Route romaine des Helviens (Ardèche-07)
La Route touristique de la voie romaine d'Antonin le Pieux, dite "voie des Helviens " en Ardèche !
Le département de l’Ardèche appelé d’abord Helvie, a conservé à peu près ses limites naturelles du Rhône et des Cévennes, depuis l’antiquité la plus reculée, quels que soient les maîtres qu’il ait subis. La Voie des Helviens, dite aussi Voie d’Antonin, non parce qu'elle a été tracée par cet empereur, mais parce qu'elle a été bordée de milliaires sous son règne, au début de l'année 145. Elle formait une partie de la voie qui mettait en communication, à travers l'Helvie, la cité de Valence et celle de Nîmes. La Voie des Helviens longe le Rhône sur la rive droite, elle complète la Via Agrippa, qui le longe sur la rive gauche.
Trois grandes voies romaines partaient d’Alba-la-Romaine et rayonnaient sur tout le territoire de l’Helvie. Sous le règne d’Adrien et de ses successeurs, bienfaiteurs de la Narbonnaise, le réseau des voies de communication fut complété par des voies secondaires. Sur les bords de ces routes, des bornes étaient placées, marquant la distance en Milles d’un cité à l’autre et appelées colonnes milliaires.
A part quelques modifications de détail, les routes modernes et les chemins de fer ardéchois n’ont fait que suivre les voies romaines.
La route romaine des Helviens en auto, moto, camping-car, en autocar, à vélo...
De la vallée du Rhône à Saint-Germain
La voie romaine des Helviens longeait les bords du Rhône et entrait chez les Helviens, à partir de la rive sud de la rivière Payre au nord de Baix (km 0). Dès l'époque romaine, les rives du Rhône sont occupées, de nombreuses îles existaient au niveau de la plaine de Payre, autorisant ainsi un passage à gué du fleuve. C'est ainsi qu'une ville « gréco-romaine » vit le jour en cet endroit, elle est située sur le Rhône, entre, au nord, le village du Pouzin, au sud, le village de Baix et à l'ouest les villages de Loriol-sur-Drôme et Saulce.
Lors de votre passage à Baix flânez sur les rives ou entre les petites ruelles médiévales et les passages voûtés qui vous conduiront à la découverte du village : la tour horloge. A voir également un lavoir de 1817, une fontaine Louis XVI, des habitations anciennes présentant des éléments Renaissance, l'hôtel de la Cardinale où Richelieu aurait séjourné, l'hôtel d'Aulan où le seigneur de Baix résida après la démolition de son château, des éléments des anciens remparts jalonneront encore une promenade dans le village qui possède du reste quelques passages voûtés ajoutant à son charme.
De Baix, partait une voie qui passait par Alissas (ruines d’une villa romaine) et aboutissait à Privas. Prendre la D2, puis la D22 jusqu'à Alissas (12 km). La route chemine entre les collines calcaires des Grads et les pentes basaltiques du Coiron. Située dans la vallée de la Payre à l'entrée d'une gorge étroite, Alissas est traversé par la rue Royale, ex-route Royale 124 et voie Romaine avec ses 3 ponceaux sur le torrent Combier. A voir : ses anciennes échoppes, ses maisons en pierres noires basaltiques, son lavoir rénové, ses vieilles ruelles, ses jardins et leurs puits, de petits ponts enjambent la rivière au cœur du village.
Poursuivre le parcours touristiques en direction de Privas, ancienne capitale huguenote aux XVIe et XVIIe siècles, via la D2 (18 km). Ville porte du Parc Naturel Régional des Monts d'Ardèche, Privas, habitée sous l'Antiquité, il faut remonter au 1er siècle de notre ère pour trouver les premières traces d’habitat sur ce territoire. Il s’agit des vestiges d'une villa gallo-romaine découverte lors de fouilles archéologiques au hameau du Lac. La cité se développe réellement qu'au Moyen Âge autour d'une église dépendant de l'ordre de Cluny, puis d'un château édifié au XIIIe siècle.
Découvrez, au fil d'une promenade dans Privas, ses places, ses rues commerçantes et ses témoignages du passé tels la tour Diane de Poitiers du XVe siècle de style Renaissance qui permet d'accéder à un hôtel particulier, place de la République. Un patrimoine à apprécier le long d'un parcours historique jalonné de 24 panneaux informatifs. À voir aussi, une borne militaire gallo-romaine ou encore la porte aux Diamants, le hameau du Lac, d'origine médiévale, et, en ville, la nouvelle église Saint-Thomas de style néo-roman, édifiée en 1884 et l'ancienne église dédiée au même saint, datant du XVIIe siècle, qui abrita un temps un théâtre. Le temple protestant du XIXe siècle, symbole d'une pratique religieuse apaisée.
