Sur les hauteurs de Haute-Garonne - Circuit 1

Au fil des rues et ruelles, Toulouse (km 0) Ville d'Art et d'Histoire, vous invite pour cette première étape à découvrir ses deux mille ans d'histoire. Églises, cathédrale et basilique racontent les origines romaines et le rayonnement religieux de Toulouse au fil des époques. De la Garonne au canal du Midi, de Saint-Sernin à la Cité de l'Espace, Toulouse sème des invitations à venir découvrir ses nombreux visages.

La couleur rosée de la brique de ses édifices et de ses demeures procure à l'ensemble de la ville de Toulouse un charme indéniable. Ici une basilique romane, là un hôtel particulier discret au portail imposant, plus loin un bâtiment industriel reconverti, une façade aux étonnants décors de terre cuite, le murmure d'une fontaine, une cour cachée…

C'est avec enchantement que l'on découvre son centre historique qui regorge d'hôtels particuliers. Ils évoquent l'âge d'or de la Renaissance et le commerce du pastel. En revenant vers la vieille ville, au pied de Saint-Sernin, le visiteur découvre le passé le plus lointain de Toulouse quand la ville rose était encore Tolosa, avec le Musée des Antiques Saint-Raymond. Vous serez frappés par la densité de monuments remarquables.

Pour rester dans le thème de cette route touristique, de nombreux endroits permettent de prendre de la hauteur. Monter au Parc de l’Observatoire sur la colline de Jolimont pour le point de vue qu’il offre sur les toits de Toulouse.

Puis, jusqu’à l’Obélisque pour y admirer le coucher du soleil. Mais l’incontournable reste la colline de Pech-David, culminant à 130 mètres au-dessus de la Garonne, elle domine l'ensemble de la ville rose et sur la chaîne des Pyrénées.

Prendre la D18 en direction de Saint-Félix-Lauragais (42,4 km), le parcours rendre dans la région historique et culturelle du Lauragais : le "Pays de Cocagne". Bon nombre d'églises du Lauragais ont la particularité de posséder un clocher-mur, construit assez souvent en briques rouges, supportant un nombre variable de cloches. Le Lauragais est aussi un pays de belles pierres et de bastides.

L'histoire de Saint-Félix-Lauragais est riche en événements, en 1167, à Saint-Félix-de-Caraman, devenu aujourd’hui Saint-Félix-Lauragais, s’est tenu le grand Concile des Bogomiles et des Cathares, convoqué par le pape bogomile Nikita venu spécialement de Bulgarie. Il y prononce un discours d’unification des centres des deux mouvements religieux, reposant sur la devise bogomile « Liberté, égalité, fraternité par amour ».

Cette jolie bastide de Saint-Félix-Lauragais propose la visite de sa place agrémentée d’une halle autour de laquelle se dressent des maisons à pans de bois. Le village invite également à la découverte de sa superbe collégiale du XIVe siècle, , une halle et son beffroi, des maisons à colombages, de son château. 

Perché sur les hauteurs du Lauragais, ce village médiéval, offre un point de vue exceptionnel sur les Pyrénées, Montagne Noire et la plaine du Lauragais. Deux sites remarquables sur la commune de Saint-Félix-Lauragais : au nord la butte des trois moulins et au sud le moulin du chapitre. Une table d’orientation vous attend au sommet des anciens remparts.

Un peu plus au nord-est, depuis le village de Montjoire via la D59 (106 km), vous aurez une vue à 360° sur la vallée du Tarn. De par sa position dominante Montjoire, village perché a de tout temps servi de place forte. Pour en prendre vraiment plein les yeux, on vous conseille de suivre le chemin de ronde. En effet, situé au sommet d'une colline, Montjoire offre un panorama exceptionnel qui, par temps clair, permet de porter son regard sur 12 départements.

L’installation récente, sur la place du Fort, de deux  tables d’orientation permet de découvrir toutes les richesses du site. L’une des tables présente le panorama pyrénéen, la seconde dite du Levant permet de repérer les territoires situés à l’Est. Pour compléter la vision panoramique il suffit d’emprunter le Chemin de Ronde...

Le village de Montjoire aux ruelles pittoresques étonne en particulier la place du Fort et sa vue panoramique, l''église Saint-Saturnin ; àprès la démolition de l'ancienne église située sur l'allée du vieux cimetière, la construction de l'église Saint Saturnin dura d'avril 1886 à février 1892., la vieille chapelle ; La construction de cette chapelle (1876) est liée à l'histoire de l'école des filles. La directrice de l'école fit construire à ses frais., la bergerie. le vidalot.

Continuer votre périple en direction de Grenade via D30 (131 km), puis Puysségur via D29 (152 km). La route de crête de Puysségur à Cox est le point culminant des coteaux de Cadours du pays des Hauts-Tolosans qui s’étirent vers le Gers. Il faut parcourir cette route l’été au moment où les pentes se parent du jaune des champs de tournesols à perte de vue. Et toujours la ligne des Pyrénées visible au loin par beau temps. A voir : église Notre-Dame.

Fin de cette première étape de cette Route touristique "Sur les hauteurs de Haute-Garonne".

Poursuivez ce parcours touristique en suivant : itinéraire du circuit  2 de la route touristique "Sur les hauteurs de Haute-Garonne".