Route entre bières et pierres dans le Nord Circuit 2
Votre itinéraire et visites sur le Circuit 2 de la Route touristique "entre bières et pierres" dans le Nord
Pour ce deuxième circuit de la route touristique éentre bières et pierre" dans le Nord, goûtez à ces histoires de bière dont regorgent les murs des villages et villes du Nord. Nous vous invitons donc à suivre ce parcours, itinéraire inattendu au fil à la brique et de la pierre en passant par la bière.
Après cette pause, prendre la direction de Tourcoing via la D775 (0 km), riche de son histoire et de son patrimoine industriel textile. Comme à Roubaix, le textile s'imposera et transformera la ville, elle est surnommée "la cité du Broutteux".
Riche d'un passé industriel textile et tourné vers la vente par correspondance, Tourcoing remonte à 1080. Le premier seigneur de Tourcoing est Baudouin II de Gand-Alost. Dès cette époque, il existe un château, pas un château-fort, mais une maison, avec fossés, tours et murailles.
La ville de Tourcoing, dotée d'un riche passé industriel textile, invite à la découverte de son patrimoine architectural et culturel. Comme l'église Saint-Christophe avec son carillon de 62 cloches, du haut de ses 87 mètres et construite entre les XIIIe et XIXe siècles. C'est l'un des plus beaux édifices néo-gothiques de la région.
À ne pas manquer : l'hôtel de ville et sa façade éclectique, caractéristique du style Napoléon III ; le beffroi d'angle de la chambre de commerce, de style éclectique, rappelle la Renaissance Flamande. Il fut édifié à la gloire de la prospérité de Tourcoing à l'occasion de l'Exposition internationale des Industries textiles de 1906.
Sans oublier, dans le Centre-ville de Tourcoing, tout particulièrement la rue Nationale et rue de Lille : un grand nombre d'hôtels particuliers, construits à la fin du XIXe siècle dans un style éclectique inspiré de la Renaissance. Le Centre d'Histoire Locale, lieu exposant des collections d'archéologie, d'ethnologie et d'histoire ; le musée des Beaux-Arts, situé dans un hôtel particulier du XIXe siècle, abritant des collections de peintures allant du XVIe au XXe siècle...
Direction Halluin, via la D191 (9 km), Le patrimoine bâti est le témoin de l’histoire de cette ville. situé non loin de Lys, à la frontière franco-belge. Propriété de Flandre, d'Espagne, puis de France, la commune d'Halluin se fait connaître dès le XIe siècle. Reconquise par Louis XIV, qui a donné son nom à un pont de la ville, au XVIIe siècle, elle s'est développée peu à peu pour devenir une cité importante.
En vous promenant dans Halluin, ne manquez pas d'admirer, l'hôtel de ville d'Halluin ancienne demeure d'un industriel de la commune. Le patrimoine religieux avec l'église Saint-Hilaire du milieu du XIXe siècle, l'église Saint-Alphonse de la fin du XIXe siècle, ou encore l'église Notre-Dame-des-Fièvres. Plusieurs manoirs prennent place sur la commune d'Halluin, à l'instar de celui des Loups qui dévoile un très beau parc, ou de celui du Pellegrin.
Le moulin Hollebeke et son estaminet ne manquent pas d'intérêt. Seul moulin dans le Nord à posséder une galerie circulaire, il date de la fin du XIXe siècle. Il a vu l'installation d'un estaminet dans l'ancienne maison du meunier. Le port de plaisance d'Halluin prend place sur le canal du Lys. Il s'agit d'un lieu de promenade incontournable, tout comme le Kluit Put. Ce dernier relie le quartier de la Belle Fontaine à la ferme du Mont-Saint-Jean.
Sans oublier l'histoire des brasserie d'Halluin. La Brasserie Demeestere Bert etait situé près de la gare, route de Linselles. La brasserie aurait été fondée en 1888 par Jules Demeestere Bert. Entre 1914 et 1918, l'usine cesse momentanément de fonctionner ; elle reprend une activité normale en 1920, jusqu'à sa fermeture définitive après la Seconde Guerre mondiale. La cheminée a été abattue en 1991 et la brasserie convertie en dépôt de boissons.
