La deuxième partie de ce circuit touristique se situe dans le Haut Vallespir. Prendre la direction de La Bastide par la D13 (21,9 km), La Bastide est un village typique des Aspres. La commune abrite un ancien ermitage, aujourd'hui en ruine : L'ermitage Ste Anne dels Quatre Termes.
Route du Haut Vallespir Circuit 2 (Pyrénées-Orientales-66)
Votre itinéraire et visites sur le Circuit 2 de la Route touristique "du Haut Vallespir" dans les Pyrénées-Orientales
Dans La Bastide, l'église est construite au XIIe siècle, dédiée à St Michel, elle est de style roman. Au XVe siècle un château fut bâti. C'est probablement l'origine du nom du village, Bastide désignant un petit château. La Chapelle Santa Anna dels Quatre Termes ou chapelle Sainte-Anne-des-Quatre-Termes est située sur un plateau isolé près du sommet du même nom et est aujourd'hui en ruines.
Le château de Cristall est construit sur un piton rocheux et surveille le col de Palomère (altitude de 1 036 mètres) vers Valmanya.
Continuer vers le charmant village de Saint Marsal via la D13 (31,4 km), niché dans un écrin de verdure entre les forêts de chênes verts et de châtaigniers. Insolite, le village possède encore de nos jours un puits à glace, ancêtre de nos réfrigérateurs à l'époque où il fallait conserver la glace de l'hiver dans des trous appropriés pendant tout l'été.
L'église de Saint-Marsal construite durant le XIVe siècle domine le village. L'église a conservé un bénitier en marbre rouge daté par une inscription, en catalan, inscrite sur le pourtour de sa vasque : "Antoni Compta, rector de San Marsal, me he fet 1650" qui signifie "Antoni Compta, curé de Saint-Marsal, m'a fait en 1650".
Parcourez les ruelles pentues de Saint Marsal, ce charmant village aux étroites et pittoresques ruelles porte en ses pierres d'antan l'histoire de la catalogne Française. La tour de Batère est située sur les hauteurs de Saint-Marsal, à une demi-journée de marche, avec vue sur la côte.
Poursuivre vers le village de Taulis via la D618 (38,2 km), admirer l'église Saint-Jean-l'Évangéliste de Taulis, Il s'agit d'un édifice roman de la fin du XIe siècle, cité pour la première fois en 1271 dans une donation de l'infant Jacques en faveur de Guillem de Castelnou.
A Taulis il y a également les vestiges d'une ancienne église, aujourd'hui en ruine, ceux du château de Croanques, du Xe siècle, ainsi qu'un pigeonnier. Sur l'extérieur du village, vers le Sud et pas très loin on peut voir encore un intéressant four d'extraction du fer. C'est une petite structure en pierre utilisée au début du XXe siècle dans l'industrie minière de la région.
Rester sur la D618 en direction de Amélie-les-Bains / Palalda (52,7 km). La ville est structurée autour du Tech, elle s'étire le long de la vallée.
Signalons quasiment accolé à Amélie-les-Bains la présence du hameau de Palalda, ce village a une allure médiévale, avec la place au centre de l'ancien château donnant sur l'église Saint-Martin et de Montalba-d'Amélie, un autre hameau dans la montagne, au Sud, qui est le lieu d'implantation initial de la ville.
Le patrimoine d'Amélie-les-Bains est riche, il c'est construit au fil de l'histoire et ce qui est caractéristique de la ville, c'est la diversité des époques ayant laissé un site historique. Du Moyen-âge nous vient le Fort d'Amélie, qui protégeait la ville d'en haut d'un piton rocheux. Il s'accompagne d'un hôpital militaire, dans la ville. Cet hôpital fut construit en 1853, il contient une chapelle elle aussi du XIXe siècle.
Encore plus ancien, la Tour El Banys se dresse encore un peu au Sud de la ville, très en hauteur. Elle faisait partie du réseau de tours à signaux des rois de Majorque.
