Route au fil de l'Oise, l’Eau et la Pierre - Rive gauche (60)
Votre itinéraire et visites sur le Circuit 2 de la Route touristique "Au fil de l'Oise, l’Eau et la Pierre"
Après votre étape à Boran-sur-Oise, prendre la direction de Gouvieux (7 km) en traversant l'Oise par le pont de la D17. Le passage de l’Oise à Boran-sur-Oise se faisait autrefois au moyen d’un bac qui suppléa au pont construit plus haut pendant l’occupation romaine. Selon toute probabilité ce bac se situait en face de Morancy dont la forteresse fut démantelée sous le règne de Louis XI. Le , le bac fut remplacé par un pont suspendu en bois.
Pendant la Guerre franco-allemande de 1870, le pont a failli disparaître à deux reprises. Démoli à titre préventif au début de la Première Guerre mondiale et remplacé par un nouveau pont définitif en 1926 seulement, le troisième pont fut détruit à son tour par les Français à l'approche des Allemands en juin 1940, puis par les Allemands peu avant la Libération de la France. Le pont actuel a été construit en 1946.
Les goves, les habitations troglodytiques du lieu-dit les Carrières, sur le flanc du Camp de César, ont déterminé le nom de la commune de Gouvieux. Des maisons troglodytiques sont encore habitées de nos jours et jouissent d’un quartier pittoresque et d’une vue imprenable. L’une d’entre elles est le siège actuel de l’association des Vignerons de Gouvieux.
L'impasse des Carrières est l'unique rue conservant un alignement d'une quinzaine de maisons troglodytiques proprement dites, donnant directement sur la rue. La richesse patrimoniale de Gouvieux mérite le détour… Gouvieux doit la partie la plus prestigieuse de son patrimoine privé à la famille Rothschild. Trois châteaux construits entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle témoignent de leur présence sur le territoire.
Le domaine des Fontaines fondé en 1781, a abrité la bibliothèque des Jésuites, la plus grande d’Europe (600 000 ouvrages), spécialisée dans les ouvrages religieux et philosophiques. Le château de Montvillargenne construit entre 1910 et 1912, est devenu un des plus grands centres d’accueil de séminaires d’entreprises en France. Enfin, le Manoir Sans-Souci abrite une grande école hôtelière et de restauration, qui diffuse son savoir-faire dans le monde entier.
Les amoureux de patrimoine pouront découvrir l'église Sainte-Geneviève, rue Corbier-Thiebaut. Tout l'édifice remonte à la période gothique, et l'on peut distinguer deux campagnes de travaux : l'une à la fin du XIIe siècle, qui a donné les quatre dernières travées, et l'autre pendant les années 1220, qui a donné les deux premières travées.
Parmi les dix moulins à eau jadis établis sur la Nonette et ses dérivations à Gouvieux et dans ses hameaux, dont six existent encore au moins partiellement, c'est le moulin des Planches ou moulin Languedoc, de 1791 qui conserve le mieux son caractère authentique de moulin. Trois vieux lavoirs, chemin du moulin des Planches, rue Corbier-Thiebaut (hameau de Chaumont), rue de la Chaussée (hameau de la Chaussée) : sont établis sur la Nonette.
Continuer votre escapade touristique vers Saint-Maximin, via la D162 (13 km). Autour de l'église Saint-Maximin, rue des Fontaines et rue du Jeu-d'Arc de la fin du XIe siècle découvrer la maison de la Pierre du sud de l'Oise, situé au 22 rue Jean-Jaurès. Le Château Civet, ancienne demeure de la famille Civet, propriétaire et exploitant des carrières, construit en 1870.
Egalement à voir le Trou du Tropique, situé impasse du Tropique. C'est un ancien carrefour entre plusieurs carrières souterraines et à l'air libre, à faible profondeur, dont une partie du plafond s'est effondré, ouvrant ainsi la vue sur le ciel. Cette curiosité était longtemps la principale attraction du village de Saint-Maximin.
