Route des châteaux et forêts dans l'Oise Circuit 1 (60)
Votre itinéraire et visites sur le Circuit 1 de la Route touristique des "châteaux et forêts dans l'Oise"
Chantilly, classée ville d'art et d'histoire, située dans la vallée de la Nonette, sera le point de départ de ce premier circuit de la Route touristique des "châteaux et forêts dans l'Oise". La capitale du Cheval installée au cœur du Parc Naturel Régional Oise-Pays de France est née du château aujourd'hui mondialement célèbre.
Un Château somptueux abritant la deuxième plus grande collection de tableaux en France, après le musée du Louvre, dont le tableau de Vinci "la joconde nue" récemment découvert.
Du XVe au XIXe siècle, le domaine de Chantilly, passe successivement par héritage dans les mains de trois des plus grandes familles françaises, les Montmorency, les Condé et les Orléans, célèbres par leurs exploits militaires ou leurs liens avec le pouvoir royal.
Le domaine de Chantilly, est un joyau qui regroupe notamment le château, les Grandes Écuries et l'hippodrome dans un massif forestier de plus de 6000 hectares. Bâti au milieu du XIVe siècle pour la famille de Montmorency, le château de Chantilly a été en grande partie reconstruit au XIXe siècle pour le duc d'Aumale. Ce dernier a légué le bâtiment à l'Institut de France et ce dernier abrite désormais les collections artistiques du musée Condé.
Le site se compose ainsi du Petit Château, qui dévoile une incroyable décoration intérieure du XVIIIe siècle, et du Château Neuf. Le parcours, au fil des collections, est une plongée dans l’histoire de l’art mais également dans un univers muséal qui garde la mémoire du XIXe siècle. Si vous n’êtes pas féru des musées, laissez-vous tenter par l’imposant parc du domaine de 115 hectares avec son jardin Le Nôtre mais ses animaux comme les kangourous.
Au milieu du jardin anglo-chinois, ne manquez pas de découvrir le hameau qui a inspiré la reine Marie-Antoinette pour créer celui de Versailles.
Nichée au cœur d’un domaine forestier de plus de 6000 hectares, Chantilly garde les traces architecturales et culturelles de son riche passé. La ville est exceptionnelle tant par son histoire que par la qualité et la diversité de son patrimoine. En vous baladant dans Chantilly, commencez vos visites par l'église Notre-Dame construite au XVIIe siècle, symbole historique de la ville, elle présente une architecture classique et sobre ainsi que d'incroyables éléments de décoration.
Au détour de votre balade citadine, vous pourrez aussi découvrir les maisons des Officiers dans le prolongement des écuries et l'hôtel de Beauvais du XVIe siècle, la plus ancienne maison de Chantilly, témoin de l'époque des hameaux avant la création de la paroisse de Chantilly (1593). Considérées comme l'un des sites équestres les plus visités du monde, les Grandes Écuries abritent aujourd'hui le musée Vivant du Cheval.
Le bâtiment impressionne par sa taille, la qualité de son architecture et ses décors incroyables du XVIIIe siècle. Le musée de la Dentelle est aussi l'occasion d'en apprendre un peu plus sur cet art traditionnel grâce à de magnifiques pièces anciennes. Ne manquez pas non plus de vous rendre au Pavillon de Manse sur les bords de la Nonette. Construit à la fin du XVIIe siècle et transformé au XIXe par le duc d'Aumale, il présente notamment un impressionnant moulin avec une machine en bois d'origine.
Les bords du réseau des canaux, au coeur de Chantilly constituent un beau lieu de balade au cœur d’un environnement verdoyant. Le grand Canal, le canal Saint-Jean, le canal de la Machine et le canal de Manse rappellent le système hydraulique complexe imaginé par Le Nôtre et l’Ingénieur Jacques de Manse pour alimenter en eau les jardins du château au XVIIe siècle.
Quittez Chantilly par la D924 en direction de Senlis (9 km). L'histoire de Senlis est riche de dix siècles de présence royale quasiment ininterrompue. La ville était le siège d'un château ou d'un palais mérovingien puis carolingien dès le haut Moyen Âge, complètement disparu. Il y a plus de mille ans, en 987, le château royal de Senlis vit l'élection du roi de France Hugues Capet.
