Route du circuit touristique des marches de Bretagne - Etape 2 (35)
Circuit de l'étape "de Vitré à Chateaugiron" de la Route du touristique "des marches de Bretagne"
Jadis, les "marches" implantées aux portes de la Bretagne protégeaient le duché des intrusions extérieures et assuraient sa cohésion. Ces lieux hautement stratégiques, dotés de puissantes forteresses, sont aujourd’hui des paysages de paix, où il fait bon de partir en escapade.
Votre parcours touristique passera à Châteaugiron où s’élèvent les puissantes tours moyenâgeuses du château, tandis que le logis adopte les lignes moins sévères d’une demeure de plaisance. Flaner dans les rues avec les façades à pans de bois comme dans la rue Madeleine.
À proximité de cette Petite Cité de Caractère, le château du Bois Orcan, joyau de l’architecture du XVe siècle classé Monuments Historiques, attend votre visite. Parfaitement restauré, il accueille en son parc les sculptures d’Étienne-Martin (1913-1995).
Plus modestes, les nombreux bourgs et villages du de la route touristique ne sont pas moins dotés de charme et valent bien souvent de quitter le volant. Cette deuxième étape fait aussi la part belle au patrimoine religieux.
Votre itinéraire et visites sur le Circuit de l'étape "de Vitré à Chateaugiron" de la Route des marches de Bretagne
Etape 2 : de Vitré à Chateaugiron
Après cette pause à Vitré, quittez la cité médiévale par le boulevard de Laval et reprenez votre route touristique des marches de Bretagne, pour cette deuxième partie en direction d'Erbrée via la via D857 et D29 (8 km). La commune faisant partie des Marches de Bretagne, un sentier piétonnier traversant la commune s'appelle d'ailleurs "GR Tour des Marches de Bretagne".
A voir : l'église et le presbytère d'Erbrée, ils furent fondés en 1104 par les seigneurs du lieu. En 1199, Jean, chevalier, seigneur d'Erbrée, donna au prieuré Sainte-Croix de Vitré qui dépendait de l'abbaye de Marmoutier, le tiers de sa terre, située dans la lande Pierre.
L'église paroissiale Saint-Martin, construite en 1857 par l'architecte vitréen Audrouin ; seule la tour, construite en 1810 par l'architecte Gelly pour compléter l'église précédente, lui est plus ancienne, car elle fut conservée.
Le manoir de La Haie a été le berceau de la famille de la Hay, qui était originellement seigneurs d'Erbrée. Les Hay du Chastelet comptaient au XVIIe siècle parmi les anciennes familles de Bretagne.
Le château des Nétumières, édifié au XVIe siècle à l’emplacement d’un château médiéval et restauré au xixe. Le château et ses dépendances, ainsi qu’un pont probablement gallo-romain situé à proximité. Le château est une propriété privée, fermée aux visites.
Le château des Bretonnières du XVIIe et XIXe. Le manoir des Bretonnières fut détruit pendant les guerres de la Ligue, mais il fut reconstruit en 1600 par la famille Morel, ainsi que sa chapelle, qui porte la date de 1598 sur sa pierre de fondation.
Prenez la direction des Rochers de Sévigné, propriété de la famille de Sévigné depuis 1410, Marie de Rabutin Chantal, Marquise de Sévigné, découvre ce château juste après son mariage en août 1644. Appréciant la nature environnant le château, elle transforme le bois en véritable Parc, nommant les allées qui guident ses promenades journalières.
Amateurs de jardins à la française, courez y faire un tour... Ceux-ci ont été réalisés d'après les dessins du talentueux Le Nôtre. La région de Vitré est intimement liée à l'histoire de la marquise de Sévigné. Accueil du public à l’Orangerie et découverte du jardin, de la tour médiévale et de la Chapelle avec un guide.
Votre escapade vous emmène à Argentré-du-Plessis par la D88 (22 km). La commune d'Argentré-du-Plessis a vécu pendant cinq siècles à l'ombre du château de la famille du Plessis. La construction de ce château remonte au Moyen Âge pour sa partie la plus ancienne. Il a ensuite été modifié à plusieurs reprises au fil des siècles. L'habitation est en style Renaissance et la chapelle en style néo-gothique.
Les Plessis ont réussi à conserver ce bien à la Révolution tandis que les propriétaires avaient fui en Allemagne rejoindre la communauté dite des « immigrés ». Le 31 juillet 1791, les gardes nationales de Bais et de Vitré fouillèrent le presbytère d'Étrelles, puis visitèrent le château du Plessis, y commettant de gros dégâts.
