du mécénat artistique et intellectuel des prélats, et un patrimoine de la culture juive unique avec notamment la synagogue la plus ancienne de France.
Pour découvrir la richesse architecturale de Carpentras, passez d'abord à l'ancien couvent des dominicains de Carpentras, aujourd'hui utilisé comme office du tourisme, et espace culturel. Le Couvent des dominicains de Carpentras date de 1312. À l'époque de sa construction, le bâtiment se situait extra-muros, près de la porte Notre-Dame-du Grès, du nom d'un ancien monastère situé non loin, et démoli en 1647. L'église a été reconstruite au XVe siècle, et consacré en 1499. Les religieux et les familles notables de Carpentras s'y faisaient enterrés. Le cloître a été réaménagé en 1641, à l'initiative de Henri de Sourdis, archevêque de Bordeaux. Le couvent était constitué d'une église, comprenant 14 chapelles latérales (7 au nord, 7 au sud), un couvent conventuel et un cloître.
À l'issue des agrandissements successifs, la superficie du couvent et de ses dépendances englobaient les actuelles rue du Vieux-Hôpital, et rue du Docteur Barjavel, au nord, longeait l'allée des Platanes, à l'est, pour s'étendre jusqu'à l'actuel square Pierre de Champeville, à l'ouest. Fermé en 1791, les religieux réinstallèrent une communauté dans les lieux, de 1860 à 1903. Durant la Révolution française et sous le Premier Empire, le couvent des dominicains est transformé en caserne, pour y loger des compagnies d'artilleurs et de tirailleurs. Après une vie religieuse, puis militaire, l'histoire du bâtiment se tourne vers une vie culturelle, en tant que théâtre et de cinéma, jusque dans les années 1960.
Vous pouvez stationner votre véhicule dans le cloître du couvent des dominicains transformé en parking. Dans l'ancien chœur de l'église du couvent, flaner dans le Centre d'interprétation de l’Architecture et du Patrimoine dédié à l'histoire de la ville et à son territoire le Comtat Venaissin. Un espace est consacré au production du terroir local et les vins locaux de grande qualité.
A l'intérieur retirer un plan découverte de Carpentras, un circuit découverte piétonnier vous permettra de découvrir le patrimoine de la ville. L’édifice du XIVe siècle sera le point de départ de la visite, circuit en mains, flâner dans les jolies rues de la ville. A proximité, sur la Place Aristide Briand, monument incontournable de la ville, l’Hôtel Dieu est construit dans le style du XVIIIème siècle. Erigé au siècle des Lumières par la volonté de Monseigneur d’Inguimbert, il offre une architecture hospitalière unique. Dès le premier regard, la majesté et l’ampleur de l’édifice surprennent.
Carpentras doit beaucoup à Monseigneur Malachie d’Inguimbert, évêque-cardinal de Carpentras au XVIIIème siècle. Une bibliothèque-musée bien nommée aujourd’hui « L ‘Inguimbertine » associant livres anciens et œuvres d’art, de renommée internationale, et l'Hôtel Dieu, vaste monument de 10 000 m2. L’escalier à double révolution s’ouvrant en éventail dans le hall est digne d’un château princier. Une visite insolite vous attend qui vous plongera dans la vie quotidienne d’un Hôtel-Dieu au XVIIIe siècle, avec sa pharmacie à la pointe des théories médicales du siècle des Lumières, ses décors peints et son architecture dignes d’un palais romain.
À gauche, c’est le couvent des sœurs hospitalières qui resteront en fonction jusque dans les années 80. L’apothicairerie est une salle splendide dans le style de l’époque, entièrement en état avec ses pots décorés, ses boiseries cirées, ses tables marquetées en marbre, sa déco est d'art chinois alors à la mode. La vaste chapelle baroque est digne de la splendeur du bâtiment. À côté se trouve le tombeau de Mgr Malachie d’Inguimbert (1774) dû au sculpteur marseillais Étienne Dantoine (1774). C’est un sarcophage de marbre rose posé sur quatre pattes de lion, surmonté d’un socle portant une inscription à la gloire de Mgr Malachie d’Inguimbert.