Adossés à la muraille gallo-romaine, les vestiges du Château royal font face à la cathédrale, cœur du pouvoir spirituel de la cité. Ils témoignent du séjour des rois à Senlis depuis l’élection d’Hugues Capet en 987 jusqu’au règne d’Henri IV. L'ensemble formé par le château, le rempart du IIIe siècle et l'hôtel de Vermandois constitue le premier palais des Capétiens. C'est également un ensemble architectural unique témoignant des structures du pouvoir de l'époque.
La vieille ville de Senlis est constituée d'un ensemble de maisons et ruelles anciennes ceintes de remparts gallo-romains et médiévaux, autour de la cathédrale gothique Notre-Dame,édifiée aux XIIe et XIIIe siècles, c'est le plus important monument du Moyen Âge que renferme la cité. . Le quartier St Vincent avec l'Abbaye St Vincent, le rempart médiéval et la rivière Nonette invite à la flânerie...
En raison de la richesse exceptionnelle du patrimoine de Senlis, le présent article ne reprend qu'une partie des monuments de la cité. Dirigez-vous vers le Domaine de Valgenceuse, situé au 18 route de Nanteuil, via la D330 (10 km). Le domaine de Valgenceuse situé sur les bords de la Nonette est connu pour sa terrasse située dans son jardin ainsi que son miroir d’eau.
Fréquenté par Alexandre Dumas Père et Fils, Alfred de Vigny et Gérard de Nerval, ce parc attribué à Le Nôtre vous fera goûter son charme romantique. Aux détours des allées de buis, vous y découvrirez ses vases, ses statues, sa terrasse, son miroir d'eau, sa glacière et son colombier. Vous pourrez aussi admirer les façades du château ainsi que l'orangerie qui servait de théâtre.
Le château de Valgenceuse datant de la fin du XVIIIe siècle, qui aborde le parc, n’est pas visitable, cependant vous saurez y apprécier la découverte de la faune et la flore, ce paysage naturel vous donnera des frissons. Le château est constitué d'un seul corps de bâtiment surmonté d'un fronton central. Cette façade est rythmée par des niches comportant des statues en pied ou en buste.
Une des plus anciennes mentions du Domaine de Valgenceuse remonte à 1396, date à laquelle il est acheté par le doyen du Chapitre Saint-Frambourg de Senlis. À la fin du XVIIIe siècle, le château est reconstruit dans un style néo-classique. Le jardin régulier est alors transformé en parc paysager aux abords du château, le bosquet du XVIIe siècle étant conservé, agrémenté de fabriques.
Poursuivre votre chemin en direction du Château de Montataire, via la D1330 et la D201 (26 km). Idéalement situé, le Château de Montataire vous accueille au cœur d'un écrin de verdure. Au XIe siècle, Hugues de Clermont fait construire le château et l'église qui seront remaniés à plusieurs reprises. Au XIIe siècle, le Château de Montataire est fortifié et un mur d’enceinte est bâti autour de la ville pour se protéger des attaques.
À partir du XVe siècle les Madaillan acquièrent le château, le reconstruisent, bâtissent les écuries puis l'embellissent. En 1846, le baron de Condé achète le château, le restaure et en écrit l'histoire. Le château de Montataire n'est pas accessible au public, et peut être vu de loin, depuis la rue Lénine à l'est. Toutefois, l'édifice peut encore être découvert à certaines occasions lors de visites guidées organisées par les propriétaires.
La visite du château de Montataire, en laissera plus d’un bouche bée. Pour les grands et les plus jeunes, vous y découvrirez l’intérieur et l’extérieur ainsi que l’histoire de ce château. Après une visite de deux heures, les propriétaires vous proposent un menu copieux, de quoi satisfaire les plus gourmands.
La ville de Montataire dévoile aujourd'hui un charmant patrimoine architectural et historique en très bon état de conservation. Montataire devient un village à part entière au XIe siècle avec la construction d'un château et d'une église par Hugues de Clermont. Fief de la révolte paysanne des Jacques, au XIVe siècle, révolte paysanne qui durera un mois.
Elle est menée par Guillaume Calle, ce soulèvement contre la noblesse devait gagner près de 15 départements actuels et se soldera par la mort de 20 000 paysans. En vous promenant dans Montataire, découvrez l'église Notre-Dame, une collégiale de la fin du XIIe siècle. Mélangeant les styles gothique primitif et gothique rayonnant, elle prend place à l'emplacement d'un ancien site de culte gallo-romain.
Ne manquez pas d'admirer le château Khardys de style néogothique, situé allée des Marronniers, le parc public installé dans une ancienne carrière avec son espace naturel et son étang de pêche, ou encore la fontaine du Jubilé. Édifiée à la fin du XIXe siècle, cette dernière rend hommage au soixantième anniversaire de l'accession au trône de la reine Victoria d'Angleterre.
