Les routes touristiques en France

Terre cathare en Haute-Garonne

La Route touristique "Terre cathare en Haute-Garonne"

Cet itinéraire touristique et historique est une invitation au voyage dans les XIIe et XIIIe siècles lors de l’essor du catharisme et les débuts de la croisade contre les Albigeois. Qui n'a gardé le souvenir émerveillé et la nostalgie de ces livres d'histoire où l'imagerie, la légende, l'emportaient en intérêt dans notre curiosité enfantine sur tout le fracas des armes, des flammes...

Vous cheminerez sur les terres occitanes à travers les sites historiques majeurs de cette épopée cathare qui participe à la renommée de ce beau sud-ouest. Au Moyen Âge les cathares ont été accusés d’hérésie. Leur influence dans le midi de la France est allée de façon croissante et a compromis le pouvoir de l’église catholique. Les cathares reprochent au clergé son opulence et sa corruption.

Le catharisme prône un retour au message du Christ, sans faste ni opulence que l’on retrouve au sein de l’église et de la Papauté. Les cathare, ou « bons hommes » « parfaits », prêche la parole de Dieu sans bien matériel.

Des étapes vous mèneront de villes en villages pour découvrir des vestiges cathares avec de magnifiques paysages.

La Route touristique "Terre cathare en Haute-Garonne" en auto, moto, camping-car, en autocar, à vélo...

La ville de Muret (km 0) sera le point de départ de ce parcours touristique "Terre cathare en Haute-Garonne". Muret est généralement connue comme le lieu de naissance de Clément Ader (1841-1925), inventeur et pionnier de l'aviation, mais aussi pour la bataille de Muret (1213). 

Le 12 septembre 1213, Muret entre dans l'Histoire. Ce jour là, une bataille changea les horizons de part et d'autre de la frontière pyrénéenne et vit basculer le destin de l'Occitanie.

C'est une bataille importante où se sont affrontés Raymond VIcomte de Toulouse, et ses alliés Raymond-Roger comte de Foix, Pierre le Catholique roi d'Aragoncomte de Barcelone et seigneur de Montpellier et Bernard IV de Comminges, contre les troupes croisées commandées par Simon de Montfort.

Le roi Pierre II d'Aragon venu en renfort des forces occitanes locales, perdit la vie lors de cet évènement tragique. Cette défaite des troupes occitano-aragonaises, provoqua l'annexion du Languedoc par le royaume de France et la défaite totale du catharisme.

Pendant cette étape, vous traverserez les siècles et l’histoire, en parcourant les rues pavées et ruelles médiévales de Muret. La ville est l’héritière d’un patrimoine architectural riche et éclectique. Des lieux qui rappellent l’ancienne citadelle : ses remparts de briques et de galets qui dominent la Garonne et la Louge. 

Muret maisons a colombage routes touristiques de hautes garonnes guide du tourisme midi pyreneesL'église Saint-Jacques de Muret, à l’origine de style roman présente un très beau clocher octogonal de style toulousain. Principal monument de la ville, elle fut édifiée au XIIe siècle grâce aux comtes de Comminges qui firent de Muret leur résidence principale. Les vestiges du Château des Comtes du Comminges, édifié au début du XIIème siècle et détruit en 1624 sur ordre de Louis XIV. 

Les ruines du vieux pont de Muret construit en 1203 "franc de leude et de péage" a permis de favoriser le négoce. Ce pont a facilité l’invasion de Muret par Simon de Montfort, par deux fois au XIIIe siècle.

À voir aussi : la place du Mercadar, ancienne place aux Herbes (XIe), et la maison natale de Clément Ader (au n°19 de la rue). Enfin, il ne faudra pas manquer de découvrir le château de Rudelle inscrit aux Monuments Historiques, le château de Cadeilhac, ou encore le château de Montégut-Ségla qui abrita en son temps Jeanne de Montégut-Ségla, poète et traductrice du XVIIIe siècle.

