Au fil des châteaux de Moselle - Circuit 2 (57)
Votre itinéraire et visites sur le Circuit 2 de la Route touristique "Au fil des châteaux de Moselle"
Après avoir parcouru le premier circuit de cette route des châteaux en Moselle jusqu'à Freistroff. La prochaine étape sera Hombourg-Haut via la D19 et A4 (79,1 km). La ville historique d'Hombourg-Haut est perchée sur un promotoire entouré par la Rosselle. C'est au pied de cette colline imposante, sur cette rivière de Rosselle, que se trouve le château d'Hausen, à proximité immédiate des princiapux axes de circulation.
Le château d'Hausen est l'actuel hotel de ville de la commune de Hombourg-Haut. Il s'ouvre sur le rond-point de la rue de Metz (RN3) à l’entrée Ouest de Hombourg-Haut. Il est étroitement lié au passé industriel de Hombourg-Haut et de l’Est mosellan.
C'est en 1758 que Charles de Wendel, maître de forges de Hayange, obtint du duc de Lorraine Stanislas l'autorisation d'installer une forge à Hombourg-Haut. Le château d'Hausen fut édifié peu de temps après vers 1760, à proximité de la forge. C'est en 1808 que le château devient la propriété d’Ignage-Charles d’Hausen de Weidesheim. Cette famille qui n'a pas construit le château lui a pourtant laissé son nom. Il resta leur propriété jusqu'en 1882.
A l'arrière des bâtiments, un charmant parc de plus d'un hectare s'étend à flanc de colline, il vous permettra de vous prélasser. Il comporte notamment un bassin qui était alimenté à l'origine par une cascade. À noter que l'entrée d'une ancienne mine de plomb datant du XVIIIème siècle se situe également dans le parc.
Un lieu de nature et de patrimoine qui se dégage dans Hombourg-Haut dont la majestueuse silhouette se devine du fond du parc. C’est une ancienne cité médiévale édifiée et fortifiée au XIIIe siècle par les évêques de Metz. Riche de son histoire, la ville de Hombourg-Haut dispose notamment d'un patrimoine architectural couvrant toutes les périodes depuis le Moyen-Âge.
Ce Moyen Âge prospère et paisible a légué ses plus beaux fleurons à la ville comme la superbe église collégiale ou encore la Vieille porte, jadis entrée principale de la forteresse. Érigée entre 1250 et 1270, la chapelle Sainte-Catherine est l’ancienne chapelle domestique d’un lignage de chevaliers qui occupaient un écart fortifié du château appelé Ritterburg.
Aujourd'hui, le village du Vieux-Hombourg qui s’étend au pied de l’imposante église collégiale occupe un site remarquable, planté sur une colline gréseuse, se présentant dans un décor vert et boisé. Le berceau de la commune se trouve à Hombourg-Bas. Ce village se développa autour d’un premier château qui était aux mains du dernier comte de Hombourg, Hugo de Lunéville-Metz, mort sans héritier mâle en 1152.
Le duc de Lorraine et l’évêque de Metz Étienne de Bar se disputèrent la place que ce dernier emporta et le château, appelé Altburg, devint le siège d’une seigneurie épiscopale ou avouerie, qui restera la propriété des prélats messins jusqu’au XVIe siècle. Il est vendu au duc de Lorraine en 1581 et agrandi à la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe.
L'ensemble de ce premier château a payé un lourd tribut à la guerre de Trente ans. Ont été préservés des pans de mur et un bastion, ainsi qu'une porte des fortifications redressées au XVIIe siècle. Mais la ville compte d'autres éléments patrimoniaux d'intérêt, tels ceux du château de Hellering du XVIIIe et XIXe siècles incendié en 1918.
Il ne reste plus grand-chose du château d’Hellering, situé à la ferme de Hellering, à la sortie de Hombourg-Haut en direction de Guenviller. En contrebas sur la droite de la RD 103 et signalé par une curieuse chapelle à cheval sur le mur d'enceinte, le château d’Hellering est maintenant inclus dans l'emprise d'un élevage de chevaux. Pourtant les ruines de cette bâtisse du XVIIe siècle laissent deviner un passé glorieux…
C’est en 1611 que Jean-Philippe de Bourgogne fit sans doute construire le Château de Hellering. En 1635, en pleine Guerre de Trente Ans, il y fut tué ainsi que ses fils et les habitants de Hellering qui s’y étaient réfugiés par des soldats de l’armée impériale de Gallas. Le château, incendié et détruit tout comme le village, ne se releva de ses ruines qu’au début du XVIIIème siècle.
