Route de la Guerre de Vendée en Anjou - Circuit 1 (Maine-et-Loire)
Votre itinéraire et visites sur le Circuit 1 de la Route historique "de la Guerre de Vendée en Anjou" dans le Maine-et-Loire
Ce premier circuit de la route historique vous emmènera de village en village, d’église en église, de bois en forêt en vous racontant les faits marquants survenus à cette époque.
Du printemps à septembre 1793, les succès sont du côté des royalistes. Mais à l’automne les républicains s’organisent et contre-attaquent. Les colonnes infernales de décembre 1793 feront la perte des Vendéens avec la destruction des villes et villages de la Vendée Militaire.
Les Mauges ou Vendée Angevine formaient le cœur de l'insurrection de 1793, et le fer de lance de la Grande Armée catholique et royale. Il n'est donc pas surprenant d'y trouver un grand nombre de lieux de mémoire.
En parcourant ces lieux où se sont déroulés de tragiques événements, vous découvrirez un charmant bocage avec quelques sites remarquables. Vous pourrez aussi voir des vestiges d’une époque révolue dans une région maltraitée par la Révolution.
Saint-Florent-le-Vieil (km 0) dans le Pays des Mauges sera le point de départ de ce parcours "de la Guerre de Vendée en Anjou". Située sur la rive gauche de la Loire, la vieille ville domine le fleuve depuis un promontoire, le Mont Glonne, lui donnant une vue remarquable sur la vallée et ses environs. D’origine religieuse, la ville de Saint-Florentle-Vieil a connu bien des aléas historiques.
L'histoire de Saint-Florentle-Vieil est liée aux guerres de Vendée, plusieurs sites patrimoniaux rappellent que le territoire fut un des théâtres majeurs des opérations lors des Guerres de Vendée. C'est dans ces lieux que jaillit l’étincelle de la révolte qui couvait déjà dans les Mauges depuis un certain temps.
À Saint-Florent-le-Vieil, il est difficile de s’imaginer en un endroit si tranquille ce qui s’est passé en 1793. À la Révolution, les premières réformes sont bien accueillies par la population. Mais la Constitution civile du clergé inverse la tendance. Deux raisons principales à cette rébellion d’une population essentiellement rurale.
La première, est la persécution de la religion catholique et de ses prêtres qui ont refusé le serment à la constitution civile du clergé du 12 juillet 1790. La deuxième raison, fut un facteur essentiel dans le déclenchement de la révolte. Il s’agit de la levée de 300 000 hommes contre les monarchies Européennes.
C’est donc au bord de la Loire à Saint-Florent-le-Vieil le 12 mars 1793, que les paysans venus des environs envahissent l’hôtel du chef lieu de district où devaient avoir lieu les opérations de recrutement. Ils refusent d’être soldat, une bataille éclate trois morts du côté des gardes nationaux, les assaillants eux relèvent quarante blessés et quatre morts.
Les demeures des chefs de district sont pillées et incendiées. Les registres où sont consignés les « décrets de levées » sont brûlés. Ce qui n’est encore qu’une mutinerie, va tourner à la rébellion. Bientôt les paysans vont chercher les nobles, dont la plupart avaient servi dans l’armée.
Le lendemain de l'insurrection, le 13 mars, une délégation d'insurgés part chercher le marquis de Bonchamps au château de La Baronnière en La Chapelle-Saint-Florent et insistent pour qu'il prenne la tête du mouvement et organise la troupe. Sous le commandement de Bonchamps, les rebelles mettent en fuite la garnison de Montjean-sur-Loire.
il y a un début d’organisation. l’insurrection couve dans tout le pays des Mauges, et va s’étendre à la Vendée. Saint-Florent-le-Vieil sort dévastée de la guerre de Vendée. Dans le village, seule une maison est restée intacte, les autres étant endommagées ou détruites. La commune perd la majorité de ses habitants, fusillés ou réfugiés. De 2 800 habitants en 1793, elle n'en compte plus que 1 433 en 1800, cinq ans après les principales destructions.
Entrer dans la majestueuse église abbatiale de Saint-Florent-le-Vieil, véritable chef d’œuvre architectural. Elle renferme le tombeau du général Bonchamps, qui s'est illustré durant les "Guerres de Vendée" par son geste de pardon, avant de passer de vie à trépas. Geste gravé à jamais dans le marbre blanc, par le célèbre sculpteur français David d'Angers.
Une partie des vitraux du chœur témoignent d'ailleurs de cette époque mouvementée dont une partie retrace l'histoire des Guerres de Vendée qui ont profondément marqué l'Histoire de la ville. En 1793, L'église abbatiale de Saint-Florent est transformée en prison où sont enfermés des milliers de Vendéens, y compris les femmes et les enfants.
Les petites ruelles escarpées du centre historique de ville classée "Petite Cité de Caractère", vous mèneront tour à tour en direction des différents monuments historiques de la cité. Poussez les portes de la chapelle Saint-Charles renfermant le tombeau d’un autre chef vendéen, Jacques Cathelineau.