La commune d'Argentré-du-Plessis abrite aussi trois châteaux privés : le château du Plessis, le Pinel, ancien manoir du XVe siècle et le château de la Fauconnerie, des XVIIe et XVIIIe siècles comprenant un manoir du xvesiècle.
Profitez de votre passage pour visiter l'église Notre-Dame, construite de 1775 à 1779 en remplacement de la précédente, incendiée par la foudre en 1772. Tableaux, autel et retable de Nicolas Brenet (1777). À l'intérieur est conservée une toile du peintre flamand Jacob Jordaens daté de vers 1635-1645 représentant La Trinité entourée de saints.
Continuer vers Domalain en suivant la D48, puis la D178 (34 km). Domalain construit sur une colline est composé en deux villages : Domalain, où se trouve le bourg, l'église, la mairie et les commerces, et Carcraon, village où ne se trouvent que des habitations et un étang.
En 1240, le bourg comprenait quelques vieux logis qui contenaient l’auditoire, les prisons, les ceps et colliers de la Seigneurie du Désert. En campagne, s’élevaient des manoirs au Plessis Hogrel, à la Boisselière, au Pin, à Montbesnard et au Haut Princé. La paroisse de Domalain dépendait autrefois de la châtellenie du Désert, qui appartint aux barons de Châteaubriant, puis à ceux de Vitré à partir de 1542, et disposait du droit de haute justice.
L'église Saint-Melaine de Domalain, commencée en 1549, et terminée en 1632, est d'une architecture remarquable. La tour était jadis surmontée par un clocher qui passait pour un des plus beaux de Bretagne. L'église est de style gothique flamboyant. La tour construite en 1552 est en partie détruite en 1705.
A voir sur la commune : La chapelle Sainte-Anne date de la 2e moitié du XIXe, elle est située au village de la Heinrière. La chapelle Saint-Maimbœuf, nommée également chapelle Notre-Dame-de-la-Délivrance, date de la fin du XIXe, elle est située au village de Carcraon.
Poursuivez votre chemin vers La Guerche-de-Bretagne via la D106 (46 km), La Guerche devient possession de Bertrand Du Guesclin en 1379, et bascule dans le camp français. Une garnison de cent hommes d'armes et chevaliers est alors en poste dans la ville.
La forêt de la Guerche actuellement sur la commune de Rannée, cette forêt étant "la forêt du seigneur de La Guerche" est une relique de la forêt-frontière qui séparait autrefois la seigneurie de La Guerche (duché de Bretagne) du Bas-Maine.
Pendant votre flanerie dans La Guerche-de-Bretagne ne manquez pas de visiter la basilique Notre-Dame, ancienne chapelle castrale des seigneurs de La Guerche puis collégiale, fondée en 1206 par Guillaume II, seigneur de La Guerche. Essentiellement romane et gothique, elle a été classée monument historique par arrêté du 15 novembre 1913. Elle renferme des vitraux et des stalles également classés.
Admirez les maisons anciennes à porche et colombages. Ces maisons à pans de bois sur porche témoignent de la prospérité des marchands de La Guerche aux XVIe et XVIIe siècles, enrichis grâce aux commerce des toiles de chanvre.
Avoir : la chapelle Saint-Nicolas, vestiges du prieuré Saint Nicolas, dépendant de l'abbaye Saint-Melaine de Rennes, les vestige de la commanderie de La Guerche (ordre des Templiers).
Poursuivez sur la D106 vers Moussé (58 km), Cette paroisse est attestée depuis le 15e siècle. Le nom de la commune vient du breton mouës, qui signifie lieu humide. La maison la plus ancienne remonte au 14è siècle, le manoir nommé par Paul Banéat "l'Hostel de Mocé".
Admirer l'église paroissiale Sainte-Trinité, œuvre de l'architecte Arthur Regnault. Le style renaissance de l'église fut suggéré à l'architecte par le maître-autel en pierre du 16e siècle.
Continuez en direction d'Arbrissel via la D47 (61 km), admirer l’église Notre-Dame-de-l’Assomption, église romane, des XIe et XIIe siècles. L'église se compose d'une simple nef suivie d'un coeur plus étroit et profond qui comprend une partie droite terminée en hémicycle. A l'entrée du sanctuaire, s'ouvre un arc triomphal percé dans un grand mur-diaphragme.
