Parcours touristique de Dijon (21)
Préfecture du département de Côte d’Or, en région Bourgogne, Dijon, anciennement capitale des ducs de Bourgogne, labellisée "Ville d'Art et d'Histoire", Dijon pourrait bien vous surprendre. Elle fut le siège de l'une des cours les plus brillantes d'Europe : celle des ducs de Bourgogne. Destination touristique réputée pour sa gastronomie et sa proximité avec le vignoble de Bourgogne, Dijon est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco pour son centre-ville unique. La ville se situe également au départ de la célèbre Route des Grands Crus.
Héritière d'un riche patrimoine historique et architectural, allant du gothique à l'Art déco, Dijon est une cité touristique dont l'attrait est renforcé par la réputation viticole et gastronomique de la région. Le centre historique de Dijon est la seconde composante des climats du vignoble de Bourgogne, inscrits depuis le 4 juillet 2015 au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Vous trouverez de nombreux parkings pour stationné votre véhicule. Dirigez-vous vers le Palais des Ducs et des Etats de Bourgogne. C’est le bâtiment phare de la ville de Dijon. Le palais accueille aujourd’hui l’hôtel de ville, le musée des beaux-arts, les archives municipales et l’office de tourisme de Dijon. Au départ simple forteresse, il est reconstruit en 1366 par le premier Duc de Valois, Philippe le Hardi. Réédifié au 15e siècle sous Philippe le Bon, la tour de la terrasse fut construite en même temps que le corps du logis.
Parcours et itinéraire touristique dans Dijon
Pour les plus courageux, la tour Philippe le Bon, datée du XVe siècle, domine le palais du haut de ses 46 mètres et 316 marches. Cette tour domine l’ensemble du palais afin d’illustrer le pouvoir des ducs de Bourgogne. Elle vous offrira un magnifique panorama sur la ville et ses environs. Installé dans le palais des ducs de Bourgogne, le musée des Beaux-Arts abrite de remarquables collections allant de l'Antiquité jusqu'au XXIe siècle en passant par le Moyen Âge et la Renaissance, on y retrouve également de nombreuses tapisseries, sculptures et autres peintures... Enfin, il vous permet de voir les cuisines ducales et la Salle des Gardes du palais. C'est au sein de l'ancienne grande salle d'apparat que vous pourrez admirer les somptueux tombeaux des ducs de Bourgogne : Philippe le Hardi et Jean sans Peur.
Pour vous rendre au palais, vous passerez sans aucun doute par la place de la libération, place centrale de Dijon faisant face au palais. Anciennement appelée place royale, puis place d'Armes, cette place est le symbole de la puissance du roi de par sa forme d’hémicycle. La Place de Libération est lumineuse et entourée de nombreux édifice classés. De l'angle de la rue de la Liberté et la place de la Libération ; au n°96 jusqu'à l'angle de la rue des Rameaux, les immeubles sont du XVIIe siècle. L'immeuble dénommé ancien hôtel de Langres à l'angle de la place de la Libération et la rue Jules Mercier est également de la même époque.
A présent, engagez-vous dans la rue des Bons Enfants pour visiter le Musée Magnin, installé dans l'hôtels Lantin, hôtel particulier de style classique du XVIIe siècle. En 1652, Étienne Lantin (1610-1681), conseiller maître à la chambre des comptes de Bourgogne, sous le règne du roi Louis XIV, hérite de son père de l'emplacement du 4 rue des Bons Enfants, où il fait construire cet hôtel particulier en pierre rose, terminé en 1664. La demeure est constituée d'une suite de pièces, organisées autour d'une cour intérieure, et d'un escalier monumental en pierre surmonté d'un dôme octogonal richement décoré. Le musée Magnin abrite une remarquable collection d’œuvres d'environ 2000 œuvres et d'objets d'art, présentée dans un cadre raffiné...