Une plaisante étape voire un lieu de villégiature idéal pour découvrir la région. De Privas la voie Romaine allait au Cheylard et à Saint-Agrève par deux chemins : l’un qui passait par le col de l’Escrinet, la Fayolle, Mézilhac, Dornas ; l’autre par Lyas, les Ollières, Chalancon et aboutissait à Désaignes. Au départ de Privas, nous vous proposons de faire une boucle grace à ces deux voies.
Prendre la D104, et la D122, passez le Col de Sarasset (34 km) qui offre de magnifiques points de vue panoramiques sur les des monts d'Ardèche. Vous voilà au col de la Fayolle (37 km) situé à 887 mètres d'altitude dans le Parc Naturel Régional des Monts d'Ardèche. Situé à 1150 m d’altitude, Mézilhac (51 km) sera votre prochaine étape. Au carrefour de la basse Ardèche, des Boutières et de la Montagne Ardéchoise est proche des incontournables Mont Gerbier de Jonc et la cascade du Ray-pic. Le nom de "Mezilhac" indique un lieu habité dès l’époque gallo-romaine. Ce nom a évolué au cours des siècles : Messiliacum au IXe siècle, Mesilhac au XVe siècle,... Le col, porte de la montagne, lieu de passage obligé, permettait ainsi le contrôle de toute une région et de ses échanges commerciaux.
A la sortie du village de Mézilhac, prendre sur votre gauche la D578 en direction de Dornas (63 km). La route offre ainsi une grande diversité de paysages et de reliefs. On peut y admirer les vertes et vastes prairies de la montagne ardéchoise, ainsi que les pentes abruptes et les vallées profondes des Boutières. Les cultures en terrasses maintenu par des murs en pierres sèches et les béalières pour irriguer les prairies sont encore nombreuses.
Au cours de votre promenades découvrer le "château" de Dornas, dont l'origine reste à déceler, l'église Saint-Vincent de Dornas, quelques linteaux de porte anciens, la tour dite "la Chapelle" au Grand Dornas, le four à pain de Molines, restauré par les habitants en 2004... En suivant le cours de la Dorne, le visiteur peut accèder à la ville du Cheylard. De nombreux circuits pédestres sont à faire en suivant chemins et sentiers à travers sapins et châtaigniers ; vous aurez une vue panoramique sur le Gerbier-de-Jonc, le Mézenc et Sara.
Continuez en direction du Cheylard (74 km), via la D578 entouré de collines boisées et de terrasses. Située dans la petite région montagneuse des Boutières et approximativement positionnée entre le Haut-Vivarais et la vallée du Rhône, Le Cheylard est connue pour être le verger de l’Ardèche. La vieille ville du Cheylard est un élément important du patrimoine bâti à caractère historique. Au fil de votre déambulation dans la vieille ville, les maisons avec leurs linteaux sculptés et leurs fenêtres à meneaux, de nombreuses placettes discrètes, les passages couverts et détournés, les escaliers qui circulent de placettes en placettes ou encore les remparts du vieux château dont il subsiste deux tours visiblement remaniées, sont autant de surprises patrimoniales qui ravissent le regard. Sans oublier le portalon, porte des anciens remparts, les rares vestiges du château des Brions datant du XIVe siècle, le château Maza du début du XXe siècle. Ces vieux murs résonnent encore de l’importance de la religion protestante en ces lieux et dans l’histoire locale, comme en atteste la présence du temple de l'Église réformée.
Après votre visite dans ce village du Cheylard, prendre la direction de Saint-Agrève (91 km), via la D478. S'élevant à plus de 1 000 mètres d'altitude, le plateau de Saint-Agrève dans le Haut Vivarais, offre le paysage caractéristique d'un milieu rural de moyenne montagne, doucement vallonné. Au rythme des saisons, les paysages naturels du plateau surprennent toujours. Sur le plateau, l'élevage des vaches, des chevaux ou des moutons est le plus courant. Dans leurs pâtures, ces animaux agrémentent le paysage naturel.
Le patrimoine bâti pour le canton de Saint-Agrève est très divers et assez dense avec des fours à pain, des linteaux gravés, des cimetières de famille... En vous promenant, vous découvrirez le temple protestant, élevé en 1822, l’église catholique édifiée en 1885 et la chapelle de Pouzat reconstruite en 1948 à coté d’un bassin dallé où coule la fontaine de Saint Agrève. Cette fontaine doit sa légende du martyr Saint Agrève qui fut décapité par les gens de la région. Dirigez-vous vers le sommet du Mont Chiniac pour avoir un splendide point de vue sur les alentours et bien plus.
Mais les deux monuments les plus intéressants à voir sont en dehors du village. Allez donc faire un tour au château Lacour, à seulement 2 kilomètres à l’est au milieu des bois. En vous dirigeant vers Devesset, faite attention au château de Clavières, construit au milieu du XIV° il ressemble à un petit manoir.
