Ce village paisible de Milhars séduit les passionnés de vieilles pierres et de lieux chargés d’histoire. Ses différentes placettes vous invitent à faire une pause tout près des anciennes portes fortifiées, non loin de la Porte du Ravelin ou de la porte Haute.
Puis en flanant dans le village, découvrez les remparts, le mur d'enceinte avec ses arcs de décharge, portes fortifiées, foirail, ruelles tortueuses, vielles maisons du "maçon", du "notaire", vous pourrez admirer l'extérieur du château féodal restauré en 1630, sur la base d’un ancien castrum du XIIIe siècle 
installé sur un promontoire.
Prendre la direction d'Albi via la D600 (36,5 km) situé au bord du Tarn, mêlant la brique et la pierre, la ville porte vraiment bien son nom de ville rouge. Les itinéraires de découverte du patrimoine vous entraineront d’un quartier à l’autre de la ville. La cité épiscopale d'Albi est entrée au patrimoine mondial de l'UNESCO.
La promenade dans les ruelles du centre historique dévoile au promeneur la présence de belles maisons anciennes en brique et à pans de bois. Le vieil Albi forme un superbe ensemble architectural, avec sa cathédrale fortifiée Sainte-Cécile en brique. À côté de la cathédrale, le palais de la Berbie, ancien palais épiscopal, abrite le musée Toulouse-Lautrec. Albi peut être fière de son riche héritage du passé.
Prenez le temps pendant cette étape pour découvrir dans la cité épiscopale, l'art roman et art gothique se mêlent dans un festival de tons ocre. Tandis que dans les quartiers médiévaux, on admire les influences de l'époque cathare du XIIIe siècle. A partir de l'office de tourisme d'Albi, contourner la cathédrale et prendre la rue du Castelviel. Puis passer le pont de la République, direction le Golf de Lasbordes.
Deux pigeonniers identiques encadrent l'entrée de la propriété. Récemment rénovés, ils sont de type « Tour carrée coiffés d'un toit « Gaillacois ». La toiture, bordée d'une très belle génoise, est couverte en tuiles plates, terminée par un un épi de faîtage représentant un pigeon perché sur une boule.
Une lucarne avec un fronton possède un épi de faîtage représentant un pigeon sur un globe ainsi qu'une grille de bois percée de huit orifices. Deux randières, une en pierre et l'autre en brique, ceinturent ce bel ensemble.
Continuez vers Labastide-de Levis par la N88 (50,8 km). Dans la bastide, en contrebas de l'église se situé un pigeonnier sur piliers avec un toit à quatre pentes surmonté d'un lanternon. Le pigeonnier a été restauré dans le respect des techniques en vigueur à sa construction de la fin du XVIIIe.
La caisse du pigeonnier comporte sur deux façades des sorties de pigeons en briquette formant un triangle à l'abri du vent d'Ouest. La couverture du toit est faite de tuiles canal, celle du lanternon en tuiles plates. Ce dernier est rehaussé d'un épi de faîtage représentant un pigeon sur une boule. L'intérieur présente des boulins en torchis et roseaux d'origine.
Découvrir l'église Saint-Blaise, édifice gothique en pierre blanche et en moellon, bâti à la fin du XVe ou au début du XVIe siècle. A proximité a voir aussi le pigeonnier communal, pied-de-mulet situé dans la plaine aux lieux-dits "Le Pradinas et Matet".
Suivre la direction d'Andillac via la D6 (65,4 km) dans le centre, prendre la route du Château-musée du Cayla. Puis continuer sur le chemin à gauche avant le panneaux des Savignats. Continuer sur 50 m, le pigeonnier est sur votre gauche. Tout le comté du Gaillacois possède de très nombreux exemple de ce type de pigeonnier.
Belle construction en pierre calcaire blanche, haut de 10 m, ce pigeonnier est de type tour carré coiffée d'une toiture dite Gaillacois, c'est-à-dire une toiture haute, à quatre pentes et bordées d'une génoise. La tuile plate recouvre l'ensemble. Restauré, on peut y voir deux lucarnes à large toit débordant sur lequel se trouve une belle randière en pierre. Petite curiosité : les deux lucarnes ainsi que l'épi de faîtage sont chacun ornés d'un pigeons.