Votre prochaine halte sur votre itinéraire touristique sera Marcillé-Robert via la D48 et D310 (69 km), une localité très ancienne : on y battait monnaie dès le début du VIIe siècle. Marcillé, petite ville fortifiée, les remparts du XVe siècle étaient coupés par trois portes et la ville se divisait en trois bourgs : à l'ouest, la Ville-Bedon, au centre, la ville proprement dite et, à l'est, le bourg avec l'église.
Au milieu de la ville s'élevaient les halles détruites vers 1884. Un château édifié au début au début du xie siècle par le premier seigneur de Vitré, Riwallon, pour son fils Robert : c'est alors que Marcillé prit le nom de Robert. Le château fut démantelé en 1595.
A voir : l'église paroissiale Saint-Ouen commencée en 1688, terminée en 1713, elle est composée d'une nef terminée par une abside semi-circulaire et d'un transept. La face sud présente un porche additionné d'un ossuaire. L'intérieur possède une voûte boisée, l'abside est décorée de peintures qui ont été restaurées. Un grand retable de 1825 à colonnes torses ornées de feuillage est accosté de deux ailes arrondies.
Le château, de style gothique date de 1872-1873, situé au n° 2 Le Boulevard et édifié à l’emplacement de l’ancien prieuré, par Mme Lasnier.
Les ruines du château médiéval du XI-XVème siècle, fondé par Riwallon le Vicaire, premier seigneur de Vitré, pour son fils Robert Ier. Le château comprenait cinq tours. C’était une châtellenie relevant de la baronnie de Vitré et possédait un droit de haute justice. Il était la propriété de la famille la Trémoille au XVIIIème siècle.
L'ancien manoir du XV-XVIème siècle, situé au lieu-dit « Le Bois-Robin ». Il possédait autrefois une chapelle privative édifiée vers la fin du XVème siècle. Vers la fin du XVème siècle en effet, Pierre Uguet, seigneur du Bois-Robin, bâtit une chapelle près du manoir de ce nom.
Arrêtez-vous pendant votre périple sur ce circuit touristique à La Roche-aux-fées via la Lande du Saule (75 km). Sans conteste le plus grand dolmen de France, c'est aussi un lieu de légende marqué par la fée Viviane. Quarante et un blocs composent le monument de la Roche-aux-fées. Une allée couverte de schiste formée de quatre chambres dont la signification n'a toujours pas été révélée. Au cœur de la verdure, le site est enchanteur...
Et quand on sait que certaines pierres de plus de 40 tonnes proviennent de plusieurs kilomètres à la ronde, on se demande bien comment les habitants de l'époque ont fait pour les déplacer là. Le mystère a inspiré la légende... Selon la légende, les fées l'auraient construit en une nuit ! L'accès est libre ; des visites guidées sont organisées par la Maison de la Roche aux fées.
A Essé, près du site mégalithique de la Roche aux Fées, la Maison de la Roche aux Fées propose aux visiteurs des animations, des expositions, la projection d'un court-métrage donnant des clés de compréhension du mégalithisme et du site. Un espace d'interprétation vous invite à imaginer ce qui inspirait ces hommes du Néolithique. Des manifestations culturelles y sont également mises en scène.
Pour vous rendre à Essé prendre la D341 et la D99 (78 km), au Moyen Âge, les seigneurs du Loroux y avaient droit de justice. La commune est connue pour son site mégalithique de la Roche-aux-Fées. Le musée des arts et traditions populaires se trouve à 50 m du café-alimentation, rue des Artisans. Il est ouvert d'avril à octobre, les dimanches après-midi et en juillet-août, tous les jours après-midi sauf les lundis.
A voir : L’église Notre-Dame romane remaniée au XVIIe située au centre du village, un tableau du Rosaire figurant la marquise de Sévigné en décore la nef. Le manoir de la Coudre, le presbytère, le Moulin de la Lande, une chapelle rue de la Croix Rabault du XIXe siècle, On trouve aussi le manoir de la Trousselière.
Prenez la direction de Boistrudan via la D99 (82 km), visiter l'paroissiale Saint-Jacques-le-Majeur de Boistrudan construite en grès, schiste, granit et tuffeau. Elle est dédiée à saint Jacques le majeur, dont la fête est le 25 juillet. La chapelle de Boistrudan, chœur de l’église actuelle, est une succursale de l’église de Piré quand elle est donnée, à la seconde moitié du XIe siècle, par Gaultier de Néral à l’abbaye bénédictine de Marmoutier, en Touraine.