Votre prochaine étape sur cette itinéraire sera Désaignes (105 km), via la D533. Le paysage de la route est composé de forêts, de lacs, de rivières, de prairies et moyennes montagnes qui font de ce pays un territoire vallonné... Une piste ligure partant du Rhône et longeant la rivière Doux reliait Tournon à Désaignes puis par Saint Agrève rejoignait le Velay. Une des rares qui rejoignait la vallée du Rhône à l'Auvergne. Ainsi les armées de César ont peut-être traversé Désaignes. En effet, voulant surprendre les Arvernes “il se rendit chez les helviens du Vivarais ... les soldats écartèrent la neige haute de 6 pieds (soit 1,80 m) et lui ouvrirent des chemins pour entrer chez les arvernes”.
Des vestiges de la présence Romaine ont été trouvés sur la commune : thermes, villas et sources d'eau minérale... Ce village gallo-romain a connu très tôt un développement qui en a fait au Moyen Âge une des capitales du Vivarais. Les nombreux conflits territoriaux l'ont transformé en ville fortifiée. La très longue histoire du village lui a laissé un riche patrimoine composé de monuments qui ont été progressivement restaurés. Labellisée village de caractère, la cité médiévale de Désaignes, au coeur de la vallée du Doux, vous invite à découvrir les témoins de son riche passé.
Caché derrière les remparts, le vieux village se découvre à pied. Une fois franchie l'une de ses trois portes médiévales de Désaignes, flânez le long de ses pittoresques ruelles bordées de vieilles maisons gothiques.
Suivre la direction de Chalencon (134 km), via la D283. Labellisé Village de caractère, Chalencon est situé en plein cœur du massif des Boutières dans le Parc naturel régional des Monts d’Ardèche. Perché à 650 m au dessus de la rivière Eyrieux, le village bénéficie d’une vue remarquable sur le plateau vernousain, les Alpes et le Vercors à l’Est, les terrasses de l’Eyrieux, la chaîne des Cévennes et les principaux volcans ardéchois : le Mont Mézenc et Mont Gerbier-de-Jonc à l’Ouest. .
Ancien oppidum gaulois avant de devenir une garnison romaine, le village médiéval de Chalencon est l'une des plus anciennes baronnies du Vivarais. Fortement touché par les guerres de religion entre le XVIe et le XVIIe siècle car haut bastion du protestantisme, il voit ses fortifications rasées sur ordre de Louis XIII à la même époque. En partant de la place de l’église, par un sentier caillouteux, on peut se rendre sur le site de l’oppidum gallo-romain qui domine le village. De cet emplacement on a une très belle vue, d’un côté, sur toute la région environnante jusqu’au Vercors et de l’autre sur les crêtes et la vallée.
La dernière étape avant le retour à Privas sera le village de Lyas (162 km), via la D2. Le village de Lyas, est situé dans la vallée du Mézayon sur les contreforts orientaux du Massif central, non loin de la vallée du Rhône, au pied des pentes du plateau basaltique du Coiron. A voir : le château de Liviers qui appartenait à la commanderie des chevaliers de Malte. Il bénéficie d'une vue panoramique sur la vallée du Rhône. L'église Saint-Pierre de Lyas.
Retour vers Privas (169 km), puis Baix (188 km). Après cette incursion dans le Nord, continuez à suivre cette première Voie des Helviens.
Fin de cette première étape de cette Route touristique "romaine des Helviens" en Ardèche.
Retrouvez tous les détails de ce parcours sur notre page : itinéraire du circuit 1 de la route touristique "romaine des Helviens" en Ardèche.
Après cette incursion dans le Nord, continuez à suivre cette première Voie des Helviens. Elle passait à Cruas, Meysse, Rochemaure, et Le Teil,... Elle bifurque alors vers l'ouest en remontant la vallée du Frayol et longe le plateau du Coiron pour rejoindre Alba. La voie romaine, devenue ''le grand chemin de Languedoc'' s'appelle aujourd'hui la route départementale 86. Jalonnée de sites historiques, elle vous emmène jusqu'à Cruas. Le long de l'antique voie romaine, aux alentours du village de Cruas subsistent six milliaires (bornes milliaires).
Les milliaires, vestiges romains ancêtres de nos bornes kilométriques actuelles sont connus dès l'antiquité comme des repères implantés le long des anciennes voies romaines. Deux fonctions distinctes leur sont attribuées : d'une part comptabiliser les distances tous les mille pas (environ 1478 mètres) et, d'autre part servir de "panneau d'indication" en cas de changement de direction.
A partir de Baix (km 0) prendre cette D86 jusqu'à Cruas (7 km), en bordure du Rhône, au pied des carrières de calcaire blanc, où la présence humaine est avérée dès l’époque gallo-romaine. Le site fut choisi et bâti à flanc de colline par les moines de l'abbaye de Cruas comme refuge en cas d’inondations et de guerres. Pendant les guerres de religion, le site fut assiégé à trois reprises par les protestants. Ce village médiéval, dominé par le château abbatial, est construit en demi-cercle autour de l’abbatiale. Le village posséde de nombreuses maisons gothiques. Plusieurs parcours à travers les ruelles du village médiéval de Cruas permettent de monter jusqu’au château.