Poursuivre en direction de Montrevault-sur-Evre via la D752 (12 km). Arrivé à l’église, prendre la rue Pasteur : sens unique à gauche, puis à 50 m., la Côte du VieuxPont qui descend jusqu’au pont sur l’Evre. Vous êtes avec ce site enchanteur de Bohardy (N 47°15’834 - W 001°02’748).
Cette falaise dominée par ce château du XIe siècle, l’un des premiers châteaux féodaux en pierre créé par Foulques Nerra en 1005 furent le théâtre d’un massacre de 46 victimes en particulier le 2 février 1794 par la colonne Cordelier, une des colonnes infernales.
La période révolutionnaire à Montrevault en 1789 : seul, le chemin de Nantes est accessible aux meilleurs cavaliers ! (cahier de doléances). 1790 : le curé Levacher accepte la constitution civile puis se rétracte, il devient « réfractaire ». Désormais hors-la-loi, il se cache dans la forêt. 1791 : le maire Jean-François Martin, plutôt favorable à la République, demande 25 fusils pour résister « dans un pays gangrené d’aristocratie » ! 1792 : les autorités nomment Joseph Duret comme curé constitutionnel à la paroisse.
1793 : localement les « brigands » ont pour chef le père Duffaut. Le curé Duret se plaint qu’à chaque fois qu’il se rend de sa maison de la rue Saint-Nicolas à l’église, il se fait insulter. 1794 : le 1er février (12 pluviose) à l’entrée de brigands - entendons les blancs ou Vendéens - la municipalité de Montrevault évacue les lieux. Le lendemain, dix-sept Montrebelliennes sont massacrées. La liste est affichée dans la chapelle du cimetière. Mercredi 16 avril à Avrillé, suite à un très sommaire acte d’accusation : « Fanatique prononcée, sans réponse », Marie PiouSupiot, née à Montrevault et résidant à Saint Pierre Montlimart, est fusillée sur le Champ-des-Martyrs.
Continuer vers Saint-Rémy-en-Mauges via la D17 (15 km). Le pont médiéval de Bohardy qui sépare les communes de Montrevault et de Saint-Rémy-en-Mauges en surplombant l'Evre. Il date de 1465, , composé de huit arches en partie formées de pierres de schiste et permettait à l'époque de faire se rejoindre l'Anjou et le Pays Nantais.
Dans Saint-Rémy-en-Mauges, après l’église, au carrefour, prendre à droite direction Sainte-Avoye. La Chapelle Sainte-Avoye, Il en est fait mention déjà en 1460, dans quel état était-t-elle en 1544 à la naissance de la petite Ursule Mégret ? Une nouvelle chapelle a été construite par noble homme Pierre Mégret et noble dame Jacquemine Verroux , les parents de la petite Ursule. Sur le mur au-dessus de l’autel se trouve une statue de Sainte Avoye dans sa petite niche.
Au cours de la période révolutionnaire, il n’est pas fait mention de cette chapelle, pourtant la campagne environnante n’a pas été épargnée par les colonnes infernales. Les 12, 13 et 14 mars 1794, les massacres de la population à la Roche-Pinard, la Tuffière, la Grande-Moinie, la Petite-Lande, la forêt de Leppo ont fait plus d’une centaine de victimes. A l’intérieur de la chapelle a été posée une plaque recensant le nom, l’âge et le nombre des victimes. Recensement : 1793 = 1204 ; 1800 = 892 soit - 312 habitants, = - 25,9 %.
François-René Brault François-René Brault est né à Saint-Rémy-en-Mauges le 5 décembre 1771. Engagé dans les Armées Catholiques et Royales, il est à 21 ans le portedrapeau de Bonchamps et participe à toutes les batailles : à Fontenay-le-Comte les 16 et 23 mai 1793, à Cholet le 17 octobre où il est blessé. Après la mort de Bonchamps (18 octobre), il devient porte-drapeau de Stofflet et participe à la « Virée de Galerne ».
Il est blessé à Laval (23 octobre), avant le désastre du Mans (12 décembre), où son père et son frère sont tués. Il est encore présent à l’attaque de Mortagne en mars 1794 où il est blessé. En mars 1815, à 44 ans, il reprend les armes avec d’Autichamp, pour le retour de Louis XVIII. François-René Brault a repris son métier de maçon dans sa maison du bourg, assurant la charge de sa femme grabataire malgré le handicap causé par ses blessures.
Sa tombe se trouve dans le cimetière de Saint-Rémy-en-Mauges. Revenir au centre du bourg et prendre à droite, direction la Boissière-sur-Evre via la D152 (19 km). Aux temps troublés de la Révolution, la "Grande Guerre"» n’a pas épargné la paroisse de La Boissière-sur-Evre, alors territoire exempt relevant de l’Abbaye de Saint-Florent. Suivons ensemble, à rebours, le parcours emprunté par les Bleus durant ces journées de Prairial de l’an II.