Continuez vers Piré-sur-Seiche via D32 (87 km) Propriété de Brient (ou Briant), fondateur de Châteaubriant au xie siècle, ce dernier cède l'église Saint-Pierre de Piré et tous ses droits au prieuré de Saint-Sauveur de Béré et aux moines de Marmoutier. Piré fut le fief des seigneurs de la famille de Rosnyvinen à partir du XVe siècle jusqu'à la Révolution française.
La Famille de Rosnyvinen est une vieille famille aristocrate bretonne dont les ancêtres étaient seigneurs de Piré, du Plessis-Guériff (en Piré), du Plessis-Bonenfant1 (en Saulnières), de Rosnyvinen (en Loc-Eguiner) et de Kerancoat (en Loperhet). Aux XVIIIee siècle et XIXe siècle, les marquis Rosnivynen de Piré ont joué un rôle important dans l'histoire politique de la Bretagne.
Visiter l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul du XVI-XVII-XIXème siècle, est à l'emplacement d'une première église construite par Conan II au xie. et reconstruite au XVIe siècle. Un décor Renaissance orne le bas-côté nord, le bas-côté sud est ajouté au bâtiment vers 1603. Sa flèche, de style néogothique, date de 1874. La chapelle de la Croix-Bouessée de 1527 est située dans le cimetière.
Admirer la maison du XVIIème siècle, située 22 rue d’Anjou. L’ancien presbytère du XVI-XVIIIème siècle, situé 8 rue de Vitré. Le château du Plessis-Guériff ou Plessix-Guériff de 1471. En 1932, le domaine est cédé à la Congrégation des Pères du Saint-Esprit, qui en fera un centre de formation, puis une maison de retraite.
Le château de l’Espinay ou Epinay du XVIIème siècle et le château de la Beauvais du XVII-XIXème siècle se trouve sur la commune. Comme le manoir de la Bréhonnière (XV-XVIIIème siècle). On y trouvait un cadran solaire daté de 1710.
Quittez Piré-sur-Seiche pour vous rendre à Amanlis via la D37 (91 km). Amanlis abrita la terre de Jacques-Joseph de Corbière, important membre du parti ultraroyaliste sous la Seconde Restauration. Corbière s'y retira après la révolution de juillet 1830 et y demeura jusqu'à sa mort en 1853. Jusqu'au milieu du XIXe siècle, Amanlis fut un haut lieu de la production de toiles à voile, économie prospère pour toute une région.
Visiter l’église Saint-Martin-de-Tours, édifiée pour l’essentiel au XIVe siècle sur les bases d’une église datant des XIe et XIIe siècles. Le chevet a été construit en 1625.
Poursuivez votre route touristique des marches de Bretagne vers Chateaugiron via la D93 et D32 (100 km). En 1591, pendant les Guerres de la Ligue, Châteaugiron, place protestante, fut pillé sept fois en 1589, deux fois en 1590. Châteaugiron s'est développé à partir du 13e siècle, autour de son château.
Au cœur de la "Petite Cité de Caractère" de Châteaugiron, flanez dans les rues aux nombreuses maisons à pans de bois, ne manquez pas la visite du château de Chateaugiron et celle du mécanisme de l’horloge et de vous rendre visite à Henriette, la cloche du château, si gravir 150 marches ne vous fait pas peur !
Fin de cette deuxième étape du circuit touristique des marches de Bretagne : itinéraire entre Vitré à Chateaugiron (100 km).
Fin du circuit ou suivez le troisième circuit touristique de l'étape 3 "Chateaugiron à la Forêt villecartier".
Le saviez-vous ?
Découvrez les Trois circuits de la route touristique
Circuit 1 Etape : "de la Forêt de Villecartier à Vitré"
Circuit 2 Etape : "Vitré à Chateaugiron"
Circuit 3 Etape : "Chateaugiron à la Forêt de Villecartier"
N'oubliez pas !
Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter les panneaux signalétiques et consignes. Merci de respecter le droit de propriété et de ne pas pénétrer sur les terrains privés.
Pour vous rendre sur le Circuit de l'étape "de Vitré à Chateaugiron"
Vitré
5 °C Partiellement nuageux
Min: 5 °C | Max: 5 °C | Vent: 4 kmh 200°
Nos coups de coeur sur le circuit de l'étape "de Vitré à Chateaugiron"
Hébergement :
Restauration :
Les routes touristique de l'ille et Vilaine
Préparez vos vacances dans l'ille et vilaine avec nos partenaires
Trouver un séjour dans l'Ille et Vilaine avec nos partenaires
Date de dernière mise à jour : 06/07/2021
Ajouter un commentaire