Arretez-vous à présent dans le village de Meysse (14 km), traversé par la voie d’Antonin-le-Pieux. La voie romaine passait non loin de la vieille église, ainsi qu’en témoignait un milliaire d'Antonin qui se trouvait jusqu’en 1910 près de l’ancien cimetière au centre du vieux village. Ce milliaire marquait le XIIe mille depuis Alba, aujourd'hui il est conservé dans la collection Vallentin du Cheylard, à Montélimar.
Promenez-vous dans Meysse, flânez et prenez le temps d’arpenter les ruelles. Passages voûtés, fontaine nichée à l’ombre d’une petite place, ruelles sinueuses se frayant un passage entre les maisons tout de galets blancs et de basalte noir. Au passage, arrêtez-vous un instant à hauteur de la maison Miraval, pour découvrir le blason au-dessus de l'ancienne porte d’entrée. Elle serait la maison la plus ancienne et remonterait au Moyen Âge. Elle est devenue bibliothèque municipale.
Les rues étroites de Meysse se croisent et elles vous mèneront sans doute jusqu’au site Clunisien : l’ancienne église Saint-Jean-Baptiste, considérée par les spécialistes comme un trésor architectural du haut Moyen Âge et de l’art roman du Vivarais rhodanien.
Poursuivre ce parcours touristique en direction du village de caractère de Rochemaure (17 km), cité médiévale chargée d’histoire. Rochemaure prend place à flanc de collines, au pied du plateau du Coiron. Atypique, le village séduit par son panorama incroyable sur la région. Ce qui caractérise Rochemaure, ce sont les pierres noires et les pierres blanches, le basalte volcanique et le calcaire sédimentaire. Les pierres taillées sont toutes blanches car le calcaire est plus tendre ; les murs sont en général plutôt en basalte parce que le basalte est plus solide. Le nom "Rochemaure" tire son origine du latin "Roche Noire", qui désigne la pierre de basalte avec et sur laquelle le village et le château sont érigés.
Peuplée dès l'époque gallo-romaine, la cité de Rochemaure se développe dans la première moitié du XIIe siècle avec l'édification de son donjon sur une cheminée volcanique. Rochemaure continue de séduire ses visiteurs grâce à la beauté de son architecture ancienne, mais également par son patrimoine historique à découvrir dans la cité. On pénètre dans le village par une porte ancienne, élargie à l’époque moderne ; c’est le plus vieux quartier de Rochemaure qui, en ruine, a été parfaitement restauré. C’est une succession de passages voûtés et de ruelles sinueuses.
Passez devant le château de Joviac, puis tournez sur la droite en direction du Teil (23 km), via la N102. Grâce à sa position géographique, au carrefour de chemins allant vers le Bas Vivarais, les Cévennes et l’Auvergne, Le Teil a toujours été un point stratégique et de passage dans la vallée du Rhône. Le Teil doit son importance au développement du commerce sur le Rhône à une époque où naviguer au fil du fleuve était plus aisé que circuler sur les chemins boueux et mal tracés. Le commerce débuta dès l’ère chrétienne et les vestiges, dont le baptistère, du quartier de Mélas en attestent. Ce quartier était à l’origine un poste avancé d’Alba-la-Romaine. Vous pouvez y admirer une borne militaire dont l'original se trouve au musée d'Alba-la-Romaine
Plein de charme, LeTeil dévoile un intéressant patrimoine architectural témoignant d'une histoire riche et passionnante. Le temps de votre étape dans la ville, laissez-vous séduire par les vieilles rues et les vieux immeubles, admirez l'ancien grenier à sel royal. L'église Saint-Étienne de Mélas a été construite entre le XIe et le XIIe siècle. De style roman vivarois, elle présente notamment une chapelle nord du XIe siècle, ainsi qu'une ancienne chapelle octogonale du IXe siècle. Ne manquez pas non plus d'admirer l'église Notre-Dame-de-l'Assomption de style néo-roman installée dans le centre de la ville.
La route romaine des Helviens traversait la vallée du Frayol, en amont du pont routier actuel. Le long de la route, vous pouvez voir une copie du milliaire dit "des Combes", dont l'original a été transporté au Centre de Documentation Archéologique d'Alba-la-Romaine. Ce milliaire, trouvé dans le ravin du Frayol, indique le chiffre de quatre mille pas, soit env. 6 km du centre d'Alba-la-Romaine. La voie des Helviens passait ensuite à La Pignatelle, (30 km), puis elle desservait Alba-la-Romaine (35 km).
Située aux pieds du massif du Coiron, dans la plaine où s'épanouit la vigne, Alba-la-Romaine classé village de caractère, peut-être fière de son riche passé historique. Alba était durant l'antiquité la capitale du peuple des Helviens : Alba helvorum. Ville sans rempart, la cité fut active du Ier s. av. J.-C. jusqu'au Ve siècle ap. J.-C. lorsqu'elle accueille les premiers évêques du Vivarais. Pendant un temps, la ville reste absente des sources historiques, mais à partir du XIe siècle est fondée Aps à l'emplacement du village actuel.
