La ligne Maginot en Moselle Circuit 1 (57)
Votre itinéraire et visites sur le Circuit 1 de la Route touristique "La ligne Maginot en Moselle"
L'itinéraire de ce parcours historique de la ligne maginot commencera de l'abri du Zeiterholz, située sur la commune d'Entrange (km 0). Cet abri faisait partie du secteur fortifié de Thionville. L'abri est situé dans le bois de Zeiterholz.
Il s'agit d'un abri CORF (du nom de la Commission d'organisation des régions fortifiées), du type abri de surface. Il est visitable et abrite un petit musée de la ligne Maginot.
Témoin parfaitement conservé de la formidable barrière fortifiée construite dans cette région entre 1930 et 1940, ce gros abri d'intervalle de la Ligne Maginot d'un effectif de 100 hommes présente sur 2 étages toutes ses installations d'origine en état.
On peut ainsi y voir des chambres, la cuisine, une usine électrique ou encore des éléments de ventilation et des cloches blindées.
Par ailleurs, la visite de l'abri du Zeiterholz prévoit une projection vidéo sur l'histoire de cette ligne de défense de la Seconde Guerre mondiale dans un petit espace muséographique.
Située au pied des côtes de Moselle à proximité de Hettange-Grande et de la frontière franco-luxembourgeoise, le village d'Entrange propose de nombreux chemins de randonnées à flanc de côte. A découvrir : la chapelle des mineurs Sainte-Jehanne à la cité d'Entrange, construite en 1937 et la chapelle Saint-Hubert, ancienne chapelle romane et fortifiée au XIVe siècle.
Pour la deuxième visite, prendre la direction de Cattenom par les D15, D653, D57 puis la D56 (km 15,5). Grâce aux visites guidées et commentées, vous pourrez découvrir le petit ouvrage du Bois Karre avec sa tourelle de mitrailleuses en parfait état et le gros ouvrage du Galgenberg pour vous replonger dans les conditions de vie des années 30.
L'observatoire au sommet de la colline du Galgenberg vous offrira un panorama exceptionnel avec des vues vers l'Allemagne, le Luxembourg, la vallée de la Moselle et jusqu'à Metz situé à 32 km à vol d'oiseau.
Dans la foret de Cattenom, vous découvrirez un large éventail des différentes constructions de la Ligne Maginot avant de prendre la direction de Koenigsmacker via la D1 et la D62 (24,8 km). Au cœur de la forêt de Koenigsmacker, l’abri du Bichel-Sud est un abri d’intervalles de la Ligne Maginot construit pour abriter une quarantaine d’hommes du 167e régiment d’infanterie de forteresse qui montaient la "garde à la frontière" en 1939/1940.
Il est le dernier abri du secteur fortifié de Thionville avant le secteur fortifié de Boulay. L'abri est visitable toute l'année sur rendez-vous pris auprès de l'association. Les guides se feront un plaisir de faire découvrir l'abri et ses alentours. Visites gratuites sur rendez-vous toute l'année. Ouvert lors des Journées du patrimoine. À ces occasions, l'ouvrage est alors en grande partie regarni de ses équipements d'origine.
Au cœur de la vallée de la Moselle, Koenigsmacker dévoile un patrimoine historique et architectural de toute beauté. Des vestiges encore visibles marquent le tracé d'une ancienne voie romaine. En flanant dans les rues, vous pourez découvrir l'église Saint-Martin, reconstruite de 1741 à 1743 avec en remploi dans le mur nord de la nef une tête de Mercure gallo-romaine.
Admirez la chapelle Saint-Sébastien-Saint-Roch reconstruite au début du XVIIe siècle, ou encore la jolie chapelle du cimetière. Devenu une ferme, l'ancien château de Koenigsmacker du XVIIIe siècle de l'abbaye est encore visible aujourd'hui. Ancienne synagogue, située rue de Thionville, détruite en 1942 et transformée en habitation...
Poursuivre vers Thionville via la D654, D953 et l'avenue des Nations (35,8 km). Le groupe fortifié de Guentrange domine la ville de Thionville, il témoigne de l'histoire militaire de la Lorraine. Le fort de Guentrange est un groupe fortifié construit par l’armée allemande pendant la première annexion.
