Route du circuit touristique des marches de Bretagne - Etape 1- (35)
Circuit de l'étape "de la Forêt de Villecartier à Vitré" de la Route "des marches de Bretagne"
Aux marches de la Bretagne, cette première étape du circuit touristique de la Route des marches de Bretagne d'une distance de 122 km fera halte principalement dans deux cités que l’Histoire et les grands hommes ont façonnées.
Surgissant intact du passé, le château de Fougères vous invite à rejoindre le Moyen Age. Vous revivrez 500 ans d'histoire au fil d'un chemin visuel et sonore qui met en scène l'histoire des Marches de Bretagne, sa forteresse médiévale et sa vie quotidienne.
Cette expérience unique vous emmènera durant une heure trente au cœur de l'histoire. Vivante et ludique, elle s'adresse à tous et n'oublie pas les plus petits en leur réservant un parcours spécifique.
Vous traverserez pendant votre escapades des villes et villages chargées d'un patrimoine important pour votre plus grand plaisir.
Votre itinéraire et visites sur le Circuit de l'étape "de la Forêt de Villecartier à Vitré" de la Route des marches de Bretagne
Etape 1 : de la Forêt de Villecartier à Vitré
Emprunter le circuit de ce long parcours touristique, c’est pénétrer au coeur une histoire de pierres…De la guerre à la paix, d’une mosaïque où la pierre, l’eau et la végétation se rencontrent en toute harmonie pendant votre parcours. Emprunts de mystère, les paysages des Marches de Bretagne semblent être le décor de légendes ancestrales.
Nous vous proposons de commencer ce retour dans l'histoire Bretonne à partir de la Forêt de Villecartier située en Ille-et-Vilaine sur la commune de Bazouges-la-Pérouse. Elle est un véritable témoin de l'histoire et des hommes et de la région : envahisseurs normands, chouans et républicains.
Autrefois dans la Forêt de Villecartier habitaient plusieurs sortes d'artisans : des charbonniers, des sabotiers, des fagotiers, ainsi que des scieurs. Quelques monuments rappellent cette époque...
Plusieurs voies romaines sillonnaient la région. Les bornes milliaires étaient placées au bord des voies tous les mille pas et guidaient les voyageurs. Une de ces bornes, d’un mètre cinquante de haut environ, se dresse en Forêt de Villecartier, au centre d’un carrefour en étoile où convergent sept anciens chemins. L’un d’entre eux, appelé le Chemin montois était emprunté par les pèlerins du Moyen âge qui se rendaient au Mont-Saint-Michel.
Les ducs de Bretagne, propriétaires de la Forêt de Villecartier, édifièrent à cet endroit un pavillon de chasse et la chapelle Saint-Nicolas, afin d’y faire leurs dévotions pendant les périodes de chasse à courre. Aujourd’hui, cette chapelle n’existe plus. Avec ses ruines a été édifié en 1692, l’oratoire que l’on peut toujours admirer dans le nord de la forêt. Il abrite la statue en bois de Saint Mathurin.
En Forêt de Villecartier, la Colonne des chouans édifiée en 1826, rappelle qu’en ces lieux, Henri Baude de la Vieuville, officier chouan, fut fusillé le lundi de Pâques 1796. Le même jour, le vicomte Bernardin de Sérent tombait lui aussi, au village des Loges, sous les coups des républicains.
Après cette balade bucolique prenez la direction de Bazouges-la-Pérousse via la D90 59 km). Au cœur du Pays d'Antrain, dans un cadre magnifique, Bazouges-la-Pérouse, Petite Cité de Caractère de Bretagne, vous invite à découvrir son patrimoine remarquable, ses espaces naturels et le Pommé, son produit ambassadeur.