De son glorieux passé subsistent de nos jours les vestiges d’un théâtre romain, d'un forum, une voie dallée, d’un sanctuaire et d’un centre monumental, à découvrir le long d’un parcours jalonné de panneaux d’interprétation. Alba-la-Romaine, ce n’est pas seulement son ancienne cité gallo-romaine Alba Helviorum, c’est aussi son charmant village médiéval, aux ruelles pavées bordées de maisons anciennes en pierres de calcaire blanc et de basalte noir, que domine un imposant château féodal. Ne manquez pas le MuséAl, un musée vivant dont le but est la mise en valeur des collections archéologiques découvertes au cours de vingt années de recherche et notamment la superbe statue d’empereur retrouvée sur le site gallo-romain.
En sortant d’Alba-la-Romaine, la première voie romaine était bordée d’une double ligne de monuments funéraires, car d’après les lois romaines, il était interdit d’enterrer ou de brûler les corps dans l’intérieur des cités. La voie romaine se dirigeait vers le nord-est, en passant près de Lestrade, au-dessous de la route actuelle. "Lestrade" provient directement du latin strata (via), la route. Puis, la voie prenait la direction de Saint-Jean-le-Centenier.
Saint-Jean-le-Centenier (42 km), autrefois dénommé Saint-Jean-le-Noir du fait de ses constructions en basalte, est situé au sud du plateau de Coiron. Le village est situé à la limite des couches basaltiques coironnaises (pierres noires) et des couches calcaires (pierres blanches) d'où sa particularité de décliner un bel ensemble de maisons aux façades formant un échiquier noir et blanc. Avant la création de Villeneuve-de-Berg en 1284, ce fut sans doute une place commerciale à la rencontre, des vins et des laines du Bas-Vivarais, du bois et du foin de la montagne.
Le village a été fortifié au Moyen Age à l’époque de la Guerre de Cent ans et garde encore des éléments de renforts. Au XVIe siècle, Saint-Jean-le-Centenier figure parmi les villes fortifiées du Vivarais.
Les rues typiques au sol pavé et aux passages voûtés s’articulent autour de l’église fortifiée mentionnée dès 1137. Les rues possèdent quelques portes anciennes dont chacune est présentée grâce à de petites plaques participent au charme du village. Le long de la voie d’Antonin le Pieux vous trouverez des vestiges de l’époque gallo romaine. L'ancien bourg médiéval de Balmes de Montbrun se trouve à 2,5 km sur le territoire de la commune de Saint-Gineis-en-Coiron, mais accessible facilement depuis Saint-Jean-le-Centenier.
Continuez sur la N102, puis prendre la D103 jusqu'à Saint-Germain (53 km). Village médieval au riche passé dont on peut découvrir à des lieux à la ronde des sites d'habitats humains de la plus haute antiquité. De nombreux dolmens s'échelonnent sur les rives de l'Auzon de Saint-Germain à Lussas. Des vestiges de l'occupation romaine subsistent notamment l'arche d'un pont et une borne millaire servant de support à une croix.
Saint-Germain possède le plus haut clocher de l'Ardèche. La fondation de la paroisse remonte vers 1150 et c'est Geoffroy de Vogüé, évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux, qui en était le propriétaire et qui laissera à sa mort en 1236 une somme d'argent pour construire un escalier d'accès. Autour de l'église, on peut flaner dans les rues anciennes aux grandes maisons de Saint-Germain faites de pierres calcaires et volcaniques qui servaient à l'élevage du ver à soie et également découvrir l'ancien four à pain. Saint-Germain était à l'origine marqué par les carrières de pierre qui se trouvaient à proximité du hameau des Chaze à l'ouest du village où on trouve un vieux four à pain. Aujourd'hui, le village est réputé pour la culture du chanvre qui a donné son nom à la place des cannabiers et la viticulture avec sa gamme de vin très variée.
En sortant de Saint-Germain par le côté Nord et en prenant l’ancienne route qui traversait le village, on passe tout à côté d’une colonne de pierre, en bordure d'un chemin. La colonne en question est en réalité une pierre "Milliaire" portant une inscription latine : A l’empereur César Fils adoptif du décédé Hadrien Antonin Auguste (régnant) pieux Père de la Patrie, tribun au pouvoir En Septimanie, Consul pour la IVème fois 13 milles pas dès Alba. Ce chemin est en réalité la voie romaine, qui, venant d’Alba, se dirigeait vers le sud, en passant par Saint-Jean-le-Centenier, les Granges de Mirabel, le quartier de Putève, La Gare, et traversant l’Auzon par "Le Pont Vieux" pour arriver à Saint-Germain. Les ruine du Pont Romain se situe à 50 m en bas de la descente d’un chemin de terre qui conduit au gué de Putève à 1200 m en amont de Saint-Germain.
