Les routes touristiques en France

Route sur les traces de Saint Dominique en Languedoc (11)

La Route touristique "sur les traces de Saint Dominique en Languedoc" !

Sur la route de vos vacances dans le Languedoc, nous vous conseillons de parcourir cette Route touristique. Entre villages pittoresques, monastères et cités médiévales, ce parcours touristique offre une plongée dans l'univers du fondateur des Dominicains et de la lutte contre les hérésies. Dominique de Guzman, futur saint Dominique, a marqué l'histoire de l'Église et de la région du Languedoc par ses prédications et sa lutte contre les hérésies au début du XIIIe siècle.

Suivre les traces de Saint Dominique dans le Languedoc est une aventure touristique et historique qui permet de découvrir des lieux emblématiques empreints de mysticisme, d'histoire et de mieux comprendre l'impact de l'œuvre de Saint Dominique.

Tout au long de cette route vallonnée au départ de Narbonne, jusqu'à Toulouse en passant par la moyenne Ariège, dans cette douce lumière qui dissipe les brumes encore aquitaines d’un ciel déjà méditerranéen, deux religions se sont affrontées, avant que l'issue de la lutte ne se régla les armes à la main. Partez sur les routes empruntées jadis par Saint Dominique.

La Route "sur les traces de Saint Dominique en Languedoc" en auto, moto, camping-car, en autocar, à vélo...

Vous pouvez commencer votre parcours touristique "sur les traces de Saint-Dominique en Languedoc" de la cité de Narbonne (km 0), ancienne capitale de la Gaule Narbonnaise, résidence des rois Wisigoths et cité archiépiscopale, la ville d'Art et d'Histoire de Narbonne, vieille de plus de 2 500 ans, recèle un riche patrimoine. Au centre de la place de l’Hôtel de Ville, l’antique voie Domitienne (Via Domitia) est visible dans son état de la fin du IVe siècle. C'est un vestige de la première grande route romaine tracée en Gaule à partir de 120 av. J.-C. par le proconsul Cneus Domitius Ahenobarbus deux ans avant la fondation de la Colonia Narbo Martius, deuxième colonie romaine en Gaule, après Aix-en-Provence. La ville de Narbonne constitue un site de fouilles exceptionnel renfermant de nombreux vestiges de l'époque antique.

Narbonne cathedrale saint just et saint pasteur ville dart et d histoire routes touristiques de aude guide du tourisme d occitanieNarbonne fut longtemps une métropole religieuse de premier plan et une ville marchande importante au cours du Moyen Âge. Dans le cœur de son centre historique, deux édifices, se doivent d'être visités : la cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur et le palais des Archevêques. Inachevée, la cathédrale de Narbonne, des XIIIe et XIVe siècles, conserve un chœur absolument grandiose qui, avec ses 41 mètres sous voûte, est le plus haut chœur gothique du Sud de la France. La salle du Trésor dévoile quant à elle une riche collection de pièces d'orfèvreries, de tapisseries et d'objets liturgiques.

Le palais des archevêques de Narbonne est le second ensemble archiépiscopal après le Palais des papes d'Avignon, il est composé du palais vieux d'origine romane et du palais neuf de style gothique. Le passage de l'ancre relie la place de l'Hôtel de Ville au cloître de la cathédrale. Sa façade comporte trois tours carrées datant des XIIIe et XIVe siècles. Il accueille depuis le XIXe siècle la mairie de Narbonne, le musée d'art et d'histoire et le musée archéologique. Daté de la fin du XIIIe et du début du XIVe siècle, le donjon offre depuis sa terrasse supérieure une vue panoramique sur Narbonne, le littoral, les Corbières et les Pyrénées !  L'ancien Palais des Archevêques, forme, avec le cloître gothique et la cathédrale Saint-Just et Saint-Pasteur, un ensemble monumental unique, à la fois résidence et forteresse, à l’image du palais des papes en Avignon.

Ne manquez pas ensuite de flâner dans la ville, les monuments à découvrir sont nombreux, à l'instar de la basilique Saint-Paul-Serge, la première église gothique de Narbonne, et l'une des plus anciennes de la région, édifiée à la fin du XIIe siècle. Le musée lapidaire installé dans l'ancienne église Notre-Dame de Lamourguier, et la maison natale de Charles Trenet, aujourd'hui entièrement consacrée au célèbre Fou chantant... 

Saint-Dominique a sans doute emprunté le pont des Marchands construit entre l'ancienne cité romaine de Narbo Martius (Narbonne), sur la rive gauche, et l'ancien bourg médiéval de la rive droite. Il suit le tracé de l'ancien cardo maximus de la ville romaine, formé par la Via Domitia. Saint Dominique a traversé Narbonne lors de ses missions pour lutter contre "l'hérésie cathare". Narbonne était une ville importante dans la région. Après de multiples changements de mouvance, le Duché de Narbonne est, au moment de la croisade Albigeoise, sous la tutelle de Raymond VI comte de Toulouse. Le prélat de Narbonne, Béranger, fils du comte de Barcelone, fut probablement aussi un vecteur indirect de la représentativité du catharisme dans le Languedoc. N'opposant aucune résistance et affichant un laissez-aller qui provoquera des remontrances violentes de Rome, l'archevêque de Narbonne sera déposé et remplacé par Arnaud-Amaury en 1211, à la suite de l'excommunication de Raymond VI.

Quittez Narbonne en suivant la Direction de Carcassonne (60 km), via A61. Arrêttez-vous au km 8,5 sur l'aire de Pech-Loubat, pour admirer les Chevaliers cathares, une œuvre de Jacques Tissinier qui se dresse le long de l’autoroute A61. Sur une petite colline, trois colosses de pierre se dressent tels des miradors. Au pied de ces géants, les voyageurs de passage sur l’aire peuvent découvrir ces mots gravés sur des stèles : « les pierres, témoins muets de la tragédie cathare ». Apparu autour de l’an 1100, le catharisme s’est progressivement implanté dans le midi de la France et notamment autour d’Albi, au point que les Cathares ont été surnommés les Albigeois. Ils possédaient leur clergé dont les membres étaient appelés les « parfaits » ou les « bons hommes ». La sculpture de 13 mètres de haut qui fait face à la cathédrale et au palais des archevêques de Narbonne, célèbre leur mémoire.

Nota : "Chevaliers cathares" est une inexactitude, il n’y avait pas de chevaliers chez les Cathares. On met "chevaliers" et "Cathares" côte à côte alors que ce sont deux mots qui n’ont rien à faire ensemble puisque les Cathares sont des religieux, des pacifistes, pas des combattants. Historiquement, ces sculptures ne s’appellent pas "Les Chevaliers cathares", dans les années 1980, l’œuvre apparaissait sous d'autres noms.

Carcassonne grand site de france ville dart et d histoire routes touristiques de aude guide du tourisme d occitanieReprenez votre route vers la cité de Carcassonne, une étape idéal pour les amoureux histoire, du patrimoine et des vieilles pierres. Vous la verrez de loin émerger comme un rêve, posée en couronne sur une colline au milieu des vignes. Carcassonne, avec ses 52 tours et sa double enceinte longue de 3 km, est l’archétype de la cité médiévale telle qu’on l’imagine à travers le monde. En 1067, le comté de Carcassonne devient la possession de Raimond-Bernard Trencavel, vicomte d’Albi et de Nîmes. C’est le début d’une dynastie qui va marquer l’histoire de la ville. À la fin du XIIe siècle le catharisme atteint Carcassonne et y fera beaucoup d'adeptes. L'échec de la prédication cistercienne et l'assassinat du légat pontifical Pierre de Castelnau, le 14 janvier 1208, provoque le déclenchement de la croisade dite "Albigeoise".  La cité et toute sa région sont déclarées terres d’hérésies par le pape Innocent III...

Pénétrez dans cette cité fortifiée par l'imposante porte Narbonnaise flanquée de deux hautes tours en éperon. La cité de Carcassonne a été admirablement restaurée au XIXe siècle par l'architecte Eugène Viollet-le-Duc, classée aujourd'hui au patrimoine mondial de l'UNESCO. Promenez-vous dans les ruelles étroites avec ses demeures authentiques, et imaginez Saint Dominique prêchant dans ses murs pour convertir les CatharesSaint Dominique a passé tout le carême de 1213 à prêcher à Carcassonne. Un tribunal d'Inquisition y est installé en 1234.