Continuer vers le Château de Compiègne, Place du Général de Gaulle, via la D200 (66 km). De Charles V à Louis XVI, ce fût un lieu de séjour pour la cour de France. Louis XV, Louis XVI, Napoléon Ier et Napoléon III se sont succédé, transformant le château en un haut lieu de pouvoir. Au XVIIIe siècle, Compiègne devient cité royale et impériale.
Retrouvez toute l'opulence des lieux dans les appartements royaux et impériaux richement décorés et meublés, mais aussi à travers les œuvres d'art et les souvenirs de la famille impériale dans les musées du Second Empire.
Préparez-vous à faire un bond dans la machine à remonter le temps, et vivre une expérience inoubliable au sein du Château de Compiègne. Il est le seul château à recueillir un ensemble homogène de mobiliers datant du Premier et Second Empire. Suivez alors les pas de Napoléon Ier et III ainsi que les impératrices Eugénie et Marie-Louise dans les appartements impériaux.
Pour les amateurs de voitures anciennes, le musée national de la Voiture et du Tourisme propose un panorama sur l'évolution de l'automobile au fil des siècles au travers d'une très belle collection de voitures hippomobiles et de cycles allant du XVIIIe au début du XXe siècle. Avant de quitter le Château de Compiègne, empruntez l'allée des Beaux-Monts où Napoléon III fit aménager une magnifique perspective.
Compiègne peut s'enorgueillir d'un passé glorieux et tumultueux qui couvre plus de mille ans d'histoire de France, attesté par de nombreux vestiges gallo-romains, mérovingiens, des édifices religieux et royaux de la Renaissance, classiques, premier ou second Empire. Dans la ville, découvrez de jolies maisons médiévales dont la plus ancienne date du XVe siècle : la Vieille Cassine. L'hôtel de ville est également un très bel édifice.
Suivez par exemple lors de votre promenade dans Compiègne, les rues Napoléon, des Lombards, des Cordeliers. Faites une halte devant l'ancien grenier à sel. Prenez ensuite par la place Saint-Jacques, puis la place du Change, et faites un détour par la place du Marché-aux-Herbes, et plus loin, un arrêt devant cette très belle maison à arcades place Saint-Clément.
Au sortir de la ville, laissez-vous tenter par une méditation bucolique dans la forêt domaniale de Compiègne, création royale. Aà partir du VIe siècle, elle fut le terrain de chasse favori des souverains français puis de l'aristocratie française sous Napoléon III. Continuez de plonger dans l'histoire de France dans la forêt de Compiègne et plus précisément dans la clairière de l'Armistice. C'est ici que le Maréchal Foch reçut les plénipotentiaires allemands le 11 novembre 1918 pour mettre un terme à quatre ans d'une guerre effroyable.
Après ces balades balades en pleine nature, il sera temps de filer au Château Mennechet, situé sur la commune de Chiry-Ourscamp, via la D1032 (93 km). Ce château de la fin du XIXe à l’allure étrange, n’est qu’en réalité des vestiges puisque seulement les murs y sont encore présents, l’intérieur est complètement vide et où la nature a repris le dessus. Cependant vous ne pourrez découvrir et observer le château que de la rue puisqu’il s’agit d’une propriété privée.
Edifice inachevé, le château Mennechet a été conçu, à flanc de coteau du Mont-Conseil, comme une galerie richement sculptée sur ses façades et pignons extérieurs. Il est à la fois majestueux, comme sorti de nulle part, et inquiétant. Avec son allure fantomatique, l'étonnant château Mennechet, a été réduit à l'état de ruine lors de la Grande Guerre. Demeurée intacte, sa façade est aujourd'hui classée.
Bâti en 1880, le château Mennechet a été conçu pour recevoir les œuvres d'art d'Alphonse Mennechet de Barival qui collectionnait peintures, sculptures et faïences dans les différents manoirs qu'il possédait, dont celui de Chiry. et veut les mettre en valeur dans un musée, ce qui motive la construction de ce château-galerie. Mennechet meurt en 1903 à quatre-vingt-dix ans, alors que le château-musée n'est pas achevé. Les 69 tableaux de la collection sont alors léguées à la ville de Saint-Quentin.