Sa façade, d’une austère simplicité, est caractéristique des forts de cette période. La feste de Guentrange assurait, avec les fort d'Illange et fort de Kœnigsmacker, la protection de Thionville contre toute attaque française. En retrait du front principal, le fort ne subit pas d’attaque française pendant la Première Guerre mondiale.
Devenu français après l'armistice de 1918, il fut intégré dans les années 1930 à la ligne Maginot. En 1940 les allemands récupérèrent le fort comme dépôt et atelier et l'armée américaine s'en empara en 1944.
Thionville dispose aussi d'un patrimoine architectural et historique important qui remonte au Haut Moyen Âge. Un circuit pédestre fléché permet de découvrir son centre-ville, en commençant par la place du Marché où figure le beffroi dont la tour abrite la grosse cloche de Thionville ; l'église Saint-Maximin de style néo-classique.
À voir aussi, les deux ponts-écluses et les beaux parcs Napoléon et Wilson, ainsi que l'Autel de la Patrie, le tout dernier du genre, édifié à la Révolution. La visite continue avec la découverte du musée d'archéologie installé dans la fameuse tour aux Puces du XIe siècle. Inscrit à l'inventaire des monuments historiques, cet ancien donjon du château des comtes de Luxembourg présente une architecture originale avec ses 14 côtés.
À découvrir également aux environs, à Veckring, le gros ouvrage du Hackenberg sur la ligne Maginot, véritable usine souterraine à visiter à bord d'un petit train d'époque. Prendre la D918, et la D60 (55,2 km).
Situé à cheval sur la crête boisée de la colline du Hackenberg qui culmine à 343 mètres, l'ouvrage tient à portée de tir de ses canons l'extrémité orientale du secteur fortifié de Thionville, ainsi que toute la moitié occidentale du secteur fortifié de Boulay. L'ouvrage du Hackenberg est un des plus puissants ouvrages de la ligne Maginot : seul l'ouvrage du Hochwald dans le Nord de l'Alsace lui est comparable
L'ouvrage partage avec l'autre géant de la Ligne Maginot, le Hochwald, la particularité d'être en réalité constitué de deux gros demi-ouvrages, ouest et est, reliés par des galeries souterraines et, en surface, par un fossé puis un escarpement antichar défendus par des casemates.
Construit entre 1929 et 1935, il a été épargné par les combats de , avant d'être réutilisé par les Allemands et de servir lors des combats de contre les troupes américaines. Réparé au début de la guerre froide, c'est désormais un musée.
L'ouvrage et le secteur de Veckring ont été l'objet de vigoureux combats entre la 3e armée américaine du général George Patton et des forces de l'armée allemande en 1944. Aujourd'hui, restauré et ouvert au public par l'association Amifort Veckring, l'ouvrage du Hackenberg attire des milliers de visiteurs venant du monde entier. De son côté, la caserne (camp de Veckring) a été transformée pour accueillir les amateurs de paintball.
Le Hackenberg était le passage de la voie stratégique romaine d'Agrippa reliant Metz à Trèves par la rive droite de la Moselle. L'église paroissiale Sainte-Apolline 1889 néo-romane était située sur le haut du Hackenberg. A voir aussi la Chapelle Saint-Médard de Helling 1868 et l'église dite chapelle, église paroissiale Saint-Simon-Saint-Jude.
Continuez votre circuit pour visiter la casemates du Huberbusch à Hobling via la D60 (67,8 km). L'ouvrage du Huberbusch est un petit ouvrage d'infanterie, comptant quatre blocs. Construit à partir de 1931, il a été épargné par les combats de , mais pas par les ferrailleurs.
Les casemates du Huberbusch, appelées respectivement "Huberbusch Nord" et "Huberbusch Sud". Faisant partie du sous-secteur d'Hombourg-Budange dans le secteur fortifié de Boulay, l'ouvrage de Hobling, portant l'indicatif A 23, etait intégré à la «ligne principale de résistance. Elles étaient destinées à renforcer l'intervalle entre l'ouvrage d'artillerie du Michelsberg (A 22) plus au nord-ouest et l'ouvrage d'infanterie de Hobling (A 23) au sud-est.