Bazouges-la-Pérouse a toujours été une ville frontière, un lieu d'échanges. Née aux confins de deux cités, celle des Coriosolites et celle des Riedones, elle connaît une double christianisation : gallo-romaine, puis bretonne. Après un probable déclin au Haut Moyen Âge, la cité renaît à l'époque féodale, sous la forme d'une ville castrale, dont l'empreinte est encore visible aujourd'hui.
Pour les amoureux de l'art, Bazouges-la-Pérousse, site d'expérimentation artistique, dédie ses murs depuis plus de 10 ans à la création contemporaine. La petite cité de caractère conserve de nombreuses traces de cette prospérité. Place de la Mairie, l’imposant manoir du Colombier est la demeure probable des anciens seigneurs de Bazouges.
Vers la place du Monument, la maison des Pendus présente de curieux masques grimaçants. Sur cette même place, datée de 1604, une fenêtre d'angle richement décorée signale l'ancienne maison du procureur du roi. En haut de la ville, l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul surprend par l'originalité de son architecture.
Sortez de Bazouges-la-Pérousse par la D91 en direction du Château de la Ballue. La colline où se trouve le château délimite les pays de Combourg et de Fougères, et de ce fait a été fortifiée depuis des périodes très anciennes. Le château actuel a été construit par Gilles de Ruellan qui avait acheté cette terre en 1620, puis il a été reconstruit en 1705.
Le château de la Ballue est de style Louis XIII en granit doré. Le corps de logis central est encadré de deux ailes en retour. Des communs il reste la grande écurie, la tour de l'horloge, le cellier, les deux remises et le passage central. L'orangerie qui a été construite au xixe siècle a été transformée en salle d'exposition sur l'art des jardins.
Les jardins du Château de la Ballue, sont classé Monument Historique et label Jardins Remarquables. Ses beaux jardins de topiaires en terrasses et son superbe panorama inspirèrent François-René de Chateaubriand. Le jardin en terrasses existait au xviiie siècle.
Prenez la direction d'Antrain via la D313, sur votre droite prendre la D155 vers le château de Bonnefontaine (18 km). Construit au XVIe siècle avec un parc à l'anglaise du XIXe siècle. Châtellenie avec droit de haute justice érigée en baronnie au XVIe.
L'histoire connue de Bonnefontaine débute à la fin du xie siècle lorsque Geoffroy Chaussebœuf fait donation de la terre de Bonnefontaine à l'abbaye de Saint-Florent de Saumur. À la fin du xiiie siècle Bonnefontaine entre dans la famille de Saint-Brice pendant trois générations. En 1370, Guillaume de Porcon, fils d'Olivier de Porcon, compagnon de Bertrand Du Guesclin, épouse Jeanne de Saint-Brice, unique héritière de Bonnefontaine.
Le parc du Château de Bonnefontaine a été conçu et réalisé par les célèbres paysagistes Denis Bühler et Édouard André (1840-1911). C’est à Denis Bülher que l’on doit, parmi beaucoup d’autres, les jardins du Thabor à Rennes, et à Édouard André le parc Monceau à Paris et Hyde Park à Londres. On peut remarquer comme curiosité "l'arbre de la duchesse Anne".
Ce châtaignier, se trouvant sur le bord de l'allée principale, porte un panneau indiquant que « les Bretons gardent le souvenir de leur dernière duchesse, Anne de Bretagne, qui s'est assise sous cet arbre renversé par la tempête de 1987 ».
Revenez sur Antrain via la rue de Bonnefontaine et la D489, D155. Antrain est bâtie sur un petit promontoire de 45 mètres d’altitude situé au confluent de deux cours d’eau avec des petites rues en pente conservant des demeures des XVIe et XVIIe siècles. Bien que positionnée sur un mamelon commandant le Couesnon, il semble qu'Antrain n'ait pas été fortifiée de pierres.
Antrain prend une certaine importance pendant la guerre de Cent Ans. Après Azincourt, en 1415, Antrain connait un réel essor industriel, notamment dans la draperie, la tannerie et le commerce.
