Route des beffrois du Nord - Circuit 3 (59)
Votre itinéraire et visites sur le Circuit 3 de la Route touristique des beffrois du Nord
Tel un véritable livre d'histoire mis à la disposition des regards, dressées vers le ciel dans le centre des villes, les beffrois du Nord restent pourtant méconnus et mystérieux. Ce troisième parcours touristique vous propose de les découvrir.
S’ils sont bel et bien uniques, les beffroi ressemblent à des clochers d’église mais n’ont rien de religieux. Roman, gothique, baroque, renaissance… à chacun son caractère.
Les étages de la tour remplissent toutes les fonctions de cette nouvelle entité. Tour de guet, salle de réunion, prison, coffre-fort… le beffroi aura de multiples fonctions. Une salle renferme les cloches servant à rythmer la vie de la cité et un chemin de ronde permet aux guetteurs de surveiller les alentours.
Cette itinéraire partira de Wambrechies (km 0) pour suivre la direction de Tourcoing (13 km) via la D652 et D656, surnommée "la cité du Broutteux". La ville de Tourcoing, dotée d'un riche passé industriel textile, invite à la découverte de son patrimoine architectural et culturel.
Du haut de ses 87 mètres et construite entre les XIIIe et XIXe siècles, l'église Saint-Christophe est l'un des plus beaux édifices néo-gothiques de la région possédant un carillon de 62 cloches.
Le beffroi de Tourcoing se dresse sur la place centrale, symbole également de la puissance de cette ville frontalière, où les échanges commerciaux florissaient au début du 20ème siècle. Construite entre 1903 et 1906 à la gloire d'un commerce et d'une industrie alors florissants, l'ancienne Chambre de Commerce est un bâtiment de style flamand avec beffroi d'angle.
Une réalisation remarquable, où pierre et brique se marient en rappelant la Renaissance et le début du XVIIe siècle. Ce beffroi de Tourcoing, est moins imposant que son voisin lillois, il est tout de même typique et représentatif de l’architecture du département du Nord.
Tourcoing possède quelques bâtiments méritent le détour, dans le Centre-ville un grand nombre d'hôtels particuliers, anciennes résidences des familles industrielles textiles, le Centre d'Histoire Locale, lieu exposant des collections d'archéologie, d'ethnologie et d'histoire ; le musée des Beaux-Arts, situé dans un hôtel particulier du XIXe siècle, abritant des collections de peintures allant du XVIe au XXe siècle, l'Hospice d'Havré,...
Pour sortir de Tourcoing prendre le boulevard de la Lys et la D945 en direction de Comines (28 km), situé dans la vallée de la Lys, elle est surnommée Comines la jolie. Aux environs de l’an mille naissent la seigneurie de Comines, fief du comté de Flandre, et une dynastie de chevaliers d’ordre militaire et chrétien.
Comines devient l’un des lieux de passage stratégique du comté de Flandre, ce qui la placera au coeur de nombreux conflits au cours des siècles. L'hôtel de ville de Comines est agrémenté d'un beffroi inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO. Ce dernier date du XIIe siècle, et servait à l'époque à symboliser le droit à la cité de s'administrer seule.
Détruit par le feu à de nombreuses reprises, il a été reconstruit à chaque fois, prenant sa forme actuelle dans la première moitié du XVIIe siècle. Il s'élève sur près de soixante mètres de haut. A voir sur la commune de Comines : De style néo-byzantin, l'église Saint-Chrysole date de la fin des années 1920. A l'intérieur, il est possible d'admirer de nombreux vitraux attribués à M. Hollart, ainsi qu'un clocher de plus de cinquante mètres.
Poursuivre vers Armentières via la D945 (42 km) située en Flandre. Ancien fleuron de l'industrie textile, Armentières en a gardé l'un de ses surnoms : "la Cité de la Toile", un surnom hérité du XIe siècle. Parmi les incontournables à ne pas manquer lors de votre passage, l'Hôtel de Ville et son beffroi classé au Patrimoine Mondial de l'UNESCO. De la terrasse du beffroi, on embrasse une vue imprenable sur Lille, les Monts de Flandre et la Belgique.
Avant de découvrir un panorama à 360°, il va vous falloir grimper un escalier en bois de 96 marches qui permet d'accéder au carillon, constitué de 11 cloches, dont notamment une grosse cloche de bronze pesant 1 220 kg. Il fait résonner chaque heure l'air de Quand Madelon et contempler la Cité de la Toile.