Les édifices religieux d'Amélie-les-Bains sont nombreux. Les deux principaux sont l'église paroissiale Saint-Quentin, récente puisqu'elle date du XIXe siècle et la chapelle Santa Engracia. Il s'agit d'un ancien ermitage, lui-même construit sur un ancien château qui était le point de départ du hameau de Montalba. Il existe d'autres chapelle sur le territoire : la chapelle Saint-Joseph, celle de Saint-Félix du XIe siècle, et un oratoire, celui de la source de la Madone.
Sans oublier Fort-les-Bains, fort surplombant la ville et construit en 1670. Les thermes romains et l'hôpital thermal des armées.
Après ces visites suivre la direction d'Arles-sur-Tech via la D115 (56,8 km). Cette petite ville ancienne, bâtie autour d'une abbaye bénédictine fondée au VIIIe siècle, a connu une certaine activité industrielle : exploitation de mines de fer de Batère, usine de tissages catalans, scieries, biscuiteries.
En flanant admirer l'abbaye Sainte-Marie fondée à la fin du VIIIe siècle, les murs actuels de cet ensemble monastique remontent pour les plus anciens à la fin du IXe siècle dont subsistent l’église, le plus vieux cloître gothique des Pyrénées-Orientales et le logis abbatial.
Plusieurs église se situe sur la commune : L'église Saint-Étienne consacrée une première fois en 993, l'église Saint-Sauveur mentionnée dès 1159, la tour-clocher en est l'élément le plus remarquable, l'église romane Saint-Pierre de Riuferrer citée en 830 et l'L'église Sainte-Croix de Quercorb, pré-romane fondée en 832. Sans oublier la chapelle Saint-Jean du mas d'En Camps, construite en 1693.
Poursuivre vers Corsavy, Cortsaví en Catalan, via la D43 (64 km) situé à 777 m d’altitude sur la face Sud du massif du Canigó classé Grand Site de France. À l’entrée du village en venant d’Arles-sur-Tech, se trouve sur la droite l’ancienne église romane actuellement en restauration : Sant Martí de Cortsaví (Saint Martin de Corsavy).
Corsavy a été construit autour de son ancien château féodal. Village pittoresque de montagne avec ses ruelles sinueuses et pittoresques, les maisons blotties autour de l’ancien château féodal face à la plaine du Vallespir et la Méditerranée. Il vous invite à découvrir ses maisons ancestrales et les fontaines d’où jaillit une eau fraîche et cristalline.
Une tour à signaux surplombe Corsavy. Elle était utilisée pour communiquer (signaux de fumée le jour, feux la nuit) avec les autres tours du haut Vallespir, Batère, Tours de Cabrenç à Serrralongue, Tour du mir à Prats de Mollo la Preste pour signaler toute invasion en terres catalanes depuis la mer.
Corsavy a connu une forte activité au moment de l’exploitation de mines de fer de Batère fermées en 1997. On s’y rend par la route de Batère jusqu’au Refuge de Batère se trouvant sur le Mythique Tour du Canigo et sur le GR10, il est aménagé dans les anciens bâtiments des mines. Depuis cette route, on peut également accéder au hameau de Léca qui est un point de départ idéal pour une randonnée au « Puig dels Tres Vents » 2731 m.
Les gorges de la Fou servent de limite entre les communes de Montferrer et de Corsavy. Le lieu est assez spectaculaire et visitable à la belle saison : sur une longueur d'environ deux kilomètres, les gorges atteignent une profondeur de 250 mètres, se resserrant parfois jusqu'à ne pas dépasser la largeur d'un mètre entre les deux parois. Sur les hauteurs se trouve le lieu-dit Batère connu pour ses mines de fer et sa tour à signaux ruinée.