La Brasserie Olivier, puis Duverdun, puis Beyls etait au 245 rue de Lille. La brasserie aurait été fondée vers 1870-1871 par M. Olivier, puis rachetée quelques années plus tard par M. Albert Duverdun. Vers 1911 elle est vendue à M. Beyls, qui construit le logement patronal en 1920. Pendant la Première Guerre mondiale le matériel de la brasserie est pillé. Puis l'usine est remise en état de marche.
Elle cesse de fonctionner de 1940 à 1941 et reprend son activité jusqu'à sa fermeture entre 1962 et 1965. La brasserie est convertie en négoce de boissons. Elle fonctionne ainsi jusqu'en 1996, elle est actuellement désaffectée. Avant 1914 une centaine de cafés permettait d'écouler la production. Ils furent vendus après-guerre afin d'obtenir l'argent nécessaire au réaménagement de la brasserie.
La dernière Brasserie cité, est une usine d'eaux gazeuses dite Brasserie Joseph Beylemans, puis Beylemans frères ; puis usine d'eaux gazeuses Eugénie Beylemans situé au 273, 277 rue de Lille. La brasserie aurait été fondée en 1895 par Joseph Beylemans. Au cours des années suivantes elle prend le nom de brasserie Beylemans Frères. L'activité cesse entre 1940 et 1945.
En 1946 l'établissement est converti en usine d'eaux gazeuses au nom d'Eugénie Beylemans. Par la suite la brasserie a servi de logements. Actuellement elle abrite également en partie les bureaux d'une entreprise.
Votre périple touristique entre bière et la pierre continu en direction de Roncq, via la D917, la rue de Lille, puis la D617 (14 km). A Roncq, depuis très longtemps, on tisse la laine, le lin et le chanvre. Il s’agit au début d’un complément au travail agricole. Vers 1880, on recense encore 600 métiers dans les fameuses "maisons à l’otil", ces petites maisons basses où les familles sont employées à façon par les fabricants locaux.
Roncq a la chance de compter plusieurs châteaux véritable leçon d'histoire. Le château des Tilleuls, construite en 1859, cette maison bourgeoise située au bas de la rue des Arts, de type hôtel particulier est fait de briques de pierre sur ses trois niveaux, c'est aujourd’hui l’hôtel de ville de Roncq. A quelques mètres du château des Tilleuls, s’élève le château Verhaeghe.
En empruntant le parc derrière l’hôtel de ville, pour regagner celui appelé parc Vansteenkiste, on découvre le château Lagache rue de Lille, devenu ensuite le château Tiberghien. Non loin de là, toujours le long de la rue de Lille, le château Lamon construit en 1927, a été entièrement réhabilité pour devenir un immeuble d’habitations de standing.
Le château du Blanc-Four, est le 4ème des châteaux de Roncq à avoir été repris par la ville, rue de Tourcoing au Blanc-Four. Il a été construit à la fin du 19ème siècle.
Si Roncq comptait en 1910, plus de 200 cafés et estaminets s’adjoignant le plus souvent une activité secondaire, trois établissements sont encore vraiment des cafés d’hier et d’aujourd’hui dont la brasserie L’Estaminet a pris place dans un café très ancien créé en 1870, endroit où s’arrêtaient les chevaux du relais de poste.
Roncq a vu aussi la naissance de brasseries et de moulins. Au 414 rue de Lille se trouvait Brasserie Lannoy Dupont. Une demande d'autorisation d'établir une brasserie émanant de M. Lannoy Dupont, originaire de Belgique, est déposée en 1881. En 1917 l'usine cesse momentanément de fonctionner pour cause de pillage. L'activité reprend après-guerre jusqu'à la conversion de la brasserie en dépôt et négoce de boissons par Eugène et Joseph Torris.
Rue du Billemont, la brasserie Torris, datant de 1860, a été démolie il y a quelques années pour laisser la place à un immeuble résidentiel. Subsiste la brasserie Torris, construite en 1881 au Faubourg par la famille Lannoy. Elle a été vendue à la famille Torris qui la fit prospérer jusqu’en 1917, date à laquelle il y eut cessation d’activité suite à la réquisition des cuivres par l’armée allemande.