Le Château de Hellering comprenait en réalité deux maisons seigneuriales. L’une dite du « château neuf », l’autre du « vieux château », ainsi que deux corps de ferme. En 1918, trois siècles après sa première destruction, le château fut à nouveau incendié par des pillards. Aujourd’hui, il en reste cependant encore de beaux vestiges, des murs et plusieurs tours, mais dans une propriété privée.
C’est à Hombourg que se trouve une des plus fortes et des plus intéressantes concentrations patrimoniales du Pays de la Rosselle. Sur le plan religieux, on s'intéressera à la superbe collégiale Saint-Étienne des XIIe et XVe siècles et à la chapelle Sainte-Catherine du XIIIe, dotée de travées de style gothique, qui fit office de chapelle funéraire pour les seigneurs locaux avant de devenir centre de pèlerinage après sa restauration au XVIIe siècle.
On n'oubliera pas la Villa Gouvy, construite par un maître de forge en 1852 et qui abrite désormais l'Office de Tourisme…
Votre prochaine destination sur ce circuit des châteaux de Moselle sera Forbach via A320 (91,9 km). La première visite sera le château du Schlossberg. Schlossberg est également le nom de la colline où il est construit, transformée aujourd'hui, la butte-témoin sur laquelle s'élève la tour du même nom se trouve en avant du plateau de Gaubiving, élément avancé du plateau lorrain. La tour du Schlossberg est le symbole de la cité forbachoise.
Surnommée le mamelon vert, elle domine la ville de Forbach mais aussi la boutonnière du Warndt ainsi que les grands axes de communication entre Metz et les villes allemandes. Le château fort a été élevé à cet emplacement surplombant l'antique route de Metz à Worms.
À l'époque de Thédoric de Werde, au milieu du XIIIe siècle, le château comprenait un palais entouré d'une enceinte et au cœur duquel se trouvait un donjon carré. L'entrée se faisait par ce qui est ensuite devenu la quatrième porte. Il a été fortifié et agrandi par Arnold VI de Sierck, le vieux. Celui-ci était devenu l'homme de confiance du duc de Lorraine René d'Anjou après la bataille de Bulgnéville en 1431 pour la protection des marches nord-est du duché.
Les seigneurs de Hohenfels Reipoltskirchen et ceux de Daun Falkenstein le transformèrent en palais fortifié de la Renaissance au milieu du XVIe. Ils élevèrent une tour d'angle et un bastion. Il fut rasé le 14 décembre 1634 au cours de la guerre de Trente Ans.
Le roi Louis XIII par l'intermédiaire du maréchal de La Force avait ordonné sa destruction dans le cadre de la démolition d'une série de châteaux qu'il estimait être une menace pour la présence de la France en Lorraine. Au début de 1635 il ne restait plus du château que des ruines et la colline reprit son aspect de mamelon vert.
Tombé dans l'oubli après la Révolution Française, il faudra attendre son nouveau propriétaire, Gustave Adt, en 1886, pour restaurer ce vestige du Moyen Âge. Éléments de défense, base du donjon carré, qui a une hauteur de 8 mètres, meurtrières, tour ronde,... sont autant de trésors, qui constituent à présent cette héritage historique.
La salle des chevaliers, récemment restaurée, donne un aperçu de la magnificence du château et permet aux visiteurs de découvrir l’architecture médiévale. Situé dans le parc de Schlossberg, le château du Schlossberg surplombe fièrement la ville de Forbach. Sa majestueuse tour de 28 mètres, construite en 1891, elle domine la ville de Forbach, les vallées de la Sarre et de la Rosselle et offre un panorama unique sur la région.