A voir lors de votre passage : Oppidum (hameau de la Motte), la Voie romaine, la Maisons du Saut-Gautier et les Douves, le Manoir de la Choltais du XVIe siècle. Le Pont de Loysance du XVIIIe siècle, sur le Couesnon.
Poursuivez votre itinéraire touristique vers Saint-Ouen-la-Rouërie par la D15 (24 km). L'histoire de Saint-Ouen-la-Rouërie est étroitement liée à celle de la famille Tuffin de la Rouërie qui n'apparaît avec certitude qu'au début du XVème siècle. Visitez l'église Saint-Ouen de 1881-1888, de style néo-gothique.
Au nord du bourg de Saint-Ouen-la-Rouërie, à la croisée des chemins entre Bretagne et Normandie, vous trouverez le Château de la Rouërie via la D296 (27 km). Construit au XVIIème siècle et remanié au XVIIIème par la famille Tuffin de la Rouerie, venez découvrir le château d'un héros de la guerre d’indépendance américaine, défenseur des libertés bretonnes et fondateur de la chouannerie bretonne en 1792 : le marquis Armand Tuffin de la Rouërie.
La demeure est typique de l’architecture classique par sa façade Est, avec ses nombreuses ouvertures, qui lui confère un caractère accueillant et seigneurial. Lors de votre flanerie dans le parc, vous trouverez dans les jardins un remarquable "Boulingrin" crée en 1930 par François Barbier ainsi que des arbres centenaires. Le parc animalier quant à lui vous ravira par sa collection de moutons venant du monde entier.
Le château des Blosses du XIXe siècle est localisé à quelques centaines de mètres au sud et appartient à la même famille. Basé, à l'origine, sur les fondations d'une ancienne place forte du XIe siècle.
A l'extrémité de la paroisse de Saint-Ouen, et tout près du château de la Rouairie, se trouve sur un ruisseau un pont qui porte le nom de Pont-à-la-Malade, les terres qui l'avoisinent s'appellent les Maladreries. Nul doute, par suite, qu'il n'ait existé jadis un petit hôpital en ce lieu. De plus, la tradition dit qu'une chapelle dédiée à sainte Magdeleine s'élevait autrefois près de là.
Après ces visites revenez sur vos pas jusqu'à Saint-Ouen-la-Rouërie et suivez la direction de Coglès capitale du Coglais, via la D15 (36 km). Dès le xie siècle, cette paroisse s'appelait Coglès, et avait le titre de fief. Elle dépendait de l'abbaye de Saint-Melaine de Rennes, qui y possédait un prieuré. Geoffroy, baron de Fougères, donna en 1204, sa terre de Coglès, à son oncle tuteur, Guillaume l'Angevin, pour le remercier d'avoir administré ses domaines.
Les seigneurs de Coglès tirent bien entendu leur nom de la paroisse de Coglès où ils avaient leur château, édifié dans le bois de Gâtines au lieu-dit le Châtel où l'on voyait une ancienne motte féodale portant le nom de Motte-au-Seigneur.
A voir à Coglès l'église Saint-Jean-Baptiste, le Manoir des Longrais, le Manoir de La Bouverie et le Manoir de La Bretonnière, un édifice bâti au XVe et au XVIIe siècle. Il est orné d'une tourelle carrée percée d'étroites meurtrières, d'un porche et d'un cadran solaire. Au premier étage, une pièce en avancée est supportée par d'élégants piliers.
Continuez votre escapade sur la route des marches de Bretagne vers La Selle-en-Coglès via D17 (39 km). Découvrer la richesse du patrimoine du Coglais à travers ses paysages bocagers, ses rivières et ses vallées mais aussi de ses châteaux, manoirs et maisons traditionnelles du Pays Fougerais.