En 1938, la brasserie transformée en négoce de vins prit le nom de Caves de Flandres et en 1955 le nom de Caves Filez. Aujourd’hui, le site est baptisé l’Amphytrion pour l’organisation de réceptions. Il abrite aussi un caviste (Cuvelier-Fauvarque).
L'usine de boissons non alcoolisées dite Brasserie-malterie Vienne, puis Cuisinier, puis Ghestem, puis Leys Verschave, puis Leys Catteau ; usine de boissons non alcoolisées Leys Catteau situé au 12 rue du Billemont. La brasserie aurait été fondée en 1807 par Michel Vienne, qui la cède en 1851 à Louis Cuisinier. En 1862 elle est rachetée par Michel Ghestem. Vers 1883 la brasserie est acquise par Albert Leys et Sidonie Verschave.
En 1900 la malterie est construite. Entre 1914 et 1918 l'activité est interrompue. En 1929 la brasserie prend la dénomination de Leys Catteau. L'activité cesse définitivement en 1953, date de la conversion de la brasserie en dépôt de boissons, fabrique d'eaux et de limonade. Actuellement l'usine est désaffectée.
Poursuivre cette aventure touristique vers Quesnoy-sur-Deûle via D36 (26 km). Quesnoy est riche d'un patrimoine naturel comme son canal de la Deûle. Redevenu l'axe majeur de la cité à la fin du XXe siècle, assaini, bordé de chemins réservés aux piétons, cyclistes et cavaliers. La nature qui entoure Quesnoy-sur-Deûle est exceptionnelle et séduit tous les amateurs de sports en plein air et de randonnées riches en merveilles.
Le parcours dans Quesnoy-sur-Deûle peut débuter par l’église St Michel sur la place du Général de Gaulle. Cette église est appelée cathédrale de la vallée de la Lys avec une très haute flèche. Puis, L’Hôtel de Ville, bâti en 1930, inspiré par l’architecture flamande.
Pour l'histoire : La brasserie Lepercq Villers s’installe en 1892 au 2 rue Pasteur dans les locaux d’une ferme. Son activité consiste à broyer les grains de céréales, qui viennent pour partie de Flandre, pour ensuite les mélanger à de l’eau et accompagner la fermentation.
Comme la quasi-totalité des bâtiments de la commune, la brasserie Lepercq Villers est victime des destructions de la Première Guerre Mondiale. Il en est de même de l’autre brasserie de Quesnoy, la brasserie Bruneau, dont il ne reste plus qu’un tas de ruines en 1919. La brasserie Lepercq Villers est reconstruite dans l’entre-deux-guerres.
Les nouveaux locaux, en briques, se composent d’un atelier de fabrication, présentant une statue de Saint Georges terrassant le dragon en devanture, d’un atelier de réparation et d’un grand entrepôt commercial qui entourent une vaste cour, surplombée par une haute cheminée. Le logement des propriétaires exploitants se trouve un peu à l’écart.
La reprise n’est cependant que de courte durée puisque la production cesse définitivement à la veille de la Seconde Guerre Mondiale. Victime d’une rentabilité en baisse et de la concentration du secteur, elle se reconvertit en dépôt de boissons. La brasserie est aujourd’hui occupée par un designer de meubles. L’entrepôt est reconverti en deux appartements de standing.
Poursuivre vers Armentières via la D57 et la rue Messines (38,5 km). Situé en bordure des weppes, en Flandre romane, ancien fleuron de l'industrie textile, Armentières fut surtout connue comme "Cité de la Toile". Dès le Moyen-âge, la Lys était réputée pour la qualité de son eau, qui permettait de donner la couleur "feu" au fil. De nombreuses industries textiles, ainsi que des blanchisseries et des teintureries s'y installèrent.
Située à deux pas du front de la Première Guerre Mondiale, Armentières garde aussi les marques de l'Histoire : cimetières militaires, mémorial... Le tourisme de mémoire y est omniprésent. La ville est également l'héritage du développement industriel du début du XXe siècle. Tout autour de la Grand Place, se greffent quartiers ouvriers, industriels, maisons de maîtres...