À Saint-Germain se trouvait l'embranchement avec la Voie Romaine du Massif-Central qui remontait vers le territoire des Vellaves par Aubenas.
Fin de cette deuxième étape de cette Route touristique "romaine des Helviens" en Ardèche.
Retrouvez tous les détails de ce parcours sur notre page : itinéraire du circuit 2 de la route touristique "romaine des Helviens" en Ardèche.
La voie Romaine des Helviens de Saint-Germain à Vagnas
La partie sud de la voie romaine des Helviens Saint-Germain à Barjac : emprunte la vallée de l'Auzon par Sauveplantade et rejoint la vallée de l'Ardèche à Saint-Maurice-d'Ardèche. Elle traverse Pradons et Ruoms par un tracé très proche de l'actuelle D579. En aval, la voie prend un tracé direct par la Grande Loubière et traverse l'Ardèche par le gué de Chauvieux, situé un kilomètre en amont du pont de Vallon-Pont-d'Arc. Elle passe à l'ouest de Salavas où des ruines des églises avec reprise de pierre tombale dans les murs des eglises et un oratoire premier vestige trouvé sont visibles au lieu-dit Le Gleizasse. Elle descend vers le sud par le Monastier où se trouvent également des ruines gallo-romaines puis monastère. Elle rejoint l'actuelle D579 un kilomètre au nord de Vagnas. Son tracé rectiligne a été repris par la route actuelle jusqu'à Barjac. on trouve des bornes milliaire à Salavas et à Vagnas.
A partir de Saint-Germain (km 0), prendre la D103 via La Faysses en direction de Sauveplantade (3 km). Ce joli petit hameau fait partie du village de Rochecolombe. Sauveplantade a la particularité d’avoir sur son site la plus petite église de la chrétienté, fondée entre le Xe et XIIe siècle par les moines de l’abbaye de Cruas. Ce petit édifice bijou de l’art roman, représentative du premier âge roman en Vivarais est une merveille architecturale et sa visite vous ravira.
Sauveplantade vient du latin sylvia plantada témoin d'un passé où le site était recouvert de forêts exploitées. Le site était occupé à l'époque gallo-romaine, et comprenait un sanctuaire dédié à Jupiter. Une cippe porte l'inscription: « JOVI OPTIMO MAXIMO LOCUM HUNC LUCIUS VALERIANUS MARTIUS CONSTITUIT ET CONSECRAVIT » (À Jupiter très grand, très bon, Lucius Vélérianus Martius a constitué et consacré ce locus). Le site désignait sans doute un enclos sacré plutôt qu’un petit sanctuaire. On a également trouvé une colonne à astragale portant une dédicace posthume à l’empereur Aurélien : « Divo Aureliano ». On a pu penser qu’elle aurait servi de borne milliaire, mais cette hypothèse n’est plus admise aujourd’hui.
Continuer votre parcours en direction de Saint-Maurice-d'Ardèche (7 km), via le Chemin de Saint-Vieunet puis, prendre à droite sur la D579. Au bord de la rivière Ardèche, le charmant petit village de Saint-Maurice-d'Ardèche est situé dans un paysage de vignes. Autrefois appelé Saint Maurice de Terlin, la terre à lin, Saint-Maurice-d'Ardèche a été fondé au cours du XIe siècle, autour d'un couvent de sœurs bénédictines. S'il a aujourd'hui fermé ses portes, il en reste cependant quelques vestiges à admirer dans ce village.
Votre visite à Saint-Maurice-d'Ardèche sera l'occasion d'admirer une très belle architecture typique de la région, des ruelles surmontées d'arcades, des maisons en pierre typiques. Son aspect moyenâgeux rappelle le passé de cette cité ardéchoise. L'église Saint-Maurice, de style roman, est le seul vestige de l'ancien couvent bénédictin fondé par la famille de Vogüé au cours du XIe siècle.
Suivre la D579 jusqu'à Pradons (14 km), situé sur le territoire des Gorges de l'Ardèche, la rivière traverse le village. L'Ardèche descend de la montagne ardéchoise, puis poursuit son chemin à travers les falaises du cirque de Gens qui figure parmi les sites naturels les plus remarquables d'Ardèche. En rentrant dans le village, arrêtez-vous à la croix de Peyrous. En vous y approchant, vous vous apercevrez que cette croix a été installée sur une ancienne borne millière romaine. Elle porte le N° XX. C’est-à-dire que le village était à 20 000 pas romains. Sur cette borne se trouve la plaque du niveau d’eau de la grande crue centennale de la rivière en 1890. On peut voir la même plaque sur la maison dite du "barquetier".
Autour de son clocher à peigne, Pradons vous accueille sur sa place Nicolas à partir de laquelle vous pourrez emprunter ses ruelles sinueuses bordées de maisons en pierres dont certaines sont reliées par des passages voûtés.