Reprendre votre parcours en direction de Le verdier via la D1 (72,2 km). La commune est très connue dans la région pour ses sites archéologiques très riches. Des fouilles ont même été effectuées au Verdier. Dans le village, se garer sur le parking du Bistrot de Pays « Le relais de la Vère ». En sortant du parking, prendre à droite la route de Castelnau sur 50 m. Le pigeonnier se trouve sur votre droite.
Très bel exemple de pigeonnier sur piliers que l'on trouve dans le département. Les piliers sont fait ici de six cylindres en calcaire superposés et terminés par un large capel et un chapiteau. La caisse à colombages est faite de pans de bois et de briquettes plates coiffée d’un toit à quatre pentes couvert de tuiles plates.
L’envol des pigeons se fait par deux belles lucarnes fermées par des plaques percées d’orifices. L’épi de faîtage représente une quille de base carrée.
Passer Castelnau-de-Montmirail, puis suivre la direction de Gaillac via la D15 et D964 (84,4 km) classé "Plus Beaux Détours de France" et "ville d'Art et d'Histoire". Gaillac a donné son nom au vignoble qui l’entoure. La réputation des vins de Gaillac n’est plus à faire et les découvertes visuelles et gustatives sont nombreuses.
Gaillac témoigne au travers de ses rues et monuments d'une longue histoire jusqu'au XXe siècle, ponctuée de beaux éléments d'architecture. Sur place, prévoyez une escale à sa magnifique abbaye Saint-Michel qui borde le Tarn où une mine d’information vous attend… Elle héberge, le Musée ainsi que la Maison des Vins (Caveau saint-Michel). Lieu d’accueil de l’Office de Tourisme.
En partant de l'office de tourisme, traverser la place Saint-Michel. Prendre à gauche la rue rue de la Courtade. Traverser le pont de l'Hom. Le pigeonnier se trouve dans le jardin du Muséum d'histoire Naturelle Philadelphe Thomas à droite après le pont.
La tour carrée est construite entièrement en briques foraines typiques de la région. La toiture à quatre pans, presque plate, est de type « Saint-Sulpice, elle est couverte de tuiles « canal ». L'ensemble est entouré de quatre randières différentes dans le but de protéger les trois niveaux du pigeonnier. L'envol se fait par deux pierres percées de neuf trous au deuxième niveau et deux autres au troisième niveau de douze orifices.
A voir également : l’Eglise St Pierre, la place Thiers, les hôtels particuliers d’Yversen et Pierre de Brens, le Château-Musée des Beaux Arts de Foucaud. La ville de Gaillac est propriétaire de l'un des plus beaux ensembles patrimoniaux du XVIIe siècle du Midi de la France avec le château et le parc de Foucaud. Ses nombreux monuments, ses parcs et ses ruelles pleines de vie en font une étape indispensable de votre itinéraire dans le Tarn.
La prochaine étape sur cette route des pigeonniers du Tarn sera Brens via la D964 et l'avenue Domaine Vaissette (86,7 km). En vous baladant dans Brens, vous pourrez notamment admirer les vestiges de l'ancien château représentés sous la forme d'une tour, mais également le beau château de La Bourélie.
Brens reste surtout célèbre dans l'histoire pour avoir accueilli un centre d'enfermement pour réfugiés espagnols, et pour juifs étrangers, qui servit également de camp pour "collabos" et de camp féminin durant la Seconde Guerre mondiale.
Dans le centre de Brens, prendre la route de Catalen, passer devant le stade et continuer tout droit sur 200 m, le pigeonnier est situé au croisement sur la droite. Un pigeonnier plus qu’original, son couronnement de style baroque illustre bien le plaisir de son créateur… Vases, urnes, épi à boules superposées ornent cette construction.
La brique foraine est l’un des principaux matériaux utilisés pour ce pigeonnier daté de 1848. Sa grille d’envol est composée de seize orifices carrés en briquette de pays. Au lieu-dit Nacaze, se trouve un autre pigeonnier en briques, grille et lucarne pour le passage des pigeons, épis de faîtage en zinc surmonté d'une boule, toit de tuiles plates. Très belle restauration.