En sortant du Musée Magnin prendre sur votre droite, tournez à gauche vers la Place du Théâtre, le Théâtre de Dijon date du 2e quart du XIXe siècle. Les lignes du Grand Théâtre s'inspirent de l’Antiquité classique, à la mode sous le Premier Empire. Son architecture se rapproche de celles du Palais Brongniart à Paris et du Grand Théâtre de Bordeaux. Prendre la Rue Vaillant où se trouve le Musée Rude. Musée d'art consacré au sculpteur dijonnais François Rude (1784-1855) et il expose également des vestiges archéologiques de la crypte du XIe siècle et de l'ancienne porte Saint-Etienne du castrum de Dijon du IIIe siècle sur lesquels est construite l’église. En effet, le Musée Rude occupe le transept et le chœur de l'église Saint-Étienne, lieu chargé d'histoire.
Au Ve siècle, à la suite du saccage de Langres, siège épiscopal, Dijon accueille un groupe cathédral, dont l'église Saint-Étienne établie sur les fondations du rempart gallo-romain. Au XIIe siècle, l'église Saint-Étienne devient une abbaye, importante et riche, qui suit la règle de Saint-Augustin. L'église sera plusieurs fois reconstruite au cours des siècles. Après avoir été un temps cathédrale entre 1731 et 1789, l'église Saint-Étienne est désaffectée en 1792. Halle aux blés, puis bâtiment municipal, elle abrite la Bourse de Commerce en 1896, devenue Chambre de Commerce et d'Industrie jusqu'en 2008.
Vous voici Place Saint-Michel. Admirez l'église Saint-Michel, la première mention de cette église date de 889. Devenue basilique, mais trop petite pour le culte, elle fut remplacée par une église romane au début du XIe siècle. À son tour, sous la croissance de la population du quartier, cette dernière devint insuffisante pour le flot des fidèles. Elle est remplacée à la fin du XVe siècle par l'église actuelle. L'église Saint-Michel était le lieu d'accueil des pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle en provenance de Langres et de Besançon et où l'on procédait à la remise des crédentiales. Sur le parvis, eut lieu le "brûlement" de la Sainte Hostie donnée à Philippe le Bon par Eugène III.
La façade principale de l'église Saint-Michel est unique en son genre par le mélange entre le style gothique et celui de la renaissance qui est dû à la date de construction de l'église. La coexistence de ces deux styles architecturaux peut être expliqué par l'importance que prend l'art architectural en Bourgogne au XVIè siècle avec le retour des formes antiques et l'influence de l'art italien. Ainsi le passage de l'art gothique et de la renaissance peut ce distinguer avec: la nef gothique et la façade qui illustre la renaissance avec ses colonnes doriques, ioniques et corinthiennes.
A voir également au n°17 place Saint-Michel, l'Hôtel de Laloge avec son magnifique escalier couvert menant aux habitations. Construit dans la première moitié du XVIIe siècle pour Jacques ou Philippe de Riqueleine, receveur des gabelles. Acheté en 1786 par Claude de Laloge, conseiller au parlement de Bourgogne. L’hôtel particulier de Laloge dominée par l'église Saint-Michel, abrite une petit fontaine élevée en 1922 à la mémoire d’Henry Bazin hydraulicien.
Poursuivre votre promenade par la Rue Buffon, au n°3 l'Hôtel Montillet du XVIIIe siècle avec une très belle façade et Porte monumentale sur rue avec ses vantaux, n°4 se trouve une belle Maison avec une Porte monumentale sur rue avec ses vantaux. L'Hôtel Buffon au n°24 est formé de deux corps de bâtiment en L ; la cour est desservie par un portail à couvrement ; à droite, la grille séparant la cour et le jardin date de 1670. Le bâtiment du fond date probablement de la fin du XVIe siècle et a été réaménagé au XVIIe siècle. Le corps de bâtiment de gauche possède une partie du XVe siècle. Buffon habita cet hôtel de 1717 à 1742. Au n°29, l'Hôtel Grasset fut construit en 1767, il abrita au XIXe siècle le quartier général de la 18ème division militaire avant d'être racheté par Ernest Grasset, conseiller à la Cour, puis président. Depuis 1996 le rez-de-chaussée accueille la maison de Rhénanie-Palatinat destinée à la promotion et au développement des relations franco-allemandes.