Prendre la direction de Toulouse via A64 (22,7 km), le plus simple et rapide. Toutefois, la D4 qui suit la Garonne est plus sympathique ! Toulouse "Ville d'Art et d'Histoire" disposant d'un important patrimoine architectural et artistique qui a su être magnifiquement préservé au fil des siècles. Elle mérite son nom de ville rose à juste titre. La couleur rosée de la brique de ses édifices et de ses demeures procure à l'ensemble un charme indéniable.

Propices à la flânerie, la place du Capitole constitue le coeur même de Toulouse. Cette place fort animée est entourée de beaux bâtiments comme le Capitole, édifice du XVIe siècle abritant l'Hôtel de Ville et le Théâtre. A l'arrière de ce prestigieux bâtiment à huit colonnes se trouve un donjon du XVIe siècle, l'ancienne tour des Archives qui est aujourd'hui le siège de l'office du tourisme.

La colonne vertébrale du centre-ville de Toulouse se situe autour de l'axe du cardo romain, le parcours idéal pour découvrir les lieux remarquables de la Ville Rose, cet axe démarre de la rue du Taur (basilique Saint-Sernin), il passe ensuite par la place du Capitole, la rue Saint-Rome, la rue des Filatiers, et se termine à la place des Carmes. Les rues qui constituent ce parcours sont intégralement piétonnes.

Au XIème siècle apparaît le catharisme, Toulouse compte alors pas loin de 1000 cathares, dont de nombreux membres de grandes familles : Les Rouaix, les Villeneuve ou les Maurand, riches marchands de la cité. Le seigneur toulousain n’en fait rien et se montre très compréhensif envers les cathares. Le Pape et le Roi de France lui déclare la guerre et lance une croisade contre lui.

Toulouse couvent des jacobins routes touristiques de hautes garonnes guide du tourisme midi pyreneesElle durera prés de 20 ans. Le Comte se soumettra finalement, ce qui permettra à Toulouse d’échapper aux désastres de la Croisade des Albigeois. Au même moment, la communauté des prêcheurs, les dominicains, s’installe à Toulouse et se charge de réprimander l’hérésie cathare avec force. Ils édifient l’ensemble conventuel des jacobins, sensé impressionner le peuple et lui montrer la force de la véritable Eglise.

En 1365, le pape Urbain V attribue aux dominicains de Toulouse les reliques du philosophe et théologien saint Thomas d'Aquin, dominicain célèbre, vraisemblablement pour dédommager la ville qui fut le berceau de l'ordre de n'avoir pu obtenir celles de saint Dominique lui-même. Ces reliques sont conservées à l'église des Jacobins.

Le cloître des Jacobins est aujourd'hui, un exemple d'art gothique languedocien. La splendeur intérieure contraste avec la rigueur extérieure du monument. La double nef est séparée par des colonnes de 20 mètres de haut, et les nervures de l'abside forment le fameux palmier des Jacobins. Le cloître, lui, est réputé pour ses colonnettes et ses chapiteaux de marbre à décor floral et animalier.

Les Croisés ravageront de nombreuses villes du sud-ouest, Lavaur, Muret où péri Pierre II d’Aragon, Leur chef, Simon de Montfort tentera d’assiéger la Toulouse, mais n’y parviendra pas tout de suite. Quand il réussira, il se proclame Comte de Toulouse pendant 6 mois. Honni des toulousains, il sera tué d’un coup de pierre en essayant de reconquérir la ville qu’il avait quittée.

On peut voir une plaque commémorant cet événement sur les allées Jules Guesde.

Poursuivre en direction de Verfeil par la D112 (43,6 km), ancienne bastide cathareSitué dans le pays du Lauragais et du Pays de Cocagne, Verfeil se dresse fièrement sur sa colline. Personne ne peut manquer l'immense château au centre de la cité, véritable témoin de la grande histoire de Verfeil. Au sein de ses pierres les plus anciennes se cachent des secrets bien gardés.

En 1147, l’abbé Bernard, futur Saint-Bernard de Clairvaux, en croisade contre le catharisme, arriva à Verfeil pour ramener les brebis égarées au catholicisme et il alla à l’église pour y prêcher la bonne parole. A peine avait-il commencé que les principaux seigneurs sortirent avec des ricanements et des haussements d’épaules.

