Parcours touristique du Parc naturel régional de Guyane (973)
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- Le 20/10/2018
- Dans Voyages
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La majeure partie du territoire du Parc naturel régional de Guyane est couverte par la forêt amazonienne. Les populations se concentrent donc sur la côte atlantique, longée par un réseau routier peu dense.
Le littoral de la Guyane est souvent bordé d'une végétation tropicale mais aussi de plages de sable fin. Le point culminant s'élève à plus de 900 m.
La faune, dite « sauvage », l’est véritablement en Guyane. Les distances de fuite sont considérables. La diversité des prédateurs en est sans doute la raison : félins, serpents, caïmans, rapaces et, à commencer par l’homme, le plus destructeur.
La cause principale de la rareté et de la méfiance des animaux découlent principalement de la chasse et du laxisme des textes qui la réglementent (chasse autorisée toute l’année, de jour comme de nuit, pas de quotas, pas de permis donc de pas formation).
Parcours et itinéraire touristique du Parc naturel régional de Guyane
La forêt tropicale guyanaise est régie par un principe de base à savoir une grande diversité mais une faible densité. N’attendez donc pas à revoir les images des reportages animaliers des régions africaines. Un autre obstacle à l’observation naturaliste réside dans le fait que la faune est cryptique, c’est à dire, qu’elle utilise le camouflage comme défense. En cas de danger, l’animal restera immobile dans l’espoir que le prédateur potentiel passera son chemin sans l’apercevoir.
Enfin, la forêt tropicale est un milieu sombre, fermé et relativement dense. La vue est d’un piètre secours. Par contre, l’ouïe et l’odorat se doivent d’être en éveil permanent. Quelques conseils, non pas pour voir la faune mais pour mieux la comprendre, la ressentir ou tout simplement l’imaginer.
Ne vous alarmez pas pour les bruits secs. Ils ont souvent pour origine la chute d’un fruit ou d’une branche. Soyez plutôt attentif aux bruissements de feuilles ou grognements qui signalent la présence d’un animal frugivore ou granivore (tatou, coati, pécari).
La lenteur est de rigueur. Marcher 20 minutes, puis se poster au pied d’un arbre pendant 15 minutes en lisant quelques pages d’un bon roman. Dans ces conditions, difficile de tenir les temps de parcours des sentiers mais cela vous permettra de surprendre un tatou ou des singes.
Lorsque vous rencontrez un serpent ou une mygale pour la première fois, prenez le temps de bien observer et mémoriser la scène. Les fois suivantes, votre cerveau saura décrypter plus rapidement leur présence.
C’est la nuit que la faune est la plus active. Muni de votre lampe frontale, partez à leur rencontre. Les yeux de certains animaux réfléchissent la lumière. Dès qu’un point lumineux apparaît, il faut tenter d’évaluer la distance entre les yeux et les nuances de couleurs. Si vous gardez votre faisceau bien fixe et avancez avec précaution, vous finirez par identifier l’animal. Moment magique !
Tout au long des sentiers proposés, ne négligez pas les traces et indices que la forêt vous livrera. Un fruit, une graine en partie dévorée, vous signaleront la présence d’un agouti, d’un pac ou du coati. Apprenez aussi à distinguer les empreintes : celles du jaguar sont toujours impressionnantes ou bien une termitière éventrée sera l’œuvre du tamanoir ou bien encore un terrier, large et profond, le refuge du tatou.
Les sentiers qui vous sont proposés dans les guides sont balisés et fréquemment utilisés en famille ou individuellement. Les risques de se perdre sont faibles. Cependant, emportez toujours une boussole et une carte IGN et suivez ces conseils :
Lors de la baignade en crique, faire attention aux raies. La solution est de pénétrer dans l’eau lentement en frottant les pieds sur le fond et/ou en sondant le fond avec un bâton.
Pour remonter les rivières du littoral sans trop d’efforts, essayer d’utilisez les effets de la marée montante : l’idéal est d’entamer un circuit après 2 ou 3 heures de montant, la force du courant descendant étant atténuée par la montée des eaux en aval.
C’est par les fleuves que s’apprend la Guyane, ils donnent vie à la terre éloignée du littoral, chacun d’eux incarne une aventure, qu’elle soit humaine ou sereine. Mille et une découvertes à faire pendant votre séjour dans le Parc naturel régional de Guyane sur le littoral ou au plus profond des terres et des fleuves.
A quelque 7 000 km de la Métropole, la Guyane française déploie sa nature sauvage et exubérante. Presque entièrement recouvert par la forêt amazonienne, où s'épanouit une faune et une flore extrêmement riches.
Nos coups de coeur dans le Parc naturel régional de Guyane
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La Guyane, c'est aussi une terre de Carnaval.
Tous les dimanches après-midi entre l'épiphanie et le Mercredi des Cendres, vous pourrez assister dans les rues de Cayenne aux manifestations témoins de la culture créole.
Défilés de chars succèdent aux défilés en costumes traditionnels, le tout rythmé par le son des cuivres et des tambours.
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