Au bout de la Rue Buffon, déhambuler dans la Rue Chabot Charny. Commencez par le côté impair : au n°43, l'Hôtel des Barres construit vers 1640 pour Pierre des Barres, président du parlement de Bourgogne. Il est constitué d'un corps principal entouré de deux ailes. La cour ainsi formée est fermée par un mur, souligné par la grille en fer forgé de la porte principale. Les fenêtres sont surmontées de frontons classiques, cintrés ou de bandeaux à corniche rectilignes, alternativement. Le portique à balustres, soutenu par des colonnes ioniques, a été ajouté en 1783. Au n°33, Hôtel Gruère date du XVIIe siècle. Au niveau du n°27 se trouve la Porte dite de l'Ancien Evêché, elle fut construite au XIVe siècle.
Revenez sur vos pas du côté pair : au n°18 l'ancien Hôtel Lemullier de Bressey. L'hôtel a sans doute été édifié en intégrant des bâtiments antérieurs Gallo-romain. La façade de la bibliothèque est incrustée de fragments antiques, spécimen de l'art gallo-romain régional. L'édifice primitif, daté de la fin du XVIe et du début du XVIIe siècle, présente un corps de logis et une aile en retour. A la jonction des deux ailes, la présence de gros murs et d'une cave voûtée en berceau témoigneraient d'une construction sans doute antérieure au XVIe siècle. Au XVIIIe siècle, agrandissement du corps de logis principal. Au XIXe siècle, construction ou remaniement d'une aile supplémentaire. Au XXe siècle, construction d'une verrière en aluminium.
Le Tombeau de Philippe Pot fut déposé dans la crypte de l'Hôtel Lemullier de Bressey, avant d'être transféré dans le parc du château de Vesvrotte puis d'être acquis par le musée du Louvre. Claudine Charlotte Lemullier de Bressey se maria avec Claude d'Agrain. En 1832 Augustine d'Agrain épousa Pierre de Vesvrotte. Au n°32, l'Hôtel de Vienne datant du XVe siècle, a été remanié au XVIIe siècle. Sa cour possède une galerie voûtée sur croisée d'ogives. Au n°62, l'Hôtel Frantin ou de Cirey, dans le corps de bâtiment situé derrière cette partie subsistent à l'intérieur des vestiges d'une construction du XVe siècle. L'hôtel parlementaire a été construit sur un hôtel gothique, dont une partie de la façade, en pan coupé, aux fenêtres entourées de d'œils-de-bœufs aux deux niveaux, a été conservée. La Porte Saint-Pierre à Dijon se situe au niveau du n°72. C'est par cette porte que le roi Henri III Henri III fit son entrée dans la Ville le 31 janvier 1575, le 4 juin 1595, le roi Henri IV fit de même, ici. Elle fut rémanégagée en 1760.
Dans la place du Président-Wilson se trouve un Kiosque à musique de style art-nouveau. Un premier kiosque fut installé sur la place dont la première dénomination était Place Saint-Pierre et démoli à cause de sa vétusté. Le nouveau kiosque à musique dont les parties métalliques proviennent de la Maison Guillot-Pelletier à Orléans fut inauguré le 14 avril 1912 par la Musique Militaire du 27e Régiment d’Infanterie sur la Place appelée alors Place du Peuple. Suivre la Rue Pasteur, au n°11 l'Hôtel particulier possède une Porte monumentale avec vantaux, il date du XVIIIe siècle. A l'angle de la rue Charrue et de la place des Cordeliers, l'Hôtel Gauthier a été construit vers 1642, par l'architecte Pierre Le Muet. Sur la place des Cordeliers, admirez l'Hôtel de Thianges du XVIIe siècle et l'Hôtel Rigoley de Chevigny construit à partir de 1675 entre le couvent des Carmélites et celui des Cordeliers, puis vers 1725 par Pierre Rigoley et son neveu. Il est formé d'un bâtiment en L entre cour et jardin fermé par un mur bahut couronné d'une balustrade. L'intérieur a été complètement réaménagé à la fin du XIXe siècle, à l'exception du sous-sol composé de deux pièces voûtées en berceau plein cintre. Engagez-vous dans la rue Charrue, au n°11 se trouve l'Hôtel Patarin également de la même période.
