Dans le quartier de la rue des Douves du Château, on trouve la trace des douves du vieux château du Xe siècle.
Route au détour des villes closes de l'Anjou - Circuit 5 (Maine-et-Loire)
Votre itinéraire et visites sur le Circuit 5 de la Route touristique "au détour des villes closes de l'Anjou" dans le Maine-et-Loire
De Puy-Notre-Dame (km 0), continuer vers Doué-la-Fontaine via la D87 (9 km). C'est autour d'une fontaine qu'est née la ville mais c'est au baron Foullon que l'on doit un très beau lavoir du XVIIIe siècle.
Un trésor archéologique se trouve sur la commune : la "Maison Carolingienne", datée vers 900. C'est la plus ancienne fortification de ce type découverte à ce jour en France. L’édifice est emmotté lors des conflits opposant le Comte d’Anjou et le Comte de Blois.
Foulque Nerra se rend maître de Doué-la-Fontaine au XIème siècle et construit une nouvelle forteresse. Le village est doté d’une enceinte ce qui favorise l’essor économique. Deux églises sont consacrées en mars 1040 : l'église Saint-Pierre, bâtie au XVe siècle sur les fondations de la première église et la collégiale Saint-Denis édifiée au XIIIe siècle, cette église témoigne de la beauté architecturale des bâtiments de cette époque.
Une industrie du sarcophage est attestée dès l’époque mérovingienne à Doué-la-Fontaine, de nombreux habitats troglodytiques dès le Moyen-âge et des carrières d’extractions ensuite. L'autre particularité de cette ville est son célèbre patrimoine troglodytique.
Un circuit du patrimoine, réalisé par le Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine, propose de suivre un itinéraire balisé pour découvrir les lieux insolites qui caractérisent Doué-la-Fontaine.
Ce parcours touristique passera par Martigné-Briand via la D83 (23 km). Au Moyen Âge, la châtellerie relève de Montreuil-Bellay. Briant de Martigné est en 1152 connétable d'Henri II Plantagenêt. En 1503, René de la Jumellière fait construire un château, dont il reste aujourd'hui d'imposantes ruines. Au XVIe siècle, la ville est murée avec des portes fortifiées, le château et ses cours faisant partie intégrante du dispositif défensif.
Aujourd’hui, le bourg et ses hameaux se lovent dans un océan de vignes, d’où émergent l’immense clocher et les tours de son château. Martigné-Briand possède un patrimoine remarquable tel que le château de Villeneuve, le monastère des Bénédictines, de nombreuses chapelles et le charme incontestable de l'architecture des maisons die pierre coquillère.
Poursuivre en direction de Thouarcé via la D125 (30 km) située dans la vallée du Layon. Thouarcé est un vicus important aux Xe et XIe siècles. Ce centre fortifié, dont l'enceinte renfermait le château et trois églises (Saint-Jean, Saint-Lumin, Saint-Pierre), est à l'origine une forteresse franque établie sur l'unique passage du Layon, qui formait la limite naturelle entre l’Anjou et le Poitou. Le fief relevait du duché d'Anjou.
Prendre la D748 en direction des Ponts-de-Cé (54 km), situe sur les rives de la Loire, traversée par de nombreux ponts qui lui ont donné son nom. De César au Roi René, de Marie de Médicis à Aragon, tombez sous le charme de cette ville au riche patrimoine architectural et historiques. La ville conserve fièrement son titre de "Fille de la Loire".
Ponts-de-Cé prend toute son importance au IXe siècle avec l'édification d'un pont fortifié par Charles le Chauve, petit-fils de Charlemagne, afin de se défendre de l'envahisseur normand. L’intérêt stratégique du passage de Loire n’a pas échappé aux rois de France. Dès le XIIe siècle, un château fort en pierres défend l’unique passage sur la Loire entre Saumur et Nantes.
Le château des Ponts-de-Cé du XIIIe siècle est lié à la défense d’Angers. Reconstruit sur les vestiges d'une ancienne forteresse du IXe siècle, il a été remanié par le roi René au XVe siècle. Il ne reste aujourd'hui que le donjon, en pierre de tuffeau, autrefois cerné par un chemin de ronde en encorbellement et ses tours couvertes en poivrières.