Rentrer dans l’église, par la porte de côté. Hormis un grand baptistère carré en granit du XVIIe , aujourd’hui dans l’ancienne Chapelle du Bois-Garnier, il ne reste rien de la modeste et très ancienne église incendiée par la colonne du général Cambray en juin 1794. Entourée jusqu’en 1880 de son cimetière, l’église Saint-Symphorien, finalement interdite de culte parce que trop délabrée, fut reconstruite quatre ans plus tard.
Elle abrite depuis les années 40, à l’initiative du curé Brunet, une plaque commémorant les quarante-six victimes buissiéraines recensées de mars 1793 à juillet 1794. L’abbé Lambert, vicaire d’Anetz, qui supplée clandestinement le curé Reyneau, déporté en Espagne, en a scrupuleusement dressé la liste, régulièrement ponctuée par la formule « massacré par les féroces et incendiaires Républicains »… Treize hommes meurent dans les combats ou des suites de leurs blessures, trente-trois hommes, femmes, enfants, vieillards, sont massacrés.
Poursuivre par la rue principale puis à 200 m, bifurquer à gauche vers la rue du Bois d’Ansault, puis à nouveau vers la gauche en laissant la mare de la Bâte sur la droite. Dépassant un chemin creux, voici, perdue dans les arbres, l’ancienne maison seigneuriale du Bois-Garnier (privé). Si Julie de Lescu, sa châtelaine, a émigré dès septembre 1792, les fermiers alentour n’ont pas eu cette ressource.
Pris au piège entre le 7 et le 10 juin, les familles Ménard (deux enfants de 4 et 8 ans et leurs parents) et Réthoré (le couple et leurs deux filles de 18 mois et trois ans) , le ménage Biotteau (elle 70 ans), Louis Dupont (80 ans) sont tués. Le registre paroissial clandestin précise qu’ils sont inhumés « près » ou « dans le jardin du Bois-Garnier ».
Le manoir et sa chapelle sont incendiés. L’ensemble, remanié, ne sera relevé que quatre-vingts ans plus tard par Madame de Kersabiec, fille et nièce de farouches légitimistes. Le périple s’achève 1 km plus loin à la statue de la Vierge, en lisière de la châtaigneraie. Ici commençait l’imposant Bois-Noir, réduit à sa portion congrue au XIXe, pour cause de culture de la vigne.
Signalé dès avril 1794 comme lieu de rassemblement, le bois est investi le 7 juin par la colonne des généraux Cambray et Delaage, partie de Saint-Florent-le-Vieil pour rejoindre Clisson. Cambray rend compte au général Vimeux : « Après avoir fouillé le Bois-Noir, où l’on a trouvé quelques brigands »… Brigands qui ont nom Marie Fonteneau, Françoise Bigeard et Marie sa sœur, et bien d’autres…
C’est ici sans doute le principal lieu de massacre buissiérain, attesté trente ans plus tard par le vétéran Jacques Hervé dans sa demande de pension : « En 1794, j’ai reçu un coup de feu au bras gauche au massacre que firent les Républicains au Bois-Noir », et relaté par l’historien et ancien officier républicain Jean-Julien Savary dans ses "Guerres des Vendéens et des Chouans contre la République française".
Noms de combattants de l’Armée catholique et royale, tel Mathurin Gaudin « croqué» par le crayon reconnaissant de David d’Angers, ou noms de pauvres victimes innocentes, les patronymes de Ménard, Réthoré, Gaudin, Bigeard, Biotteau, Grimault sont encore portés, en ce début de XXIe siècle à la Boissière…
La paroisse de la Boissière-Saint-Florent est réunie à la commune du Fuilet lors de la création de cette dernière en 1790. Puis elle est séparée du Fuilet en 1826 pour former la commune de la Boissière-Saint-Florent. Elle devient la commune de la Boissière-sur-Evre en 1883. A la sortie de la Boissière, prendre direction Le Fuilet via la D143 (24 km).
Situé derrière la salle des fêtes Figulina, dans le centre-bourg de le Fuilet, direction Le Puiset-Doré. Après la virée de Galerne, les rescapés de l’armée vendéenne reviennent au pays en essayant de traverser la Loire à Ancenis. Pierre Cathelineau (le frère de Jacques, le Généralissime), accompagné de 400 soldats vient à leur rencontre pour les aider. Il est d’abord stoppé à Saint-Rémy-en-Mauges, dans le bourg, par une troupe républicaine de Montrevault.
Après un dur combat, sorti vainqueur, il repart vers le Fuilet où il va rencontrer Monnier, un officier vendéen clissonnais à la tête d’une petite troupe. Depuis le Chemin de la Bellouardière (N 47°16’775 – W 001°07’139) , lieu de jonction, cette troupe va rejoindre la Chaussaire pour faire diversion, puis Liré. Les Bleus ayant détruit les barques, ils seront impuissants et ne pourront aider leurs frères d’armes dont Bois-Garnie. Beaucoup mourront dans les marais lors de la bataille de Savenay. Recensement : 1793 = 1900 ; 1800 = 1431 soit - 469 habitants = - 24,7 %.