Réalisé en pierre blanche et en brique rouges, le beffroi d’Armentières culmine à une hauteur de 67 mètres. Il est reconnaissable surtout pour son campanile en ardoise de style Renaissance, le beffroi porte également des traces de son histoire médiévale. D'abord construit au Moyen Âge, le beffroi fut détruit sur ordre de Louis XI, avant d'être rebâti en 1510.
Il fut ensuite intégré à l'Hôtel de Ville en 1724, à l'issue d'importants travaux entrepris par les échevins. Le beffroi constituait alors un symbole extérieur de puissance et de prospérité. De nouveau détruit en 1918 lors de la Première Guerre mondiale, le beffroi d'Armentières fut entièrement reconstruit par l'architecte Louis Marie Cordonnier qui créa un ensemble monumental au coeur d'une Grand'Place.
En septembre, les nieulles, des sablés secs et ronds, pleuvent des balcons du Beffroi d'Armentières. Cette coutume vieille de six siècles perpétue la mémoire de Jacques de Luxembourg qui aurait jeté des gâteaux au peuple rassemblé pour l'acclamer. A voir aussi : l'église Saint-Vaast, le quartier de la gare qui conjugue architecture contemporaine, avec la médiathèque l'Albatros, et architecture industrielle, avec ses anciennes maisons de commerce.
Le parcours touristique vous emmenera à Estaires via la D122 (56 km). Il ne subsiste pratiquement aucun bâtiment antérieur à 1918, la ville ayant été complètement détruite par les bombardements, allemands les 9 et 10 avril 1918, puis alliés jusqu'en octobre 1918.
L'hôtel de ville de style néo-Renaissance flamande a été construit entre 1928 et 1930 par l'architecte Georges Dumas. Il remplace l'ancien hôtel de ville de style flamand, construit entre 1600 et 1612, qui existait au même emplacement avant la Première Guerre mondiale. Le beffroi d'Estaires et la façade ont été rénovés en 2007 et 2008.
Admirer également l'église Saint-Vaast, reconstruite, occupe le même emplacement que l'église précédente datant de 1858. C'est une église-halle de style néogothique en forme de croix latine.
Poursuivre vers Merville via la D946 (62,5 km), la ville ayant été, elle aussi, complètement détruite lors de la Première Guerre mondiale, ne comporte pas de bâtiments anciens. Par contre, elle recèle de véritables richesses du début du XXème siècle, de l'Hôtel de ville, à l'église, en passant par ses écluses, moulins, belles demeures et vertes contrées.
Merville et son hôtel de ville ayant été détruits lors de la Première Guerre mondiale, il est reconstruit dans le style de la Renaissance Flamande avec la construction d'un beffroi associé au nouvel hôtel de ville. L'ensemble est inauguré en 1929.
Après la Première Guerre mondiale, l'église Saint-Pierre de Merville est complètement détruite. La construction du nouvel édifice commence le . Le château Arnould abrite bon nombre de services, mais également le musée des Amis du Vieux Merville.
Continuer vers Bailleul via la D23 (77 km) situé au sommet d'une légère colline. La ville de Bailleul, plusieurs fois détruite au cours de son histoire, fut magnifiquement reconstruite après la première guerre mondiale. La Grand'Place, à l'architecture typiquement flamande, est pleine de charme, avec ses jolies maisons, son hôtel de ville de style néoflamand et son imposant beffroi.
Le Beffroi de Bailleul, tout en briques jaunes de style néo-Renaissance flamande culmine à 62 mètres de hauteur, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, il possède un carillon de 35 cloches. Depuis son sommet, la vue sur la plaine et les monts de Flandre est superbe. On remarque surtout son étonnant clocher à bulbe, surmontée de la sirène Mélusine, symbole protecteur de la ville.
Entièrement détruit par les bombardements de la Première Guerre Mondiale et reconstruit comme beaucoup d’autres beffrois de la région. Mais la ville de Bailleul possède encore de nombreux éléments architecturaux que le visiteur s'empresse d'admirer : l'église Saint Vaast, l'original Monument aux morts, la bibliothèque municipale, l'ancien palais de Justice, datant de 1776, le Présidial…
Direction Saint-Pol-sur-Mer sur la côte d'Opale pour la prochaine étape de cette route touristique via A25 (129 km). Saint-Pol-sur-Mer se situe dans la région naturelle du Blootland. Le paysage le long de se tronçon se caractérise par les paysages très plats et de nombreux canaux. A la suite de longs siècles de traditions au Nord de la France, la commune de Saint-Pol-sur-Mer s'est dotée d'un beffroi.
