L'itinéraire de la route de l'Ivoire et des Epice débute de la ville Eu (km 0), Eu mérite plus qu’un simple détour, elle a accueilli au fil des siècles de grands personnages. Si le comté d'Eu a été créé au Xe siècle, les premières traces d'occupation du territoire remontent à l'époque gallo-romaine. Forte de son histoire, la cité royale d'Eu offre un patrimoine exceptionnel la plaçant juste après Rouen et Le Havre en termes de diversité et de richesse de ses monuments, de ses activités et de ses animations. Le château d'Eu, ancienne résidence royale accueille à la fois la mairie d’Eu et le musée Louis-Philippe labellisé « musée de France ». À l'intérieur du château, on remarque en particulier la Galerie des Guise. Le musée Louis-Philippe du château d'Eu conserve, en outre, de nombreux souvenirs de la maison d'Orléans.
Sortir de la cité royale d'Eu par la D925 en direction de Dieppe (33,7 km). Ne manquez pas la visite du Château de Dieppe. Installé depuis 1923 dans l’ancienne forteresse reconstruite au XVe siècle sur la falaise Ouest pour défendre la ville, le musée est organisé en sections distinctes avec pour thème général la mer et tout ce qui s’y rapporte. La reconstitution d'un atelier d'ivoirier vous permet également de découvrir les outils et les techniques utilisés pour façonner ce précieux matériau.
Suivre la direction de Varengeville-sur-Mer via la D75 (42,8 km), sans doute l'un des plus jolis villages de la Côte d'Albâtre. Entre demeures atypiques, jardins d'exception et valleuses creusées dans la roche, Varengeville-sur-Mer fascine quiconque s'y attarde. Pour accéder à la mer, il faut emprunter des valleuses, brèches dans la muraille calcaire connues des initiés.
Commencer votre visite par la Maison et le parc du bois des Moutiers, tout près du célèbre cimetière marin. Le manoir a été construit dans le style Arts & Crafts par l'architecte anglais Sir Edwin Lutyens qui a, aussi, construit le palais du vice-roi des Indes à La Nouvelle-Delhi. À l’intérieur de l’église Saint-Valery, le vitrail de Georges Braque est accessible à tous. Symbolisant l’Arbre de Jessé, il est l’un des plus beaux trésors de Varengeville.
La prochaine étape de ce parcours touristique sera Veules-les-Roses par la D925 (60,3 km). Niché depuis le IVe siècle au creux d’une valleuse débouchant sur la mer, Veules-les-Roses classé "Plus beaux villages de France" est l’un des plus anciens villages du Pays de Caux. Le long de la Côte d’Albâtre, la petite cité de Veules-les-Roses ne manque pas du charme naturel de la région. À travers ses ruelles, elle raconte l’histoire d’un village normand devenu une station balnéaire au XIXe siècle.
Veules-les-Roses vaut le détour avec ses maisons à colombages, ses vieux moulins typiques, son ambiance fleurie, le parcours de son fleuve dans les ruelles du village, son bord de mer imbriqué entre les falaises de calcaire. Écoutez chanter l’eau dans les roues des moulins, promenez-vous dans les sentes qui bordent la Veules, découvrez le cresson aux sources, choisissez vos produits de la mer au retour des pêcheurs.
A voir : l'église Saint-Martin, les vestiges de l'église Saint-Nicolas avec son jardin et sa croix hosannières du XVIe siècle. Son patrimoine architectural avec ses chaumières, les Tourelles, son pigeonnier, les villas de style "bains de mer" du XIXe siècle, rue du Docteur-Pierre-Girard... L'épave du Cérons, navire coulé le 12 juin 1940, visible sur la plage à marée basse.
Poursuivre en direction de Saint-Valéry-en-Caux (69,7 km), petite cité côtière affichant deux visages à ses visiteurs : d'un côté un arrière-pays verdoyant, de l'autre, une façade maritime encadrée de falaises de craie et bordée de plages de galets. Située sur le littoral du Pays de Caux, cette jolie cité balnéaire attire de nombreux pêcheurs et visiteurs en balade. En arrivant à Saint-Valery-en-Caux, vous tombez nez à nez avec le port de pêche implanté au cœur de la ville.
