Route de l'épopée médiéval en Vendée - Circuit 1
Votre itinéraire et visites sur le Circuit 1 de la Route touristique de l'épopée médiéval en Vendée
Les incursions normandes durèrent longtemps en Francia, qui signifie littéralement "Francie". C’est pour se défendre contre les redoutables barbares que l’on construisit les premiers châteaux-forts. Ce premier circuit de cette route touristique de l'épopée médiéval vous fait découvrir les richesses du passé de cette région de Vendée.
Au moyen âge, le Bas Poitou connaît de profondes mutations dans l'organisation de son espace et la mise en place de son habitat.
Pour faire face aux invasions, de nombreux remparts et châteaux furent érigés pour protéger la population. C'est dans ce contexte que s'épanouissent de nombreuses abbayes, prieurés et églises paroissiales, à la fois par la précoce évangélisation du Poitou, mais aussi parce que la région se situe sur l'un des axes de pèlerinage de Compostelle.
Aux XV et XVIe siècles, la civilisation de la Renaissance entre implicitement en concurrence avec l'église tandis que le Poitou s'ouvre au Calvinisme. Les villes et châteaux de l’époque médiévale vous ouvrent leurs portes et vous racontent leur Histoire.
Cité importante à l'époque médiévale, Apremont (km 0) sera le point de départ de la route touristique de l'épopée médiéval en Vendée. Occupé dès l'époque gallo-romaine, le territoire d'Apremont devient seigneurie dès le XIe siècle. Son histoire est étroitement liée à celle de son château qui est aujourd'hui une demeure privée.
Apremont, "Petite Cité de Caractère" dévoile à ses visiteurs de passage un très beau patrimoine architectural ainsi que des espaces naturels très agréables. Le Château d'Apremont se dresse majestueusement sur un éperon rocheux, et domine la Vallée de la Vie. Les deux magnifiques tours actuelles sont le témoignage d'un château Renaissance, construit au XVIe siècle, à l'emplacement de la forteresse médiévale.
Le village d'Apremont s’est enroulé autour de cette grande bâtisse, cherchant protection et sécurité. De cette forteresse, à l’origine du plan polygonal, on peut voir aujourd’hui la porte d’entrée encadrée de deux tours de rondes ainsi que certaines courtines flanquées de tours dont l’une possède des archères de défense. Le roi Louis XIII y séjourna le 17 avril 1622 après sa victoire à Riez sur les troupes protestantes de Soubise.
Il est important d'ajouter que sous ce château, construit sur un bloc de schiste, a été taillé un passage dit "voûte cavalière", unique en France. Le château d'Apremont est l'un des premiers châteaux Renaissance construit en Vendée.
En flanant dans la cité avec ses ruelles étroites, vous pourrez également découvrir l’église Saint-Martin, construite en 1902 sur les hauteurs de la ville face au château, elle remplace l’ancienne église du XVe siècle dans laquelle s’est agenouillé Louis XIII, en 1622. Le porche, à droite de l’Eglise, est un vestige de l’ancienne église.
A découvrir aussi : le manoir de la Tuderrière, témoignage de l'architecture civile médiévale, la Tuderrière est cité pour la première fois au XIe siècle ou les vestiges du château de l'Audardière du XVIe. Le pont mégalithique de la Tuderrière appelé "petit pont gallo-romain". A côté, il est possible d'emprunter un chemin venant du Pas-Opton qui rejoint l'ancienne nécropole à puits funéraires.
Quitter Apremont en direction de Tiffauges via la D18 (62 km) pour visiter le Château de Gilles de Rais à Tiffauges, ruine médiévale la plus imposante de toute la Vendée, et son étonnant conservatoire de machines de guerre médiévales en fonctionnement, unique en Europe.
Le château de Tiffauges est un des sites stratégiques des Marches de Bretagne. Situé aux confins des anciennes provinces d’Anjou, de Bretagne et du Poitou, le château de Tiffauges fascine par ses imposants vestiges, l'un des plus grand site médiéval de l'Ouest. Cette ancienne demeure de Gilles de Rais, Maréchal de France et compagnon d'armes de Jeanne d’Arc, regorge de secrets et a notamment inspiré la légende d’une certain Barbe Bleue…
Vers la fin du XIe siècle, le château de Tiffauges appartient aux puissants vicomtes de Thouars. C’est probablement Geoffroy de Thouars qui commença au début du XIIe siècle la construction du château actuel et le village. L'ouvrage est positionné sur une butte, au confluent de la Sèvre nantaise et la Crûme. Cet emplacement lui confère une protection accrue face aux assaillants.