Des sites naturels et paysagers comme le Jardin de l'Eau et le Parc Botanique de Haute-Bretagne ou des sites architecturaux comme les châteaux du Rocher-Portail, de la Motte ou du Tiercent illustrent à merveille cette richesse patrimoniale.Terre d’Histoire et berceau de la chouannerie bretonne, le Coglais est également marqué par le souvenir de grands auteurs comme Balzac et Chateaubriand qui y séjournèrent à plusieurs reprises.
Poursuivez vers le château du Rocher-Portail ou Rocher-Sénéchal via la D102 (41 km) est un château du XVIIe siècle situé à Maen-Roch. Localisé au nord du bourg de Saint-Brice-en-Coglès, proche de l'ancienne commune de La Selle-en-Coglès aujourd'hui intégrée dans la commune nouvelle des Portes du Coglais, le château est situé au bord d'un étang alimenté par le ruisseau des Échelles.
Découvrez l'un des plus beaux châteaux de Bretagne, un château-manoir, construit en moellon, avec des encadrements de baies en granite, est coiffé de superbes toitures, comportant des corniches à modillons à la base du toit. C'est l'un des trois châteaux que Gilles de Ruellan, un proche d'Henri IV, fit bâtir dans la région avec celui de la Ballue à Bazouges-la-Pérouse et celui de Monthorin à Louvigné-du-Désert.
Édifié de 1603 à 1607, il présente un corps central flanqué de deux ailes en équerre : l'une s'ouvre sur la cour par une élégante galerie Renaissance d'inspiration italienne, avec pilastres cannelés à l'extrémité de laquelle se trouve une chapelle munie de canonnières ; l'autre percée d'un portail central, contenait les celliers et réserves.
Poursuivez sur le D102 vers Saint-Brice-en-Coglès (45 km). La commune de Saint-Brice-en-Coglès, Village étape depuis 2004, a été la première de France à avoir été labellisée Village en poésie le 10 mars 2012. Au Moyen Âge, la seigneurie de Saint-Brice est dans la baronnie de Fougères. Goeffroy de Saint-Brice est le dernier du nom en 1343.
A voir à Saint-Brice-en-Coglès : L'église Saint-Brice, La chapelle Sainte-Catherine du XVIIe siècle, Le château de la Motte ou de Saint-Brice du XVIIe siècle, Le château de La Villette du XIXe siècle, Le manoir de la Branche du XVe et XVIe siècle et le manoir de la Bouvrais du XVIIe siècle.
Prenez la D98 en direction de Saint-Marc-le-Blanc, visiter l'église paroissiale Saint-Médard avec sa nef partiellement romane du XVe siècle. Puis Baille via la D18 (54 km) admirer l'église Saint-Martin précédée par une tour érigée en 1827, la nef, remaniée, conserve des éléments romans. Le Manoir des Flégés, de style classique mérite votre attention.
Baille à un habitat dispersé du 18ème siècle, taillé dans le granit gris avec un bourg fleuri de roses centré autour de son enclos paroissial d’où rayonnent de multiples chemins pédestres.
En continuant sur la D18, vous arriverez à Saint-Hilaire-des-landes (56 km). La bataille de Saint-Hilaire-des-Landes opposa chouans et républicains pendant la Chouannerie. Le 19 avril 1796, le bourg fortifié de Saint-Hilaire-des-Landes et attaqué par les royalistes mais les défenseurs repoussent l'assaut.
A voir l'église paroissiale Saint-Hilaire son mur nord de la nef est partiellement de type roman ; nef, transept sud et porche latéral sont du XVIe siècle, transept nord de 1840 et clocher du milieu du xxe siècle.
Le château de la Haye-Saint-Hilaire, le château est situé au sud-ouest du bourg de Saint-Hilaire-des-Landes. Il se trouve non loin de la route départemantale D 18 allant du bourg de Saint-Hilaire-des-Landes à celui de Saint-Sauveur-des-Landes. La famille qui occupe ce château y est présente depuis 700 ans. Le château actuel a été reconstruit entre 1600 et 1620 sur un château du XIIIe siècle, dont il ne reste que quelques éléments.