Commencer vos visites par le musée-maison Henry IV, maison à colombage, appelée aussi maison Ladiré. Cette maison fut construite par Guillaume Ladiré, riche armateur. De style Renaissance, cette maison à pans de bois datant de 1540 propose une exposition de l'histoire locale et des traditions du pays. Tirant son nom du moine fondateur de cet édifice, vous ne pourrez quitter la ville sans avoir visité l'église Saint-Valéry. Datant du XVIe siècle, la bâtisse en grès. La chapelle Notre-Dame du Bon Port vaut quant à elle le détour pour les magnifiques vitraux qu'elle abrite. Le grès de son soubassement provient de l'ancienne chapelle Saint-Léger. Vous pourrez également visiter le cloître des Pénitents bâti en 1623, il abritait un couvent de moines franciscains ayant pour mission d'assagir les marins turbulents.
Continuer vers Sassetot-le-Mauconduit en longeant la côte par la D79 (90,3 km), le village de Sassetot se trouve sur la falaise entre les plages des Grandes-Dalles et les Petites Dalles. Sassetot-le-Mauconduit a forgé son visage au fil des siècles, conservant un patrimoine naturel unique, la commune attire par la richesse de ses monuments et de son architecture qui témoignent d'une histoire importante. En vous baladant dans le village, ne manquez pas l'église Notre-Dame-de-la-Nativité. Édifiée au XIXe siècle sur les vestiges d'un ancien bâtiment du XIe, ellea conservé quelques vestiges de son site d'origine comme les fonts baptismaux du XIIe siècle et la grille du chœur du XIIIe siècle.
Si vous aimez le surnaturel, alors venez à la rencontre de la Maison des Croyances et Traditions du Terroir. Ce musée vous propose, à l'aide de panneaux et d'objets anciens, une rétrospective de la vie des habitants du Pays de Caux, dans les siècles passés, accompagnée d'anecdotes locales. Des croyances avec les saints guérisseurs et des légendes rehaussées de sorcellerie sont au programme. A proximité de Sassetot-le-Mauconduit se trouve le Château de Sassetot du XVIIIe siècle, nommé aussi le château de Sissi, transformé en hôtel-restaurant.
En route à présent pour Fécamp (105 km), ancienne capitale des Ducs de Normandie, aujourd'hui labelissé "Villes et pays d'art et d'histoire". Berceau de la liqueur Bénédictine, héritière d’un passé prestigieux, cette ville ne demande qu'à dévoiler ses richesses. Ancienne capitale des Ducs de Normandie, berceau de la liqueur Bénédictine, site stratégique du Mur de l'Atlantique pendant la 2ème guerre mondiale, Fécamp ne demande qu'à dévoiler ses richesses. Admirez la Tour de la Maîtrise, le palais Ducal ou encore la maison des moines insoumis. Et soyez-en sûrs, les nombreux détails de l’architecture locale ne vous laisseront pas insensibles à leur charme !
L'abbatiale de la Sainte-Trinité, le palais des ducs de Normandie et le Musée des Pêcheries figurent parmi les lieux incontournables à visiter. Situé sur le port de Fécamp, le musée Les Pêcheries présente des collections d'Art et d'Histoire, de collections ethnographiques liées à la pêche et aux marins, et à la collection de l'enfance du docteur Dufour et sa fondation de « La Goutte de lait » dans une ancienne usine réhabilitée sur le port.
Fin de cette première étape du circuit touristique de l'Ivoire et des épices de la Seine Normande.
Retrouvez tous les détails de ce parcours sur notre page : itinéraire du circuit entre Eu et Fécamp (105 km).
A quelques kilomètres de Fécamp, faites un détour par Yport (111 km) par la D940 et la D104, un petit village de pêcheurs situé dans une valleuse. Classé station balnéaire dès 1929, Yport a accueilli de nombreux hommes célèbres tels que Dieterle, Maupassant, Gide, Laurens ou Boudin. Visitez l'église, construite à partir de 1838, elle ne sera terminée qu'en 1876 après de nombreuses modifications. Regardez les ex-voto et le chemin de croix réalisé par l'artiste de renommée mondiale Jef Friboulet..
L'étape suivante sur cette route touristique de l'Ivoire et des épices sera le Château des Aygues via la D211 et la D11 (123 km) à proximité d'Etretat. Le château des Haygues a été le lieu de résidence préféré des Reines d’Espagne : Marie-christine et Isabelle II.