Pendre la direction du Puiset-Doré via la D67 (31 km) après Bellevue, au bout d’une très longue ligne droite, prendre à gauche au carrefour des Epinettes et filer environ 1 km jusqu’à la croix, au bout du chemin de la Courtaiserie via la rue du lavoir (34 km). (N 47°15’064 - W 001°06’801).
Après la défaite à la bataille de Cholet, le 17 octobre 1793, toute l’Armée Catholique et Royale se précipite vers Saint-Florent. Des généraux veulent traverser la Loire, en espérant rejoindre l’armée anglaise censée débarquer en Normandie. D’Elbée, gravement blessé, n’est pas de cet avis et désire rester combattre en Vendée. Il est pris en charge par Pierre Cathelineau, et transporté à l’hôpital de Beaupréau, en croupe derrière un cavalier.
Il est rapidement soigné mais doit repartir. Accompagné d’une armée d’environ mille hommes, ils prennent rapidement le chemin d’abord en direction du Pin-en-Mauges où une halte est nécessaire pour le blessé. Ils se dirigent ensuite vers le château de la Courtaiserie, à Saint-Rémy, propriété de la famille de Boisy (beau-frère de Gigost d’Elbée). La troupe repart rapidement car les Bleus arrivent.
Elle se dirige vers Leppo et continue sa route pour rejoindre Charette à Legé. Celuici héberge d’Elbée à Noirmoutier jusqu’à la prise de l’île où il sera fusillé par les Républicains le 6 janvier 1794.
Revenir au carrefour des Epinettes et filer jusqu’aux Gastines via la D215 (37 km). Arrivé dans ce village, au stop, prendre à gauche, puis plus loin à droite en direction du Doré, s’arrêter devant l’église.
Le château, reconstruit au XVIIIe , dont le fronton porte les armes bûchées de la famille Barbier du Doré, est habité par de vieux souvenirs. Eugène Loudun, qui visite la Vendée en 1849, décrit Jacques-René du Doré (1776-1856) : « le père, d’un air vénérable, portant, ainsi que Sully, une grande barbe blanche.
Il a fait, jeune, la guerre de 93, puis la courte campagne de 1815, et en 1832 il commandait une partie de l’Anjou. Ses trois fils (dont Raymond, le poète), suiveurs de la duchesse de Berry en 1832, seront proscrits par Louis-Philippe. Il possède, autour de son château du Doré, tout le village, comme un seigneur du moyen-âge ; les privilèges et les droits féodaux n’existent plus, la domination seule subsiste, paternelle et vénérée.
La mère, Clotilde (1777-1851) assise près de la fenêtre, travaille en silence ; son visage a cette pâleur, cette gravité que l’on voit dans les tableaux de vieillards du temps de Louis XIV. Sa jeunesse est couverte d’un lugubre souvenir. Elle est la sœur de Mademoiselle des Mesliers, cette Angélique que Marceau aima, et qu’il ne parvint pas à sauver de l’échafaud. Sa mère et un de ses frères sont morts à la déroute du Mans…
Plus d’un demi-siècle a passé depuis cet épisode de nos guerres civiles ; il est déjà de l’histoire, il n’émeut plus que comme l’histoire ; et la sœur de celle que Marceau aima, raconte avec la gravité de l’âge, et cette résignation qu’apporte le temps, le sanglant récit que tant de fois elle fit au milieu des larmes ».
L’église, agrandie à compter de 1830, est l’ancienne chapelle du château. Jacques-René du Doré est inhumé dans le petit cimetière à gauche de l’église. Poursuivre la même route, direction La Chaussaire via D221 et la route de Vallet (45,5 km)
Il n’y a pas eu de choc particulier connu à la Chaussaire. Cette commune a été traversée par les troupes vendéennes et républicaines et a bien fourni son contingent d’insurgés. En 1814, on peut voir l’attribution de trois fusils d’honneur et d’un sabre pour des combattants de cette paroisse. Les armes d’honneur sont des armes attribuées aux militaires en récompense de faits d’éclats.
La récompense porte en général le nom et le fait d’arme pour laquelle elle est remise. La commission nommée pour l’examen des réclamations des émigrés adopta en juillet 1816 un fusil d’honneur pour les sous-officiers et soldats des armées royales de la Vendée et du Midi.
Recensement : 1793 = 818 ; 1800 = 903 soit + 85 habitants donc + 10,4 %. La seule commune/paroisse qui ait vu sa population augmenter par arrivée de nouveaux habitants. Célestin Port cite 40 morts durant la guerre.
Prendre la route de Montrevault via la D92 et traverser la très belle forêt privée de Leppo. Sur la droite, au bord de la route, à la jonction du chemin de Leppo , se trouve une croix qui rappelle un tragique événement (N 47°14’660 – W 001°05’313).
Après la Virée de Galerne et la bataille de Savenay le 23 décembre 1793, les rescapés ayant rejoint les insurgés restés au pays reconstituent l’Armée Catholique et Royale. Le général Turreau, chargé par la Convention de faire cesser cette rébellion, met en place les colonnes infernales qui vont brûler le pays et massacrer les habitants. Ainsi, revenant de Gesté le 12 mars 1794, la colonne du général Cordelier fouille la forêt de Leppo.