Il fait bon flâner dans le centre-ville, s'arrêter à l'un des nombreux cafés pour boire un verre tout en admirant sa place principale et le beffroi, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Sans oublier les bâtiments de l'ancienne brasserie Motte-Cordonnier. Les origines de la brasserie Motte-Cordonnier remontent à plus de trois siècles, fondée en 1650.
Le corps de bâtiment principal a été reconstruit au lendemain de la Première Guerre mondiale sur des plans de l'architecte Georges Forest et a été inauguré en 1923. La brasserie fut rachetée par la multinationale belgo-brésilienne Anheuser-Busch InBev et a cessé ses activités en 1993. Ses bâtiments sont maintenant ouverts aux visites du public.
Retour sur la Brasserie de l’Hôpital psychiatrique. En 1615, cinq artisans fort pieux fondèrent un couvent du Tiers Ordre de saint François dit des Bons-Fieux ou Bons-Fils. Leur activité principale était l'enseignement mais rapidement ils accueillirent et s'occupèrent de prisonniers et de déments. A la fin du 17ème siècle, appelé maison de force par les habitants d'Armentières, l'établissement devenait un asile d'aliénés destiné aux hommes insensés.
Dès la fondation de l'hôpital, le site avait une activité de brassage. L'hôpital est détruit puis reconstruit pendant la guerre de 1914 - 1918. S'installe en 1935, la brasserie qui fonctionnera jusqu'en 1983, elle produisait également de la limonade, dans les années 1970, et 10 000 hectolitres de bière légère, pour les patients de l'hôpital et le personnel vivant sur place. Une histoire de Fou !
Continuer en direction de Wambrechies via A25 et D652 (63 km), nichée au cœur du Val de Deûle. Wambrechies a connu une période faste à la fin du XVIIIe siècle avec l'apparition sur son territoire de nombreuses industries textiles mais aussi agroalimentaires : chicorée, bière,... Cependant le nom de Wambrechies reste associé au produit de sa distillerie de genièvre fondée en 1817 par Guillaume-Joseph-François Claeyssens.
On peut y visiter le château de Robersart, de style renaissance, qui se trouve dans le centre ville. Il a été pendant un temps le lieu de résidence des seigneurs de la ville et bien plus tard, au début du XXe siècle, l'école libre des garçons. Autre lieu à visiter si vous êtes de passage dans les environs : son célèbre musée de la Poupée et du Jouet ancien, situé également dans le château de Robersart.
Admirer l'église Saint-Vaast du XIVe siècle, c'était une hallekerque, courante en Flandres.
Les amateurs de bière, iront quant à eux jeter un oeil du côté de la distillerie de genièvre Claeyssens, toujours en activité et où des visites sont organisées. Et si vous allez à l'office de tourisme, n'hésitez pas à l'admirer de plus près. En effet, le bâtiment où il se trouve est une bâtisse construite en 1868, de style néo-flamand situé sur la place centrale de la ville. Il fut même un temps l'hôtel de ville de Wambrechies.
Construit en 1868, de style néoflamand du Second Empire, ce bâtiment est situé sur la place centrale de Wambrechies. Ancien hôtel de ville, il a hébergé l'Office du tourisme. Le beffroi mesure 27 mètres et abritait un pigonnier et le chemin de ronde qui permettait d'observer les alentours. Il ne reste que trois distilleries de genièvre en France. Depuis 1817, celle de Wambrechies applique différentes recettes.
Dans la campagne de Wambrechies, pas loin du hameau des Trois-Louches. Au bout de l’allée pavée, bordée d’arbres séculaires, se dresse la fière bâtisse de briques : l'ancienne Brasserie Catry. Le frontispice en pas de moineaux, surmonté d’un christ sauveur aux bras ouverts, indique de loin au visiteur l’essentiel de ce qu’il doit savoir : il arrive dans la brasserie Catry, construite en 1883.