Le château de Laversine, se situé en écart au nord de Saint-Maximin, près de la RD 162 : l'actuel château a été construit par Alfred-Philibert Aldrophe (1834-1895). Il est bâti en pierre tirée des carrières de Saint-Maximin, qui appartiennent aussi au baron Gustave de Rothschild, sur le bord du plateau, avant la paroi rocheuse, face à l'ample paysage de la vallée de l'Oise.
Il est temps de filer vers Creil, via la D162 (18 km), siège d'un château royal au Moyen Âge, la ville offre une véritable leçon d'histoire. De son patrimoine médiéval situé sur l'île Saint-Maurice, la ville conserve les vestiges de son ancien château royal des Comtes de Clermont, assez majestueux. L'essentiel des éléments architecturaux conservés aujourd'hui date du XIIIe siècle.
Il ne reste actuellement que les soubassements de l’aile Nord du château de Creil, une grande salle médiévale a pu être préservée au rez-de-chaussée de l'aile Nord et la tour accolée à la maison en brique rouge devenue maison de la faïence. On peut encore en voir les bases de plusieurs tours rondes, les fondations ainsi que des caves au rez-de-chaussée de la maison Gallé-Juillet, construite sur les vestiges vers 1790.
Flaner jusqu'au Kiosque, poétiquement surnommé "Temple d'amour", situé à l'extrémité de l'île Saint-Maurice. C'est une ancienne fabrique de jardin édifiée en 1750 avec le surplus de pierres de la construction du pont de la Boucherie voisin. L'appellation est motivée par les motifs des bas-reliefs qui ornent le pavillon. Il s'inscrit dans le paysage et donne un caractère pittoresque à la vue. Il offre en effet une vue dégagée sur l'Oise.
Construite sur les ruines d’une église romane, accolée à l’enceinte médiévale de Creil, les parties les plus anciennes conservées de l’église Saint-Médard datent du XIIe. Aujourd’hui l’église Saint-Médard est le fruit d’une juxtaposition étonnante d’architectures, de styles et d’époques. A l'intérieur se trouve des œuvres inestimables…
On peut égalementr signaler "les tufs", anciennes maisons troglodytiques creusées dans la roche dont il reste très peu de traces. L'hôtel de ville, construit près l'emplacement des ruines de l'ancien château et de la collégiale Saint-Evremond et l'ancien théâtre, rue Jules-Michelet de 1882 et comportait sept cents places, ainsi que deux balcons.
Quitter Creil par la route de Vaux en direction de Verneuil-en-Halatte (23 km), blotti en lisière de la forêt d'Halatt. Ce charmant village offre à votre regard l'église dédiée à Sainte Geneviève et Saint Honoré, magnifique édifice. De l’église initiale des années 1170, ne subsistent qu’une portion de mur au nord et une arcade de la première travée du chœur avec deux chapiteaux. L’essentiel de l’édifice date de la fin du XVe siècle et du premier quart du XVIe siècle.
Les vieilles pierres et le patrimoine de Verneuil-en-Halatte vous conteront, au détour des rues l'histoire de cette commune. Commencer vos visites dans le village de Verneuil-en-Halatte par le musée Serge Ramond, "les écritures et symboles gravés d'autrefois", musée unique en Europe consacré aux témoignages gravés ou sculptés, de la Préhistoire à nos jours. Le fruit de plus de 40 années de recherche dans le domaine du Graffiti.
Votre promenade vous fera découvrir les vestiges d'une cave, cavée Lerambert : cette cave appartenait à une maison aujourd'hui disparue, construite près de l'enceinte du parc du château. Certains vestiges de cette muraille subsistent. La maison de l'Archer, 25 rue Victor-Hugo : au-dessus de la porte, est apposée une statue du martyr de saint Sébastien. Le manoir Salomon de Brosse, du nom de l'architecte qui l'habita en 1613, appelé aussi "Maison de Sully" ou "Maison Jaune".