Ne manquez pas de visiter le château comtal du XIIe siècle érigé sous la dynastie des Trencavel, qui abrite aujourd'hui un musée lapidaire, la basilique Saint-Nazaire-et-Saint-Celse avec ses statues gothiques et ses splendides vitraux des XIIIe et XIVe siècles, la Cathédrale Saint-Michel, l'église Saint-Vincent, la chapelle Notre-Dame de la Santé… la ville regorge de lieux sacrés à découvrir. D'autre édifice caractéristiques de l'histoire et du patrimoine de Carcassonne : le Pont-Vieux enjambant l'Aude est long de 225 mètres et le premier à avoir relié la cité à la bastide Saint-Louis. Actuellement réservé aux piétons, il permet d'avoir une belle vue sur les remparts de la cité et sur le quartier de la Trivalle situé en contrebas de la cité.

Après autant de témoignages du passé savourer le temps de cette flânerie, continuez votre chemin en direction de Montréal (79 km), porte de la Malepère, via la D119. L’origine de Montréal se perd dans la nuit des temps. Occupé dès l'âge de Bronze, le sité de Montréal a connu également une forte influence romaine. La cité se développe au Moyen Âge, notamment avec l'édification d'un château fort. Le château, aujourd’hui disparu, l’église primitive peut-être, et la ceinture de remparts, dont subsistent quelques traces, datent probablement des XIe et XIIe siècles. Place importante par le symbole politique et son importance stratégique, Montréal, connaît de fréquents retournements de situation, avec, à chaque fois, leur cortège de destructions : mises à sac systématiques, collégiale défigurée, archives brûlées, remparts démantelés, ce qui explique qu’il ne subsiste qu’une seule maison du village antérieure au XVIIe siècle et conserve, et comme témoin de sa splendeur passée, l'église collégiale du XIVe siècle.

Sa majestueuse collégiale dédiée à saint Vincent s’élève au-dessus de la plaine au-dessus des rangées de vignes du vignoble de la Malepère. Edifiée dans un contexte de reconquête catholique après les épisodes mouvementés liés à la Croisade contre les albigeois, ses imposantes proportions devaient permettre à l’Eglise catholique romaine d’asseoir de nouveau son autorité sur une terre imprégnée de l’idéologie cathare. Une fois montées les marches du parvis, et après avoir franchi le porche aux détails ciselés dans la pierre, on découvre un remarquable ensemble de soixante-six stalles sculptées. A l’opposé, on observe avec curiosité un exemplaire unique de fonts baptismaux supportés par un diable immortalisé dans la pierre. Ce majestueux vaisseau de pierre conserve le souvenir des moments clefs de l’Histoire locale de Montréal.

Derrière la silhouette massive de la Collégiale Saint-Vincent se dissimule une petite place qui porte le nom du point de vue qui s’ouvre face au promeneur : l’Espérou. Depuis cette belle terrasse, on profite d’un splendide panorama sur la Montagne Noire, le sillon lauragais …

Montréal a été au cœur du pays cathare quand elle était le fief des seigneurs de Laurac, elle va subir l’histoire tourmentée du catharisme, et se trouver au coeur des combats tant le lieu est stratégique. À Montréal se tinrent des conciles cathares et, en 1207, une « disputatio », une sorte de discussion publique, entre l’Église de Rome catholiques et cathares. Le colloque fut long et rassembla de nombreux dignitaires des deux confessions du côté cathare, les responsables de l’Église de Carcassonne et de Toulouse dont deux allaient devenir évêques de la religion interdite. Pour l’Église de Rome, ont participé Diego d'Osma (évêque de la ville d'Osma en Castille de 1201 à 1207) et saint Dominique.

Montreal routes touristique de aude guide du tourisme du languedoc roussillonL’Église cathare aura connu à Montréal le plus grand succès de son histoire.  Elle avait obtenu de l’Église catholique une discussion publique sur un pied d’égalité, et elle avait à son tour et pour la première fois depuis le Xe siècle mis officiellement son adversaire en accusation, en s’adressant à un légat, Pierre de Castelnau, dont l’irénisme ne semble pas avoir été la qualité majeure. Cette attitude de provocation peut paraître étrange, alors que la Croisade commençait à être suggérée depuis le début du siècle et en tout cas depuis 1204. Mais elle était le fruit des progrès éclatants qui marquaient cette génération, aussi bien par le nombre que par la qualité des adhésions

Il est facile d’imaginer les uns rejoindre chaque soir le castrum de Montréal, haut lieu pour l’hérésie, et, pour la partie catholique, Fanjeaux, ou Prouille, où les premières dominicaines étaient en train de s’installer... L’épisode de Montréal, de deux ans antérieur au déclenchement de la croisade albigeoise, était connu par quelques lignes de Historia Albigensis du moine cistercien Pierre des Vaux-de-Cemay. C’est dans ce contexte que la tradition situe, au tout début du XIIIe siècle, une série de miracles attribués à Saint Dominique : le miracle des épis sanglants, de l’orage, et du feu.

Deux ans après la conférence contradictoire de Montréal, les événements se précipitent pour entrainer la région dans la lutte albigeoise. Durant la croisade contre les Albigeois, en 1209, après la chute de Carcassonne devant Simon de Montfort, Montréal se soumet à l’armée des Croisés, et ses défenseurs préfèrent la fuite. La ville est réoccupée la même année par Aimery, Châtelain de Montréal, et retourne aux croisés en 1210. Elle est reprise par Alain de Roucy en 1221 puis se soumet au roi de France en 1226 avant de se soulever à nouveau et d’être reprise en 1240.

A présent, prendre la direction de Fanjeaux, sur l'itineraire un arrêt au Monastère Sainte-Marie de Prouilhe (87 km), s'impose. Prouilhe est le berceau de l’Ordre des Prêcheurs dominicain, le lieu-source où germa l’intuition de saint Dominique qui allait bientôt se répandre à travers le monde et marquer profondément l’histoire de l’Église. L’histoire du Monastère Sainte-Marie de Prouilhe, commence certainement au cours de l’hiver 1206-1207 que Diègue d'Osma et Dominique fondèrent, au pied même du coteau de Fanjeaux, le monastère de Prouille, qui devait être leurs oeuvres essentielle. On sait que les cathares avaient leurs propres couvants, où l'on élevait surtout des jeunes filles. Diègue et Dominique décidèrent que sur ce terrain là aussi, il fallait se mesurer avec eux, et fonder une maison propre à recueillir celles qui arracheraient aux couvent hérétiques.

Pourquoi le choix de Prouille ? Vraisemblablement parce que c'était un lieu abandonné, ou presque : le château était ruiné, un moulin à vent occupait son emplacement ; il y avait une église, dédié à Notre-Dame, mais, jadis paroisse, elle était maintenant rattachée à celle de Fanjeaux. Pour subvenir à la subsistance de la première petite communauté de moniales que pour reconstruire ou agrandir les bâtiments, Diègue et Dominique n'avait à compter que sur les dons des particuliers. Ceux-ci arrivèrent dès le début de 1207, lorsqu’un clerc de Pamiers, Guillaume Claret, et sa sœur Raymonde, se donnèrent avec tout leurs biens au monastère. Guillaume devait bientôt seconder Dominique dans l’administration de Prouille, et en devenir le prieur après s'être agrégé à l'ordre des Frères Prêcheurs.

Faute de documents, il les impossible d'imaginer avec précision la vie du petit couvent Sainte-Marie de ProuilheQuand aux moniales elles-mêmes, on ne connaît pratiquement que leurs noms Sauf pour quatre d’entre elles dont les documents précisent l'origine Guillelme, la prieure était de Fanjeaux, Richarde était châtelaine de Barbaira, une autre Guillelme venait de Belpech, Raymonde Claret, déjà citée, était de Pamiers. Des autres moniales, on n'a que les prénoms. 