Les soldats incendient la forêt, massacrent et tuent sur place des habitants des paroisses avoisinantes. Les survivants sont rassemblés à 300 m. de la route, derrière le domaine de Leppo. Les Républicains achèvent alors ces malheureux, de tous âges, en les piétinant avec leurs chevaux. Ce lieu a longtemps porté le nom de l’Equignière. Il n’y a plus de trace matérielle du massacre. Seule, la forêt demeure.
Recensement : 1793 = 1238 ; 1800 = 1104 soit - 134 habitants = - 10,8 %. Prendre à droite, à la sortie de la forêt, la direction du Terreau, puis de Gesté, puis de Villeneuve et enfin du Fief-Sauvin via la D80 (56 km).
Le Monument aux morts, situé sur la droite à l’entrée du bourg en venant de Villeneuve et en direction de l’église. C’est la famille Lallemand qui a offert à la commune ce terrain où était construit un moulin) pour commémorer les morts de la première guerre mondiale et ceux de la guerre de Vendée. Elle avait exigé la présence de ces deux soldats : un Poilu et un Vendéen.
A partir de l’église, prendre la direction de Beaupréau, puis la première route à gauche. Passer la ferme de la Gabardière et prendre à droite la direction de Breau. Laisser la voiture au bord de route et par un sentier étroit à mi-coteau, rejoindre la croix des Martyrs de la Gabardière (N 47°13’647 - W 001°01’841), situé sur un promontoire dominant l’Evre.
De ce site magnifique, on voit sur l’autre rive les bois où se sont cachées 150 personnes du Fief-Sauvin et de Beaupréau en ce 1er février 1794. Découvertes par les soldats républicains, elles sont massacrées et jetées dans la rivière. Pendant ce temps, à l’endroit où est érigée cette croix, on précipite les victimes de tous âges, prises dans les broussailles du coteau, dans l’Evre à coup de crosse.
En-dessous, cachée dans un abri sous roche, dans le coteau de la Gabardière, la famille Audouin assiste impuissante, à ce tragique événement. Malgré la fouille systématique des soldats, cette famille n’est pas découverte.
Revenir vers le bourg de Fief-Sauvin et prendre la direction de Montrevault et du terrain de sport. Près du parking, sur le chemin de la Bérangerie, une croix marquait l’emplacement d’un massacre de dix huit personnes de la famille Colonnier-Gazeau, et de huit autres de la famille Lallemand, le 14 février 1794. Cette croix dite "La croix verte" doit être relevée.
Recensement : 1793 = 1554 ; 1800 = 787 soit -767 habitants = - 49,35 %. C’est la commune la plus touchée du territoire. Revenir sur ses pas et prendre à gauche vers Montrevault en direction de La Salle et Chapelle-Aubry via la D80 et D201 (67 km).
A l'église de La Chapelle-Aubry, entrée par la porte latérale droite. L’église Saint-Martin de 1830 fut embellie intérieurement (colonnes, vitraux…) vers 1880. Elle remplaçait une église romane exiguë dont des vestiges subsistent à l’arrière. Ses vitraux classés rappellent les guerres de Vendée : Le soldat vendéen, défenseur de sa foi (le calvaire) et de son roi (le drapeau), l’épopée des Zouaves Pontificaux et des Volontaires de l’Ouest (1860-1871).
Une plaquette explicative, avec photos couleurs, de tous les vitraux est à disposition des visiteurs. A partir de l’église, prendre la direction La Poitevinière et à la sortie du bourg, prendre à droite vers Beaupréau.
A l’orée des bois du château de Barot (route de Beaupréau-La Chapelle-Aubry et ancien chemin médiéval de Beaupréau vers Angers), s’élève la croix de l’Aigrasseau (N 47°13’613 - W 000°57’966). Elle rappelle le massacre, le 31 janvier 1794, d’une vingtaine d’habitants de Saint-Martin-de-Beaupréau cachés dans les ajoncs et genêts de ce lieu.
Un chien trahit leur retraite : ils sont encerclés et massacrés par les troupes républicaines du général Cordelier. Ce même jour, de nombreuses métairies de la commune sont incendiées. La croix actuelle en fer forgé scellée sur un socle de granit fut inaugurée en 1985. Elle remplace une ancienne croix en bois fixée au tronc d’un chêne.
Le 22 avril 1794, dans les ruines du château de la Boulaye, à Châtillon-sur-Sèvre, les quatre généraux Stofflet, Charette, Sapinaud et Marigny prêtent serment de collaborer étroitement « en tirant le sabre haut,… sous peine de mort ». Leurs armées se réunissent à Chemillé le 23 avril pour se porter sur Chaudron-en-Mauges où se trouvaient les troupes républicaines de l’adjudant-général Dusirat, basées à Saint-Florent-le-Vieil.