La commune de Chiry-Ourscamp est traversée par la vallée de l'Oise, en rive gauche, l'abbaye d'Ourscamp, fondée en 1129 par le comte évêque de Noyon Simon de Vermandois, cousin du roi de France Louis VI le Gros. Elle s'insère dans la vaste forêt domaniale d'Ourscamp-Carlepont. En rive droite, un large méandre de l'Oise a donné naissance à un marais au bord duquel s'est installé un premier village au Moyen-Age.
Le village de Chiry s'est ensuite implanté à flanc de côteau, sur le versant du Mont Conseil toujours très boisé de nos jours. A voir également sur la commune de Chiry-Ourscamp l'église Notre-Dame situé face à la mairie, élevée au XIIe siècle. Elle possède un portail Renaissance. La chapelle Sainte-Anne sur la RD 1032, élevée sur une parcelle du jardinier Hamelin en 1764 en bordure de la route nationale (rue Royale). Les ruines de la tour Mennechet. La forêt domaniale d'Ourscamp-Carlepont.
Poursuivre vers le Château du Plessis-Brion, via la D66 (104 km), pour voyage au cœur de la Renaissance. "Plessis" signifie "enceinte fortifiée constituée de pieux" qui existait déjà à l'ère mérovingienne et surement dès l'époque gallo-romaine. Le château du Plessis-Brion est unique en son genre puisqu’il est le seul datant de la Renaissance dans le département de l’Oise.Il en existe une copie aux Etats-Unis dans la ville de New York.
Difficile de croire qu'il existe une telle bâtisse dans le village du Plessis-Brion. Il faut oser franchir les larges portes en bois rouge pour découvrir un château typique de la Renaissance, le seul du département. Le long des allées se déploient des massifs floraux où les hortensias ont la part belle. Autrefois forteresse contrôlant le passage de l'Oise, le château actuel a été construit sur les fondations du précédent, par Jean de Poumereux, l'un des grands maîtres de l'artillerie sous François Ier.
Depuis sa construction à la fin du XVe siècle, le Château du Plessis-Brion n'a cessé de passer de famille en famille. Le château devient maison de plaisance dès le XVIème siècle. Il conserve cependant, une forte architecture féodale que l'on remarque dans les caves de style gothique ainsi que dans les parties les plus anciennes du château. L’architecture des caves datant du XIIIe siècle n’est pas sans rappeler la Salle des Chevaliers construite au Mont Saint-Michel.
L’ensemble de l’édifice est entouré de fossés. Les surfaces extérieures sont composées de briques figurant des damiers à losanges, les hautes fenêtres sont encadrées de pierre blanche contrastant avec le rouge de la brique, les tours d’angle sont à toiture en cône et tronc de cône couverte d’ardoises, quant au corps de logis il est à toit pentu recouvert de même.
La porte d’entrée en anse de panier, s’encadre de pilastres sculptés en saillie, elle est surmontée d’un bandeau décoré d’un heaume à panache et de la coquille de Saint-Jacques de Compostelle. En entrant dans la demeure, les pièces ont le charme des châteaux du Moyen Âge. De grandes tapisseries sont accrochées aux murs, les blasons des anciens propriétaires se dessinent sur les plafonds.
Même si le domaine est privé, il reste toutefois ouvert aux visiteurs pendant les grandes vacances et lors des journées du patrimoine. Vous pourrez alors découvrir un musée de cire recréant la construction du château. Le rez-de-chaussée est aussi visitable. Il compte parmi les plus beaux de l’Île-de-France construits à cette époque.
Entre la butte du Châtelet et le mont Ganelon, Plessis-Brion se trouve en lisière de la forêt de Laigue et de ses étangs. Propice pour entamer une randonnée à la découverte des vieilles futaies feuillues, avant de poursuivre votre escapade touristique.
Après cette pause bucolique, continuez vers le Château de Pierrefonds, via la D973 (123 km). Le Château de Pierrefonds, l'incroyable prouesse architecturale réalisée par le célèbre architecte Viollet-le-Duc pour le compte de Napoléon III, d'un château-fort du Moyen Age à partir des ruines d'un édifice du XIVe siècle. Le château se distingue par son histoire étonnante.
Au XVe siècle, Louis d'Orléans, le frère du roi Charles VI, fît construire un château en lisière de la forêt de Compiègne. Au fil du temps, le domaine fleurit et connaît plusieurs sièges destructeurs. Au XVIIe siècle, il est totalement démantelé, mais ses ruines n'en demeurent pas moins impressionnantes. Avec l'apparition du romantisme et des romans de Walter Scott au XIXe siècle, le Moyen-Age et les vestiges médiévaux deviennent à la mode.