Egalement à découvrir sur la commune de Verneuil-en-Halatte les vestiges du Château Royal d'Henri IV, il ne reste aujourd’hui que les sous-bassements du château. Les ruines présentent certes de l’intérêt, mais ne permettent pas de se faire une idée du château avant sa démolition. Sans oublier la villa gallo-romaine de Bufosse, ancienne ferme exploitée du Ier au IVe siècle après J-C. Les bâtiments étaient construits en bois et torchis, avec une fondation en pierres.
Poursuivre en direction de Beaurepaire, via la D120 et l'avenue du Général de Gaule (28 km), situé à la lisière nord de la forêt d'Halatte. Il n'existe pas de village du nom de Beaurepaire, les habitants étant repartis entre trois hameaux. Sur la RD 120, on trouve une petite ferme, l'entrée du domaine de château de Beaurepaire et le cimetière ; c'est le hameau de Beaurepaire. Un peu en retrait de la route, on trouve ensuite Heumont. Puis, la Croix-Rouge qui doit son nom à un calvaire.
L'histoire de Beaurepaire se confond avec celle de son château, de tous temps centre de la vie de la commune, qui n'a jamais été qu'un groupe de trois petits hameaux. La seigneurie de Beaurepaire est fondé au milieu du XIIIe siècle par la famille de Pont. Outre le château de Beaurepaire et l'église Saint-Hubert de style Renaissance dans le parc du château. Il n'y a pas de bâtiments remarquables en dehors du domaine du château.
Le château de Beaurepaire est le plus ancien des environs de la forêt d'Halatte et sans doute aussi le plus pittoresque. Résidence privée, bien que la mairie soit située au château, un panneau « Propriété privée - Défense d'entrer » flanque le portail du domaine. Le château est à peine visible depuis le domaine public.
Continuer vers Pont-Sainte-Maxence (33 km), l’histoire de la commune, et notamment son passé militaire jusqu’à la fin du XVIe siècle, est étroitement liée à cette rivière de l’Oise. En effet, l’importance stratégique du lieu vient du fait que c’était un des plus anciens passages sur l’Oise. Pont-Sainte-Maxence était naguère célèbre pour son pont, reconstruit en pierre entre 1774 et 1785. L'actuel pont de l'Oise est le seizième pont en ce lieu depuis l'an 673, inauguré en octobre 1949.
Admirablement situé au bord de l'Oise, Pont-Sainte-Maxence peut être fière de son riche héritage du passé. Les vestiges du rempart médiéval sont peu conservés. On trouve, rue de l'Éperon, un angle de mur qui correspondait à l'extrémité sud-ouest de l'enceinte fortifiée de Pont. Il reste également les vestiges de la façade de l'ancien palais de l'Iraine, au 3 rue Cavillé, au sud de la vieille ville. Cette façade remonte à une commanderie de l'ordre du Temple, puis de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
L'Hôtel Mangeaot, au 34 rue Henri-Bodchon, près de la sortie ouest de la vieille ville de Pont-Sainte-Maxence est un ancien hôtel de voyageurs du XVIe siècle. L'église Sainte-Maxence, située rue Charles-Lescot, construite à l'emplacement d'une église médiévale, date du XVIe siècle. Il reste encore plusieurs maisons à colombages dans la vieille ville, rue Charles-Lescot et rue de Cavillé, ainsi que dans les petites rues reliant cette voie à la RN 1017.
Sur le Quai de la Pêcherie, certaines maisons anciennes de cette rue comportent des éléments remontant au XIIIe siècle. Les ruines du "fief de Mello", château fort du XIIIe siècle dont on peut apercevoir, depuis la place du Général-Leclerc, dans le jardin d'un ancien hôtel particulier, une grosse tour ronde qui aurait servi de prison au Moyen Âge, ainsi qu'une portion de muraille.