L'Office de Tourisme se situe dans le charmant château Barrabino, de style baroque, jouxtant l'hôtel de ville. En 1717, Henning von Stralenheim, gouverneur des Deux-Ponts, diplomate suédois au service du roi de Suède Charles XII, construit, selon les plans de l'architecte suédois Jonas Sundhal, un château imposant de style baroque, sur les vestiges d'une maison seigneuriale autrefois édifiée en forme de U.
La cour intérieure du château est orientée sud. Côté nord, le corps central dévoile un balcon monumental avec vue sur un jardin à la française. Rien est trop beau pour Marianne de Forbach, la jeune et jolie épouse de Christian IV, duc des Deux-Ponts. Au XIXe siècle, le château passe aux mains des Jacobins, puis, en 1833, la bâtisse revêt le nom que nous lui connaissons aujourd'hui : Barrabino, du nom de l'ancien maire et nouveau propriétaire.
A découvrir à Forbach : La chapelle Sainte-Croix, datant du XIIIe siècle et dominant toute la région du Warndt, étape du chemin de pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. L'église Saint-Rémi construite en 1866 dans le style néo-gothique. Le musée du Carreau de la Mine. Le jardin franco-allemand, plan d'eau, pédalo, Casino, petit train, jardin botanique, aire de jeux pour enfants, spectacles à certaines occasions...
Passez Sarreguemines via la D31 (116 km), puis prendre la direction de Walschbronn par la D620 (157 km), situe dans la paisible et verdoyante vallée du Schwartzbach. Le village fait partie du pays de Bitche, du parc naturel régional des Vosges du Nord.
Au Moyen Âge, le village de Walschbronn appartient à la seigneurie de Bitche et, en 1196, le comte Frédéric de Bitche fait don de la commune de Walschbronn à la proche et très puissante abbaye cistercienne de Sturzelbronn.
Le Weckersburg est un château fort construit à la fin du XVe siècle, sans doute vers 1480, pour Simon Wecker III, comte de Deux-Ponts-Bitche. Il devient par la suite possession du comte Georges Ochsenstein de Zweibrücken, avant d'être cédé au comte Jacques de Deux-Ponts-Bitche. A la mort de ce dernier en 1570, l'édifice castral est abandonné et tombe progressivement en ruines.
L'endroit offre une vue privilégiée sur les trois belles vallées qui accueillent Walschbronn à leur confluence. À cet endroit, en haut des ruines du Château de Weckerburg, a été érigé au XIXe siècle une grotte ainsi qu'un imposant monument en grès rose, au sommet d'une colonne. Dédié au Sacré-Cœur de Notre-Seigneur Jésus-Christ, il veille sur le paisible village.
Abandonné, le Château de Weckerburg tombe en ruines dans la deuxième moitié du XVIe siècle. Il en subsiste encore les fondations et une partie de la tour, restaurées par la section locale du Club vosgien après les destructions de 1945.
Le patrimoine de Walschbronn est assez riche, dont la belle église Saint-Benoît de Walschbronn, dédiée à saint Benoît, détruite en 1754 et reconstruite en 1785. Vous pouvez également découvrir le petit écart de Dorst, avec sa chapelle catholique et son cimetière mennonite, ainsi que la belle ferme de 1801 située dans la rue des Juifs.
Continuez vers Bitche via la D86 et la D162 (172 km), la ville a été classée "Plus beaux détours de France". Au détour des collines des Vosges du Nord, elle possède une vue imprenable sur la colline du Kindelberg et la nature environnante, ainsi qu'un patrimoine historique et culturel des plus impressionnants.
Surplombant la ville au sommet d'une barre rocheuse, l’imposante Citadelle de Bitche fortifiée par Vauban puis par Cormontaigne, a traversé les guerres. La Citadelle de Bitche déploie ses puissantes murailles flanquées de bastions. C’est elle qu’on voit en premier lorsqu’on approche de Bitche. Elle se dresse fièrement sur son rocher de grès rose et la ville s’est littéralement enroulée autour d’elle.
La Citadelle de Bitche fait partie du réseau des grands sites de Moselle. De ce promontoire rocheux, on avait une vue imprenable sur toute la région et comme il était d’un accès difficile, sa défense était aisée et il eut rapidement une rapidement une réputation d’invulnérabilité. Chef-d'œuvre de l'art militaire, la citadelle est le plus important site historique du Pays de Bitche.