A la sortie de la rue Charue, tournez à gauche dans la rue Berbisey. Si vous cheminez dans cette rue vous trouverez l'Hôtel de Sassenay au n°3, au n°6 et 8 ; l'Hôtel de Bretagne-Blancey hôtel particulier du XVIIe siècle. Au n°7, l'Hôtel de la Mare. Admirez au n°21, la maison du XVIe siècle, au n°25 le grand hôtel Berbisey est depuis plusieurs décennies, le siège des éditions Faton, spécialisé dans les publication de revues portant notamment sur les domaines de l'histoire de l'art et de l'archéologie. Le Petit Hôtel Berbisey au n°27, a été bâti par Thomas Berbisey, greffier civil au Parlement, homme de confiance de Louis XI au début XVIè siècle. Il renferme une petite cour avec une galerie de bois sculpté liant les bâtiments. Cette demeure, d’esprit encore médiéval par cette alliance de la pierre et du bois, ébauchent la lignée des hôtels particuliers. Au n°29 l'immeuble possède un très beau escalier à quatre noyaux. Au n°44, L'Hôtel Petit de Ruffey date des XVe, XVIIe et XVIIIe siècle. Au n°33, l'Hôtel de Ruffey.
Au croissement, prendre la rue Crébillon, du n°4 au 20 se trouve l'ancien Couvent des Carmes, puis de la Visitation, sa construction date de 1640 et 1840, le maître d'œuvre etait Guillaume Tabourot des Accords. Au n°27, l'immeuble date du XVIIe siècle. A l'angle de la rue Monge sur la gauche, au n°51 : l'Hôtel Despringles ou de Grandmont ou encore de l'Académie de Dijon. Édifié entre 1662 et 1675 par Guillaumes Despringles, greffier des États de Bourgogne, l'hôtel est racheté en 1773 par l'Académie de Dijon. La majorité des locaux ont été reconvertis en logement, tandis que la Salle des Actes est mise en location pour divers événements et reste visitable par l'intermédiaire de l'office du tourisme ou à l'occasion des journées du patrimoine. A l'intérieur de la Charcuterie au n°26 présente un décor de carreaux d'opaline peinte et exécuté en 1907 par la famille Beyer, maîtres-verriers à Besançon. Les panneaux représentent des paysages et des animaux. Le plafond s'orne de branches de fleurs et d'oiseaux. Ce décor est quasiment unique en Bourgogne. L'édifice au n°10 de la rue Monge date du XVe siècle
Situé aux no 1 et no 3, au croisement de la rue Monge et de la petite rue Brulard, l’hôtel Bouchu de Lessart, plus tard, hôtel d’Esterno est un ancien hôtel particulier construit de 1641 à 1643, par l’architecte Pierre Le Muet, pour Jean Bouchu, président du Parlement de Dijon. L’hôtel passe par héritages successifs, aux familles de Froulay de Tessé, de Montaugé, et d’Esterno, avant de devenir propriété de la ville de Dijon en 1884. Il accueillera le siège de l’Organisation internationale de la vigne et du vin en 2024. Le bâtiment en H, d’architecture Louis XIII, possède quatre niveaux; un, en sous-sol, abritant cuisine et caves voutées, puis deux, incluant les étages nobles, suivis par un étage sous-comble. La propriété est certes privée, mais on peut accéder librement à ses jolis jardins, depuis une imposante porte d’entrée bleue couronnée de deux angelots.