Le rez-de-chaussée abrite les fonds de lecture publique et la médiathèque dans un décor artistique et contemporain, habillé des collections muséographiques la Bibliothèque-Musée L’Inguimbertine. Engagez-vous dans la Rue de la République jusqu'à la Cathédrale Saint-Siffrein, bel exemple d’architecture gothique méridionale. Sa construction a duré plus d’un siècle. La cathédrale a été édifiée sur ordre du pape d’Avignon Benoît XIII en 1404, à la place où trois autres églises furent bâties auparavant.
L'extérieur de la Cathédrale Saint-Siffrein soigne la simplicité des lignes et la blondeur de la pierre. La nef unique est composée de six travées voûtées de croisées d’ogives, quadripartites sur 4 travées et sexpartites sur les deux travées précédant le chœur. Celui-ci comporte une travée droite et une abside polygonale. Des chapelles placées entre les contreforts, comportent de beaux décors. L’ensemble présente une remarquable ampleur et une grande homogénéité de style. On pénètre dans la Cathédrale Saint-Siffrein par deux portails : la Porte Notre Dame dite porte juive (1470 - 1480) avec la célèbre "boule aux rats", très bel exemple de gothique flamboyant et la porte principale, qui s'ouvre dans la façade classique rajoutée au XVIIe siècle.
À l'intérieur, de riches décors baroques se laissent deviner dans la pénombre des chapelles. Les visiteurs peuvent admirer un très bel ensemble de grilles en fer forgé, des tableaux de Mignard, Duplessis, un primitif de l’école d’Avignon, un ensemble de statues dorées, dû au génie du sculpteur comtadin Jacques Bernus, ou encore des autels en marbre du XVIIe siècle. La cathédrale Saint-Siffrein dispose également d'une très belle orfèvrerie religieuse et d'ornements religieux, ainsi que du Saint-Mors de l'empereur Constantin du IVe siècle.
Le Saint Mors de l’empereur Constantin, attesté par des sources antiques dans la chapelle palatine de Constantinople, comme ayant été réalisé avec un des clous de la Passion du Christ, par Sainte Hélène, figure sur les armoiries des évêques de Carpentras depuis 1226. Il est l’emblème de la ville depuis 1260. Le reliquaire est visible dans son oratoire du XVe siècle.
Des vestiges divers occupent le nord de la Cathédrale Saint-Siffrein : des portions de l'ancien cloitre, des vestiges de l'édifice roman précédent et un arc de triomphe romain du Ier siècle. Restez sur la Place Général de Gaulle, sur la droite l’ancien Palais Épiscopal, actuel Palais de Justice. Le palais épiscopal de Carpentras a été construit à partir de 1640, sur la demande d'Alexandre Bichi, évêque de la ville nommé dix en plus tôt par Urbain VIII au siège épiscopal. La construction a suivi les plans de François de Royers de la Valfenière, dans un style rappelant au donneur d'ordre son Italie natale.
Les bâtiments du chapître s'étendaient au nord du chœur de la cathédrale et à l'est de l'évêché à l'emplacement de l'actuelle place d'Inguimbert. Ils ont été détruits dans le deuxième quart du XIXe siècle pour construire la prison. Le cloître est la seule partie connue par des vues anciennes. Il comprend quatre galeries inégales voûtées en berceau. Elles ouvraient par de grandes arcades en plein-cintre abritant des triplets. Le palais actuel est doté d'une façade imposante de style italien, le palais épiscopal possédait une architecte militaire moyenâgeuse.
Le monument peut être visité avec un guide afin de découvrir la salle d’apparat des évêques, avec un plafond à la Française, la salle des Assises, ancien lieu de réunion des États du Comtat Venaissin et la salle de la Correctionnelle avec des cartouches représentant les villages de l’ancien Comtat. À l’intérieur, vous pourrez admirer différents décors peints, vestiges du passé. En pénétrant dans les salles d'audience du Palais de Justice, vous pourrez admirer les décors peints par Romanelli au XVIIe siècle et revivre au temps fastueux où ce lieu fut la résidence de l'évêque et le temple de l'art italien.