La ville des Ponts-de-Cé est un chapelet d’îles façonné au gré de l’histoire du fleuve. L’Île avec Saint-Aubin forme le centre historique des Ponts-de-Cé sur les terrains situés entre le bras principal de la Loire et le bras de Saint-Aubin. On y trouve la mairie et les rues les plus anciennes de la ville. L’architecture médiévale se mêle ainsi à celle de la grande époque de la marine de Loire et aux maisons de villégiature du début de XXe siècle.
Il est possible de voir dans Ponts-de-Cé le dernier vestige de l'ancien couvent des Cordelières. Il s'agit d'une porte monumentale datant du XVIIe siècle située à l'entrée d'une maison de retraite médicalisée. Le château du Rivet du XVe siècle, l'église Saint-Aubin édifiée au XIe siècle, l'église Saint-Maurille, ancien édifice roman du XIe siècle, elle a été entièrement refaite au XIXe siècle dans un style néogothique.
Continuer le circuit vers Rochefort-sur-Loire via la D751 (70 km). L'identité de la commune est fortement marquée par son passé médiéval, avec ses châteaux, ses églises et l'influence de la famille des Saint-Offange. Sa situation inexpugnable en faisait un véritable verrou pour la Loire et les routes des deux rives. Comme le reste des Mauges, Rochefort faisait partie du Poitou avant d’être rattaché au Comté d’Anjou par Foulques Nerra.
Sur le premier rocher à l’est, dénommé "Rupes Fortis" qui a donné son nom à Rochefort, s’élevait une forteresse, ceinte d’un mur de pierre où se dresse encore la ruine dite de Saint-Offange. Sur le second rocher vers l’ouest, relié au précédent par un pont-levis, était édifié le bourg de Rochefort-sur-Loire consacré à Saint-Symphorien, défendu par une enceinte de pierre. Sur le troisième éperon se trouvait la forteresse de Dieuzie.
De l'église Sainte-Croix du XIIIe et XVIe siècles aux vestiges du château de Saint-Offange encore visibles en passant par les Maisons du XVe au XVIIIe siècle ; place de l'Église, rue de la Grande-Cour, rue Haute-du-Martreau, place du Pilory et la Maison dite la Cour de Pierre, ou encore de nombreux lieux rappellent le passé exceptionnel de Rochefort-sur-Loire, à différentes périodes de l’Histoire.
La prochaine étape sera Chemillé, capitale française des plantes médicinales via la D160 (90 km). Ancienne place forte au Moyen Âge, Chemillé est construite en amphithéâtre sur les bords de l'Hyrôme, affluent du Layon. Les vieilles murailles de la ville close furent détruites au moment des guerres de religion au XVIe siècle.
Il faut flaner dans les rues et ruelles de Chemillé, au détour desquelles vous découvrirez les trésors de son patrimoine. La Porte Est et poterne Sud de l'ancien château du XIIIe siècle, les restes du prieuré du XVIIIe siècle, l'église Saint-Pierre, les Châteaux de L'Echo, du Cloître, de Salbœuf, de la Sorinière avec ses tours et douves...
Il y a un peu plus de 150 ans, apparaissait, dans la Région de Chemillé, la culture des plantes médicinales. Au fil des années, les cultures ont pris de l’importance dans le doux climat de la Région chemilloise. Au cours du XXème siècle, Chemillé est devenue la capitale des plantes médicinales en Europe. Le Jardin Camifolia, jardin des plantes « santé – beauté – bien-être » témoigne de cette histoire.
Continuer vers Vihiers via la D756 (108 km). Le pays fait partie au IXesiècle des domaines de Saint-Hilaire de Poitiers dans le Poitou, et passe à la fin du Xe siècle dans les mains des comtes d'Anjou. Vers 1010-1016, Foulques Nerra, comte d'Anjou, véritable fondateur de Vihiers, fait construire une puissante forteresse et y amène la population de Saint-Hilaire-du-Bois.