Autour d'une cour carrée, le château comprend un logis principal (au sud-est), un pavillon, des communs à l'ouest et une chapelle dédiée à la Sainte-Famille dans l’angle nord-est. Une tour ronde datant du XIIIe siècle se trouve au milieu de la cour. L’ensemble est entouré de douves ; un pont et un portail marque l’entrée principale de l'ensemble.
Votre prochaine étape sur la route touristique des marches de Bretagne sera Chaudeboeuf via la D103 (59 km). C'est en l'an mil que le site a vu naître la motte féodale, une défense rudimentaire. Le seigneur Meen II organise les travaux de construction des douves et d'une levée de terre. C'est alors que Gauthier de Clisson, Raoul le Cerf et Pinel viennent à sa rencontre.
Un hospice voit le jour dès le XVIIIe siècle. Elle abrite aujourd'hui un établissement pour personnes âgées, un foyer d'accueil et un foyer médicalisé.
Continuez vers Fougères via la D113 (73 km). Surgissant intact du passé, le château de Fougères rappellent la vocation défensive du pays. Immense, la forteresse de Fougères se visite et livre ses secrets à travers un parcours scénographique visuel et sonore qui met en scène l’histoire des Marches de Bretagne.
Il faut flâner parmi les rues où se penchent les façades à pans de bois multicolores pour s’imprégner de l’atmosphère chargée d’histoire. Fougères est classée ville d'art et d'histoire depuis 1985. Elle abrite 24 monuments historiques et 87 bâtiments inventoriés.
Après avoir flaner dans la villa d'Art et d'histoire de Fougères, prenez la direction de Javené via la D179 et Rue de Nantes et la D108 (77 km). L'origine de Javené remonte à une période fort ancienne puisqu'elle a pris naissance, semble- t-il à l'époque gallo- romaine, près de la voie romaine qui la traverse d'est en ouest, connue sous le nom de Chemin Chasles, qui, à l'origine reliait Jublains à Carhaix .
Quant au patrimoine de Javené, vous ne pouvez pas, manquer d'admirer l'église St Martin, des XVème et XVIème siècles avec son porche ogival, ses fenêtres gothiques et sa tour démesurée qui culmine à plus de 43 m et d'où, dit-on, par temps clair, on peut apercevoir le Mont Saint Michel.
A voir aussi le Château de La Bécannière du XVIIIe siècle, d'anciens manoirs, éparpillés dans la campagne, gardent encore le souvenir de personnages qui marquèrent l'histoire du pays. Le Manoir de La Génière du XVIe, le Manoir de La Grande-Piltière du XVIIe siècle, le Manoir de La Rivière du XVIIe siècle et le Manoir de La Tiolais du XVIe siècle.
La Bécanière était reconnue comme terre seigneuriale de la paroisse depuis au moins le XIVème siècle. La seigneurie de la Marche, beaucoup plus importante, avait obtenu le privilège de posséder un banc dans l'église à la condition qu'il soit placé à 1,50 m environ derrière celui du seigneur de la paroisse et parce que le seigneur de la Marche devait entretenir le passage à pied qui se prend sur les prés de sa seigneurie et de l'entretien de deux planches sur les rives du Couesnon pour donner communication entre les deux baronnies de Fougères et de Vitré.
Continuez votre périple vers Parcé via la D108 (83 km). Parcé fait partie des communes déclarées totalement insurgées en 1793-1794. La commune est acquise aux Chouans pendant la Révolution, malgré une minorité républicaine. Lors de l'insurrection de mars 1793, trois patriotes de Parcé, dont le maire de la commune, sont fusillés le 20 mars par des insurgés à Dompierre-Du-Chemin.
Une compagnie chouanne est formée, commandée par le capitaine Joseph Bucheron. Quelques affrontements se déroulent sur son territoire comme le Combat de la Vilorais le 26 mars 1794.