Poursuivre votre balade dans la Rue de la Poste, entre la cathédrale Saint-Siffrein et le palais de Justice, se trouve le seul vestige de la période romaine, l’Arc romain. La cité comtadine, avant d’échoir aux papes, passa successivement aux mains des Celtes et des Romains. De ces temps lointains, subsiste un édifice du Ier siècle de notre ère, érigé pour commémorer la puissance Carpentrassienne : la victoire de Rome sur les barbares. Percé d’une seul arche, il offre un magnifique détail sculpté : il comporte sur ses deux faces, de magnifiques bas-reliefs représentant des captifs enchainés.
Suivre la rue du Château, dominant la place de l'Horloge, le Beffroi est le dernier vestige de la première maison communale de la ville. Après avoir tenu leurs réunions au palais épiscopal dans le réfectoire des dominicains ou à la Rectorie, les consuls achètent en 1470, pour 350 florins d’or, le logement d’Erneus Andardy. Ils confient à Blaise Lescuyer, maître d’œuvre de la cathédrale, le soin d’en faire une maison commune, à l’aide de pierres extraites des carrières de Caromb. Il fait édifier un bâtiment desservi par un escalier en vis installé dans une tourelle. Celle-ci est surélevée en 1572 pour recevoir le campanile en fer forgé commandé à Nicolas Calis. On trouvait au rez-de-chaussée le poids de la farine et une chapelle, à l’étage, la grande salle du conseil, les archives et la cour des comptes et enfin au dernier étage l’arsenal.
Le Beffroi a échappé à l’incendie du 21 Novembre 1713, qui, en pleine nuit, ravage l’édifice, détruisant même l’horloge. À la suite de l’incendie, l’édifice n’abrita plus la Maison Commune qui fut réinstallée dans l’Hôtel particulier de la famille de la Roque. Aujourd’hui la Tour du Beffroi avec son escalier et le campanile sont des trésors d’architecture. A présent dirigez-vous la Synagogue de Carpentras, la plus vieille de France en activité, elle remonte au XIVe siècle. Des bénévoles vous guideront dans ce lieu de culte et vous expliqueront toutes les richesses de ce patrimoine juif comtadin.
Les Juifs, chassés du Royaume de France, trouvèrent à l’époque refuge dans le Comtat Venaissin. En 1343 l'évêque de la ville, Hugues, neveu du Pape Clément VI, accorde aux Juifs de la cité le droit de bâtir une synagogue. Sa construction début en 1367. Le Pape, concède aussi le droit d'achat d'un terrain pour un cimetière en 1343, en contrepartie d'une redevance annuelle de six livres d'épices, de poivre, de gingembre ou la valeur en argent. La synagogue a été classée monument historique en 1924. L'intérieur est en trompe-l'oeil, faisant croire à de la pierre, elle est faite en bois. La salle de culte est décorée dans le style baroque du XVIIIe siècle avec des colonnes et des décors en faux marbre.
La Synagogue de Carpentras comprend plusieurs niveaux souterrains. C’est au rez-de-chaussée de l’édifice que sont les parties les plus anciennes : les bains rituels et les deux boulangeries. L’une était dédiée à la production du pain quotidien et la seconde à celle du pain azyme, sans levain, cette partie de la synagogue ne se visite pas... Seule la partie où l'on prie peut se visiter. Lieu de culte, merci de respecter les us et coutumes de ce site lors de votre visite.
Dirigez-vous vers la place de l’Hôtel de ville créée à la fin du XIXe siècle à l'emplacement d'une partir du quartier juif, permettant l’agrandissement de l’ancien hôtel de Laroque, actuelle Mairie. Jusqu’au XIIIe siècle, les Juifs du Midi connaissent un âge d’or, en particulier à Carpentras où le Pontificat les protège des spoliations pratiquées ailleurs. Mais ils sont obligés de porter la rouelle, pour être identifiés au sein de la population. Dès le XIVe siècle, leur situation se dégrade. Le pape Jean XXII s’octroie leurs revenus. Survient alors la révolte des pastoureaux, dont ils furent les premières victimes. Ils sont chassés du Comtat et le Pape ordonne la destruction de la synagogue. Ils sont alors assignés à résidence à Avignon, où ils resteront jusqu’en 1337.