Poursuivre jusqu’à la place Bossuet où se trouve de nombreux hôtels particuliers dont l'Hôtel Brûlart et l'Hôtel de Migieu, tout deux du XVIIe et XVIIIe siècle. L'Hôtel de Migieu a notamment appartenu à Louis Moussier, dernier "vicomte mayeur" de Dijon, nom de la fonction équivalente à celle de maire. L'Hôtel Fevret de Saint-Mesmin a été bâti vers 1697-1698 pour Charles Févret de Saint-Mesmin, conseiller au parlement de Metz. Le style indique une transition vers celui plus léger qui a été la marque de la Régence. La décoration est plus simple avec des médaillons, des guirlandes et des têtes agrafées au-dessus des arcades. Le président de Brosses (1709-1777), dont la mère était de la famille Févret, est né dans cet hôtel.
L'église Saint-Jean fut bâtie en style gothique flamboyant de 1448 à 1470, sur l'emplacement d'une chapelle puis basilique datant de la fin de IVe siècle, sous les ducs Philippe III de Bourgogne et Charles le Téméraire. À la Révolution française l'église devient un bien national et sert comme marché puis comme entrepôt de fourrage. En 1974 elle est réaménagée tout en préservant au mieux les vestiges du XVe siècle pour héberger le Théâtre Dijon-Bourgogne ou "Théâtre du parvis Saint-Jean". L'évêque et écrivain Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704), qui a donné son nom à la place où se situe l'église est né au numéro 10, en face de l'église à l'angle de la rue Danton. il a été baptisé dans cette église. Suivre sur votre gauche la rue Danton, et empruntez la rue Michelet. Admirez l'église Saint-Philibert, aujourd'hui désaffectée elle fut construite au XIIe siècle. C'est le seul édifice religieux roman de Dijon, à l'exception de son porche, de ses chapelles nord, et de son clocher de pierre de style gothique qui date du début du XVIe siècle.
Continuez à présent jusqu’à la Cathédrale Saint-Bénigne du XIIIe siècle, de style gothique. Cinq basiliques se sont succédé ici au cours de l’histoire, dont la première est élevée au VIe siècle sur le tombeau de Saint-Bénigne, évangélisateur et martyr chrétien du IIe siècle. Cette ancienne abbatiale de l'abbaye Saint-Bénigne de Dijon est devenue tardivement cathédrale en 1792, succédant à l’église Saint-Étienne de Dijon qui fut brièvement le siège du chapitre cathédral après la création du diocèse de Dijon en 1731. La première chose qui frappe le visiteur qui rentre dans la cathédrale Saint-Bénigne est la différence de couleur entre la nef et le chœur. Il ne faut pas manquer la magnifique crypte romane de la cathédrale Saint-Bénigne, vestige souterrain d'une rotonde à trois étages construite vers l'an 1000 par Guillaume de Volpiano abbé de St-Bégnine et rénovateur bénédictin. Malgré des travaux intempestifs au XIXe siècle, elle a su garder un cachet roman assez intimiste. La rotonde servait de lieu de circulation aux nombreux pélerins venus se recueillir devant le tombeau de saint Bénigne.
L'ancienne Abbaye Saint-Bénigne accueille aujourd'hui les collections du Musée archéologique de Dijon dans le décor médiéval de la salle capitulaire et le Scriptorium. Une exposition sur les croyances populaires des Gallo-romains au travers d'intéressantes stèles funéraires et de nombreux ex-voto en bois,pierre et métal, déposés près des sources de la Seine divinisée sous le nom de Sequana. A l'étage l'ancien dortoir des moines abrite une exposition d'art religieux médiéval dont un superbe buste du christ de Claus Sluter. Le dernier étage est consacré à la maquette d' un tumulus d'époque romaine et mérovingienne, à la parure du trésor de Blanot datant de l'âge de bronze et des objets de l'époque néolithique.