Le Monastère Sainte-Marie de Prouilhe, qui fut reconstruit après l'incendie accidentel de 1715, fut à nouveau détruit à la Révolution et servit de carrière de pierre. Il a été réédifié entre 1857 et 1878. Les moniales dominicaines s'y établirent en 1880. En 1886, on construisit une basilique de style romano-byzantin qui reste inachevée. Aujourd'hui, les visiteurs peuvent y découvrir une communauté vivante de moniales dominicaines et en apprendre davantage sur l'histoire et la spiritualité de l'ordre. La communauté se compose d'une trentaine de religieuses contemplatives.

Fanjeaux rue a cote de la charpente des halles routes touristiques de l aude guide du tourisme du languedoc roussillonContinuez votre parcours dans la grande histoire du Moyen Âge en direction de Fanjeaux (89 km). Cette Cité Médiévale, nichée au pied de la Montagne Noire, est un véritable trésor historique que vous ne devez pas manquer. Fanjeaux constitue un important carrefour de voies de communication aux confins du Razès et du Lauragais. Aussi, les Romains s'étaient-ils installés sur ce point, y érigeant un temple dédié à Jupiter, à l'origine du nom de la commune : Fanum Jovis. A leur tour, les féodaux y avaient élevé une importante place forte. Dès le XIIème siècle, la noblesse de Fanjeaux était acquise au catharisme. Des communautés hérétiques masculines et féminines étaient même implantées dans la localité, les tisserands : ateliers de tissage, teintureries,.. y étaient particulièrement actives, favorisant le prosélytisme des Bons Hommes. Depuis 1193, l'évêque cathare Guilabert de Castres y tient une maison de Parfaits. 

Lorsque Dominique de Guzman, futur saint Dominique, arrive dans le village, il voit se dresser devant lui un château entouré de vastes murailles : de nombreuses tours et quatre portes défendent l’entrée de ce bourg où vivent plus de 50 familles nobles. Trencavel, le vicomte de Carcassonne, en est le principal suzerain. Fanjeaux est l'un des lieux les plus significatifs de la vie de Saint Dominique. C'est ici qu'il a vécu pendant plusieurs années et qu'il a fondé la première communauté dominicaine.

Déambulez au gré du vent dans les ruelles pentues et mystérieuses du village de Fanjeaux, vous serez  charmé par les façades anciennes de colombages et de pierres des anciennes maisons. Si peu de vestiges de l’époque médiévale peuvent vous conter l’histoire passionnante et mouvementée de cette petite cité occitane, partez à la découverte de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption du XIIIème siècle. Son clocher est dans le paysage comme un phare, un signal à 360 mètres d’altitude, qui rayonne sur la plaine lauragaise. D'après la tradition, elle aurait été érigée sur les vestiges du temple de Jupiter. Typique du gothique languedocien, cette église fut élevée entre 1278 et 1281, une inscription commémorative l'atteste sur le mur extérieur sud. L'édifice se compose d'une vaste nef à charpente apparente bordée de six chapelles latérales et d'un choeur voûté d'arêtes.

L'église Notre-Dame-de-l'Assomption conserve encore la poutre dite du "Miracle du feu" ainsi qu'un trésor d'orfèvrerie. En 1207, la joute oratoire qui opposa Dominique à Guilhabert de Castres, évêque cathare, aboutit à l'ordalie (preuve par le feu). D'après la tradition, les écrits des deux orateurs jetés dans les flammes, ceux de Guilhabert de Castres brûlèrent, alors que ceux de Dominique s'élevèrent par trois fois au-dessus des flammes, jusqu'à atteindre une poutre du plafond. 

Le centre ancien de Fanjeaux ne manque pas non plus d'intérêt avec sa croix discoïdale du XIIIe siècle, la rue de la tour du XVIe ou encore la Maison Gramont du XVIIIe siècle situé sur la place des Halles. Une partie du bâtiment abrite l'accueil/information du public ainsi qu'une exposition photographique sur l'histoire du catharisme. Au nord-est de l'église paroissiale, les vestiges de la chapelle des Pénitents Blancs, élevée en 1596, mérite l'attention. Quelques éléments sculptés et une inscription commémoratrice rappellent cette fondation.

En vous baladant dans le village, vous pourrez également découvrir le cloître des dominicains avec ses vestiges des XIVe et XVe siècles. Fondé au XIVe, il est notamment doté d'une porte en bois sculpté, d'un tabernacle en bois doré du XIVe siècle ou encore de vitraux réalisés par Jean Hugo, petit-neveu du célèbre écrivain. Située à l'est du bourg, la maison dite de Saint-Dominique constituerait l'ancienne sellerie du château royal de Fanjeaux. D'après la tradition, c'est dans cette demeure qu'aurait séjourné le grand prédicateur. L'édifice, restauré entre 1958 et 1960, recèle dans la "chambre de Dominique" une cheminée monumentale du XIIIème siècle, remaniée au XIVème et XVème siècles.

Continuez votre balade jusqu'au Seignadou, une esplanade située sur les hauteurs du village de Fanjeaux, offrant un point de vue saisissant sur le territoire du Razès. De ce promontoire, profitez d'une vue panoramique sur la Montagne Noire, l'Alaric et les Pyrénées. Après votre flânerie, il est temps de filer vers Mirepoix (108 km), commune de l'Ariège, via la D119. L’histoire de Mirepoix, riche en événements, remonte à très longtemps. Labellisé comme l’un des "Plus beaux villages de France", la bastide de Mirepoix a su résister aux assauts ennemis comme à ceux du temps pour arriver aujourd’hui intacte jusqu’à nous.

Dépendante du comté de Foix et de Pierre-Roger de Mirepoix, une famille seigneuriale locale, la ville fut gagnée par le catharisme. Un concile en 1206 y rassembla 600 cathares. C’est à Mirepoix que se décide la construction du château de Montsègur. Lors de la croisade contre les Albigeois en 1209, Simon de Montfort prend le château féodal. Simon de Montfort le donne par le traité de Paris en 1229 à Guy de Levis son fidèle lieutenant qui devient Maréchal de Mirepoix. Guy de Lévis fondera la puissante famille de Lévis-Mirepoix. Saint-Dominique aurait également séjourné à Mirepoix, ce lieu permet de découvrir le passage de Saint Dominique dans la région

Mirepoix est un joyau incontournable pour les amateurs d’histoire et d’architecture. Derrière ses remparts, la somptueuse Place des Couverts, entourée de superbes galeries soutenues par des piliers de chêne, appelées "couverts » et surmontées de maisons aux poutres apparentes et aux façades colorées. Prenez le temps d’admirer ces maisons à colombages de près : les menuiseries, les détails des boiseries, les pièces de charpente sculptées caractéristiques des demeures les plus aisées. La célèbre Maison des Consuls est ornée de plus de 100 modillons, pièces de bois sculptées représentant d’étranges animaux et têtes humaines.

Mirepoix bastide medievale la maison des consuls routes touristiques de ariege guide du tourisme midi pyreneesLa découverte de Mirepoix  ne s’arrête pas là, puisqu’en se retournant, la Cathédrale Sainte-Maurice vous regarde de haut. Ce mastodonte, dont l’édification s’étala sur 6 siècles fut restaurée par par un élève de Viollet-le-Duc au XIX° siècle. Elle possède une vaste nef de 48 mètres de long et de 22 mètres de large, affiche un style gothique méridional.

A l'intérieur, la chapelle privée de l'évêque Philippe de Lévis connue pour son labyrinthe tracé sur des pavés et son carrelage peint, les clefs de voûte des chapelles rayonnantes et l'orgue imposant de 1891 sont à observer, ainsi que les statues en bois doré (XVIIIe), les peintures des XVIIe et XVIIIe siècles, un tabernacle en marbre et une table d'autel avec son support en pierre sculptée (XVe). A voir ensuite, le palais épiscopal (XVIe), adossé au flanc ouest de l'ancienne cathédrale. Comportant deux étages, bâti en pierre de taille, possédant un accès direct à l'oratoire logé au-dessus du portail de la cathédrale, il comporte sa propre chapelle.

En arpentant les petites rues adjacentes, notre itinérance nous mène découvrir d’autres joyaux du patrimoine historique et naturel de Mirepoix dispersés ici et là : le chêne vert (vieux de 800 ans !), le pont à 7 arches, la maison Malroc, le Béal. La porte d'Avail (XIVe) et la tour de guet à proximité sont également à voir Cette déhambulation, vous plongent avec fascination dans l’ambiance moyenâgeuse de cet ancien fief cathare. 