Lorsque la municipalité fait l’acquisition en 1738 de la demeure du marquis de Laroque pour y établir l’hôtel-de-ville, 25 ans se sont écoulés depuis l’incendie qui avait ravagé l’ancienne maison commune. La fontaine de l’Ange qui orne la place se différencie par son décor et des nombreuses fontaines et bassins qui agrémentent les places publiques ou jardins privés de la ville. La Rue des Halles se trouve à l’emplacement des premiers remparts du XIIe siècle.
Le Passage Boyer est élevé au milieu du XIXe siècle pour relier aisément les petites halles et le marché de pommes de terre. Le passage Boyer appelé aussi rue vitrée est typique des galeries commerçantes. Elevé pour relier aisément les petites Halles et le marché, l’alignement des boutiques chic au rez-de-chaussée d’immeubles à l’ordonnance régulière contraste avec les échoppes réfugiées sous les arcades médiévales de la rue des Halles. Jean Boyer, orfèvre et notable de la ville acquiert de Monsieur Lagarde, un ensemble de maisons qu'il fait démolir. Sur les terrains libérés, au coeur d'un quartier animé, une opération immobilière d'envergure permet d'édifier, de part et d'autre du passage une double rangée d'immeubles. On y accède par deux larges porches voûtés d'arêtes.
Poursuivre votre parcours par la Rue Porte d’Orange où se trouve la Porte d’Orange, un des derniers vestiges des remparts du XIVème. C'est aujourd'hui l’un des édifices les plus admirés de la ville, sauvé in extremis de la destruction lors des grands chantiers d’urbanisation conduits au XIXe siècle. La tour garde fière allure avec son crénelage sur mâchicoulis en encorbellement. Au XVIe siècle, la guerre de Cent Ans menaçant, le pape Innocent VI ordonne à la ville de relever ses remparts. Ceux-ci comportent trente-deux tours et quatre portes fortifiées, dont la plus imposante, la Porte d’Orange. Amputée de son ravelin (demi-lune), elle est ouverte en tiers-point dans une tour de 26 m de haut. Des escaliers collés aux parois desservaient les étages et la plate-forme constituée de plancher de bois. Lors des visites guidées, vous profiterez d’une vue unique sur la plaine comtadine, le panorama circulaire est grandiose.
Tournez dans la Rue des Saintes-Maries, au n°5 admirez l'Ancien couvent de la Visitation Sainte-Marie. Couvent fondé en 1670 par le chanoine Paul Dandrée, de la cathédrale Saint-Siffrein. Le chanoine installe une communauté de trois religieuses venant d'Annecy, dans une maison lui appartenant et leur fait construire ou aménager une chapelle. Les religieuses achètent les maisons voisines et les font restaurer. Le couvent est vendu à la Révolution, après avoir été divisé en lots. Le portail s’inscrit dans une embrasure profonde que surmonte un fronton cintré. Une baie rectangulaire et un clocher percé d’une ouverture allègent le mur pignon.
Continuez tout droit dans la rue du Carmel, prendre à droite la rue de la porte Monteux. Dans l'angle du Boulevard Albin Durand, vous pouvez voir la rénovation d’un fragment de l’ancienne muraille médiévale de Carpentras. Revenir sur vos pas, puis tournez à droite dans la Rue Du Collège jusqu'au Musée Sobirats. C'est dans l'ancien hôtel particulier de la famille d'Armand de Châteauvieux que l'on retrouvait les collections d'arts décoratifs de la ville de Carpentras. Ce musée avait gardé son aménagement intérieur d'origine pour devenir en 1957 le musée Sobirats en hommage au dernier Comte du même nom qui avait procédé à de généreux dons pour l'institution. On retrouvait dans ce Musée Sobirats, reconnu Musée de France, diverses collections : des meubles d'époque, de la ferronnerie d'art, des tapisseries d'Aubusson, des faïences de Marseille et de Moustiers, différentes peintures de paysage ainsi que des portraits aristocratiques.