A découvrir également pendant votre promenade, l'église Saint-Lucien de Sarron, au village de ce nom, située rue Fould-Stern. Construite à la fin du XIe siècle, cette petite église romane est remarquable parce qu'elle n'a subi extérieurement que peu de modifications depuis, et elle est considérée comme l'une des églises les plus archaïques du département. Le château de Villette, au hameau du Plessis-Villette, est un édifice en brique et pierre. Le château ne se visite pas.
Le parcours passera par Pontpoint, via la D123 (36 km), en chemin découvrir l'Abbaye Saint-Jean-Baptiste du Moncel. Fondée en 1309 par le roi Philippe le Bel, mais inaugurée seulement en 1336 par le roi Philippe VI et la reine Jeanne de Bourgogne. Outre les bâtiments monastiques proprement dits, l'abbaye comprend deux complexes de bâtiments visibles depuis la rue, remontant aux XIIIe-XIVe siècles : la ferme du Moncel, à gauche du portail d'entrée, avec sa grange aux dîmes, et la "maison des pères".
Dans la rue du Moncel se trouve les Tours de Fécamp, Il s'agit de vestiges d'un ancien manoir royal, comportant à l'origine quatre tours, dont la moitié a disparu. Ce manoir fut construit pour le roi Philippe le Bel à partir de 1306, en transformant un manoir plus modeste dont la construction avait été entamée en 1290 par Philippe de Beaumanoir.
Plusieurs édifices religieux prennent place à Pontpoint dont l'église Saint-Pierre, la plus ancienne église du village. Sa proximité avec la forêt en faisait un lieu de refuge pour les habitants en cas d'invasion. Il existe par ailleurs de nombreux souterrains dans ce secteur. La partie la plus ancienne, de l'église Saint-Gervais est son clocher roman, du dernier quart du XIe siècle. Au 139 rue Saint-Paterne se trouve l'ancien prieuré Saint-Nicolas.
Rue Rouffiac au hameau Saint-Pierre, au fond de l'impasse, vous trouverez l'ancienne chapelle de Senneville-Rouffiac. La chapelle appartenait au manoir de Senneville-Rouffiac. Bâtie vers l'an 1100 dans le style roman, elle représente l'une des dernières chapelles seigneuriales conservées dans la région. De l'ancien manoir de Senneville-Rouffiac du XIIe siècle, rue Saint-Pierre subsistent la partie inférieure d'une échauguette à l'angle et des vestiges de meurtrières.
A voir également sur la commune de Pontpoint, le Manoir de Saint-Symphorien, appelé également manoir de Saint-Paterne, du nom du hameau et de la rue où il se situe, son édification remonte vraisemblablement au début du XVe siècle. Sans oublier leChâteau de Bois-Feuillette, chemin de Crépy, construit en 1903 dans le style classique. Il est légèrement inspiré par le palais de la Légion d'honneur à Paris.
Entre le village et la grande boucle que l'Oise décrit au nord de Pontpoint, se situe une vaste plaine alluviale avec des étangs subsistant d'anciennes sablières. Les parcelles sont encadrées par des alignements d'arbres ou des haies vives, et des petits bois parsèment la plaine. Pontpoint entre dans le parc naturel régional Oise-Pays de France pour la totalité de son territoire.
Après cette promenade bucolique se diriger vers Rhuis (40 km). Situé dans un méandre de la vallée de l’Oise sur les pentes de la montagne de VerberIe était un lieu de passage important à l’époque gallo-romaine. On a découvert de nombreux objets de cette époque, notamment au Mont-Catillon.
Admirer l'église Saint-Gervais-Saint-Protais de style roman du XIe siècle. Cette église a été restaurée dans les années 1970, grâce à la générosité du Baron BICH. Un petit bonhomme Bic sculpté sur un des modillons de la face Nord rend discrètement hommage à la générosité de ce chef d’entreprise. Mais les reliques les plus remarquables sont sans doute l’ensemble de sépultures mérovingiennes qui enserrent l’Eglise.