Revenez sur vos pas, puis tournez à gauche en direction de Villeneuve-la-Comtal (139 km), village castral du XIIe siècle, via la D6. Le nom du village, Villeneuve-la-Comptal fait référence à sa fondation : fonder une ville neuve. En 1271, Villeneuve-la-Comptal apparait dans les textes en tant que castrum. Cette « ville neuve » du comté de Toulouse bénéficiait d’une charte de franchise : les anciennes coutumes de la communauté furent confirmées le 8 avril 1255 par Guilherme de Saissac, fille héritière du seigneur des lieux, Pons de Villeneuve.

Le village de Villeneuve-la-Comptal s’est développé sur trois côtés autour du château et de l’église qui occupent la position la plus élevée. Murailles, fossé, pont levis, gardes en assuraient la sécurité. Il n’y avait qu’une seule entrée : l’actuelle rue des remparts face à la mairie. Les restes de la porte et des puissants remparts de défense y sont encore bien visibles. Son église paroissiale dédiée à saint Pierre et saint Paul est mentionnée dès 1162. Une série de magnifiques croix discoïdales sont, visibles dans le hall de la mairie actuelle, a été trouvée dans le cimetière primitif. On peut raisonnablement penser qu’il abrite les restes de l’église primitive, transférée ensuite dans le castrum à son emplacement actuel.

En 1873, Clément Ader a effectué son premier vol maîtrisé, sous un planeur captif de son invention, sur les coteaux de Villeneuve-la-Comptal, au lieu-dit du Pech de la Citadelle. L'emplacement des essais est aujourd'hui signalé par une table d'orientation, maquette à l'échelle 1/3 du planeur de 1873.

Votre prochaine étape sur cette Route touristique "sur les traces de Saint Dominique en Languedoc"  sera Mas-Saintes-Puelles, via la D624 (145 km). Ceux qui passent sur l’A 61, près de Castelnaudary, ignorent la beauté des histoires et des monuments que l’on trouve dans ce petit village tout proche. Selon une tradition ancienne, les Puelles, qui identifient aujourd'hui la commune, sont ces jeunes femmes qui recueillirent le corps martyrisé de Saturnin (saint Sernin), premier évêque de Toulouse au VIe siècle après J.-C., pour lui donner une sépulture chrétienne. Pour ce fait, elles furent chassées de Toulouse par l'autorité romaine, se réfugièrent en ce lieu où elles moururent et y furent inhumées avant leur translation dans la nouvelle agglomération qui prit leur nom.

Castelnaudary vue du bassin routes touristique de aude guide du tourisme du languedoc roussillonAu Moyen Âge, la localité comptait de nombreux "bons hommes" et "bonnes femmes" au Mas-Saintes-PuellesEn 1238, les diacres Guillaume Vidal de Labécède et Arnaud Pradier de Pexiora (prêtres cathares) étaient venus prêcher au village. En 1242, les chevaliers faidits (bannis) s'y arrêtèrent avant d'aller assassiner à Avignonet-Lauragais deux inquisiteurs, Etienne de Saint-Thibéry et Guillaume Arnaud, qui y tenaient tribunal. En 1246-1247, les inquisiteurs Bernard de Caux et Jean de Saint-Pierre interrogèrent systématiquement les habitants du Mas-Saintes-Puelles sur l'hérésie et les hérétiques. Au XIVe siècle, les augustins fondèrent au Mas un couvent avec pour mot d'ordre la réévangélisation du Lauragais.

De l’époque médiévale, il reste une partie en ruines du clocher gothique, un mur, dont une partie visible dans l'angle sud-ouest de l'église actuelle et le portail ouvragé du XIVe siècle, où figure un joli petit lion sculpté. Un autre endroit à découvrir est une petite maison située sur le chemin qui mène à un oratoire. On y voit une étrange sculpture au-dessus du linteau de la porte. Une tête avec une perruque XVIIIe siècle est appuyée sur une sorte de blason portant des roses. Une équerre et un compas, symboles du compagnonnage, et de charmantes représentations d’animaux sauvages sont aussi gravées.

A présent, prendre la direction de Castelnaudary, via la D33 (153 km). La ville entre dans l’histoire sous le nom de "Castellum Novum Arri", c’est-à-dire le château neuf d’Arius, dont la première mention officielle remonte à 1103. C’est autour de ce château, actuel emplacement du Musée du Lauragais que se construit la cité. En 1211, pendant la croisade des albigeois, une bataille oppose Raymond VI, comte de Toulouse, allié à Pierre-Roger, comte de Foix, aux croisés dirigés par Simon de Montfort. Assiégé deux fois durant la croisade contre les cathares, le château est rasé en 1229. C'est Catherine de Médicis qui fait de Castelnaudary une sénéchaussée dont le siège sera le "Présidial". Tribunal civil et criminel jusqu'à la Révolution, il servira uniquement de prison jusqu'en 1926.

Son riche patrimoine architectural contribue au charme de la ville. Une déambulation tranquille à travers les rues de cette petite ville vous permettra de découvrir quelques monuments emblématiques, comme la Collégiale Saint Michel, qui domine Castelnaudary et les environs. Sa construction s'étale de 1240 à 1270, est conçue comme un temple forteresse de style roman. Élevée au rang de collégiale le 13 février 1318 lors de la création de l’évêché de Saint-Papoul.

"La vieille ville" de Castelnaudary au cachet si méridional recèle en chacun de ses recoins des empreintes d'un riche passé qui se découvre du regard. De très beaux hôtels particuliers dans la vieille ville sont à découvrir pas à pas. Comme la petite chapelle baroque Notre-Dame de Pitié à la riche décoration intérieure, ou encore le moulin de Cugarel, petit moulin à vent du XVIIe siècle qui possède encore son mécanisme intérieur et duquel on jouit d’une vue panoramique sur la plaine du Lauragais et la Montagne Noire… Le Canal du Midi est également une des œuvres majeures du XVIIe siècle et une caractéristique de Castelnaudary. Entre la capitainerie, les sites et lieux historiques uniques, le Canal du Midi est une des grandes richesses de la ville.

Après quelques petits détours, il est temps pour vous de reprendre la route, direction Tréville (162 km), via la D624. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Lauragais, l'ancien "Pays de Cocagne", lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de "grenier à blé du Languedoc". L’histoire de Tréville plonge ses racines dans le haut Moyen Âge du Lauragais, alors qu'il était une bastide fortifiée dès le XIIe siècle. De cette époque subsiste l’église, ancienne chapelle du château, et une partie de la courtine sur laquelle s’appuient les communs du château actuel.

Lavaur tour des rondes routes touristiques du tarn guide du tourisme de midi pyreneesReprenez votre chemin vers Lavaur, ancienne place forte médiévale (209 km), via les D42 et D112. Habillée de briques roses, Lavaur est nichée entre les coteaux du Lauragais et de l’Albigeois, dominant la rive gauche de l’Agout. Il n'y a pas beaucoup d'informations spécifiques sur le passage de Saint Dominique à Lavaur. Cependant, Lavaur faisait partie des efforts de conversion des cathares par Saint-Dominique. Saint-Dominique y a prêché et a œuvré pour convertir les hérétiques. Bastions du catharisme, cela vaudra à Lavaur de subir deux sièges et par bienveillance envers les "bon hommes", elle subit le martyre.

Lavaur fut le décor d'un épisode tragique de la croisade des Albigeois. La cité, qui servait de refuge aux Cathares persécutés, fut en effet assiégée par les troupes de Simon de Montfort le 3 mai 1211 et prise après un siège de plus d'un mois. Dame Guiraude de Laurac, seigneur de la place, opposa une résistance farouche aux croisés avant d'être finalement prise et jetée vivante au fond d'un puits comblé de pierres. Son frère, Amauric de Montréal, ainsi que quatre-vingts de ses chevaliers périrent par le glaive et quatre-cents parfaits et parfaites moururent sur le bûcher, le plus important de toute l'histoire de la croisade (2 fois plus qu'à Montségur !).