Ces dernières furent mises en déroute le 24. Marigny, général d’artillerie, en désaccord avec ce projet, refuse d’y participer, ce qui limite le succès de cette entreprise. A Jallais, le 29 avril, un conseil de guerre le condamne à mort pour avoir violé le serment. La sentence sera exécutée le 10 juillet. Une erreur ? Une faute ! L’abbé Deniau, historien des guerres de Vendée, connu et reconnu, relate le choc de Chaudron en détail.
Le général Marigny s’était mis en marche avec sa troupe vers cette localité. « Arrivé au bourg de La Salle-Aubry, il s’y arrête et s’y livre à de copieuses libations. Ses colères de la veille se réveillent… ». Il se détourne alors des autres armées pour rejoindre et défendre son pays du Haut-Poitou. Ces quelques verres furent-ils la cause de son destin ?…
A la croix de l’Aigrasseau, revenir sur ses pas et traverser le bourg de La Chapelle-Aubry, direction La Salle-Aubry, puis direction Chaudron à sa sortie. Ne pas rentrer dans le bourg de la Chapelle-Aubry : prendre tout droit, puis à gauche, puis à droite jusqu’à Saint-Quentin.
Situé à proximité de cette voie, le château de Barot de XVIe et XIXe siècles - propriété privée, fut le théâtre de plusieurs événements : En 1793, Mme Boucault de Méliant y reçoit son voisin M. d’Elbée, futur généralissime de l’armée vendéenne, et l’évêque d’Agra, un usurpateur. Son mari était alors émigré. Incendié en partie l’année suivante, le château de Barot devient néanmoins la résidence de Louis Lhuillier, commandant d’une des divisions de Stofflet.
Au retour de la paix, Lhuillier sera maire de Beaupréau de 1813 à 1817. Le 2 avril 1795, Stofflet y rencontre les chefs chouans de Bretagne s’apprêtant à traiter avec la République mais refuse de s’y associer. Il signera toutefois la Paix le 2 mai suivant à Saint-Florent-le-Vieil. En 1815, Zacharie du Réau qui venait de s’allier à la famille de Barot, trouve la mort au combat de la Rocheservière, contre les Bonapartistes.
Mémoire orale : A la ferme de la Raimbardière, de génération en génération, au cours des veillées on se remémorait divers événements de la "Grande Guerre", en particulier celui-ci :
"Un Bleu (Républicain), tué au passage d’un échalier à proximité de la ferme, avait été aussitôt enterré sur place pour éviter d’éventuelles représailles. Cent-cinquante ans après les faits, lors de l’arrachage d’une haie, son squelette fut retrouvé. Ses restes furent alors inhumés dans le cimetière et une messe célébrée à son intention".
La prochaine étape de ce circuit touristique de mémoire sera Saint-Quentin-en-Mauges via la D134 (77 km). 17 octobre 1793, à la bataille de Cholet, Bonchamps et d’Elbée sont grièvement blessés. C’est la retraite sur Beaupréau, puis vers Saint-Florent et la Loire. A Saint-Quentin, deux soldats vendéens, rentrés de la bataille de Cholet, en retrouvent quinze autres à la Lande. Ils leur signalent des Bleus sur leurs traces.
Tous s’embusquent au-dessus du chemin creux de la Ratellière. Laissant passer les deux éclaireurs, ils ouvrent le feu sur le gros de la troupe en criant « Jetez vos armes. Ramassez vos blessés, vos morts. Partez ». Les Bleus ripostant, des fagots de fournille enflammés sont jetés dans le chemin. Les Bleus sont exterminés et inhumés sur place.
Le chemin est dès lors considéré comme maudit, on fait désormais un détour par la route de Beausse pour accéder à la Ratellière. Plus d’un siècle plus tard, vers 1906, un gars Papin (15 ans) est à essarter la haie du champ des Bietries avec son oncle Petit de la Ratellière, quand « tonton Jean, de sa main gantée de cuir, arrachant une épine, extrait en même temps un os d’homme.
Faut crère qui zaient la piâ des os bé dur, tié Bieu, por que l’en restant ! » (Il faut croire qu’ils aient la peau bien dure, ces Bleus, pour qu’il en reste). Recensement : 1793 = 1500 ; 1800 = 1150 (- 23 %).
A la sortie de Saint-Quentin-en-Mauges, prendre la D17 direction Montrevault pour arriver à Chaudron-en-Mauges (82 km). L’église est entièrement brûlée, comme tout le bourg, dans la nuit du 13-14 mai 1794, en représailles, après le choc de Chaudron du mois d’avril. Consolidée après la Révolution, elle a été entièrement reconstruite, à son emplacement actuel, de 1840 à 1852.
A l’époque de la Révolution, elle avançait au milieu de la route, laissant un étroit passage entre l’entrée et les habitations. La voie stratégique n° 3 (actuelle RD 17) reliant Saint-Pierre à Saint-Quentin n’a été ouverte qu’au début des années 1840. Lors de la reconstruction de l’église, il fallait économiser. On a donc récupéré tout ce qui était possible.