A découvrir également sur la commune de Rhuis : l'Hôtel seigneurial, un bâtiment du XVIème siècle transformé en ferme, dont l’activité est la polyculture. Le kiosque du belvédère du mont Catillon, au sommet de la butte, petit bâtiment ruiné de la forme d'un temple rond, construit en calcaire. Huit colonnes supportent une coupole. C'est un endroit romantique avec une vue dégagée.
Continuer en direction de Verberie (94 km), sur l’ancienne route de Rhuis à Verberie à Rhuis, aujourd’hui voie privée se trouve le Manoir Saint-Germain. La partie nord du manoir actuel semble remonter à la fin du XIVe siècle. Située près des bords de l’Oise au coeur de la vallée de l’Automne, Verberie est un village au riche passé historique.
On trouve trace de Verberie pour la première fois à l’époque gauloise. L’empereur à la barbe fleurie, Charlemagne s’y fit édifier un magnifique palais sur une longueur de 420 mètres. Il allait de la chapelle St Pierre jusqu’au château d’Aramont.
Le château d'Aramont, rue Saint-Pierre appartient aujourd'hui à la commune de Verberie, et abrite des salles pour réceptions, des gîtes et plusieurs organismes socio-culturels. Une visite extérieure est possible tous les jours, et le parc avec ses promenades et équipements sportifs est ouvert au public. À remarquer également, un élégant colombier octogonal sur le parking.
Parcourez Verberie pour découvrir l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul. Bien qu'édifiée au XIIe siècle seulement, c'est toutefois un intéressant exemple d'architecture romane finissante, les autres parties sont gothiques.
Tel un véritable livre d'histoire mis à la disposition des regards, les vieilles pierres de Verberie vous conteront, au détour des ruelles, l'histoire de Verberie. L'Ancienne prévôté royale, rue Juliette-Adam, hôtel du XVIe siècle abrite la mairie de Verberie. L'ancien couvent des mathurins du XIIe siècle, ancien hôtel-Dieu et la chapelle Saint-Nicolas, situé rue de Paris. Le Petit Cappy ou L'hôtel Saint-Jacques du XIVe siècle, fut la demeure de Pierre Coquerel, secrétaire de Philippe de Valois.
L'ancienne chapelle, Notre-Dame des Monts située 60 rue de Paris construite entre 1339 et 1342 pour Pierre Coquerel également. L’hospice Saint-Corneille situé au 13 rue Juliette Adam, fut utilisé comme hospice sous le nom de "Asile Saint-Corneille". Vers 1830, existait encore une tourelle carrée et un escalier en colimaçon, ainsi que des cachots noirs au sous-sol, encore utilisés comme prison. Il abrite désormais les services de la mairie de .
Sans omettre la Mabonnerie, situé dans un écart de Verberie près de Saint-Sauveur. C'est l'une des maisons fortes médiévales ayant le mieux conservée son caractère. Et le château de Saint-Corneille et sa ferme, chemin des Aulnes de Saint-Corneille, au milieu d'un bois Il était à l'origine la résidence du concierge ou intendant du palais royal, et se présentait comme une grosse tour terminant à l'ouest les dépendances des bâtiments royaux.
Continuer vers Lacroix-Saint-Ouen, via la D932 (51 km), bordée par l'Oise et la forêt,. A découvrir : l'église Saint-Ouen, rue Pasteur, le Colombier de la grande ferme, rue Jules-Ferry. Le Château et écuries Prat, rue Julien-Fatrez, du dernier quart du XIXe siècle. Le "pont du Bac", pont suspendu sur l'Oise, situé à l'emplacement de l'ancien bac, inauguré en 1846 et reconstruit en 1949.
Continuez de plonger dans l'histoire de France dans la forêt de Compiègne et plus précisément dans la clairière de l'Armistice, via la D130 (67 km). C'est ici que le Maréchal Foch reçut les plénipotentiaires allemands le 11 novembre 1918 pour mettre un terme à quatre ans d'une guerre effroyable. La forêt domaniale possède par ailleurs plus de 1 000 kilomètres de routes et de chemins, propices à de belles balades en pleine nature.