Le Pays de Bitche a été par le passé, le théâtre de nombreuses guerres et invasions, et la Citadelle de Bitche en fut une pièce maitresse. Suedois, lorrains, allemands, français, personne ne parvint à prendre possession de la puissante place forte. Le fait d'armes le plus glorieux de la citadelle de Bitche est la résistance de 230 jours menée par le Commandant Teyssier et sa garnison lors de la guerre de 1870, alors que la France avait capitulé.
Une restitution cinématographique grandeur nature, installée dans les souterrains et composée de scènes extraites du film « La Forteresse assiégée » du réalisateur Gérard Mordillat, replonge le visiteur au cœur des événements du siège historique de 1870-1871. Le musée « Des Hommes dans la Guerre de 1870 » propose une vision réaliste de ce conflit au travers d’images d’archives et de récits de soldats.
Un plan-relief de la ville de Bitche, datant de 1794 et classé monument historique depuis 1983, est exposé dans le musée. Au travers de son complexe souterrain, un parcours muséographique audiovisuel plonge les visiteurs à la découverte de l'histoire de la forteresse.
Au pied de la citadelle s'étend le somptueux jardin pour la Paix, animé de créations régulièrement renouvelées, réalisées par les jardiniers de Bitche et associant le fer forgé, le verre, le cristal, les plantes… Les Jardins en Troc disséminés dans la ville sont l’occasion de flâner et de découvrir les commerces et le patrimoine autrement. Sans oublier le plus insolite, les nids de cigogne plantés sur certains édifices de Bitche.
Les sites à découvrir ou à parcourir ne manquent pas à Bitche, et il est difficile de faire un choix parmi tous les monuments et autres espaces verts proposés. Très important à Bitche, le patrimoine militaire est l'occasion de découvrir, entre autres, un camp militaire allemand du début du XXe siècle, le fort Saint-Sébastien construit en 1846, l'ancien hôpital militaire qui abrite aujourd'hui la médiathèque.
Sans oublier également la présence de l'église Sainte-Catherine reconstruite plusieurs fois entre le XVIIIe et le XIXe siècle et qui abrite le mausolée de Henri-François de Bombelles, ancien gouverneur militaire durant la construction de la citadelle. La chapelle de l'Etang, de la fin du XVIIe siècle, possède une très belle Pietà du XVIe siècle.
Fin de cette deuxième étape de cette route touristique "Au fil des châteaux de Moselle" (172 km).
Poursuivez ce parcours touristique en suivant : l'itinéraire du circuit 3 entre Bitche et Lutzlbourg.
Pour vous rendre sur la route touristique "Au fil des châteaux de Moselle"
Bouzonville
2 °C Légères chutes de neige
Min: 1 °C | Max: 3 °C | Vent: 15 kmh 78°
Le saviez-vous ?
- Itinéraire du circuit 1 entre Sierck-les-Bains et Freistroff
- Itinéraire du circuit 2 entre Freistroff et Bitche
- Itinéraire du circuit 3 entre Bitche et Lutzelbourg
- Itinéraire du circuit 4 entre Lutzelbourg et Pange
N'oubliez pas !
Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter les panneaux signalétiques et consignes. Merci de respecter le droit de propriété et de ne pas pénétrer sur les terrains privés :
- Observez le code de la route en tous lieux et en toutes circonstances, et soyez courtois avec les autres usagers que vous pourrez croiser sur votre chemin.
- Camping et Feux interdits (pas de barbecue)
- La nature est fragile et des chutes de pierres sont parfois fréquentes.
- Veuillez ramasser vos déchets avant de partir.
- Plus que les sacs plastiques ou les pailles, ce sont les mégots de cigarettes qui pollueraient le plus les océans. les filtres à cigarettes se dégradent très lentement. Deux ans en moyenne.
- L'un des "petits gestes élémentaires" à accomplir : ne plus jeter ses mégots par terre. Pensez boite à mégots !
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Date de dernière mise à jour : 10/07/2021
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