Après cette plongée à travers les âges, remonter la rue du Docteur-Maret. Passer sous la Porte Guillaume et emprunter le passage piétons en direction du jardin Darcy. La porte Guillaume construire de 1786 à 1788, en hommage au prince de Condé, gouverneur de la Bourgogne, a été érigé à l'emplacement d'une ancienne porte du Moyen Âge. À la Révolution, en 1791, la porte prend le nom d'arc de la Liberté ; au XIXe siècle, elle devient Porte Guillaume, en référence à Guillaume de Volpiano, abbé de l'abbaye Saint-Bénigne.
Partir sur la gauche en direction du jardin Darcy, premier jardin public créé à Dijon. A cet emplacement, Henri Darcy, ingénieur dijonnais, avait conçu un réservoir pour alimenter Dijon en eau potable en 1838. Pour couronner cet ouvrage, l'architecte Emile Sagot réalisa un monument de style néo-renaissance, ouvrage toujours présent. En 1880, un jardin fut réalisé sur ce réservoir par l'architecte Félix Vionnois selon les goûts de l'époque. C'est un havre de repos très fréquenté par les Dijonnais et les nombreux touristes de passage. L'ours qui vous accueille à l'entrée est une copie due au sculpteur Henri Martinet (1937) en hommage au sculpteur bourguignon François Pompon, natif de Saulieu. La fontaine de la Jeunesse est du sculpteur Max Blondat.
Quitter le jardin Darcy par le portail principal, prendre à gauche la rue de la Poste jusqu'à la place Grangier. Le bâtiment de l'Hôtel des Postes inauguré en 1909, fut agrandi et réceptionné en 1932. La façade principale, de style néo-Louis XVI, est agrémentée de sculptures et de mosaïques. Le bâtiment d'angle est surmonté d'un campanile tandis que celui situé au nord est desservi par un hall et un escalier monumental. Le local de la chaufferie conserve le puits de l'ancien château fortifié de Dijon dit "Château des gendarmes". Les vestiges de l'ancien Château fortifié comprend : la galerie souterraine qui aboutissait par ses deux extrémités à l'ancienne tour Sainte-Bénigne et à l'ancienne tour Guillaume, située sous la rue Jean-Renaud, le boulevard de Brosses ; la galerie souterraine en fer à cheval dans le mur de l'ouvrage avancé dénommé boulevard Louis XII, située sous la rue Jean-Renaud. A l'angle de la place Grangier ; rue du Château ; rue du Temple : immeuble Modern de style du 1er quart du XXe siècle
Longer la place Grangier pour tourner à gauche rue des Godrans. Passez devant l'Hôtel Lebault du XVIIe siècle au n°43, et l'Hôtel Saint-Père du XVIIIe siècle au n°34. Ce dernier a été acquis en 1789 par l'architecte Charles Saint-Père, mort deux ans plus tard. Il a probablement été remanié par Claude Saintpère, fils de Charles. Atteindre la rue Bannelier et tournez à droite pour rejoindre les halles. Leur construction sur l'emplacement de l'ancien couvent des Jacobins (Dominicains) et de leur église du XIIIe siècle, date du XIXe siècle. Si le style vous dit quelque chose, c’est normal, car les plans s’inspirent de ceux réalisés par l’entreprise Eiffel. Le bâtiment est un très bel exemple d’architecture industrielle avec de nombreux ornements sur sa structure. Le monument présente une succession d'arcades et de colonnes aux fûts cannelés et aux chapiteaux décorés de pampres de vigne. Les écoinçons des grandes arches sont ornés de motifs animaliers et de thèmes symboliques se rapportant aux halles : têtes de chevreuil, de mouflon, de sanglier et de bœuf, gibier et volaille, poisson et anguille. On voit en médaillons Cérès, déesse de la moisson et Hermès, dieu des échanges et du commerce.