Fondée par Paul Catry en 1883, comme l'atteste la date portée sur l'atelier de fabrication. La brasserie vient compléter l'activité agricole déjà présente sur le site. En 1891 elle porte le nom de Paul Catry Watel. En 1925 elle est exploitée par Jean Catry. L'activité cesse en 1940 environ. Actuellement la brasserie est désaffectée.
Étrangement, on a l’impression que la brasserie habitée aujourd’hui par Jean-Paul Catry et son épouse Colette pourrait de nouveau bruire du roulement des charrettes de tonneaux de bières, allant et venant sur l’allée pavée. On ne serait pas étonné que de la fumée se mette à sortir du grand ballot de brique, intact bien qu’âgé de 131 ans.
Chaque jour, en charrettes à chevaux d’abord, en camion ensuite, on livrait les 40 bistrots aux armes de la brasserie Catry que Paul et Jean avaient ouverts à Wambrechies, Quesnoy, Deûlémont et Verlinghem. La brasserie Catry est située rue des Trois-Tilleulls à Wambrechies. Même si elle figure comme étape des circuits du patrimoine de Wambrechies, il s’agit d’une propriété privée.
Marquette-lez-Lille sera la prochaine étape via la rue Obert et l'avenue industrielle (65 km). La ville a traversé les siècles depuis l'Âge de Pierre, ce passé riche est ponctué d'épisodes forts : la construction de l'abbaye cistercienne sous l'impulsion de la comtesse Jeanne de Flandre, les destructions liées aux guerres, l'ère de l'industrialisation avec l'implantation de grandes entreprises sur le territoire marquettois...
Un passé riche qui ressort aujourd'hui lors de campagnes de fouilles archéologiques. Dans le quartier de Village-en-Flandres : des fouilles ont permis de découvrir une voie romaine aménagée depuis plus de 2000 ans, un enclos circulaire culturel de l'âge du bronze, des parcelles et enclos du premier âge du fer et La Tène.
Dans le quartier de l'Abbaye : sous l'ex-usine chimique Rhône-Poulenc devenue la friche Rhodia, une abbaye cistercienne a été mis au jour. Celle-ci fut créée par la comtesse Jeanne de Flandre qui en fit l'une des plus grandes d'Europe. Les fouilles ont permis de mettre au jour, entre autres, la tombe de Ferrand de Portugal. D'autres recherches viseront à retrouver la sépulture de Jeanne de Flandre.
Dans le quartier du Haut-Touquet : une nécropole mérovingienne, composée de 130 tombes, a été découverte avant la construction d'un nouveau quartier. Visiter l'église Notre-Dame de Lourdes, dans lequel sont exposés les vestiges des fouilles archéologiques réalisées sur le site de l'abbaye cistercienne.
La Brasserie Fiévet du XVIIIe siècle etait situé au 18 rue du Pont de l'Abbaye. Une première brasserie aurait été fondée en 1741 par les moines de l'abbaye voisine. Interrompue lors de la Première Guerre mondiale l'activité de la brasserie ne reprend pas, mais l'usine est convertie en négoce de vins. Actuellement une grande partie de l'atelier est détruite. En 1920 la brasserie produisait environ 19 000 hectolitres.
La distillerie Lesaffre-Roussel et Bonduelle-Dalle, puis Grandes malteries modernes etait situé au 90 rue de Lille. une distillerie de grains aurait été installée sur le site en 1853 par MM. Louis Lesaffre-Roussel et Louis Bonduelle-Dalle. Au début du 20e siècle une nouvelle activité est développée en parallèle à la distillation : la fabrication de levure.
La production d'alcool de betteraves cesse en 1914-1918 pour reprendre ensuite après des travaux d'aménagement. En 1923 la distillation est abandonnée au profit de la fabrication de malt pour les brasseries. A la suite des destructions liées à la Seconde Guerre mondiale les installations sont agrandies et améliorées. Actuellement les Grandes Malteries Modernes constituent une filiale de la société Lesaffre.
Dirigez-vous à présent vers Marcq-en-Barœul via la rue de la Haute-Loge (69 km). Chaque lieu visité, créé la surprise, et chaque visiteur repart avec le souvenir d’une ville généreuse qui lui a dévoilé son histoire, ses histoires. La visite de la ville peut débuter par Hôtel de Ville, construit en 1936. Puis l'église Saint-Vincent, du XVIe siècle, la chapelle du Collège de Marcq, la chapelle octogonale rue du Lazaro, La maison Art-Déco...