Doté du plus grand beffroi de France, le château de Tiffauges a récemment étoffé sa collection avec l’acquisition d’une nouvelle machine : le plus grand trébuchet à roue de carrier de l’ouest de la France. A voir sur la commune de Tiffauges : l'église Notre-Dame de l'Assomption de Tiffauges et l'église Saint-Nicolas de Tiffauges.
Poursuivre vers Les Epesses et le Château Renaissance du Puy du Fou, construit au XIIème siècle par Renaud du Puy du Fou et détruit au XVème, via les D9 et D27 (90 km). Les ruines servants de décor principal de la Cinéscénie du Puy du Fou, sont les vestiges du premier château du Puy du Fou qui succéda à une installation fortifiée comme celle que l’on peut voir lors du spectacle des vikings.
À quelques centaines de mètres de l’actuel château Renaissance, les vestiges d’un premier château fort médiéval sont toujours bien visibles. A l’époque, il faut imaginer que la forteresse est entourée d’un village, le Bourg-Bérard. Le château connait une grande affluence sur la région, chaque année se tenait une grande foire qui devait s’étendre du lieu-dit de la Grange à celui de la Forge non loin du Puy du Fou.
La forteresse fut détruite au XVème siècle en 1430, pendant la Guerre de Cent Ans, par les troupes anglaises. Après la destruction du château médiéval par les troupes anglaises pendant la guerre de Cent Ans, vint la construction de l’actuel château Renaissance, ainsi que de l’agrandissement de l’église des Epesses en 1600 et 1620. Elle fut bâtie avec des voûtes du style Plantagenêt; ogives fortement arquées, piliers massifs.
L’histoire et l’évolution de la cité sont fortement liées au château du Puy du Fou, terre d’accueil du spectacle cinéscénique mondialement connu. Une nouvelle étape dans l'histoire de la cité avec le spectacle cinéscénique du Puy du Fou et le Grand Parc. Il faut avoir vu le spectacle de nuit, véritable chef-d'oeuvre, à la gloire de ceux qui on fait l'histoire.
Spectacles grandioses, il vous propulsent à travers les siècles pour une expérience que vous n’oublierez jamais. A voir aussi aux Epesses : La chapelle Saint-Jean, selon la légende, un évêque de Noirmoutier poursuivi par les Normands en 945 avait fait voeu d'une chapelle. La chapelle de la Colonne : Sur le côté droit, face à la chapelle, un autel construit avec des pierres de calvaires démolis.
Continuer vers Essarts-en-Bocage et son vieux château des Essarts du XIe siècle, via la D755 et D160 (122 km), située au coeur du bocage vendéen. Au Moyen Âge, on trouvait une seigneurie dans le centre de la ville, d’où l’existence d’un château-fort. Au XVe siècle la seigneurie des Essarts était rattachée à la vicomté de Thouars qui appartenait à la famille d'Amboise.
Le premier château féodal est construit autour d’une enceinte à partir des XIIe et XIIIe siècles. Au début du XVIe siècle, un logis Renaissance est bâti au sein de celle-ci. Les vestiges de ces éléments constituent le "Vieux-Château des Essarts", désigné ainsi de façon à le distinguer du château neuf, ou "château des Essarts" , construit au XIXe siècle et situé à quelques dizaines de mètres des ruines.
Les ruines du Vieux-Château des Essarts sont caractérisées par plusieurs éléments architecturaux remarquables : le châtelet d’entrée et son pont-levis, les restes du portail de l’ancienne église du prieuré Saint-Michel, les vestiges du logis Renaissance aménagé à partir du donjon, la tour Sarrazine du XIIIe siècle.