La prochaine étape sera Choisy-au-Bac, via la D81 (70 km). À l'époque mérovingienne, Choisy est une des résidences royales. Un certain nombre de rois mérovingiens comme : Clovis IV, son frère Childebert IV sont inhumés à Choisy-au-Bac, dans l'église Saint-Étienne.
l'église de la Sainte-Trinité de Choisy-au-Bac, sa construction débuta au début du XIIe siècle par la nef romane, pour s'achever au début du XIIIe siècle. Sa configuration s'inscrit dans la tradition des basiliques romanes du Soissonnais. Les vestiges de l'église du prieuré Saint-Étienne, se trouve dans le domaine "Le Clos" au nord de l'église. A voir également la chapelle des Trois-Chênes, la Brunerie et le chateau des Bonshommes.
Suivre la direction de Plessis-Brion, via la D66 (75 km), où se trouve le magnifique Château du Plessis-Brion. Le château a été construit sur les fondations d'une forteresse féodale vers l'an 1500. De tous les châteaux construits dans le département de l’Oise, le château du Plessis-Brion est le seul datant de la Renaissance. Il compte parmi les plus beaux de l’Île-de-France construits à cette époque.
Le château est un domaine privé visitable dont il existe une réplique dans l’état de New York aux États-Unis. L’accès principal au château se fait à l’extrémité d’une belle avenue par un portail monumental en pierre datant du XVIe siècle. Une avant-cour précède la cour d’honneur. L’entrée d’honneur, quant à elle, date de l’époque Louis XV, c’est une grille de fer forgé située au carrefour des routes départementales D 15 et D 66. Les jardins sont à l’anglaise, ils ont été remodelés à la fin du XIXe siècle.
Traverser Montmacq (77 km). Divers rois francs y séjournèrent entre 463 et 929, Montmacq ayant à cette époque un palais situé sur la rive gauche de l’Oise au lieudit « Le Bac à Bellerive » où ils venaient prendre leurs quartiers pour chasser dans la forêt voisine notamment le roi Chilpéric en 463. Passer Saint-Léger-aux-Bois, via la D66, prendre sur votre droite la route des Fraudes, puis la rue des étangs (82 km), à voir l'église du XIe siècle.
Prendre la direction de Bailly, via la D165 et la rue de Noyon (85 km). Bailly tiendrait son nom du latin « Baillium » dû à l’existence d’un fort dont on a pu retrouver des vestiges de fossés et de souterrains. Ce fort fut occupé par les Normands au IXe siècle. L’abbaye d’Ourscamp resta propriétaire de la terre de Bailly jusqu’à la Révolution.
Le château servait de résidence d’été et permettait de surveiller le travail des paysans dans les champs et les étangs, dont les poissons étaient destinés à la consommation des religieux. Bailly et ses deux châteaux furent totalement rasés pendant la Première Guerre mondiale.
Continuer vers l'Abbaye d'Ourscamp, via la D175 et la D48 (90 km). En rive gauche, l'abbaye d'Ourscamp s'insère dans la vaste forêt domaniale d'Ourscamp-Carlepont. En rive droite, un large méandre de l'Oise a donné naissance à un marais au bord duquel s'est installé un premier village au Moyen-Age. Le village de Chiry s'est ensuite implanté à flanc de côteau, sur le versant du Mont Conseil toujours très boisé de nos jours.
L'Abbaye d'Ourscamp est érigée en 1129 sous l'égide de Simon de Vermandois, évêque de Noyon Simon de Vermandois, cousin du roi de France Louis VI le Gros. Au cours du XIIème siècle, l'abbaye est agrandie par la construction d'une nouvelle abbatiale. Les moines construisirent ensuite une vaste infirmerie, originellement destinée aux religieux infirmes et connue sous l'appellation de "Salle des Morts".