C’est pourquoi un certain nombre de chevrons de la charpente sont garnis de mortaises et de parties charbonnées. Ces bois, provenant de l’ancienne église, datent du XVe dans une construction du XIXe .
Prendre la direction de Botz-en-Mauges. A 2 km, on atteint, dans les virages, l’étang dominé par deux tours dans un mur d’enceinte. C’est ce qui reste du château médiéval du Bas-Plessis (N 47°17’898 - W 000°59’257) (propriété privée) . Après la bataille de Cholet, Lescure blessé à la Tremblaye a été soigné dans l’une de ces tours, où sa femme l’a rejoint pour l’assister jusqu’à sa mort près d’Ernée en Mayenne.
En avril 1794, une bataille importante a lieu autour de ce château. Une compagnie républicaine, commandée par Dusirat, est mise en déroute par l’armée vendéenne commandée par Charette, Stofflet et Sapinaud. C’est pendant cette bataille que le château médiéval a brûlé, ne laissant que les vestiges visibles de la route. Le château est reconstruit dans un style néo-classique, en 1845, puis agrandi d'une aile en 1875.
Revenir sur Chaudron, puis prendre direction La Salle-Aubry (D201). En coupant la vallée, on peut voir en contrebas le lavoir de Bezauges (N47°17’150 - W 000°58’995) dans lequel l’abbé Pionneau a jeté le ciboire. Des marches, encore visibles, montent vers l’ancien presbytère qui domine, dans un parc, cette vallée. Le cimetière qui le jouxtait a été déplacé en 1878.
L’abbé Pionneau est né en 1754 à La Chapelle-Aubry, Jean Pionneau devient vicaire à Chaudron en 1780. En 1792, les prêtres de cette paroisse refusent de prêter serment et doivent donc être remplacés par un prêtre constitutionnel. Le curé L’Heureux est allé se réfugier à Nantes. Son vicaire, Jean Pionneau, originaire de la région, reste sur place en se cachant dans les fermes, surtout à la Monseillère, et même dans un chêne creux à l’Erinière. Aujourd’hui, un pylône électrique se trouve à cet emplacement.
La Convention a décidé que tous les prêtres réfractaires seraient remplacés par des prêtres assermentés. La paroisse de Chaudron a donc son ‘‘intrus’’. Dès son arrivée, les habitants lui refusent l’eau et le feu. L’abbé Pionneau, à la nouvelle qu’un prêtre jureur était arrivé au presbytère, forme le projet de l’expulser. Il trouve facilement quelques hommes qui entrent dans ses vues. Il se dirige donc avec eux vers le presbytère et pénètre le premier dans la cour.
Ne pouvant obtenir de réponse à ses interpellations, il ordonne au charpentier qu’il a amené, de faire sauter une des planches de la porte de la cuisine. Alors L’abbé Pionneau entre avec ses hommes, et bientôt il trouve l’intrus blotti dans un coin, « Je vais vous faire conduire sous bonne escorte jusqu’à Saint-Quentin, mais je vous en prie, n’y revenez pas ». Ainsi la paroisse de Chaudron est débarrassée de son nouvel hôte.
Après la bataille de Cholet et la fuite vers la Loire qui s’ensuit, le général vendéen d’Autichamp arrive à Chaudron et annonce le double malheur (les insurgés vaincus et Bonchamps mourant). M. l’abbé Pionneau court à l’église, le Saint Sacrement est dans le tabernacle. Ne pouvant l’ouvrir faute de clef, il saisit un des chandeliers de l’autel et s’en sert pour briser la porte.
Il met alors quelques hosties dans une custode - petit étui - qu’il place et fixe sur sa poitrine. Il consomme le reste des saintes espèces, purifie le ciboire et le jette dans le lavoir qui joignait le cimetière (lavoir de Bezauges). Ce ciboire fait partie, aujourd’hui, du trésor de Chaudron. Suivant l’armée vendéenne à Saint-Florent, il retrouve là-bas Bonchamps mourant.
Il présente alors sa custode à l’abbé Courgeon, curé de la Chapelle-Saint-Florent, en disant : « C’est ton paroissien, c’est à toi de le communier ». Après la Révolution, revenu à Chaudron, il devient curé de la paroisse en 1802 jusqu’à sa mort à 84 ans, en 1838. C’est sous son sacerdoce que sera construite la 2e chapelle de Liberge en 1826, la précédente ayant brûlé en mai 1794.
Recensement : 1793 = 1500 ; 1800 = 1150 soit -350 habitants = - 23 %. A la sortie de Chaudron, continuer vers Montrevault-Saint-Pierre-Montlimart - 6 km.
Poursuivre sur la D17 jusqu'à Saint-Pierre-Montlimart (87 km). En entrant dans Saint-Pierre-Montlimart, prendre à droite la rue des Mines d’Or. Garer votre véhicule place du 11 novembre, entre le bureau de poste et l’église. Entrer dans l’édifice par cette porte en plein cintre. Plaque commémorative Face à vous, sur le mur un panneau de marbre noir de grande taille, avec en partie haute les écussons de la famille de Rougé ou Plessis-Bellière.