Poursuivre votre périple par Etretat (124 km) et ses falaises par la D940. Connue dans le monde entier, Étretat est incontestablement la fierté du littoral normand. Étretat compte plusieurs châteaux, manoirs ou villas remarquables a admirer dont Le Clos Lupin, situé rue Guy de Maupassant et à proximité de l'ancienne maison de ce dernier « la Guillette », est une maison à colombages dans laquelle Maurice Leblanc rédigea 19 romans et 39 nouvelles.
Suivre la direction Le Havre, pour visiter le Musée du prieuré de Graville via la D940 (158,2 km). L’Abbaye de Graville est un joyau historique qui offre un voyage dans le temps. Fondée au XIe siècle, cette abbaye bénédictine témoigne de la richesse du patrimoine religieux de la région. L’Abbaye de Graville domine Le Havre et l’estuaire de la Seine. Le site de Graville est un lieu de culte connu depuis les temps les plus reculés. Dès la fin de l’époque mérovingienne, des ermites vivaient dans les falaises. C’est à Guillaume Malet que l’on doit les premiers élans de l’église abbatiale romane que nous pouvons encore aujourd’hui admirer. L'abbatiale de Graville, chef-d’œuvre de l’art roman en Normandie, a connu plusieurs périodes de construction du Xe au XIIIe siècle.
L'ensemble des bâtiments abrite désormais un musée célèbre pour son fonds dédié à la statuaire religieuse, la plus belle collection du genre en Normandie. Sont exposés également des objets liturgiques et une étonnante collection de maquettes de maisons de la fin du XIXe et du commencement du XXe siècle illustrant la diversité de l'habitat dans la région. Prendre la D982, D6015 et la rue de verdun qui vous mènera à Gonfreville-l'Orcher (164,2 km) pour visiter particulièrement le Château d'Orcher. Edifié pour protéger l'entrée de la Seine. En parcourant le château d'Orcher vous voyagerez du moyen âge au XXIème siècle avec une escale au XVIIIème et vous découvrirez le cadre de vie de personnalités exceptionnelles acteurs de l’histoire de la Normandie et de la France.
Découvrez maintenant le Château de Filières de Gommerville par la D6015 (179 km) et plongez dans l'histoire de France des XVIème et XVIIIème siècles. Le château de Filières a été élevé sur la plate forme d'une maison forte médiévale entourée de douves.
Fin de cette deuxième étape du circuit touristique de l'Ivoire et des épices de la Seine Normande.
Retrouvez tous les détails de ce parcours sur notre page : itinéraire du circuit entre Fécamp et Gommerville (179 km).
Reprenez votre véhicule pour suivre la direction de Valmont via la D10 (208,6 km) petite ville au cœur du Pays de Caux marquée par l'histoire. Le charmant petit village de campagne, Valmont possède un riche patrimoine historique et naturel : son église, son château, son abbaye et ses nombreux moulins à eau vous donnent rendez-vous pour un moment de tranquillité... Dirigez-vous vers le domaine du château de Valmont. Surplombant la commune, le château fût construit par la famille d'Estouteville, descendant de la famille Grimaldi de Monaco.
Prener le temps de visiter l'abbaye de Valmont, après la séparation de l'église et de l'Etat, l'abbaye construite par Nicolas D'Estouteville à été rachetée par l'oncle d'Eugène Delacroix. L’Abbaye Notre-Dame du Pré fut fondée en 1169 par Nicolas d’Estouteville, petit-fils de Robert. Son souhait était d’en faire un lieu de prière et une nécropole familiale. Son tombeau se trouve dans l’église. Nicolas fut tué lors d’un combat contre Henri II Plantagenêt. L’Abbaye possédait de nombreuses terres et avait une grande importance dans toute la région. Elle fut confiée à des Bénédictins détachés de l’Abbaye de Hambye qui la firent vivre pendant des siècles jusqu’en 1791, date à laquelle elle fut vendue comme bien national.
Continuer sur la D10 jusqu'à Cany-Barville (221,1 km) situé dans la vallée de la Durdent où vous visiterez le Chateau de Cany-Barville. Avec sa majestueuse cour d'honneur et ses communs, le Château de Cany évoque encore la splendeur austère de Louis XIII. Il fut construit entre 1640 et 1646 par François Mansart. Il conserve encore en grande partie son ameublement ancien.