Reprenant à son compte cette tradition multiséculaire, la ville de Saint Pol sur Mer inaugure donc en 2003 le premier beffroi du troisième millénaire, héritier de ses voisins de Bergues, de Dunkerque, de Douai, de Lille et de tant d'autres. Le Beffroi de Saint-Pol-sur-Mer porte un carillon de treize cloches et quatre Jacquemarts, un des quatre plus grands jacquemarts animés au monde. Ensemble, ils évoquent l'histoire de la ville et de ses habitants.
Le beffroi exceptionnel se dresse au dessus de la ville, du haut de ses 33 mètres. La brique rappelle ici le matériau le plus usité dans la région et veille sur une nouvelle place en bordure de la rue de la République, artère principale de la ville.
A voir sur la commune de Saint-Pol-sur-Mer : l'écluse Jean Bart du XVIIe siècle, le comptoir linier, dont toute la toiture est supportée par des arches et des entretoises, la maison où Georges Guynemer a passé ses dernières nuits, l'église Saint Benoît de la fin XIXe siècle...
Poursuivre votre escapade en direction de Dunkerque via l'avenue de Petite-Synthe et la D940 (132 km). Dunkerque est la seule ville de France à posséder deux beffrois classés au patrimoine mondial de l'Unesco : le beffroi de l'église Saint-Éloi située en face de l'église et le beffroi de l'hôtel de ville.
Le premier, le beffroi de Saint-Eloi, érigé en 1440 pour servir de clocher à l'église, est une massive tour carrée d'une hauteur de 58 m construite en brique ocre mélange architecture romane et gothique. Elle est à l'origine rattachée à l'église Saint-Éloi et lui sert de clocher. En 1558, les français menés par le maréchal de Thermes envahissent la ville et brûlent l’église. Seule la tour subsiste.
La reconstruction de l'église commence vers 1560 sous la direction du maître-d'œuvre Jean de Renneville mais, faute de moyens, les travaux s'interrompent en 1585. L'ancienne tour, séparée de la nouvelle église par une partie des ruines de la première église, reste isolée et sert à la fois de clocher, de beffroi municipal, et d'amer. Le projet original ne sera jamais terminé.
En 1782, le beffroi de Saint-Eloii est définitivement séparé de l'église par une rue. En 1835, on modifie son couronnement. Après la Première Guerre mondiale, le 15 avril 1923, on modifie la base afin qu'elle reçoive un cénotaphe à la mémoire des morts de la Grande Guerre, réalisé par Pierre Fritel.
Cette tour comprend six étages : au rez-de-chaussée, une grande baie ogivale correspond aujourd’hui à l’entrée de l’Office de tourisme. Les premier et second étages sont assez sobres et éclairés par d’étroites meurtrières. Des cadrans d’horloge sont visibles sur les quatre faces du beffroi au quatrième étage.
Au cinquième étages, le beffroi de Saint-Eloi abrite un carillon de 50 cloches dont le bourdon, appelé Jean-Bart, pèse 7 tonnes. Il entonne toutes les heures l’hymne de la cité, " la cantate à Jean Bart". Le carillon s'atteint par un escalier en colimaçon étroit, qui mène jusqu'en haut du beffroi, offrant une vue panoramique depuis la terrasse sur la ville de Dunkerque. Il se visite et on peut y accéder par un ascenseur.
La vue est à couper le souffle, par beau temps, on voit le Mont Cassel ! Vous pouvez également aller voir le second beffroi de Dunkerque, celui de l’hôtel de Ville, de style Renaissance flamande tout en briques rouges, il culmine à 75 m. Il a été construit par l'architecte Louis-Marie Cordonnier en 1901. Un grand vitrail, représentant le retour triomphal du corsaire Jean Bart après sa victoire à la bataille du Texel (1694), illumine la base intérieure de la tour. Il ne se visite pas.