Prenez le temps de lire cette pierre tombale. A vos pieds repose la marquise de Rougé née Marie Claude de Coëtmen. Les colonnes infernales, brisent cette plaque funéraire. En 1825, elle est à nouveau remplacée.
Prendre la direction de Saint-Florent-le-Vieil à 300 m parking du cimetière. On aperçoit un obélisque (N 47°16’424- W 001°01’576) . Edifié en ce lieu il rappelle le passé de Martin de Baudinière ayant vécu fort longtemps avec la famille d’Armaillé à la Menantière dont 5 membres furent exterminés. Quant à Martin, son rôle l’emmènera à suivre Bonchamps sur plusieurs lieux de combat.
Surnommé Martin le Gendarme, il servit sous les ordres de d’Autichamp. Martin Baudinière a reçu ses lettres de noblesse le 28 mai 1819, devenant ainsi Martin de Baudinière.
Le château de la Menantière est incendié le 18 octobre 1793 (propriété privée). Les colonnes infernales sévissent au nom de la République. Une dizaine de fermiers travaillant pour le compte de la famille d’Armaillé, sont passés par les armes dans la cour de la métairie (propriété privée). Plusieurs jeunes gens ainsi qu’un bébé dans son berceau subissent le même sort. Dans des fermes proches, les massacres se multiplient, provoquant la fuite des rescapés vers la Loire pour échapper à leurs poursuivants.
En quittant ce lieu paisible, reprendre la direction de Beaupréau, au feu tricolore tourner à droite en direction de Montrevault. A 500 m sur votre gauche, puis à 600 m à droite c’est le chemin de Bégrolles où se trouve la Croix des Martyrs (N 47°15’315 - W 001°01’576). Le 15 décembre 1793, les soldats républicains exécutent quatre personnes dans leur maison.
Elles sont enterrées dans un jardin proche de la "Mare Bataillière". Vous trouverez leur nom au pied du calvaire édifié en leur mémoire. Recensement : 1793 = 1495 ; 1800 = 1068 = - 427 habitants, = - 28,5 %.
Revenir sur ses pas et prendre à gauche, direction Gesté via la D223 (100 km).
Fin de cette première étape de cette Route touristique "de la Guerre de Vendée en Anjou".
Poursuivez ce parcours touristique en suivant : itinéraire du circuit 2 de la route touristique "de la Guerre de Vendée en Anjou".
Pour vous rendre sur la route historique "de la Guerre de Vendée en Anjou"
Saint-Florent-le-Vieil
5 °C Peu nuageux
Min: 5 °C | Max: 5 °C | Vent: 4 kmh 141°
Le saviez-vous ?
- Itinéraire du circuit 1 de la route historique "de la Guerre de Vendée en Anjou".
- Itinéraire du circuit 2 de la route historique "de la Guerre de Vendée en Anjou".
- Itinéraire du circuit 3 de la route historique "de la Guerre de Vendée en Anjou".
- itinéraire du circuit 4 de la route historique "de la Guerre de Vendée en Anjou".
N'oubliez pas !
Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter les panneaux signalétiques et consignes. Merci de respecter le droit de propriété et de ne pas pénétrer sur les terrains privés.
Nos coups de coeur sur la route historique "de la Guerre de Vendée en Anjou"
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Date de dernière mise à jour : 11/07/2021
Commentaires
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- 1. Colas Le 12/10/2023
Bonsoir
Je pense m'être déjà manifestée mais je réitère ma question: pourquoi n'est-il jamais fait référence au massacre d'une partie de ma famille maternelle, les Reyneau, originaire de Montrevault. Mon aïeul, René-Clément Reyneau est le frère du curé Reyneau déporté en Espagne dont il est question à un moment dans votre récit. . Un autre de leurs frères, prêtre réfractaire lui aussi, sera tué par un soldat républicain.
Voici le nom de mon arbre généalogique sur geneanet : famille Boiton-Chevrier. Vous verrez que mon aïeul, René Olivier, son frère cadet Michel-Jean - qui fut maire de Montrevault- et leur soeur Julie-Esprit, sont les seuls rescapés d'une fratrie de 8 enfants, encore vivants au début de 1794. Marie Renée Germon, épouse Reyneau, sera fusillée au Champ des Martyrs à Avrillé le 1 er février 1794 avec trois de ses filles. Julie-Esprit sera épargnée .. Deux autres filles sont disparues... René Clément est mortellement blessé sur les bords de la Loire, au moment de la débâcle d'octobre 1793. Il était notaire à Montrevault. Son fils, René Olivier. mon aïeul,fut élu comme représentants du district de Saint Florent le Vieil en 1792 ou 1793 ; pui il devient membre du conseil départemental du Maine et Loire. C'était un républicain convaincu. Je ne comprends toujours pas pourquoi il n'a paspu saiver sa mère et ses soeurs...
Je me tiens à votre fisposition pour plus de détails et si vous en avez aussi,je suis preneuse.
Cordialement
Chantal Colas
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