L'histoire de Dame Guiraude de Laurac de Lavaur est racontée dans la "chanson de la Croisade", seul texte médiéval retraçant l'histoire de ce conflit historique. Sur l'esplanade du Plô surplombant l’Agout, à l'emplacement de l'ancien château, une stèle rappelle l'événement sinistre. En 1213, a lieu le Concile ecclésiastique de Lavaur. En 1220, à la suite de la mort de Simon de Montfort lors du siège de Toulouse, Lavaur est repris par le futur Raymond VII. Il extermine la garnison de la ville.

L'enchevêtrement des ruelles anciennes de la vieille ville de Lavaur, où se mêlent joyeusement la brique et le pan de bois des maisons à colombages, donnera accès à la majesteuse Cathédrale Saint-Alain, à ses peintures murales et à son buffet d’orgue en bois polychrome. Dans le ciel bleu pastel, les briques rouges font contraste et mettent en valeur le célèbre Jacquemart perché sur une tour du XVIIe siècle. Lavaur est la seule ville du Sud-Ouest à posséder un Jacquemart, automate en bois frappant une cloche, hissé dans une tour de la cathédrale.

Votre parcours de Lavaur passera par l'église Saint-François, dite des Cordeliers du XIIIe et XVe siècles, à la maison Occitane et du Soleilhou, à la tour des Rondes l'un des derniers témoins des fortifications de la Ville, au monument à Las Cases, à la fontaine des Trois-Grâces, au pont Saint-Roch et au viaduc Séjourné. L'Hôtel de Voisins, l'Hôtel de Clauzade-Mazieux ancien hôtel de ville, l'Hôtel des Postes et l'Hôtel de Glanouze sont à découvrir. Les jardins à l'anglaise de l’Évêché et les allées Jean Jaurès font la joie des promeneurs. Ouvrez grand les yeux et partez à la découverte de cet agréable décor marqué par le temps.

Reprendre votre véhicule pour vous rendre à Verfeil, via la D112 (225 km). Située sur sa colline aux portes du Tarn, du Lauragais et du Pays Tolosan, Verfeil est attaché à un épisode du catharisme survenu en 1147. On raconte que Bernard de Clairvaux, redoutable abbé, fut cette année-là attiré à Verfeil par la rumeur de progrès rapides des croyances hérétiques dans le Sud de la France. Dans son sermon, saint Bernard accusa la noblesse de protéger les Cathares. Les seigneurs montrés du doigt quittèrent l'église, suivis du peuple ainsi que du saint, qui continuait d'exhorter la foule. Comme il n'était pas écouté, il maudit le village dans ces termes : " Verfeil (feuille verte) que Dieu te dessèche ". Considérée depuis ce jour comme " le siège de Satan ".

La ville fut ruinée en 1214 par Simon de Montfort, les seigneurs de Verfeil, hérétiques, se voient confisquer leurs biens par Simon de Montfort qui en fait don à l’évêque de Toulouse. Saint-Dominique est passé par Verfeil, bien que sa mission ait été difficile, il a continué à prêcher et à tenter de convertir les habitants.

La Cité médiévale de Verfeil est connu pour sa richesse historique et ses légendes. Autrefois, quatre portes permettaient de passer les remparts entourant la ville, dont 2 étaient fortifiées. Ces deux portes sont encore debout : il s’agit de la porte Tolosane et de la porte Vaureze.  La porte Vaureze (ou Vauraise) est flanquée de deux poivrières encadrant un fronton renaissance, elle comportait à l’époque un pont-levis. En 1593, il fut décidé de la rehausser et de construire une salle au-dessus du passage. La porte toulousaine était à l’origine semblable à la porte Vauraise. L’état actuel résulte des transformations de la cité au début du XIXe siècle. En 1830, l’inscription « Liberté Ordre public » fut placée en haut de la porte, remplaçant les armoiries de la ville commandées en 1593 au sculpteur toulousain Jan Alaman et martelées lors de la Révolution.

Verfeil la porte vaureze routes touristiques de hautes garonnes guide du tourisme midi pyreneesIl fait bon se balader dans Verfeil, entre ses portes fortifiées, ses ruelles et ses maisons aux façades à colombages, et son château. Le centre historique a gardé plusieurs maisons du XVIe siècle, typiques de architecture de cette époque avec le bois apparent dite à corondage, nom donné dans la région toulousaine au colombage du XVIe siècle, notamment celle du "Lieutenant de juge". Le château de Verfeil, qui couvre plus de trois mille mètres carrés fut probablement construit au VIIIe siècle. Sa situation dominante au-dessus du bourg lui permettait d’en assurer la protection. L'église Saint-Blaise de style gothique méridional, construit au XVIe siècle, héberge de nombreux trésors. Prenez le temps de vous promener dans les ruelles verfeilloises et tentez de percer tous les mystères de la cité...

À deux kilomètres de Verfeil, en direction de Lavaur, les nostalgiques peuvent venir voir le château qui a accueilli la famille Malaret, ainsi que les sépultures de Camille et Madeleine, les authentiques " Petites Filles modèles " de la comtesse de Ségur, qui reposent ici après une vie bien remplie. Il est aussi possible de voir le château de l'inventeur et constructeur du canal du Midi, Pierre-Paul Riquet.

Pour finir cette itinéraire touristique, prendre la direction de Toulouse, via la D112 (248 km). Toulouse est souvent surnommée « la ville rose » en raison de la couleur du matériau de construction traditionnel local, la brique de terre cuite. Toulouse est une ville incontournable pour comprendre l'influence de Saint-Dominique dans le Languedoc. C'est précisément pour contrer l'influence de "l'hérésie cathare", particulièrement vive dans la région, que Dominique de Guzmán (Saint-Dominique) fonde à Toulouse, en 1215, dans la maison Seilhan, l'Ordre des frères prêcheurs (aussi appelés Dominicains).

La maison Seilhan fut donnée à Dominique de Guzmán lors du partage de l'héritage de Bernard Seilhan, viguier du comte de Toulouse, le 25 avril 1215. L'acte est conservé aux Archives nationales. Tout en s’installant, en juillet 1216, au prieuré Saint-Romain (rue Saint-Rome), puis progressivement, à partir de 1234, aux dits « Jacobins », les religieux de l’Ordre des Prêcheurs gardent la jouissance et l’usage de la Maison jusqu’à la fin du XVIIIe siècle.

La Maison servit à loger les frères détachés de la communauté pour le service de l’Inquisition, d’où le nom qui lui est connu : "Maison de l’Inquisition". La maison Seilhan, que l’on peut visiter, présente diverses œuvres artistiques figurant les saints de l’Ordre et des souvenirs liés à la figure d’Henri-Dominique Lacordaire (1802-1861), restaurateur de l’Ordre en France. Elle est considérée comme l'endroit où l’ordre des Prêcheurs a été fondé. L’ensemble, Maison Seilhan et amphithéâtre Bruno de Solages, est adossé sur les vestiges de l’enceinte romaine de Toulouse.

Toulouse, ville d'Art et d'Histoire dispose d'un important patrimoine architectural et artistique qui a su être magnifiquement préservé au fil des siècles. Lieu incontournable, la place du Capitole constitue le coeur même de la ville. Cette place fort animée est entourée de beaux bâtiments comme le Capitole, édifice du XVIe siècle abritant l'Hôtel de Ville et le Théâtre. A l'arrière de ce prestigieux bâtiment à huit colonnes se trouve un donjon du XVIe siècle, l'ancienne tour des Archives qui est aujourd'hui le siège de l'office du tourisme. 

En 1365, le pape Urbain V attribue aux dominicains de Toulouse les reliques du philosophe et théologien saint Thomas d'Aquin, dominicain célèbre, vraisemblablement pour dédommager la ville qui fut le berceau de l'ordre de n'avoir pu obtenir celles de saint Dominique lui-même. Ces reliques sont conservées à l'église des Jacobins.

Place ensuite aux monuments religieux remarquables de la vieille ville de Toulouse: la construction de la cathédrale Saint-Etienne s'est étendue sur cinq siècles, du XIIIe au XVIIe siècle. C'est l'un des monuments les plus curieux de Toulouse car il s'agit en fait d'un collage de plusieurs édifices, au fil des siècles. Peu classique, elle est remarquable pour sa rosace et ses 17 chapelles. La basilique Saint-Sernin de brique et de pierre, l'une des plus gigantesques constructions romanes, rivalise de splendeur avec le Couvent des Jacobins, joyau d'art gothique médiéval, ou l'hôtel d'Assézat de style Renaissance. Il faut également visiter, bien entendu, la Cité de l'espace, le Muséum et ses jardins, le Château d'eau,...