Grâce aux travaux réalisés par les bénévoles, découvrez les conditions de vie du soldat Français de l'époque et l'histoire du Huberbusch, lors d'ouvertures exceptionnes avec reconstitutions et sur rendez-vous.
Les deux casemates d'infanterie du Huberbusch, implantées en pleine forêt de Hobling, surplombant la vallée de l'Anzeling étaient servies par 38 hommes du 164e Régiment d'Infanterie de Forteresse. Chaque casemate était équipée d'une chambre de tir, d'un système contre les gaz de combat, de toilettes, d'une chambrée, d'un central téléphonique et d'un local moteur.
Après les combats de juin 1940, l'équipage invaincu du Huberbusch ne s'est rendu que le 4 juillet, sur ordre du gouvernement. La particularité de ce site est que les casemates étaient reliées par une tranchée, aujourd'hui conservée et fidèlement réaménagée par les bénévoles.
On pourra noter au passage que Hobling a vu aussi la construction sur son ban du petit ouvrage A23 de la ligne Maginot qui était composé de quatre blocs occupés par 120 hommes sous les ordres du Capitaine Boileau ainsi que les casemates du Huberbusch C58 et C59 occupées par une trentaine d'hommes sous les ordres de l'adjudant-chef Nollevalle.
A découvrir sur la commune de Hobling, l'ancien château avec pont-levis qui servait de presbytère au XVIIIe siècle.
Situé dans les bois à proximité du village de Bockange, vous trouverez l'abri PC de Bockange via la D55 (74,6 km). Cet ouvrage ne possédait pas d'armement lourd. Ouvrage de surface, avec deux sous-sols, il servait de casernement aux troupes (environ 100 hommes) basées entre les ouvrages fortifiés. Les murs sont décorés de dessins réalisés par les troupes allemandes en 1944 lors de l'occupation.
A proximité l'ouvrage d'Anzeling est un ouvrage fortifié dont les installations sont réparties sur les communes d'Anzeling, Hestroff et Piblange. C'est un gros ouvrage d'artillerie, comptant neuf blocs. Construit entre 1930 et 1939, il a été épargné par les combats de . Prendre la D3 (79,4 km). Les blocs de combat de l'ouvrage sont situés sur la cote 260, en pleine forêt au lieu-dit "Dordtaz", surplombant la vallée de l'Anzeling et le village d'Anzeling.
Faisant partie du sous-secteur de Burtoncourt dans le secteur fortifié de Boulay. L'ouvrage d'Anzeling se distingue par son interminable galerie de près de 2 km de long. En allant d'ouest vers l'est, c'est le dernier gros ouvrage de la Ligne, avant celui du Simserhof, situé 80 km plus loin.
Fin de cette première étape de cette route touristique de la ligne "Ligne Maginot en Moselle" (79,4 km).
Poursuivez ce parcours touristique en suivant : itinéraire du circuit 2 entre Anzeling et Siersthal.
Pour vous rendre sur la route touristique "La ligne Maginot en Moselle"
Entrange
1 °C Légères chutes de neige
Min: -0 °C | Max: 2 °C | Vent: 4 kmh 355°
Le saviez-vous ?
- Itinéraire du circuit 1 entre Entrange et Enzeling
- Itinéraire du circuit 2 entre Anzeling et Siersthal
N'oubliez pas !
Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter les panneaux signalétiques et consignes. Merci de respecter le droit de propriété et de ne pas pénétrer sur les terrains privés :
- Observez le code de la route en tous lieux et en toutes circonstances, et soyez courtois avec les autres usagers que vous pourrez croiser sur votre chemin.
- Camping et Feux interdits (pas de barbecue)
- La nature est fragile et des chutes de pierres sont parfois fréquentes.
- Veuillez ramasser vos déchets avant de partir.
- Plus que les sacs plastiques ou les pailles, ce sont les mégots de cigarettes qui pollueraient le plus les océans. les filtres à cigarettes se dégradent très lentement. Deux ans en moyenne.
- L'un des "petits gestes élémentaires" à accomplir : ne plus jeter ses mégots par terre. Pensez boite à mégots !
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Date de dernière mise à jour : 10/07/2021
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