Par moutonnerie, crainte ou accord, le peuple les imita. Saint-Bernard, tenace et sûr de lui, suivit la foule et continua de l’haranguer sur la place publique mais en vain. Il se retira alors après avoir jeté cet anathème : « Verfeil… cité de la verte feuille… que Dieu te dessèche »Bernard de Clairvaux est la figure la plus prestigieuse de la première moitié du XIIème siècle. Il prêche la seconde Croisade et il est le fondateur de l'Ordre de Citeaux.

Un autre saint, Dominique, l'implacable inquisiteur espagnol, se rendit, en 1206 à Verfeil pour confondre les défenseurs du catharisme. Il était soutenu par l'abbé de Citeaux, Pierre le Vénérable et Diégo Ajebez, évêque d'Osma. Les trois missionnaires se présentèrent aux portes, en cilice et pieds nus, afin d'opposer aux accusations portées contre le goût ecclésiastique d'un luxueux confort, un vivant démenti.

Malgré leur puissance dialectique, ils ne purent avoir raison de leurs adversaires. Comme l'avait fait avant lui l'abbé de Clairvaux, Dominique repartit furieux et demanda à Simon de Montfort de faire payer aux Verfeillois leur entêtement impie. Verfeil devient une baronnie archiépiscopale. Dès le début du XIIe siècle,  la cité de Verfeil était totalement acquise aux théories Cathares et aux idées d'Henri de Lausanne.

Verfeil la porte vaureze routes touristiques de hautes garonnes guide du tourisme midi pyreneesAutrefois, quatre portes permettaient de passer les remparts entourant Verfeil, dont 2 étaient fortifiées. Ces deux portes sont encore debout : il s’agit de la porte Tolosane et de la porte Vaureze. Le centre historique de la cité a gardé plusieurs maisons du XVIe siècle, typiques de architecture de cette époque avec le bois apparent dite à corondage. Nom donné dans la région toulousaine au colombage, notamment celle du "Lieutenant de juge".

Le château de Verfeil, qui couvre plus de trois mille mètres carrés fut probablement construit au VIIe siècle. Sa situation dominante au-dessus tant du bourg lui permettait d’en assurer la protection. Simon de Montfort le donna à l'évêque de Toulouse en 1214.

Au Sud de Verfeil, à Sainte-Foy-d'Aigrefeuille, on trouve le château de Pujol, qui était, à l'époque défendu par trois chevaliers Croisés  et une soixantaine de défenseurs.

À deux kilomètres de Verfeil, en direction de Lavaur, se trouve le cimetière des Petites Filles modèles immortalisées par la comtesse de Ségur, et de leur famille, les Malaret. Les tombes des Malaret sont dans un enclos à part, entouré d'une grille et dominé par une croix.

Continuer en direction de Bourg-Saint-Bernard via la N126 (52,8 km). Construit sur un coteau dominant la vallée du Girou, le village, axé sur la Grand-Rue, est, au Moyen-âge, cerné de fossés. Les maisons, aveugles du côté extérieur, tiennent lieu de remparts et deux portes ferment le village, au niveau des actuelles, place de Cers et place d’Auta.

Elles seront démolies en 1864. Une halle ouverte coupe, en son milieu, l’actuelle Grand-Rue. A la Révolution, les noms de saints n’étant plus en « odeur de sainteté », le village prend le nom de Bourg-la-Loi, mais recouvre très rapidement et définitivement, son nom initial.

Durant la croisade des Albigeois, Bourg-Saint-Bernard est incorporé, avec une vingtaine de villages alentour, dans la seigneurie de Verfeil, offerte en 1215, par Simon de Monfort, alors comte de Toulouse, à Foulque, évêque de cette ville

La Croisade des Albigeois, est à l’origine d’une tradition populaire toujours vivace et toujours fêtée. En 1211, lors du siège de Lavaur, de courageux jeunes Bourguignons allèrent délivrer un des leurs, prisonnier dans cette ville et rendirent à sa mère, une riche veuve, son fils unique. En guise de remerciement, celle-ci instaura, à perpétuité, une fête équestre annuelle.

Ne manquez pas l'église Saint Bernard du XV-XVIème siècle, financé avec l'argent du pastel, cette plante tinctoriale qui fit, à la Renaissance, la richesse du Lauragais. Puis, rendez vous dans le village, Vous y découvrirez quelques jolies maisons à pans de bois.