A présent, prendre la direction de Ruoms, dans le Bas-Vivarais, en rive gauche de l'Ardèche. Elle borde les confluents de l'Ardèche avec la Ligne, la Beaume et le Chassezac, trois affluents de la rive droite. Le nom actuel du village apparaît en 1464. L’origine de ce nom, Celte, viendrait de Rigomagus (le champ du marché du roi) ou Ritomagos (le champ du gué). Cette dernière hypothèse étant plus vraisemblable puisque le village s'est créé près de la rivière Ardèche que l'on pouvait traverser à gué. Le village s'est appelé successivement Rionis, puis Riomis, Ruomis et enfin Ruoms.
Le site de la commune de Ruoms s’est révélé particulièrement riche en vestiges du Ier au IIIe siècle ap. JC. C’était un relais sur la grande voie romaine conduisant de la cité de Valence à celle de Nîmes par Alba. L’actuelle rue Nationale emprunte une partie du tracé de la voie dite « Voie des Helviens et le milliaire XXIII, marquant le 23e mille à partir d’Alba a été retrouvé près de la chapelle Notre-Dame des Pommiers, au pied de la tour d’enceinte abattue en 1853 pour élargir la rue. Mais il a, depuis, été perdu. Les nombreux champs entourant la ville médiévale ont livré quantité de tesselles antiques et de mobilier gallo-romain.
Edifié en surplomb de l'Ardèche, Ruoms est un village médiéval, fondé à la fin du Xe siècle à proximité d'une abbaye clunisienne dont il reste la chapelle Notre-Dame-des-Pommiers et son enclos. Ne manquez pas non plus d'admirer les maisons anciennes de Ruoms : la maison dite du Baron près de la porte ouest du XIVe siècle, la maison du notaire, la maison des gardes avec sa fresque du XVe représentant Saint Christophe traversant une rivière en portant l’enfant Jésus sur ses épaules, la maison de la Justice avec un linteau où sont gravées une balance, une croix et une clé. Sans oublier le château Renaissance de Chaussy situé à la sortie de la ville, ou encore le musée Vinimage, très bien conçu, permet de découvrir l'histoire des vins d'Ardèche à travers des animations et autres dégustations. C'est à Ruoms que se trouve la plus grande coopérative vinicole de l'Ardèche : les Vignerons Ardéchois
Le vieux village de Ruoms est une découverte charmante et surprenante pendant cette étape. Reprendre votre véhicule pour vous dirigez vers Vallon-Pont-d'Arc (28 km), en suivant l'Ardèche. Aux portes des gorges de l’Ardèche, le village doit son nom à la célèbre arche naturelle "Pont d'Arc" classée « Grand Site de France ». Arche minérale de 54 mètres de haut sous laquelle s’écoule la rivière Ardèche, le Pont d’Arc est unique au monde.
Vallon Pont-d'Arc est le passage obligé pour découvrir les magnifiques gorges de l'Ardèche. On peut choisir de descendre ce canyon à bord d'un canoë ou de le suivre depuis la route qui le surplombe et offre de spectaculaires points de vue. Vallon Pont d'arc est également un haut lieu de préhistoire. Vallon Pont d’Arc est également un haut lieu de la préhistoire, plusieurs dizaines de grottes disséminées sur son territoire témoignent de l'occupation humaine des lieux depuis au moins 50.000 ans. C’est sur cette commune qu’en 1994 la grotte Chauvet contenant de nombreuses peintures rupestres fut découverte. Elle abrite les peintures et gravures rupestres les plus anciennes connues à ce jour dans le monde. Ce sont près de 420 représentations d'animaux qui y ont ainsi été découvertes.
En sortant de Vallon Pont-D’Arc suivre la D579 en direction de Salavas (31 km). Entouré par la forêt, Salavas se trouve face à Vallon-Pont-d'Arc, au bord de la rivière. La nature luxuriante qui l'entoure est idéale pour les promenades et autres randonnées pour découvrir les merveilles de l'Ardèche méridionale, et les mystères de la culture et des traditions de la cité de Salavas. Avec son charme pittoresque, Salavas séduit les visiteurs de passage par son point de vue exceptionnel sur les alentours, ainsi que par les nombreux vestiges médiévaux qu'il abrite.
A l’origine, Salavas était situé le long de la voie romaine, dont deux bornes milliaires ont été retrouvées dans le sol de Salavas. Cette voie traversait l'Ardèche au Gué de Chauvieux, un kilomètre environ en amont du pont actuel de la D 579 entre Salavas et Vallon-Pont-d'Arc. Sur la petite place du village, au bas du chemin qui conduit aux fouilles de la Gleysasse, on peut voir un milliaires, probablement d'Antonin, mais tellement usé qu'on ne peut rien y lire. Dans l'enceinte des fouilles, on a placé le milliaire sud XXX, trouvé dans les environs.