Après vos visites, remonter dans votre moyen de locomotion pour se rendre à Montferrer via la D44 (71,8 km). Le château qui s'y dressait en 1088 était nommé "Château de Mollet" et appartenait aux seigneurs de Castelnou. Le château a fédéré les habitants de la vallée autour de lui, formant l'embryon de village. Il était alors un peu plus au Nord, sur la colline qui surplombe l'actuel village.
Le château a disparu de nos jours mais les pierres qui ont servi à sa construction furent réutilisées pour construire les maisons du village. Il reste toutefois au sommet de la colline les restes des maisons attenantes au château. Au XIIe siècle une église fut construite dans le village, de style roman, elle est de nos jours parfaitement conservée. À proximité de l'église se trouve une fontaine dédiée à Sainte-Marie ainsi que l'église Saint-Luc.
Montferrer est un véritable belvédère d’où l’on découvre la plaine du Roussillon jusqu’à la mer. Au nord de Montferrer et à environ 800 mètres de celui-ci, se dressent les ruines du château de Mollet, précédées par une tour elle aussi ruinée.
Continuer sur la D44, puis ensuite la D115 en direction de Prats-de-Mollo (87,2 km). Bâtie sur la rive gauche du Tech, la ville fortifiée de Prats-de-mollo est traversée par le torrent de la Guillema qui la partage en deux entités distinctes. Les premiers remparts de Prats-de-Mollo, capitale du Haut Vallespir sont construits dans la première moitié du XIVe siècle. Détruits pendant la révolte des Angelets, ils sont reconstruits en 1683.
D’un côté, la Ville basse abrite anciennes maisons bourgeoises, église, maison de ville du XVIIème et commerces. Rues escarpées et ruelles tortueuses bordées par des maisons étroites confèrent à la Ville haute, autrefois dominée par le château royal une allure médiévale. La ville intra-muros s’étire vers le faubourg et sur les routes de montagne dont celle de la Preste.
Le fort Lagarde est une citadelle du XVIIe siècle dominant la ville, parfait exemple d'adaptation du concept de fortification bastionnée qui est classé monument historique depuis 1925. Au cœur du Fort Laguarde qui surplombe Prats-de-Mollo, la Tour de la Guardia répond aux signaux silencieux de la tour de Mir, d’origine médiévale.
Symbole de prospérité, l’art baroque catalan s’épanouit dans les divers édifices religieux de Prats-de-Mollo : l’église paroissiale Saintes-Juste-et-Ruffine, les chapelles et l’ermitage Notre-Dame-du-Coral près de la frontière. Tout au fond de la vallée, le système défensif était renforcé d'un château nommé Saint Jean de Pérella qui date du IXe siècle.
Revenir sur vos pas, sur votre droite prendre la direction de Serralongue (99,9 km). Serralongue possède un patrimoine riche et varié, très important au vue de la petitesse du village de nos jours. Les édifices religieux sont remarquables, à commencer par le curieux Conjurador, dont la fonction est d'éloigner les orages des récoltes. C'est aussi l'église paroissiale Ste Marie, d'origine romane de 1018.
Militairement, c'est bien sûr le château de Cabrenc qui domine. Lieu de vie des seigneurs de serralongue, ce château fut construit vers 1086. Initialement il s'agissait d'une simple fortification située au sommet d'un pic rocheux dominant le village. Il fut étendu au XIe siècle par un donjon sur le deuxième pic tout proche, puis au XIVe siècle par une enceinte et une tour à signaux.
Le dispositif complet formait à l'époque un ensemble redoutable, la forteresse étant très haut perchée et en total surplomb de la vallée du Vallespir. Mais Serralongue possède aussi plusieurs chapelles isolées. La première est consacrée à St Antoine de Padoue. Construite en 1750. La seconde est la chapelle castrale du château de Cabrenc du XIIe siècle, aujourd'hui en ruine, la troisième est consacrée à St Michel de Faig, elle date de 1746.