Contexte de la présence de Saint Dominique en Languedoc

Au début de son pontificat, le pape Innocent III (né en 1160 à Gavignano et mort en 1216 à Pérouse), s’inquiète de l’influence grandissante de l’Église cathare en Languedoc. À partir de 1203, le pape dépêche en Languedoc, sous l’autorité de trois légats, une vaste mission cistercienne, chargée de ramener à la raison les seigneurs rebelles et de disputer publiquement contre les hérétiques. La prédication antihérétique piétine et donne aucun résultat au retour au catholicisme.

Quelques années plus tard, en 1206, Diègue d'Osma, assisté de son chanoine Dominique de Guzmán, le pape Innocent III leur confie à tous les deux la mission de parcourir les routes du Sud de la France pour rencontrer les hérétiques. L'évêque d'Osma et Dominique de Guzman, prenait donc la route du Lauragais. Puis, de part et d’autre du Lauragais, dans les vallées transversales et les arrière-pays qu’elle permettaient d’atteindre : à partir de Fanjeaux, vers le Sud-Ouest, à Pamiers, Boulbonne et la Vallée de l’Ariège en remontant jusqu’à Toulouse; plus à l’Ouest au pays de Comminges; vers le Nord-Est, à Saissac; vers le Nord, à Castres, en Albigeois proprement dit, pour évangéliser la contrée.

Entre Avigonet et Carcassonne, notamment, se situent des foyers de catharisme qui sont les plus actifs : Mas-Saintes-Puelles, Castelnaudary, Laurac, Fanjeaux, Montréal. C'est là que Raoul, Diègue d'Osma et Dominique de Guzmán, courageusement, vont porter la parole orthodoxe avec un mode nouveau de pastoraleDominique de Guzmán comprend les motivations du catharisme : l’Église n’agit pas toujours conformément à l’Évangile en ce qui concerne la pauvreté, la chasteté et la charité... La méthode proposé était claire : imiter en tous points l'évangélisme cathare, c'est à dire aller combatre l'hérésie sur son propre terrain. Il fallait aller vers les hérétiques en toute humilité, à pied, sans pompe et sans décorum, sans or et sans argent, avec, pour toute richesse, la seule besace du pélerin et pour seule autorité la force de la foi. C’est une véritable évangélisation du pays, localité par localité.

Lors des prédications, Dominique de Guzmán se déplaçait toujours nus-pieds en signe d'humilité et de pénitence. Il restait continuellement fidèle à la pratique des apôtres itinérants: il ne partait jamais avec de l'argent, de l'or ou quelque autre richesse que ce fût. Les prédicateurs n'ont pas d'autre moyen d'existence que l'hospitalité et la mendicité. Dominique de Guzmán demanda souvent l'hospitalité à des nobles « cathares » par exemple. Il en profitait ainsi pour tenter de les convertir à la foi chrétienne au cours d'une discussion. Il trouva une hospitalité plus fondamentale à Prouilhe. Ce centre lui servit de port d'attache ainsi qu'aux prédicateurs. Saint Dominique poursuivra, onze années durant, dans la région que nous appelons à ce jour l’Occitanie, cette évangélisation imitée des Apôtres.

Dominique de Guzmán opère un grand nombre de conversions par la seule persuasion. Toutefois, c'est trop long pour le pape Innocent III, à son instigation, le fer et le feu s'abattaient sur les terres qui allaient constituer plus tard la province du Languedoc-Roussillon. Si le Pape pensait faire la guerre aux hérétiques. A l’inverse, Dominique les a aimés, ces hérétiques. Il a entendu leurs critiques contre l’Église, les prêtres, leur richesse et leur hypocrisie. Il les a tellement compris qu’il a voulu vivre comme eux et leur montrer que le Christ est avec tous ceux qui le cherchent en vérité. Dominique de Guzmán ne prend aucunement part à la guerre, ne voulant d'autres armes que la parole, la prière et le bon exemple.

Carnet pratique de la Route "sur les traces de Saint Dominique en Languedoc"

Visites 

  • Narbonne
  1. L’animation du patrimoine et des musées de la Ville de Narbonne et ses guides conférenciers proposent toute l'année des programmes de visites sur rendez-vous visant à faire connaître le patrimoine de Narbonne à tous les publics.
  2. Différentes visites sont proposées (Narbonne romaine, Narbonne médiévale, quartier de Bourg, Maison Trenet, La cathédrale Saint Just, monuments gothiques, Clos de la Lombarde…).
  3. Les départs des visites commentées et des animations pour enfants ont lieu depuis l'Office de Tourisme, 31 rue Jean-Jaurès.
  4. Découvrez le Château Capitoul, où des visites guidées et dégustations de vins sont organisées.
  • Carcassonne
  1. La visite en calèche est la meilleure façon de découvrir le monument dans son ensemble, sans se fatiguer. Carcasonne calèche : Site internet
  • Montréal
  1. Un parcours du Patrimoine vous oriente au sein de l’ancien village fortifié et vous raconte la longue histoire de ce charmant petit bourg. Une visite virtuelle vous permet de prévoir votre programme de visites.
  • Fanjeaux
  1. Monastère de Prouilhe : site internet
  • Mirepoix
  1. Des visites guidées du centre historique de Mirepoix sont proposées tout au long de l'année (pour les groupes de septembre à juin et tous publics en juillet et août). Contacter le 05 61 68 83 76.
  2. Château de Terride : remanié, désormais en partie restauré, le château est toujours privé mais accueille des événements (concerts) en été. Renseignements au 05 61 68 10 47.
  • Castelnaudary
  1. Musée du Lauragais, perché en haut de la ville, construit par Catherine de Medicis en 1585 en tant que prison (nommé « Le Présidial »), aujourd’hui labellisé « Musée de France ». A l’intérieur du musée se trouve la petite chapelle Saint Pierre. Les anciennes cellules, elles, sont utilisées pour accueillir les expositions temporaires.
  • Lavaur
  1. Circuit de visites à la découverte du patrimoine. Un circuit fléché vous permettra de flâner au travers des ruelles à la découverte du centre ancien de Lavaur. Venez au Bureau d'information touristique demander le dépliant. Itinéraire Historique de Lavaur - Quai Tour des Rondes - 81500 Lavaur
  2. Possibilité de visite guidée de la cité du Jacquemart pour les groupes sur réservation.
  • Verfeil
  1. Le musée d'histoire locale, situé au coeur du village, retrace l'histoire de la Comtesse de Ségur et de ses Petites Filles Modèles. Ainsi que d'autres épisodes tels que la période gallo-romaine, la période cathare et ses rebondissements et la vie rurale.
  2. A 2 km, le château familial des Petites Filles Modèles ainsi que le lieu où elles reposent, peuvent être vus, de même que le château de Pierre Paul Riquet, inventeur et constructeur du canal du Midi.
  3. Panneaux d’interprétation : portes de la ville, église, château, cimetière.
  • Toulouse
  1. Les Abattoirs - musée d'art moderne et contemporain : Ce musée abrite une collection unique de plus de 2000 œuvres permettant de parcourir les courants artistiques nés de la seconde guerre mondiale jusqu'aux nouvelles formes de création contemporaine, issues autant du Bassin méditerranéen que de l'Extrême-Orient et des États-Unis.
  2. Le musée des Antiques Saint-Raymond : on y découvre toute la richesse de l'Antiquité toulousaine, en particulier une collection de sculptures romaines unique en Europe, constituée de bustes provenant de la Villa de Chiragan, à Martres Tolosane, à travers lesquelles on découvre des portraits d'empereurs romains et des bas reliefs représentant les travaux d'Hercule. On peut aussi y voir des sarcophages chrétiens et un ensemble d'objets du Moyen Âge venant de nécropoles de la région. Renseignements : Tél. : 05 61 22 31 44.
  3. Le musée Paul Dupuy - Arts graphiques et Arts décoratifs : Fondé par Paul Dupuy, grand amateur d'art, réunit une vaste collection de dessins (Ingres, Delacroix, Toulouse Lautrec), de gravures, mais aussi d'ivoires, d'émaux anciens, de faïences ainsi qu'une collection d'horlogerie. Ce musée est installé dans l'ancien Hôtel de Besson.
  4. Le musée Georges-Labit :  Il présente à ses visiteurs toutes sortes d'objets venus d'Inde, de la Chine, du Japon, réunis par un marchand d'épices devenu collectionneur. On y trouve aussi des Antiquités égyptiennes.
  5. Le musée du Vieux-Toulouse : Les différentes salles de ce musée installé dans l'hôtel Dumay (rue du May, proche de la rue Saint-Rome) présentent quelques jalons de l'histoire de Toulouse : institutions, monuments, vie quotidienne et artistique, costumes, céramiques et traditions populaires. Renseignements : Tél. : 05 62 27 11 50.
  6. Le musée des Augustins :  A deux pas de la place Saint-Georges et de la cathédrale Saint-Etienne se trouve le véritable musée des Beaux-Arts de Toulouse. On y dénombre plus de 4000 sculptures et peintures, dont des Rubens, des Delacroix, des Corot… Il faut aussi profiter de son cloître qui entoure l'ancien jardin botanique du couvent, sur lequel veille une rangée de terribles gargouilles.