Quittez ce charmant village pittoresque en direction de Vagnas (37 km), prochaine étape de votre parcours touristique. Sur la route de Barjac, c’est la dernière commune de l'Ardèche, si le conducteur pressé n’y prend pas garde, il se retrouve dans le Gard. La présence humaine sur Vagnas est attestée par des fouilles dès le paléolithique. Les hommes du néolithique ont laissé en témoignage le dolmen de Champagnac. À l’époque gauloise puis gallo-romaine, la Voie des Helviens traversait la commune. Elle suivait le tracé de l’actuelle D579 au sud de Vagnas où elle quittait le territoire des Helviens. Deux bornes milliaires, jalonnant la voie d'Antonin le Pieux, se trouvaient sur le territoire de la commune. L’une d’elle est aujourd’hui curieusement exposée au musée de Nîmes.
Avec l’occupation puis la paix romaine qui va durer quatre siècles, les échanges commerciaux permirent au site de Vagnas de devenir un relais avec garnison et auberge. Les Romains installèrent poterie, tuileries, four à chaux pour les besoins de la construction de leurs villas, dont celle, la plus au nord, possédait un temple. On a identifié l'emplacement de plusieurs villas gallo-romaines sur le territoire, les vestiges d’une villa romaine et d’un temple gallo-romain ont été retrouvés dans les ruines du Monastier.
Un premier arrêt au bord de la D579 au lieu-dit la Pierre plantée au nord de Vagnas vous permet de découvrir l’une des nombreuses bornes milliaires qui jalonnaient la voie romaine dite voie des Helviens. Cette borne a été ‘’christianisés’’ par l’adjonction d’une croix depuis 1717. Elle est numéroté XXXI Sud, l’inscription est devenue illisible, la borne devait porter une dédicace à Antonin le Pieux. Trois kilomètres plus au sud de cet endroit où vous vous trouvez, la voie romaine des Helviens quittait l’Helvie et pénétrait dans le pays des Volques arécomiques, au lieu où a été trouvé le milliaire XXXIII Sud maintenant au musée archéologique de Nîmes.
Le village de Vagnas est resté quasi intact depuis le début du siècle dernier. Pénétrer dans le bourg pour percer les secrets d’une histoire tant mouvementée.
Fin de cette troisième étape de cette Route touristique "romaine des Helviens" en Ardèche.
Retrouvez tous les détails de ce parcours sur notre page : itinéraire du circuit 3 de la route touristique "romaine des Helviens" en Ardèche.
Carnet pratique de la Route romaine des Helviens
Plus d'information
- Gorges Ardèche pont-d'Arc : site internet
- Petites cités de caractère : site internet
- Sud Ardèche Tourisme : site internet
- Aubenas Vals : site internet
- Parc Monts d'Ardèche : site internet
- Patrimoine Ardèche : site internet
- Cévennes Ardèche : site internet
- Ardèche Buissonnière : site internet
- Ardèche Découverte : site internet
- Ardèche guide touristique : site internet
- Ardèche guide web : site internet
- Auvergne Rhône Alpes tourisme : site internet
Les incontournables de la Route romaine des Helviens
- Les visites des villes et villages.
- Circuits de randonnées pédestres et cyclotouristiques. De nombreux circuits pédestres ou cyclistes sont proposés et qui permettent de découvrir les villages alentour.
- Au fil de l'eau : l'Ardèche
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- Randonnées "autour de la route des Helviens"
- Histoire des Helviens
Pour vous rendre sur la route romaine des Helviens
Saulce-sur-Rhône
10 °C Partiellement nuageux
Min: 9 °C | Max: 10 °C | Vent: 18 kmh 197°
Le saviez-vous ?
N'oubliez pas !
Les lieux les plus enchanteurs sont souvent les plus vulnérables. L'affluence du tourisme pouvant fragiliser encore plus les lieux, veillez à en prendre soin et à ne laisser aucune trace de votre passage. Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter le droit de propriété et à la vie privée, respecter les panneaux signalétiques et consignes.
- Veillez à toujours respecter les biens et les personnes lors de votre passage et de ne pas pénétrer sur les terrains privés.
- Observez le code de la route en tous lieux et en toutes circonstances, et soyez courtois avec les autres usagers que vous pourrez croiser sur votre chemin.
- Camping et Feux interdits (pas de barbecue) - La nature est fragile et des chutes de pierres sont parfois fréquentes.
- Veuillez ramasser vos déchets avant de partir. Plus que les sacs plastiques ou les pailles, ce sont les mégots de cigarettes qui pollueraient le plus les océans. les filtres à cigarettes se dégradent très lentement. Deux ans en moyenne. L'un des "petits gestes élémentaires" à accomplir : ne plus jeter ses mégots par terre. Pensez boite à mégots.
Soyez vigilants et attentifs à tous ces petits gestes pour que nos petits et grands paradis le reste encore de nombreuses années et que les personnes qui passeront derrière nous en profitent tout autant.
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Date de dernière mise à jour : 15/10/2023
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