Votre escapade touristique passera par Saint-Félix-Lauragais par la D59 (80,6 km). C'est dans cette cité que s'est tenu le premier Concile Cathare en 1167. C'est à Saint-Félix-Lauragais, que sont nés les quatre évêchés cathares d'Agen, Toulouse, Albi et Carcassonne. Plus tard, en 1226, un cinquième est fondé à Pieusse, près de Limoux. Le catharisme est ainsi devenu un phénomène de masse avec la mise en place d’une administration.

Saint-Félix-Lauragais fut pris par les Croisés, repris par Raymond VI, et retomba encore au pouvoir de Simon de Montfort ainsi que les places voisines de Montmaur, La Pomarède et Montgey. Le château médiéval de Saint-Félix-Lauragais va être totalement détruit par Simon de Montfort durant la Croisade des Albigeois. De ses cendres vont renaître le château actuel, et la décision est prise de créer une ville nouvelle à côté du château.

Saint felix lauragais entree du chateau routes touristiques de hautes garonnes guide du tourisme midi pyrenees 1Cette jolie bastide du Pays de Cocagne propose la visite de sa charmante place agrémentée d'une halle autour de laquelle se dressent des maisons anciennes à pans de bois. Saint-Félix-Lauragais invite à la découverte de sa collégiale du XIVe siècle, de son château et de son superbe panorama sur la Montagne Noire et les Pyrénées. Mais, pourquoi la place du village porte le nom de Guillaume de Nogaret ?

Et bien ce personnage sombre est né sur les terres de la Seigneurie de Saint-Félix. Grand juriste et bras droit du Roi de France Philippe le Bel, il est reconnu pour ne pas être un tendre. Sans parler de la tentative d’attentat sur le Pape Boniface VIII à Anagni, Guillaume de Nogaret c’est aussi rendu coupable de la mise en œuvre de la persécution de l’ordre du Temple. Il est à l’origine des procès en hérésie contre les templiers.

La route  touristique "Terre cathare en Haute-Garonne", vous emmène à présent au village des Cassès via la D67 (84,9 km). Le village des Cassès, marqué par l’histoire du catharisme, se situe au bord de la Rigole du canal du Midi. Le Mémorial Cathare des Cassès est un site incontournable de commémoration des bûchers du Lauragais. Il bénéficie d’un point de vue exceptionnel.

Les Cassès, avec son château fort, était au moyen-âge une place importante qui dépendait du Comté de Toulouse. En 1211, lors de la célèbre croisade albigeoise, la cité a été assiégée par Simon de Montfort et son armée. Prise au piège, la garnison négocia sa liberté en échange des hérétiques qu’elle accueillait.

Après avoir converti une cinquantaine d’entre eux, les évêques menant cette croisade, laissèrent le sort des nombreux derniers hérétiques aux mains de l’armée qui les brûlèrent vifs. Par la suite, on rasa toutes les fortifications ainsi que le château. Ce dernier sera reconstruit par le Comte de Toulouse, et en 1235 on y plaça les inquisiteurs pour chasser les derniers hérétiques.

Aujourd’hui, en vous promenant, vous pourrez apercevoir les vestiges de l’ancien monastère des Clarisses du XIV° siècle et le moulin à vent de Caunes du XVIII° siècle. Ne manquez pas le Mémorial Cathare, rappelant tous les bûchers du Lauragais, placé en 2011 en commémoration des 800 ans du bûcher des Cassès, ainsi que les stèles discoïdales sculptées.

L'étape suivant de ce circuit touristique sera Avignonet-Lauragais via les D1117 et D43 (97,2 km). Le village est connu pour le massacre des inquisiteurs. Le 28 mai 1242, le tribunal d’inquisition, se tenait dans la cité. Plusieurs hommes, dirigés par Pierre-Roger de Mirepoix et aidés par les gens d’Avignonet, massacrent pendant leur sommeil les inquisiteurs, à coups de hache, faisant onze victimes.