Visiter l'église Saint-Pierre du XVIe siècle ; le transept et la sacristie ont été réalisés entre 1845 et 1849, le clocher a été édifié entre 1878 et 1887 et la flèche du clocher fut posée en 1886. A voir la Forge située dans le centre-bourg à côté de l'étang (visitable).
Suivez la direction de Dompierre-du-Chemin via la D23 (89 km). La paroisse de Dompierre-du-Chemin dépendait jadis de l'ancien évêché de Rennes et appartenait à la Châtellenie de Châtillon-en-Coglès et à la baronnie de Vitré. La population de la commune soutient la chouannerie lors de la Révolution française. Le 25 juillet 1799, une troupe de Chouans est battue par les républicains au combat de Dompierre-du-Chemin.
Visiter l'église Saint-Pierre, elle est en pierre et couverte d'ardoises. Elle est typique des églises bretonnes. Sa particularité est à l'intérieur. En effet, son plafond ressemble à la charpente d'un bateau en bois renversé. il est également peint. Le maître-autel, dominé par la statue de saint Pierre, placée dans une niche à coquille, arbore les armoiries peintes du chapitre de Rennes.
Pour finir votre ballade à Dompierre-du-Chemin, profiter de l'étang de la rue verte ouvert à tous, venez vous y promener le long des berges aménagées et plantées. Les amateurs de pêche sont les bienvenus moyennant des autorisations de pêche vendues au Relais du Saut Roland.
Puis, faite une pause au site de Saut Roland, à 2 km à l’est du bourg, un espace naturel départemental caractérisé par d’abruptes falaises de quartz dominant le ruisseau de Saint-Blaise.
Selon la légende, il tire son nom de Roland, le neveu de Charlemagne, qui a effectivement été préfet des Marches de Bretagne. Il aurait trouvé la mort après avoir tenté de sauter à cheval entre les deux falaises en invoquant l'amour de sa dame ; alors que ses deux premières tentatives au nom de Dieu puis de la Vierge avaient réussi.
Un parking est disponible au début du parcours du Saut Roland route de laval. Les amateurs d'escalades sont aussi les bienvenus, le rocher étant aménagé de plusieurs crans d'ancrage. Venez faire une petite ballade ou un grand circuit dans la forêt. Au coeur de la forêt, coule une rivière que vous pouvez traverser par un pont en bois. La faune est diversifiée : vous pouvez y croiser des biches, écureuils, renards ...
Après cette balade bucolique, direction Chatillon-en-Vendelais via la D178 et D109 (95 km). Située aux confins de la Bretagne, de la Normandie et du Maine. Un château fortifié y fut construit en 1040 et pris le nom de Plessis-Innoguen. Il fut donné au deuxième seigneur de Vitré, Tristan qui épousa Innoguen, la sœur de Main, seigneur de Fougères. Ce château supporta plusieurs sièges : en 1488, Louis II de la Trémoïlle y passa avec son armée.
En 1500, de nombreux manoirs existaient dans la paroisse : Bois-Morin, Daudrie et l'Ecoublère appartenaient au comte de Laval ; Bredotière, à Anne Houdry ; la Mazure, à Guillaume de Gesnes ; Haute et Basse Rouxière, à André Hardy ; Blairons, à Michel Le Bouteiller ; le Bois-Teuilleul.
A voir : l'église Saint-Georges, de style néo-gothique, œuvre de l'architecte Arthur Regnault. Elle a été construite à la fin du XIXe siècle autour d'un maître autel du XVIIe siècle. Le château des Hurlières : une partie, de style gothique, date du XVe siècle ; le grand logis date du XVIIIe siècle, le pavillon nord du XIXe siècle ; il possède un grand parc ainsi qu'un jardin d'hiver.