Activités

  • Narbonne
  1. Du 21 juin au 31 août, animations au coeur de la ville et à Narbonne-plage tous les jours.
  • Carcassonne
  1. Descente de l'Aude en canoë-kayak ou en rafting
  2. Escalade de falaises
  3. Sensations fortes en parapente
  4. Découverte de la région en VTT
  • Montréal
  1. Partez à la découverte des traces d’un patrimoine méconnu, en parcourant les 15 arrêts du sentier patrimoine de Montréal : une boucle de 2 kilomètres et demi, pour une promenade qui vous emmènera sur plus de huit siècles d’histoire… Le dépliant « repères culturels », disponible en mairie ou à la collégiale, vous permettra de profiter au mieux de votre visite.
  2. De nombreux sentiers de randonnées praticables à pied, en VTT ou à cheval permettent de découvrir la Malepère.
  • Mirepoix
  1. La campagne vallonnée et verdoyante autour de Mirepoix peut être l'objet de randonnées (à pied ou VTT) très plaisantes.
  2. La localité se situe de plus sur le tracé du GR 7 qui relie le Ballon d'Alsace à Andorre. De fait, des boucles d'ampleurs variées mènent vers les premiers sommets des Pyrénées ou la plaine du Lauragais… Cartes et renseignements au 05 61 68 83 76.

Plus d'information

  • Mairie de Narbonne - Place de l'Hôtel-de-Ville - CS 80823 - 11785 Narbonne cedex - Tél. : 04 68 90 30 30 - Site internet
  • Escapades en Pays Narbonnais - CCI de l'Aude - Avenue du Forum - Croix Sud - 11100 Narbonne - Tél. 06 79 61 19 47 - Site internet
  • Hôtel de ville de Carcassonne - 32 rue Aimé Ramond - 11835 Carcassonne Cédex 9 - +33 (0)4 68 77 71 11 - Site internet
  • Grand Carcassonne Tourisme : site internet
  • Remparts Carcassonne : site internet
  • Mairie de Montréal : Site internet
  • Fanjeaux : Site internet
  • Mairie de Fanjeaux - 11270 Fanjeaux - +33 4 68 24 70 01 - mairie.fanjeaux@wanadoo.fr - Site internet
  • Mairie de Mirepoix : site internet
  • Office de tourisme intercommunal Piège Lauragais Malepère - Place du Treil - 11270 - Fanjeaux - Tél. 04 68 24 75 45 - tourisme@ccplm.fr
  • Les cahiers de Fanjeaux : L'encyclopédie de l'histoire religieuse du Midi au Moyen Age : Site internet
  • Mairie de Villeneuve-la-Comptal - 5 place Carnot - 11400 Villeneuve-la-Comptal - Tel : 04 68 23 09 11 - Site internet
  • Commune du Mas : site internet
  • Mairie de Castelnaudary - Cours de la République - BP 1100 - 11491 Castelnaudary Cedex - Tél. : 04 68 94 58 00 - Site internet
  • Office de Tourisme de Castelnaudary Lauragais Audois - Place de la République - BP 1161 - 11400 Castelnaudary - Tél : +33 4 68 23 05 73 : site internet
  • Mairie de Lavaur - Contact Service urbanisme Tél. 05 63 83 12 42 - urbanisme@ville-lavaur.fr - Site internet
  • Hôtel de Ville et Services municipaux - Place du Général Sudre - CS 60088 - 81503 Lavaur - Tél.: 05 63 83 12 20 - mairie@ville-lavaur.fr - Site internet
  • Mairie de Verfeil - 3 Rue Vauraise - 31590 Verfeil - 05 62 22 02 42
  • Office de tourisme de Verfeil - Grand Faubourg - 31590 Verfeil - Tel : 05-61-35-88-84 -  09-77-57-75-30 - tourismeverfeil31@yahoo.fr - Site internet
  • Hôtel de Ville - Place du Capitole - 31040 Toulouse Cedex 6 - 05 61 22 29 22
  • Métropole Toulouse - 6 rue René Leduc - BP 35821 - 31505 Toulouse Cedex 5 - 05 81 91 72 00 - Site internet
  • Office de tourisme de Toulouse - Donjon du Capitole - Square Charles de Gaulle - Toulouse - Site internet
  • Le Pays de Cocagne : site internet
  • Canal du Midi : site internet
  • Plan Canal du Midi : site internet
  • Côte du Midi : site internet
  • Collines Cathares : site internet
  • Pays Cathare : site internet
  • Cathare : site internet
  • Pyrénées Cathares : site internet
  • Office de Tourisme Intercommunal Corbières Minervois - 2, place des Vosges - 11200 Lézignan Corbières - Tél : 04 68 27 57 57 - Site internet
  • Parc naturel Régional Corbières-Fenouillèdes, 2 Rue de la Cave coopérative, 11350 Tuchan - Site internet
  • Espaces Naturels Sensibles Aude : site internet
  • Ariège Pyrénées : site internet
  • Ariège Pyrénées Tourisme : site internet
  • Tourisme Tarn : site internet
  • Guide touristique Toulouse Pyrénées : site internet
  • Région Midi-Pyrénées Landocroussillon : site internet
  • Aude Tourisme - Allée Raymond Courrière - 11 855 Carcassonne Cedex 9 - +33 4 68 11 66 00 - site internet
  • Tourisme Occitanie : site internet

Les incontournables de cette route touristique

  • Les visites des villes et villages.
  • Circuits de randonnées pédestres et cyclotouristiques.
  • Gastronomie : n'oubliez pas votre panier gourmand.
  • Caveaux viticoles.