Petit détours à Yvetot (245 km) via la D131 pour visiter le Musée des ivoires, le visiteur peut admirer une série de personnages chinois et japonais et, plus proche de nous, une collection de pêcheurs polletais (du quartier du Pollet à Dieppe). Le travail de l’ivoire est l’objet d’un savoir-faire unique, qui fait de ce musée la deuxième collection d’ivoires de Seine-Maritime. A voir aussi à Yvetot : l'église Saint-Pierre d'Yvetot, Le Manoir du Fay, manoir typiquement cauchois construit en 1613 par Pierre Houel de Valleville. Ce manoir fut notamment la résidence de vacances de Pierre Corneille.
Reprendre votre chemin en remontant sur Doudeville par la D37 (260 km). Dite la capitale du lin, Doudeville est située au centre du pays de Caux, lieu fondé sur de la craie, et est très connue pour ses champs bleus de lin. Doudeville, c’est aussi une ville chargée d’histoire avec le château de Galleville, construit en 1678 pour M. Roque de Varangeville, conseiller de Louis XIV et son ambassadeur à Venise.
Poursuivre vers Ermenouville et son château du Mesnil-Geoffroy via la D37 (269 km). Il est rare de pouvoir visiter un château classé où la famille princière vit encore dans toutes les pièces, chambres et salons et où on peut partager les meubles et objets qui ont vu passer tant de siècles et de personnalités. Le château du Mesnil-Geoffroy est aussi célèbre pour sa grande roseraie, la plus importante roseraie privée de Normandie, comprenant plus de 2 500 rosiers avec des très nombreuses variétés de roses.
Le petit village Le Bourg-Dun sera la prochaine étape de ce circuit touristique via la D37 et la D75 (282 km). La cité du Bourg-Dun fut anglaise durant une partie du XVe siècle. La Rue d'Enfer, située dans le centre de Bourg-Dun et parallèle à la route principale, marque l'endroit ou jadis une voie romaine traversait le Dun par un gué.
Au XIe siècle, la nef de l'église Notre-Dame fut entièrement refaite. Ceci marque possiblement la preuve de la générosité de Guillaume Le Conquérant. Les plus anciennes parties du monument datent en effet de cette époque.
A Offranville par la D54 et la D925 (294,7 km) où votre prochaine visite sera l’église Saint-Ouen. Elle se dresse au milieu du village, entourée de son ancien cimetière. Avec l'ancienne porte d'entrée de ce cimetière (datant de 1665), le gros if millénaire et le calvaire en grès, aussi vieux que naïf (1681), elle forme un ensemble particulièrement attrayant.
Comme la majorité des monuments religieux du XVIe siècle de cette région, l'église Saint-Ouen d’Offranville est de style ogival pur, avec contreforts appliqués aux arcs boutants des nefs latérales, contre-butant les piliers de la nef, ce qui permit la création de grandes fenêtres et rend cette église lumineuse. Finir votre balade par le Parc du Colombier et le parc William-Farcy, un jardin d'agrément avec fleurs, arbres et arbustes.
Continuez votre parcours avec la visites du Château de Miromesnil (299,2 km) via la D54, une magnifique futaie de hêtres de 10 ha abrite le château des XVIe et XVIIe siècles. Le château de Miromesnil est située sur la commune de Tourville-sur-Arques, propriété de la famille Dyel, il est détruit en 1589 lors de la bataille d'Arques.
La dernière étape de cette route de l'Ivoire et des épices sera Arques-la-Bataille par la D254 (304,8 km) pour visiter les ruines du château d'Arques-la-Bataille. Situé au confluent de trois vallées, le château fort d'Arques-la-Bataille a été édifié sur un site remarquable.
Admirer l'église Notre-Dame-de-l'Assomption (1515-1633) de style gothique flamboyant, et son orgue installé sur le jubé de style Renaissance. Profiter du belvédère de la Baronne et le point de vue de la pyramide, en forêt domaniale, à Arques-la-Bataille.
Fin de cette troisième étape du circuit touristique de l'Ivoire et des épices de la Seine Normande.
Retrouvez tous les détails de ce parcours sur notre page : itinéraire du circuit entre Valmont et Arques-la-Bataille (304,8 km).