Assez vite deux églises s’élèvent : Saint-Hilaire-le-Château et Notre-Dame-Saint-Jouin. Foulques V, futur roi de Jérusalem, fera construire les églises Saint-Jean en 1115 et Saint-Nicolas en 1125. De Saint-Jean il ne reste que la chapelle sur la Place Saint-Jean, et Saint-Nicolas sera détruite à la Révolution et reconstruite à peu près au même emplacement au XIXème siècle.
En vous baladant dans Vihiers, vous pourrez découvrir le patrimoine de Vihiers avec notamment le château du Coudray-Montbault, édifice du XVIe siècle et son ancienne chapelle Saint-Jacques. Vous pourrez également découvrir le château fort ou hospice Maupassant du XIe siècle, ses fondations et ses caves sont les vestiges de la citadelle et d’un donjon construits par Foulques Nerra.
Sans oublier les vestiges des fortifications, la halle du XVIIIe siècle, les moulins à vent, ou le prieuré de bénédictins Notre-Dame Saint-Jouin.
Pour finir ce parcours touristique "au détour des villes closes de l'Anjou" suivre la direction de Maulévrier via la D25 (131 km). La cité se développe à partir du XIe siècle avec l'établissement d'une forteresse par le comte d'Anjou, mais elle prend un essor particulier quand la seigneurie de Maulévrier avec son château et ses terres sont acquis au XVIIe par Edouard François Colbert, frère du célèbre ministre de Louis XIV.
Foulques Nerra Comte d'Anjou repousse les frontières de sa province et fait édifier un fort sur ce site : premier tiers du XIe siècle. Cet escarpement "chapeux" et granitique, aux marches ouest sud-ouest de son comté, domine la Moine et son étang, et surplombe la voie antique reliant Nantes à Poitiers. C'est à l'un de ses lieutenants, "Aimery de Maloléporario", que Foulques Nerra confie la garde de cette place forte vers 1020.
Aimery de Maloléporario, premier Seigneur fieffé connu du nom, donnera ainsi naissance à la cité médiévale qui deviendra au fil des ans : "Maulévrier". La visite du Parc oriental du château Colbert est évidemment incontournable. Reconstruit entre 1815 et 1830 après avoir été détruit pendant la Révolution, racheté à la fin du XIXe par un industriel de Cholet, le château est doté d'un "paysage japonais" au début du XXe.
Mais d'autres pans du patrimoine de Maulévrier valent également le détour comme Le manoir de la Brunière du XVIIe, la Tour Clocher que fit édifier Blanche de Castille au XIIIe, l'église Saint-Jean-Baptiste de style néo-gothique du XIXe, le château de Touvois (XIVe) qui allie héritage médiéval et début du style Renaissance ou encore la fontaine Stofflet, inaugurée en 1994 pour commémorer le bicentenaire de la guerre de Vendée.
Prendre la D20 pour revenir sur Cholet (144 km).
Fin de cette cinquième étape de cette Route touristique "au détour des villes closes de l'Anjou".
Poursuivez ce parcours touristique en suivant : itinéraire du circuit 1 de la route touristique "au détour des villes closes de l'Anjou".
Pour vous rendre sur la route touristique "au détour des villes closes de l'Anjou"
Le Puy-Notre-Dame
18 °C Couvert
Min: 16 °C | Max: 18 °C | Vent: 47 kmh 181°
Le saviez-vous ?
- Itinéraire du circuit 1 de la route touristique "au détour des villes closes de l'Anjou".
- Itinéraire du circuit 2 de la route touristique "au détour des villes closes de l'Anjou".
- Itinéraire du circuit 3 de la route touristique "au détour des villes closes de l'Anjou".
- Itinéraire du circuit 4 de la route touristique "au détour des villes closes de l'Anjou".
- Itinéraire du circuit 5 de la route touristique "au détour des villes closes de l'Anjou".
N'oubliez pas !
Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter les panneaux signalétiques et consignes. Merci de respecter le droit de propriété et de ne pas pénétrer sur les terrains privés.
Nos coups de coeur sur la route touristique "au détour des villes closes de l'Anjou"
Hébergement :
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Date de dernière mise à jour : 11/07/2021
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