Avignonet lauragais eglise notre dame des miracles routes touristiques de hautes garonnes guide du tourisme midi pyreneesEn avril 1233, le Pape Grégoire IX institue les tribunaux d'inquisition. Majoritairement dominicains, les juges vont de village en village pour faire abjurer leur foi cathare aux plus récalcitrants. La procédure, basée sur le droit romain empêche l'accusé de se faire représenter par un défenseur. La torture n'est pas exclue pour obtenir l'abjuration. A la fin du mois de mai 1242, des inquisiteurs tiennent tribunal à Avignonet. 

Le 28 mai, soixante hommes dont 15 chevaliers descendent de Montségur, fief cathare ; au cours de leur route, la troupe augmente. En pleine nuit noire, Raimon d'Alfaro les attend à la porte du château alors que des complices ont ouvert les portes de la ville. Un écuyer les conduit dans la pièce où dorment les inquisiteurs. Après cet épisode sanglant, en représailles, la Papauté décide entre autre la fermeture de l'église.

Mais le massacre d'Avignonet-Lauragais, dont les coupables se sont réfugiés à Montségur, n'est pas oublié. La reine mère, Blanche de Castille, ordonne la destruction de ce nid de résistance. Fin mai 1243, sous la conduite du Sénéchal Pierre des Arcis, l'armée royale se dirige lentement vers le dernier bastion du catharisme.

La magnifique église gothique Notre-Dame des Miracles des XIVe et XVIe siècles surplombe Avignonet-Lauragais.  Ici parle la pierre, les vestiges des remparts du XIIIe et XVe siècles et du château fort du XIe siècle, la tour en poivrière portant la statue du croisé, la halle, les maisons à colombages et les demeures du XVIIe et XVIIIe siècle sont les témoins d’un riche passé historique. Le village conserve le souvenir de la résistance cathare.

Avignonet-Lauragais est situé sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle (Voie d’Arles, Via Tolosa) ; Le canal du Midi s’étire au pied du village qui abrite deux jolies écluses.

Pour finir votre périple touristique, prendre la direction de Montesquieu-Lauragais via la D813 et D16 (113 km). Au XIIe-XIIIe siècle, Montesquieu est un haut-lieu du catharisme, compte une bonne dizaine de « maisons » cathares et même un cimetière cathare, peut-être situé au Rouquet. En 1240, suite à de nombreux pillages et incendies, le tribunal d’inquisition s’attaque aux seigneurs.

En 1219 Simon de Montfort combattit la puissante noblesse cathare dans les fossés de la ville (Valatz batailles). Bernard de Montesquieu est un des premiers seigneurs de Montesquieu au XIIe siècle. Il est pro-albigeois, donc hérétique. Tous ses biens ont été confisqués par l’Inquisition et il a été emprisonné à Toulouse. Bernard de Montesquieu est contraint de se convertir au catholicisme et les habitants doivent prêter fidélité au Roi et à l’Église.

Montesquieu a été installé sur une hauteur, pour être facile à défendre et favorable à la surveillance des environs. Jusqu’au XIIIe-XIVe siècle, la région était couverte par une épaisse forêt de Montaudran à Naurouze, repère de bien des brigands. Le défrichement systématique de cette forêt a commencé avec l’installation de bastides au XIIIe, comme celles de Villenouvelle, de Saint-Rome et de Villefranche. 

Au sommet de la colline, découvrez l’imposante église et son clocher-mur typique du Lauragais à 5 baies. Le château du XVIIe siècle dans lequel est installée la mairie, avec un escalier en calcaire d’une forme assez rare dans le Lauragais. À l’entrée du village se situe le port sur le canal du Midi avec son écluse de Négra. Cette étape permettait aux voyageurs naviguant sur les barques de Poste de faire une halte pour la Dinée (déjeuner).

Fin de cette Route touristique "Terre cathare en Haute-Garonne". Retour à Muret via la D19 (144 km).