Essarts-en-Bocage riche en histoire, possède des lieux incontournables, tels que son l’église Saint-Pierre du XIXe siècle et sa crypte du XIIe siècle, située près de la sacristie, le parc du Manoir, le moulin de l'Ansonnière l'un des derniers vestiges des moulins à vent que l'on trouvait sur la commune autrefois. Le lavoir : à l'origine, le lavoir était un bac en granit qui servait au lavage des chevaux.
La prochaine étape sera Saint-Martin des Noyers et le Château de la Grève, du XIIe siècle, via la D7 (130 km). Le Château de La Grève garde dans ses murs les secrets de son passé. Les ruines non déblayées, les douves comblées, les caves à explorer, les nombreux documents à déchiffrer, permettront peut-être un jour de faire mieux revivre ce témoin de sept cents années d’histoire locale.
Le Château de La Grève est situé à proximité de la forêt du Détroit, où l'Yon prend sa source, à environ trois kilomètres du centre ville. Cité dès le milieu du XIIème siècle, le Château de La Grève (Propriété privée) a pris progressivement de l’importance. Traversez 900 ans d’histoire dans ce château… Ce château a été construit au centre d'un triangle de puissantes forteresses : les châteaux des Essarts, Bournezeau et la Chaize-le-Vicomte.
Possession de la famille Chabot, ce site devient très vite une forteresse en y construisant tours et remparts. Le château n'eut pas à subir la guerre de Cent ans. Après 1450, la forteresse devint une plate-forme pour les protestants. Les guerres de religion faisant rage, cette forteresse passa successivement aux mains des catholiques, puis des protestants, des affrontements avaient lieu régulièrement...
Les seigneurs de La Grève à la fin du XVIème siècle et au début du XVIIème siècle étaient protestants et La Grève fut constamment disputée entre tenants de l’un ou l’autre parti. Le château de la Grève a appartenu à un proche d’Henri IV à partir de 1599 et connaît alors son "age d’or". Il perd son caractère militaire et devient résidence seigneuriale.
Lors de sa visite, le roi Henri IV aurait laissé un trésor dans l’édifice, les intrépides le cherchent encore aujourd’hui !... Revivant aujourd’hui grâce à la collaboration entre les proprietaires et une association de bénévoles, le château de la Grève propose des visites guidées ou libres.
Implantés sur la crête qui surplombe le “Bois de la Cour” et le “Bois de Mignon” en limite de la commune de Ste-Cécile, les moulins des Bois, au nombre de 5, tous situés sur le territoire de Saint-Martin des Noyers, dominent la vallée du Petit Lay. Une table d’orientation permet de découvrir le haut bocage.
Fin de cette première étape de cette Route touristique "de l'épopée médiéval".
Poursuivez ce parcours touristique en suivant : itinéraire du circuit 2 de la route touristique "de l'épopée médiéval".
Pour vous rendre sur la route touristique "de l'épopée médiéval"
Apremont
3 °C Partiellement nuageux
Min: 3 °C | Max: 3 °C | Vent: 8 kmh 99°
Le saviez-vous ?
- Itinéraire du circuit 1 de la route touristique "de l'épopée médiéval".
- Itinéraire du circuit 2 de la route touristique "de l'épopée médiéval".
- Itinéraire du circuit 3 de la route touristique "de l'épopée médiéval".
N'oubliez pas !
Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter les panneaux signalétiques et consignes. Merci de respecter le droit de propriété et de ne pas pénétrer sur les terrains privés :
- Observez le code de la route en tous lieux et en toutes circonstances, et soyez courtois avec les autres usagers que vous pourrez croiser sur votre chemin.
- Camping et Feux interdits (pas de barbecue)
- La nature est fragile et des chutes de pierres sont parfois fréquentes.
- Veuillez ramasser vos déchets avant de partir.
- Plus que les sacs plastiques ou les pailles, ce sont les mégots de cigarettes qui pollueraient le plus les océans. les filtres à cigarettes se dégradent très lentement. Deux ans en moyenne.
- L'un des "petits gestes élémentaires" à accomplir : ne plus jeter ses mégots par terre. Pensez boite à mégots !
Nos coups de coeur sur la route touristique "de l'épopée médiéval"
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Restauration :
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Date de dernière mise à jour : 11/07/2021
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