Outre ce patrimoine, la cité du célèbre corsaire Jean Bart, Dunkerque est dotée d'une riche histoire maritime. Le musée portuaire, situé dans l'ancien entrepôt des tabacs, relate l'histoire du port de Dunkerque. Ce lieu propose également la découverte de trois bateaux : le trois-mâts Duchesse-Anne, la péniche Guilde et le bateau-feu Sandettie.
Après avoir visité le musée et flâné sur les quais du bassin du Commerce, une promenade dans Dunkerque s'impose pour découvrir la tour du Leughenaer du XVe siècle, elle est à l'origine une tour ronde faisant partie des fortifications bourguignonnes de 1406. La chapelle Notre-Dame-des-Dunes du XVe siècle ou "Petite Chapelle"...
Pour la dernière étape de ce circuit touristique des beffrois du département du Nord prendre la direction de Gravelines via la D601 (161 km). Liée à la mer du Nord, Gravelines était, à l’origine, un village de pêcheurs spécialisés à la pêche à la morue en Islande. Reconnue comme étant une "cité fortifiée", elle regorge des nombreuses richesses historiques. La ville est classée parmi les 105 "plus beaux détours de France".
Haut de 27 m sur trois niveaux, le beffroi de Gravelines se situe au centre de la citadelle. Sa particularité réside dans la simplicité de son architecture. Le lanternon couvert d'ardoises en est l'unique ornement. Il abrite un carillon de 3 cloches. Construit une première fois en 1608, reconstruit entre 1822 et 1827, le beffroi fut rénové au début du XIXe siècle et agrémenté d'une girouette en 1903.
Sa physionomie est très proche de celle du clocher de l'église puisque c'est le même architecte. Il fait partie des 23 beffrois qui ont été classés au patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) et au sein de la liste des "beffrois de Belgique et de France".
Gravelines a su conserver son patrimoine militaire, civil et religieux. Ceinturée de remparts et de fossés alimentés par les eaux de l'Aa, la cité de Gravelines invite à la découverte de son patrimoine fortifié. Le chemin de ronde permet au promeneur de suivre un circuit autour de l’étoile et le beffroi, au centre de la ville, traverse des siècles d’histoire.
Du côté de la station balnéaire, un géant de 29 m de haut, vous permettra d'admirer une vue à 360° de Gravelines et ses environs. Le Phare et ses 116 marches, invitent les personnes à partir de 8 ans (enfant accompagnés d'un adulte) à prendre une bouffée d'air iodée au sommet. Ce dernier compte parmi les très faible nombre de phares à visiter sur le littoral de la Mer du Nord.
Fin de cette troisième étape de cette Route touristique "des beffrois du Nord".
Poursuivez ce parcours touristique en suivant : itinéraire du circuit 1 ou 2 de la Route touristique "des beffrois du Nord".
Pour vous rendre sur la route touristique "des beffrois du Nord"
Wambrechies
3 °C Ciel dégagé
Min: 2 °C | Max: 4 °C | Vent: 11 kmh 130°
Le saviez-vous ?
- Itinéraire du circuit 1 de la route touristique "des beffrois du Nord".
- Itinéraire du circuit 2 de la route touristique "des beffrois du Nord".
- Itinéraire du circuit 3 de la route touristique "des beffrois du Nord".
N'oubliez pas !
Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter les panneaux signalétiques et consignes. Merci de respecter le droit de propriété et de ne pas pénétrer sur les terrains privés :
- Observez le code de la route en tous lieux et en toutes circonstances, et soyez courtois avec les autres usagers que vous pourrez croiser sur votre chemin.
- Camping et Feux interdits (pas de barbecue)
- La nature est fragile et des chutes de pierres sont parfois fréquentes.
- Veuillez ramasser vos déchets avant de partir.
- Plus que les sacs plastiques ou les pailles, ce sont les mégots de cigarettes qui pollueraient le plus les océans. les filtres à cigarettes se dégradent très lentement. Deux ans en moyenne.
- L'un des "petits gestes élémentaires" à accomplir : ne plus jeter ses mégots par terre. Pensez boite à mégots !
Nos coups de coeur sur la route touristique "des beffrois du Nord"
Hébergement :
Restauration :
Les routes touristique du Nord
Préparez vos vacances sur la route touristique "des beffrois du Nord" avec nos partenaires
Trouver un séjour sur la route touristique "des beffrois du Nord" avec nos partenaires
Date de dernière mise à jour : 10/07/2021
Ajouter un commentaire