Sans oublier le musée médiéval où sont exposés, outre des outils et objets du Moyen Âge, une collection de maquettes animées représentant l'industrie dans les Pyrénées-Orientales vers la fin de XIXe et XXe siècles.
Poursuivre votre parcours touristique vers le village de Saint-Laurent-de-Cerdans via la D64 et D3 (110,6 km), village catalan par excellence, ou savoir faire et traditions se mélangent. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la situation frontalière du village en fait une zone d'échanges... illégaux. C'est grâce à la contrebande que vont se développer les industries de l'espadrillee t du tissu, industries qui fleurirent jusqu'en 1950.
Le village de Saint-Laurent-de-Cerdans présente des charmes insoupçonnés. On apprécie ses solides traditions et ses beaux atouts de pleine nature, au pied de la montagne de Bassagoda située en territoire espagnol.
Saint-Laurent-de-Cerdans apparaît avec la création de l'église au XIe siècle. Cette église fut donc construite sous la direction des moines de l'abbaye d'Arles sur Tech, qui existait déjà au IXe siècle. Bien sûr, cette église fut dédiée à St Laurent. Le mot de Cerdans n'apparaît qu'en 1168, soit au XIIe siècle. un peu à l'écart de St Laurent de Cerdans, dans un quartier du village proche du cimetière se trouve la chapelle de la Sort de 1691 et 1755.
Autres lieux notables de Saint-Laurent-de-Cerdans : le Mas de Crémadells, des XVIIe et XVIIIe siècles, et les ruines de sa chapelle de 1664, le Château de l'Ille, du XIXe siècle, les Ruines de la chapelle de la Muga de Dalt. Visiter le Musée d'art et traditions populaires avec une grande salle consacrée à l'industrie de l'espadrille (reconstitution d'une usine de 1929) et une salle consacrée à la "Retirada" (fuite des espagnols républicains en 1939).
Pour finir cette partie du circuit touristique dans le Haut Vallespir, continuer vers Coustouges via la D3 (115,3 km). Le centre du village est typique des villages catalans. Le patrimoine de Coustouges n'est pas très important, mais les pièces qui le compose sont de grandes qualités.
L'église Sainte-Marie est d'époque romane. Elle est en bon état de conservation malgré le fait que son portail a la particularité d'avoir été taillé dans la pierre tendre, et non dans le marbre comme celui de la plupart des édifices. On trouve dans le village plusieurs plaques bilingues, sachez que les noms des rues de Coustouges sont particulièrement originaux.
Fin de ce deuxième circuit de cette route touristique "du Vallespir" dans les Pyrénées-Orientales. (115,3 km).
Pour vous rendre sur la route touristique "du Haut-Vallespir"
Palalda
9 °C Légère pluie
Min: 9 °C | Max: 9 °C | Vent: 11 kmh 354°
Le saviez-vous ?
- Circuit N°1 de la Route touristique "du Bas-Vallespir"
- Circuit N°2 de la Route touristique "du Haut-Vallespir"
N'oubliez pas !
Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter les panneaux signalétiques et consignes. Merci de respecter le droit de propriété et de ne pas pénétrer sur les terrains privés :
- Observez le code de la route en tous lieux et en toutes circonstances, et soyez courtois avec les autres usagers que vous pourrez croiser sur votre chemin.
- Camping et Feux interdits (pas de barbecue)
- La nature est fragile et des chutes de pierres sont parfois fréquentes.
- Veuillez ramasser vos déchets avant de partir.
- Plus que les sacs plastiques ou les pailles, ce sont les mégots de cigarettes qui pollueraient le plus les océans. les filtres à cigarettes se dégradent très lentement. Deux ans en moyenne.
- L'un des "petits gestes élémentaires" à accomplir : ne plus jeter ses mégots par terre. Pensez boite à mégots !
Nos coups de coeur sur la route touristique "du Vallespir"
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Date de dernière mise à jour : 09/07/2021
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