Prendre la D988 jusqu'à Lisle-sur-Tarn (97,5 km), "Petites Cités de caractère de France". On y découvre, ses quatre quartiers délimités par quatre portes fortifiées, ses ruelles bordées de maisons à encorbellements encore pourvues de pontets, et au cœur de la Bastides, sa gigantesque place aux arcades plantée en son centre d'un « griffoui », une superbe fontaine.
Lisle-sur-Tarn fut, au Moyen Age, une cité prospère grâce à la production et à la vente du vin puis du pastel dont l'acheminement était essentiellement assuré par voie d'eau jusqu'à Bordeaux. Situé sur la rive droite du Tarn, Lisle-sur-Tarn est la seule Bastide tarnaise de plaine possédant un port.La bastide lisloise fut bâtie, après la croisade des Albigeois, probablement à partir de 1229.
De la place aux arcades (Place Paul Saissac), prendre la rue Porte de Peyrole, puis l'allée des Promenades au bout de la rue à droite. Le pigeonnier de type à pente opposées est sur la gauche au tout début de l'allée. Particularité du pigeonnier de Lisle-sur-Tarn : de beaux piliers avec de hautes arcades. L'ensemble est fait de briques foraines traditionnelles certaines masquées par un léger crépi.
Vous remarquerez trois randières dont une en carreaux de céramiques. En façade, une belle lucarne sert au passage des pigeons. Chaque faîtage possède un épi représentant un pigeon posé sur une postiche.
Poursuivre vers Lavaur, capitale du pays de Cocagne via la D14 et la D87 (119 km). A Lavaur, le célèbre Jacquemart de la Cathédrale Saint-Alain sonne toujours. Cet automate représentant un personnage indique les heures en frappant la grosse cloche de l’édifice. La cathédrale est d’une beauté monumentale et recèle des trésors d’art gothique et roman.
Plus loin, le chemin de la Tour des Rondes vous plongera dans l’histoire dramatique des cathares. Depuis le promontoire du Plô, découvrez l'histoire de la ville et de Dame Guiraude, seigneur des lieux à l'époque cathare. Cathare par bienveillance envers les "bonhommes", Lavaur subit le martyre : ici s'est dressé l'un des plus grands bûchers de l'Histoire…
Place forte du catharisme : la ville de Lavaur est assiégée au Printemps 1211 par les troupes de Simon de Montfort. 400 hérétiques (2 fois plus qu'à Montségur !) périssent dans les flammes tandis que Dame Guiraude de Laurac, seigneur du lieu, est jetée au fond d'un puits comblé de pierres.
Après une visite de la cathédrale Saint-Alain, déambulez dans les rues du centre ancien jusqu'aux allées pour découvrir les éléments incontournables du patrimoine de Lavaur. La cathédrale Saint-Alain, imposant édifice en brique surplombant l'Agout s'inscrit dans la lignée de la cathédrale de Toulouse, et constitue une étape, avec Rabastens et Gaillac, dont l'apogée du style sera la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi.
Dans le centre de cette cité d’histoire et de caractère, à l'angle de la place du pont Saint-Roch et de la rue gabriel Péri se trouve un pigeonnier constitué d'une remarquable poivrière en angle de toit entièrement faite de briques traditionnelles du Sud-Ouest.
La toiture hexagonale est surmontée d'un épi de faîtage représentant un pigeon fièrement dressé sur une carafe. Deux randières ceinturent l'ensemble dont une coupée par une pierre carrée percée de quatre orifices pour les pigeons. Le bas du pigeonnier de type "encorbellement" est une pierre de taille.
Au lieu-dit Moulin du Carla, se trouve aussi un pigeonnier à double tours encadrant la maison d'habitation.
Fin de cette première étape de cette Route touristique "des pigeonniers dans le Tarn".
Poursuivez ce parcours touristique en suivant : itinéraire du circuit 2 entre Lavaur et Sauveterre.