Ces collections d'arts décoratifs permettaient de faire découvrir des salons et boudoirs décorés dans le style XVIIIe siècle. Le site est actuellement fermé dans l'attente du transfert des œuvres de la Bibliothèque Inguimbertine. Cet hôtel particulier offre un bel exemple des imposantes maisons bourgeoises du XVIIe et XVIIIe siècle qui ornent les rues et places du centre ancien, rue Moricelly, place Saint-Siffrein, rue des Marins...
Pour finir votre itinéraire visiter la chapelle du collège des Jésuites, édifiée de 1628 à 1637. Etienne Martelange de l'ordre des Jésuites en inspira la construction. Soucieuse de l'orthodoxie et de la qualité de l'enseignement, la ville obtient du pape Paul V en 1607, l'autorisation d'établir un collège de jésuites, malgré la proximité de celui d'Avignon, crée en 1553. Comme beaucoup d’édifices religieux lors de la Révolution, la Chapelle se retrouvât dépouillée de son mobilier, ornementations et objets liturgiques.
Cette chapelle du collège des Jésuites est composée d’une courte nef possédant deux travées bordées de petites chapelles ainsi qu’un vaste transept. Elle suit un plan de croix latine. Son décor se dévoile particulièrement au travers du retable d’une de ses petites chapelle en pierre sculptée. Ce retable dispose de deux panneaux comprenant des trophées religieux, d’un fronton cintré interrompu par une gloire flanquée de deux anges adorateurs. La chapelle est l’une des curiosités de la ville par son caractère insolite. En effet, de style baroque, elle présente cependant des aspects d’une grande sobriété, notamment par certains éléments... Elle est devenue aujourd'hui un haut lieu d'exposition. Ouverte toute l'année uniquement lors d'expositions.
Retournez vers votre véhicule en flanant dans les rues de Carpentras. La ville est aussi réputée pour le berlingot de Carpentras, un bonbon confectionné à base de sirop de fruits confits. Une légende raconte qu'il aurait été confectionné pour la première fois, à base de caramel, en 1310 sous le pontificat de Clément V, par un de ses cuisiniers dénommé Sylvestre. Il était alors un produit médicinal vendu par les apothicaires.
Nos coups de cœur dans Apt
Hébergement :
Restauration :
Les dernières news touristiques
N'oubliez pas !
Les lieux les plus enchanteurs sont souvent les plus vulnérables. L'affluence du tourisme pouvant fragiliser encore plus les lieux, veillez à en prendre soin et à ne laisser aucune trace de votre passage. Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter le droit de propriété et à la vie privée, respecter les panneaux signalétiques et consignes.
- Veillez à toujours respecter les biens et les personnes lors de votre passage et de ne pas pénétrer sur les terrains privés.
- Observez le code de la route en tous lieux et en toutes circonstances, et soyez courtois avec les autres usagers que vous pourrez croiser sur votre chemin.
- Camping et Feux interdits (pas de barbecue) - La nature est fragile et des chutes de pierres sont parfois fréquentes.
- Veuillez ramasser vos déchets avant de partir. Plus que les sacs plastiques ou les pailles, ce sont les mégots de cigarettes qui pollueraient le plus les océans. les filtres à cigarettes se dégradent très lentement. Deux ans en moyenne. L'un des "petits gestes élémentaires" à accomplir : ne plus jeter ses mégots par terre. Pensez boite à mégots.
Soyez vigilants et attentifs à tous ces petits gestes pour que nos petits et grands paradis le reste encore de nombreuses années et que les personnes qui passeront derrière nous en profitent tout autant.
Préparez vos vacances à Apt avec nos partenaires
Trouver un séjour à Apt avec nos partenaires
-
Les Rives du Luberon **** (Cheval Blanc 84)
Ce camping 4 étoiles vous garantit des hébergements de qualité, de nombreuses activités et une région...162,00€ TTC
Provence-Alpes-Côte d'Azur tourisme Parcours touristique Vaucluse à faire Vaucluse visites
Ajouter un commentaire