Festivités

  • Narbonne
  1. Marché Mardi & Jeudi & Samedi, Dimanche & Lundi (0km)
  2. Festival national de théâtre amateur chaque année au mois de mai : il le prend place dans les rues et les scènes de Narbonne. Créations contemporaines et grands classiques, des compagnies viennent de toute la France pour présenter leurs spectacles.
  3. A la mi-juillet, c'est le festival Horizon Méditerranée, qui occupe la ville. Durant quatre jours, de nombreux artistes célèbrent le pluralisme culturel du bassin méditerranéen. Conférences, spectacles de danse, concerts et autres animations sont organisées dans les rues.
  4. Le dernier week-end d'août, le festival de fin d'été et ses 50 000 festivaliers célèbrent quant à eux la chanson francophone sous l'inspiration du fou chantant, Charles Trenet, l'enfant du pays. Nouvelle scène et chanteurs reconnus se partagent le centre-ville dans une ambiance conviviale.
  • Carcassonne
  1. Avril - Semaine du Jazz
  2. Mai-août - Festival d'Orgues:"les Vents D'Anges".
  3. 21 juin - Fête de la musique
  4. Juin-juillet-août - Festival de Carcassonne
  5. Juillet-août - Les estivales d'Orgue de la Cité.
  6. 14 juillet - Embrasement de la cité
  7. Fin août - Féria "Carcassonne fête le Sud"
  8. Juillet-août - Grand tournoi de chevalerie
  9. Octobre - Festival international de la Magie
  10. Octobre - Fête du vin
  11. Décembre - Animations: "La magie de Noël"
  • Montréal
  1. Un festival de bandas est organisé chaque année à la Pentecôte avec différentes groupes locaux et nationaux.
  2. Tous les deux ans, les années impaires, en juillet, la commune accueille le festival du Folklore international qui est l'occasion d'assister à un échange culturel entre plusieurs pays.
  3. Au mois d'août, un concert d'orgue est proposé à la collégiale Saint-Vincent.
  • Fanjeaux
  1. Un marché des producteurs de pays est proposé en juillet.
  2. En février, place au carnaval avec sa fameuse Cavalcade.
  3. Un salon de l'agriculture défavorisée est organisé en avril.
  4. Début mai, place au bal de printemps.
  5. En juillet et en août, la Maison Gramont accueille une exposition d'art contemporain.
  6. Le festival de rues, Festi-Fanjeaux, propose ses spectacles et animations en juillet.
  7. Une procession costumée a lieu en août à l'occasion de la Saint-Roch.
  • Mirepoix
  1. Le grand marché du lundi matin (dans le centre) et celui du jeudi matin (dans et autour de la halle, place Leclerc), réservé aux produits de bouche, se révèlent des rendez-vous animés et conviviaux qui permettent d'apprécier la richesse du terroir de la région.
  2. Le premier dimanche de juillet, salon du livre d'histoire.
  3. Le 3ème week-end de juillet, fêtes historiques sur quatre jours mettant en valeur le centre médiéval avec défilés costumés, animations, spectacles…
  4. Le premier week-end d'août, sur quatre jours, festival des arts de la marionnette (avec spectacles en salle et animations extérieures dans la ville même).
  5. Le 3ème week-end d'octobre, fête de la pomme.
  6. Les fêtes historiques, avec spectacles et défilé costumé, le troisième week-end de juillet.
  7. Festival des arts de la marionnette début août.
  8. Fête de la pomme le troisième week-end d'octobre.
  • Castelnaudary
  1. En juillet et août : tous les jeudis soir de 18h30 à 23h, marchés nocturnes (artisanat et produits du terroir).
  2. Feu d'artifice le 13 juillet.
  3. Fêtes Aromatiques : mi-juillet et mi-août, participez à la fête de la verveine puis à la fête de la lavande à la Distillerie Bel Air.
  4. Fête du Cassoulet : fin août. Animations et concerts gratuits avec bien sûr repas cassoulet sous chapiteau.
  5. Foire au Gras : le premier dimanche de décembre. La plus importante du département.
  • Lavaur
  1. Marché de plein vent du samedi matin.
  2. Concerts, spectacles et festivals organisés dans les deux halles.
  3. Nombreuses expositions permanentes et temporaires.
  4. Foire traditionnelle du Plant : en mai.
  5. Marché nocturne : 1er samedi de juillet.
  6. Vide-grenier annuel : 1er dimanche de juillet.
  7. Les Jeudis au Jardin : en juillet (concerts gratuits).
  8. Les Estivales : en juillet et août (festival de musique : 4 grandes soirées).
  9. Fêtes générales : 1ère semaine de septembre.
  10. Fête du cheval et concours local de chevaux de selle et de loisirs : 3ème dimanche de septembre.
  11. Journées Nationales Mycologiques : en octobre.
  12. Marché aux fleurs : dernier week-end d'octobre.
  13. Marché des producteurs : début décembre.
  • Lavaur
  1. Lavaur : marché le samedi.
  2. Médiathèque Guiraude de Laurac et Musée du Pays de Cocagne : expositions, spectacles et ateliers se succèdent pour tous les âges et toutes les envies.
  • Verfeil
  1. Marché de plein vent : le mardi matin
  2. Fête traditionnelle de la Saint Blaise : au mois de février
  3. Salon du Livre et de la BD : au mois de mai
  4. Concert "31 Notes d'Eté" : au mois de juillet
  5. Journées Européennes du Patrimoine : 3ème week-end septembre
  6. Fête Locale : week-end de la Saint Matthieu
  7. Foire à Tout : dernier dimanche de septembre
  8. Marché de l'Avent : dernier dimanche de novembre.
  • Toulouse
  1. Festival Flamenco : en mars.
  2. Forum de l'Image : en avril.
  3. Festival Inox : en mai.
  4. Festival Rio Loco : en juin.
  5. Le Marathon des Mots : en juin.
  6. Les Siestes Electroniques : en juillet.
  7. Toulouse d'Eté : en juillet-août.
  8. Toulouse plages : en juillet-août.
  9. Le Printemps de Septembre : en septembre.
  10. Piano aux Jacobins : en septembre.
  11. Cinespaña : en octobre.
  12. Salon des Antiquaires : en novembre.

Autour de la route touristique

  • Abbaye de Fontfroide.
  • Abbaye de Fontcalvy
  • Collégiale de Capestang
  • Lagrasse classé plus beaux villages de France.
  • Château de Termes.
  • Château de Villerouge-Termenès.
  • Profitez des belles plages de la côte méditerranéenne.
  • Le sentier du Canal du Midi : Une balade le long du célèbre canal, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, idéal pour une promenade tranquille.
  • La Route des Sites Cathares s’enroule au cœur de la région des Hautes Corbières. Elle vous entraînera sur les pas des Cathares et des Corbières insoumises.
  • Roquefort-les-Cascades. Sur une trentaine de mètres de hauteur, les cascades ont produit un phénomène exceptionnel : une tufière.
  • Camon : charmant village fortifié de Camon, avec son surprenant prieuré bénédictin.
  • Le château de Montségur, proche de Montferrier.
  • La route des églises romanes.
  • La voie verte en Pyrénées Cathares.
  • Giroussens, cité des potiers et le Jardin des Martels.
  • Belcastel, sur les premiers coteaux du Lauragais, le château de Belcastel domine la vallée.
  • Saint-Lieux-les-Lavaur avec son chemin de fer touristique et ses locomotives à vapeur authentiques classées monuments historiques.
  • Graulhet, cité du cuir, Maison des Métiers du Cuir installée dans une ancienne mégisserie.
  • Le château de Magrin, unique musée du Pastel en France

Pour vous rendre "sur la sur les traces de Saint Dominique en Languedoc"

Couvert

Narbonne

10 °C Couvert

Min: 10 °C | Max: 10 °C | Vent: 22 kmh 256°

Le saviez-vous ?

N'oubliez pas !

Les lieux les plus enchanteurs sont souvent les plus vulnérables. L'affluence du tourisme pouvant fragiliser encore plus les lieux, veillez à en prendre soin et à ne laisser aucune trace de votre passage. Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter le droit de propriété et à la vie privée, respecter les panneaux signalétiques et consignes. 

  • Veillez à toujours respecter les biens et les personnes lors de votre passage et de ne pas pénétrer sur les terrains privés.
  • Observez le code de la route en tous lieux et en toutes circonstances, et soyez courtois avec les autres usagers que vous pourrez croiser sur votre chemin.
  • Camping et Feux interdits (pas de barbecue) - La nature est fragile et des chutes de pierres sont parfois fréquentes.
  • Veuillez ramasser vos déchets avant de partir. Plus que les sacs plastiques ou les pailles, ce sont les mégots de cigarettes qui pollueraient le plus les océans. les filtres à cigarettes se dégradent très lentement. Deux ans en moyenne. L'un des "petits gestes élémentaires" à accomplir : ne plus jeter ses mégots par terre. ​Pensez boite à mégots.

Soyez vigilants et attentifs à tous ces petits gestes pour que nos petits et grands paradis le reste encore de nombreuses années et que les personnes qui passeront derrière nous en profitent tout autant.

Nos coups de cœur sur la Route "sur les traces de Saint Dominique en Languedoc"

Hébergement :

Restauration :

Les routes touristique de l'Aude

Préparez vos vacances sur la Route sur les traces de Saint Dominique en Languedoc avec nos partenaires

Vacanciers_Noel 2013_300x250

Séjours Thalasso et Spa jusqu'à -70%: détendez-vous au meilleur prix!

Trouver un séjour sur la Route "sur les traces de Saint Dominique en Languedoc" avec nos partenaires

Aucun produit à afficher

Date de dernière mise à jour : 27/01/2025