Pour cette dernière étape suivre la direction de Saint-André-lez-Lille via la D48 (75 km). Comme en témoignent des vestiges de poteries et une hache de pierre retrouvés sur place lors de la construction de la ligne de chemin de fer Lille-Dunkerque au XIXe siècle, la commune de Saint-André-lez-Lille était autrefois occupée par des peuplades gauloises.
Longtemps connue pour accueillir les maisons secondaires de riches Lillois, l'ancienne cité de Saint-André-lez-Lille reste appréciée pour son architecture typique du nord de la France. La ville possède encore de très belles demeures du XIXe siècle, dont la plupart ont été transformées en résidences d'habitation.
En vous promenant dans Saint-André-lez-Lille, arrêtez-vous pour admirer le pavillon Louis XVI, édifié au XVIIIe siècle. Vous pourrez également voir le Belvédère rue Vauban, ouvert à la visite lors des Journées du Patrimoine, l’église Saint-André, sur la place du Général de Gaulle, abbaye Notre-Dame de la Plaine, Chapelle Saint-Paul, ou encore la gare SNCF, toute en briques.
Sans oublier le château Vandame, rue du Général Leclerc, de 1865. Il fut construit pour M. et Mme Vandame, brasseurs à Lille, qui en firent leur demeure de « campagne ». Cette tradition était habituelle chez les « capitaines » d’industries lillois et Saint-André compte plusieurs de ces châteaux sur son territoire.
Mémoire du passé : la Brasserie-malterie Guérin frères aurait été fondée au début du 20e siècle. Absente d'un recensement de 1920, elle apparaît dans l'annuaire des brasseurs de 1927, au nom de Leclercq Descloquemant. La brasserie cesse de fonctionner pendant la Seconde Guerre mondiale. Actuellement elle est convertie en atelier de réparation. La malterie a disparu.
La malterie Boucquey, puis Cargill S. A. aurait été mise en activité en 1897. Elle a fonctionné sous cette raison sociale jusqu'au début des années 1980. En 1987 l'usine est rachetée par la société américaine Cargill, elle ne fonctionne que quelques années (1993) avant d'être détruite en 1997. Malterie sur aire jusqu'en 1927. En 1992 la malterie employait 22 personnes dont 10 à la production.
Retour sur Lille via la D750 (80 km).
Fin de cette deuxième étape de cette Route touristique "entre bières et pierres dans le Nord".
Poursuivez ce parcours touristique en suivant : itinéraire du circuit 1 de la route touristique "entre bières et pierres dans le Nord".
Pour vous rendre sur la route touristique "entre bières et pierres"
Tourcoing
3 °C Ciel dégagé
Min: 3 °C | Max: 4 °C | Vent: 11 kmh 70°
Le saviez-vous ?
- Itinéraire du circuit 1 de la route touristique "entre bières et pierres dans le Nord".
- Itinéraire du circuit 2 de la route touristique "entre bières et pierres dans le Nord".
N'oubliez pas !
Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter les panneaux signalétiques et consignes. Merci de respecter le droit de propriété et de ne pas pénétrer sur les terrains privés :
- Observez le code de la route en tous lieux et en toutes circonstances, et soyez courtois avec les autres usagers que vous pourrez croiser sur votre chemin.
- Camping et Feux interdits (pas de barbecue)
- La nature est fragile et des chutes de pierres sont parfois fréquentes.
- Veuillez ramasser vos déchets avant de partir.
- Plus que les sacs plastiques ou les pailles, ce sont les mégots de cigarettes qui pollueraient le plus les océans. les filtres à cigarettes se dégradent très lentement. Deux ans en moyenne.
- L'un des "petits gestes élémentaires" à accomplir : ne plus jeter ses mégots par terre. Pensez boite à mégots !
Nos coups de coeur sur la route touristique "entre bières et pierres"
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Restauration :
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Date de dernière mise à jour : 10/07/2021
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