Les bâtiments conventuels de l'Abbaye d'Ourscamp qui subsistent aujourd'hui datent du XVIIIe siècle. il est possible de visiter l'ancien choeur, la salle des morts du XIIIe siècle, le palais abbatial, le parc.
Passer Sempigny, via la D599 et la D165 (94 km), puis se diriger vers Pontoise-lès-Noyon, via la D610 (99 km). Le clocher de l'église a la particularité d'être muni, sur deux de ses faces, d'un cadran d'horloge surdimensionné par rapport à la tradition et surmontant la date de 1924, gravée en saillie dans un cartouche. Chaque angle de la face antérieure de l'édifice est décoré par un ange debout et tenant un livre, encadrant cette date.
Traverser Varesnes, via la D934 (101 km), puis Brétigny via la D87 (106 km), à voir son église Saint-Hubert. Continuer vers Appilly sur la rive droite, via la D130 (108 km). Appilly est traversée par le canal latéral à l'Oise.
La prochaine étape sera Babœuf, via les D130 et la D1032 (122 km). Bâtie à proximité d’un petit château d’origine ancienne mais maintes fois reconstruit, l’église Saint-Nicolas occupe une position dominante sur le versant nord de la vallée de l’Oise. Elle dépendait de l’abbaye Saint-Eloi de Noyon et la communauté formait jusqu’au début du XIIIe siècle, avec celles d’Appilly et de Béhéricourt, un ensemble paroissial unique.
La dernière étape de cette route touristique "Au fil de l'Oise, l’Eau et la Pierre" sera Béhéricourt, via la D1032 (125 km). Admirer l'église Saint-Martin et les vestiges du vieux château médiéval de Béhéricourt construit à la fin du XIe siècle par l’évêque de Noyon. Au XVe siècle le château de Béhéricourt est la propriété de Louis de Couste, page de Jeanne d'Arc, il assista auprès d'elle au sacre de Charles VII à Reims, près duquel il tint sa bannière.
Le château actuel est un ensemble hétérogène de plusieurs campagnes de construction au cours des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles.
Pour le retour sur Noyon prendre la direction de Salency, puis la D232 (123 km),
Fin de cette deuxième étape de cette Route touristique "Au fil de l'Oise, l’Eau et la Pierre".
Poursuivez ce parcours touristique en suivant : itinéraire du circuit 1 de la route touristique "Au fil de l'Oise, l’Eau et la Pierre".
Pour vous rendre sur la route touristique "Au fil de l'Oise, l’Eau et la Pierre"
Boran-sur-Oise
7 °C Couvert
Min: 6 °C | Max: 7 °C | Vent: 11 kmh 183°
Le saviez-vous ?
- Itinéraire du circuit 1 de la route touristique "Au fil de l'Oise, l’Eau et la Pierre". Rive droite
- Itinéraire du circuit 1 de la route touristique "Au fil de l'Oise, l’Eau et la Pierre". Rive gauche
N'oubliez pas !
Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter les panneaux signalétiques et consignes. Merci de respecter le droit de propriété et de ne pas pénétrer sur les terrains privés :
- Observez le code de la route en tous lieux et en toutes circonstances, et soyez courtois avec les autres usagers que vous pourrez croiser sur votre chemin.
- Camping et Feux interdits (pas de barbecue)
- La nature est fragile et des chutes de pierres sont parfois fréquentes.
- Veuillez ramasser vos déchets avant de partir.
- Plus que les sacs plastiques ou les pailles, ce sont les mégots de cigarettes qui pollueraient le plus les océans. les filtres à cigarettes se dégradent très lentement. Deux ans en moyenne.
- L'un des "petits gestes élémentaires" à accomplir : ne plus jeter ses mégots par terre. Pensez boite à mégots !
Nos coups de coeur sur la route touristique "Au fil de l'Oise, l’Eau et la Pierre"
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Restauration :
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Date de dernière mise à jour : 11/07/2021
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