Prendre la D24 vers Montautour (99 km). La butte de Montautour est un site classé. D'une surface de 74 hectares, il est le point culminant du département d'Ille-et-Vilaine avec ses 194 mètres, d'où l'on peut voir 32 clochers.
A voir lors de votre passage : l'église de Sainte-Marie de Montautour, l'église Notre-Dame-du-Roc, de style néo-roman, édifiée par l'architecte Albert Béziers-Lafosse : tour (1858), corps de l'édifice (1867-1872) et le Manoir de la Rivière Rabault du XVe siècle.
Restez sur la D24 pour arriver à Saint-M-hervé, ne manquez pas d'admirer lors de votre passage la maison de la Gélinière fait partie d'une petite série de maisons concentrées sur la commune de Saint-M'Hervé. La construction en moellons de quartzite et baies en granite est de belle qualité. Il reste devant la maison des traces d'une cour fermée et d'un portail
Le style général de la maison et quelques détails de décor indiquent une datation de la fin du XVIe. Cette maison aurait été construite pour des marchands de toile qui font partie des notables ruraux à cette époque prospère dans une région où était cultivé le chanvre.
Le circuit touristique des marches de Bretagne, vous emmène à La Chapelle-Erbrée via la D777 (110 km) à la limite orientale du département d'Ille-et-Vilaine avec celui de la Mayenne. La commune est mentionnée pour la première fois en 1440 et en 1453, à propos de la réformation de la noblesse. On conserve encore à La Chapelle-Erbrée les registres des Comptes des trésoriers de 1532 à 1612.
A voir : le château de la Chapelle-Erbrée construit par Jacques Mellet en 1871 et l'église paroissiale Saint-Ouen, reconstruite au milieu et à la fin du XIXe siècle par le même architecte.
Pour finir cette première étape de la route touristique des marches de Bretagne, prenez la direction de Vitré via la D34 (122 km) .Son important patrimoine médiéval et classique lui a valu le label Ville d'art et d'histoire et l'inscription à la liste des Plus beaux détours de France de France.
La cité de Vitré, ville forte des Marches de Bretagne, puis cité des Marchands d’Outre-mer dispose d’un patrimoine remarquable. À l’ombre du château, forteresse puis résidence des Vitré, puis des Laval, maisons à pans de bois et hôtels particuliers témoignent, du Moyen-âge à la seconde moitié du XVIIe siècle, de la richesse issue du commerce des toiles de chanvre.
À proximité du château de Vitré et au cœur du centre historique vous trouverez l’église Notre-Dame, aux allures de cathédrale apparaît comme l’un des joyaux de l’architecture vitréenne gothique et renaissance. Aux portes de la Bretagne, Vitré et son château médiéval vous seduira par le charme de ses vieilles rues et des maisons à pans de bois si bien restaurées. Prenez le temps de vous replonger dans cette époque palpitante.
Fin de cette première étape du circuit touristique des marches de Bretagne : itinéraire entre la Forêt de Villecartier à Vitré (122 km).
Fin du circuit ou suivez le deuxième circuit touristique de l'étape 2 "Vitré à Chateaugiron".
Le saviez-vous ?
Découvrez les Trois circuits de la route touristique
Circuit 1 Etape : "de la Forêt de Villecartier à Vitré"
Circuit 2 Etape : "Vitré à Chateaugiron"
Circuit 3 Etape : "Chateaugiron à la Forêt de Villecartier"
N'oubliez pas !
Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter les panneaux signalétiques et consignes. Merci de respecter le droit de propriété et de ne pas pénétrer sur les terrains privés.
Pour vous rendre sur le Circuit de l'étape "de la Forêt de Villecartier à Vitré"
Bazouges-la-Pérouse
2 °C Nuageux
Min: 2 °C | Max: 2 °C | Vent: 11 kmh 191°
Nos coups de coeur sur le circuit de l'étape "de la Forêt de Villecartier à Vitré"
Hébergement :
Restauration :
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Date de dernière mise à jour : 06/07/2021
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