Longer l’édifice par la rue Odebert, traverser la rue Musette et prendre en face la rue François-Rude jusqu’à la place du même nom. L'Hôtel Jacqueron avec sa tourelle d'escalier sont du XVIe et XVIIe siècle. À gauche de la fontaine, remonter par la rue des Forges. Cette rue de Dijon est célèbre pour ses bâtiments historique. Comme par exemple l'Hôtel Morel Sauvegrain, ancien hôtel de Rochefort, situé 52-54-56 rue des Forges. Ces immeubles ont été bâtis le long de l'ancienne, très commerçante jusqu'au XVIIIe siècle. Construit au milieu du XVe siècle par Jean Morel, échevin et capitaine de la ville de Dijon et sa femme, Simone Sauvegrain issue d'une famille influente à la cour ducale au XVe siècle. Cette dernière était la nourrice de Charles le Téméraire en 1433. Leur fils Pierre Morel eut la succession de cet hôtel. Après 1513, l'hôtel est partagé en trois habitations indépendantes. La façade sur cour de l'hôtel Gerland (n° 56) est particulièrement remarquable avec, au premier étage, des sculptures représentant des scènes de combat entre cavaliers et soldats, inspirées des gravures italiennes de sarcophages antiques et, au deuxième étage, des putti présentant des écussons entourés du cordon de l'ordre de Saint-Michel.
Accolé à la Maison Maillard, au 40, rue des Forges, l'hôtel Aubriot est un hôtel particulier du XIIIe siècle avec une toiture en tuile vernissée de Bourgogne. Cette hôtel est l'une des plus anciennes constructions de Dijon, mentionné en 1341 comme bâtiment semi public destiné aux changeurs ou halle au change. Il se compose alors d'un rez-de-chaussée formé de trois vaisseaux voûtés et piliers aux chapiteaux à crochets. Au XIVe siècle, sans doute suite à un incendie, une partie de l'immeuble est démolie, la façade pignon est changée au profit d'une façade en alignement sur rue, avec un rez-de-chaussée surélevé, formé de baies prises sous des linteaux à arcs trilobés et un étage carré, à baies prises sous des voussures en plein cintre retombant sur des colonnettes à chapiteaux à crochets.
Située au n° 38, la Maison Milsand, ou maison Maillard dite aussi des Ambassadeurs vous fera faire un voyage à l'époque de la Renaissance. Construite pour Jean Maillard, Maire de Dijon en 1560, la façade sculptée présente une étonnante gamme du répertoire décoratif de la renaissance, frontons frisés, figures rehaussées de diadèmes, mufles de lions, vases, guirlandes de fruits, de fleurs, trophées. Sans doute réalisée en deux temps le niveau supérieur plus équilibré ayant vraisemblablement été conçu par Hugues Sambin architecte et sculpteur célèbre. Les archives permettent de lui attribuer la façade arrière et le portique à Atlantes dans la cour. Cet ouvrage commandé en 1565 évoque les atlantes de la grotte des Pins à Fontainebleau réalisés par l'artiste italien Le Primatice. Au début du XXe siècle, le rez-de-chaussée a été percé pour l’installation du coffrage en bois d'une boutique.
Situé au n° 34, 36 rue des Forges, l'Hôtel Chambellan dénommé également hôtel des ambassadeurs d'Angleterre est un joyau de l'architecture médiévale de style gothique. Henri Chambellan, riche drapier de Dijon, vicomte-majeur de Dijon de 1490 à 1493, puis conseiller à la chambre des comptes, a transformé l'ancienne demeure en une résidence luxueuse. La façade sur la rue des Forges a été entièrement refaite. L'accès se fait par une porte très décorée. La cour est représentative du luxe des hôtels des XVe et XVIe siècles. On peut voir une galerie de bois sculpté et une lucarne monumentale. L'escalier à vis se termine par une voûte qui surgit du panier qu'un homme porte sur l'épaule. Il est surnommé "le jardinier".