Carnet pratique de la route touristique "Terre cathare en Haute-Garonne"

Les incontournables de cette route touristique

Visites & Activités

  • Les visites des villages et des villes.
  • Circuits de randonnées pédestres et cyclotouristiques

Activités et Festivités

  • Muret
  1. La Maison de Vincent Auriol date du XXème siècle abrite aujourd’hui le musée « Clément Ader et les grands hommes ».
  • Toulouse
  1. Le musée des Augustins : A deux pas de la place Saint-Georges et de la cathédrale Saint-Etienne se trouve le véritable musée des Beaux-Arts de Toulouse. 
  2. La fondation Bemberg : A quelques centaines de mètres des Augustins, en allant vers la Garonne, l'hôtel d'Assézat, chef-d'oeuvre de la Renaissance. On peut admirer des œuvres de Cézanne, Signac, Picasso.
  3. Les Abattoirs - musée d'art moderne et contemporain.
  4. Le musée des Antiques Saint-Raymond : Tél. : 05 61 22 31 44.
  5. Le musée Paul Dupuy - Arts graphiques et Arts décoratifs.
  6. Le musée Georges-Labit.
  7. Le musée du Vieux-Toulouse : Renseignements : Tél. : 05 62 27 11 50.
  • Verfeil
  1. Petit musée retraçant l'histoire de la ville : retrace l'histoire de la Comtesse de Ségur et de ses Petites Filles Modèles. Ainsi que d'autres épisodes tels que la période gallo-romaine, la période cathare et ses rebondissements et la vie rurale
  2. Chemins de randonnée : Le Sentier du Souvenir, 6 km, départ du parc En Solomiac - De Verfeil au Lac de la Balerme 12 km départ de la Fontaine Baptisée - Du catharisme à Riquet, balade dans le temps – 12 km – départ Esplanade Paul Riquet.
  • Montesquieu-Lauragais
  1. Visite guidée pour les groupes, sur demande : Un guide conférencier vous propose une visite de ce village, combinée avec le village de Calmont, pour mieux comprendre l'évolution de la religion protestante et la vie des fidèles.
  2. La location de bateaux à l'écluse de Négra sur le canal du Midi.

  • Saint-Félix-Lauragais
  1. En 1167, à Saint-Félix-de-Caraman, devenu aujourd’hui Saint-Félix-Lauragais, s’est tenu le grand Concile des Bogomiles et des Cathares, convoqué par le pape bogomile Nikita venu spécialement de Bulgarie. Il y prononce un discours d’unification des centres des deux mouvements religieux, reposant sur la devise bogomile « Liberté, égalité, fraternité par amour ».
  2. 850 ans plus tard, l’Association Christine de Suède l’Européenne (ACDSE) parraine la célébration de cet événement historique. Tout est parti d’une rencontre entre un Saint-Félicien et un Bulgare.
  • Avignonet-Lauragais
  1. Visites pour les groupes sur demande : Notre guide conférencier vous racontera toute l'histoire de ce petit village tranquille du Lauragais... Durée de la visite : 01:30 heures
  2. Une visite du parc éolien et photovoltaïque sur rendez-vous avec l'Office du Tourisme.
  3. La Maison de la Haute-Garonne à Port-Lauragais avec une exposition sur le canal du Midi.
  4. Des balades en bateaux sur le canal du Midi au départ de Port-Lauragais : écluse d'Encassan, écluse d'Emborrel et pont-canal de Radel.

Plus d'information :

Pour vous rendre sur la route touristique "Terre cathare en Haute-Garonne"

Ciel dégagé

Muret

5 °C Ciel dégagé

Min: 4 °C | Max: 5 °C | Vent: 22 kmh 150°

Le saviez-vous ?

« Verfeil… cité de la verte feuille… que Dieu te dessèche ». La belle légende, rapportée par Guillaume de Puylaurens, veut que les effets de l’anathème aient été supportés par Verfeil en raison d’une grande sécheresse. Après sept longues années, le premier arbre qui se vêtit de feuilles fut un figuier.

C’est pourquoi les armoiries de la ville portent cet arbre s’accrochant à un sol aride et dénudé.

N'oubliez pas !

Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter les panneaux signalétiques et consignes. Merci de respecter le droit de propriété et de ne pas pénétrer sur les terrains privés.

Nos coups de coeur sur la route touristique "Terre cathare en Haute-Garonne"

Hébergement :

Restauration :

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Date de dernière mise à jour : 15/06/2021