Passer derrière une partie du palais des Ducs, puis prendre la première à gauche jusqu’au parvis de Notre- Dame. A l'angle de la rue Musette, l'immeuble date des XIIIe et XIXe siècle. Au n°7 et n°9 de la Place Notre-Dame, les immeubles date du XVIe siècle. Les édifices religieux sont très nombreux à Dijon mais si vous ne devez en choisir qu’un, visitez l'église Notre-Dame, considérée comme un chef-d'œuvre d'architecture gothique du XIIIe siècle. On estime que l'édifice actuel a été construit des années 1220 aux années 1250 environ. L’intérieur recèle aussi ses trésors, elle abrite la statue de Notre-Dame de Bon-Espoir, auparavant appelée Vierge noire. Lorsque sonne l’heure, regardez vers le haut de la tour de droite, vous y verrez des automates, appelés la famille Jacquemart. Quatre automates métalliques dont deux, nommés Jacquemart et Jacqueline, sonnent les heures avec un marteau sur une grosse cloche, les deux autres automates, leurs « enfants » Jacquelinet et Jacquelinette, frappant de quart d'heure en quart d'heure, chacun sur une petite cloche.
Après l’église, emprunter à droite la rue de la Chouette. C’est sur un contrefort de l’église Notre-Dame que vous pourrez admirer la fameuse chouette de Dijon. Touchez-la de votre main gauche si vous voulez qu’elle vous porte bonheur. Et n’oubliez pas de faire un vœu ! En plus de cette chouette, levez les yeux et admirez les trois rangées de gargouilles sculptées sur la façade. Les cinquante et une gargouilles de la façade occidentale de Notre-Dame de Dijon sont seulement décoratives, car elles n'évacuent pas l'eau de pluie. Les fausses gargouilles qui ornent actuellement la façade, et qui représentent des êtres humains, des animaux et des monstres, ont été réalisées de 1880 à 1882, lors de la restauration de l'église. L'église comporte de vraies gargouilles sur les murs gouttereaux et l'abside.
Passer devant la maison Millière, édifice du XVe siècle. Situé près du chevet de l'église Notre-Dame, l'Hôtel de Vogüé a été édifié vers 1614 pour Etienne Bouhier, Conseiller au Parlement de Bourgogne, c'est l'un des plus précieux hôtels parlementaires bâtis au XVIIe siècle en France. Majestueux porche d'entrée scandé de bossages ouvrant sur une cour au portique sculpté. A la conception classique et mesurée de l'édifice s'allie tout le raffinement décoratif de la Renaissance italienne. Passé en 1766 dans la famille de Vogüé et acheté par la Ville, il abrite aujourd'hui la Direction des ressources humaines de la ville de Dijon. Richement décoré aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, c’est un petit bijou qu’il ne faut pas manquer. Impossible de rater sa toiture de tuiles vernissées dans le paysage !
Prendre à gauche la rue Verrerie où commence le quartier des antiquaires. A l'angle de la rue de la Chouette et de la rue Verrerie, l'Hôtel de la Croix-de-Fer date du XVe siècle. Au n°21, l'immeuble date du XVIe siècle, au n°22 la maison est du XVe siècle. A l'angle de la Rue Chaudronnerie, au n°23 la maison date du XVe siècle. Situé au n°25, la maison est du XVe et XVIe siècle. L'Hôtel de Saint-Seine au n°29 a été construit vers 1420 par la famille de Mailly, dont un membre était chambellan des ducs de Bourgogne Philippe le Hardi et Jean sans Peur. L'édifice est reconstruit à partir de 1644 sur les bâtiments du XVe siècle.
Prendre à droite la petite rue Pouffier, et une nouvelle fois à droite dans la rue Auguste Comte. Suivre la rue Lamonnoye et revenir vers la Place du Théâtre. Place du Théâtre, tourner à droite puis contourner le théâtre par la place de la Sainte- Chapelle (parking). Bifurquer à gauche rue Longepierre pour aboutir sur la place des Ducs-de-Bourgogne. Prendre aussitôt à gauche le passage pour pénétrer dans la cour de Bar. Par un autre passage à droite, gagner la cour d’honneur. Sortir sur la place de la Libération. Rejoindre votre point de départ.
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