Séduit par la beauté de Pierrefonds, Napoléon Ier fait racheter les ruines mais avoir le temps de les restaurer. Il faut attendre Napoléon III pour que le château retrouve sa splendeur passée. En 1857, il confie sa restauration à l'architecte Viollet-le-Duc, qui y signe son œuvre la plus magistrale. Doubles remparts, échauguettes, meurtrières et mâchicoulis couvrent les chemins de ronde, le donjon et les huit tours du château de Pierrefonds.
Des gargouilles plus étranges les unes que les autres gardent les lieux tandis que passerelles, portiques et galeries en font un labyrinthe propre à la rêverie. Usant de son imagination pour restituer les salles du château de Pierrefonds, l'architecte y mêle plusieurs styles. Gothique, Renaissance et même Art nouveau se conjuguent à travers les différentes parties de la forteresse.
La salle des Preuses constitue la pièce d'apparat du domaine. Sa longueur inhabituelle de cinquante mètres et son riche décor en polychrome en font la plus belle galerie de l'édifice. Dans les caves du château, découvrez la mise en scène atypique "le Bal des Gisants" qui dévoile des gisants et des orants sous fond d'ambiances sonores et audiovisuelles.
Enfilez votre armure de chevalier pour délivrer la Belle au bois dormant enfermée dans la plus haute tour du Château. A l’orée de la Forêt de Compiègne, tel Camelot qui serait enfoui au cœur de la forêt de Brocéliande, le château de Pierrefonds pousse ses tours à clochetons au-dessus des frondaisons de 14 000 hectares de chênes et hêtres. Ce château médiéval « idéal » ne manquera pas d’impressionner petits et grands par ses dimensions hallucinantes !
Si Pierrefonds est principalement connue pour son château de Pierrefonds, son patrimoine exceptionnel en font une étape touristique intéressante pour les amateurs d'histoire ou de la nature. Le centre du village se situe non loin de vestiges gallo-romains au mont Berny. L'existence de Pierrefonds est attestée pour la première fois au XIe siècle.
Mais ce sont les sources découvertes qui assurent à Pierrefonds un développement et une notoriété rapide. En 1846, Monsieur Deflubé remarque en divers points de son parc une odeur sulfureuse et plusieurs filets d'une eau blanchissant à l'air et recouvrant de souffre les végétaux. Des échantillons d'eau sont alors prélevés et analysés, et leur étude vient confirmer leurs propriétés sulfureuses. Monsieur Deflubé transforme alors sa propriété en établissement thermal.
Lors de votre promenade dans Pierrefonds, vous pourrez admirer quelques belles maisons bourgeoises. Comme la Maison Sabatier construite d'après les plans de Viollet-le-Duc à partir des années 1860 ou la Colombine, située rue du Beaudon. Le château de Jonval, sente du Diable inspira Alexandre Dumas puisqu'il en fit la demeure du mousquetaire Portos.
A découvrir également l'église Saint-Sulpice, rue Louis-d’Orléans, de style gothique, elle associe un chœur avec deux collatéraux du XIIIe siècle à une double nef flamboyante de la fin du Moyen Âge. L'édifice est toutefois d'origine beaucoup plus ancienne que les parties gothiques ne le suggèrent. Du prieuré adjacent ayant dépendu de l'abbaye de Marmoutier, ne reste qu'une porte fortifiée et de rares vestiges.
Fin de cette première étape de cette Route touristique "châteaux et forêts dans l'Oise".
Poursuivez ce parcours touristique en suivant : itinéraire du circuit 2 de la route touristique "châteaux et forêts dans l'Oise".
Pour vous rendre sur la route touristique des "châteaux et forêts dans l'Oise"
Chantilly
7 °C Couvert
Min: 6 °C | Max: 7 °C | Vent: 8 kmh 182°
Le saviez-vous ?
- Itinéraire du circuit 1 de la route touristique "châteaux et forêts dans l'Oise".
- Itinéraire du circuit 2 de la route touristique "châteaux et forêts dans l'Oise".
La véritable crème Chantilly : C’est certainement grâce à elle que Chantilly est connue dans le monde entier puisque partout, on consomme avec plaisir cette délicieuse composition à l’origine bien mystérieuse. Selon la légende, la crème Chantilly est née d’un incident de cuisine. Lors d’un repas, la crème fraîche aurait manqué, alors un marmiton aurait eu l’idée de la fouetter pour en augmenter le volume et servir tous les invités.
Impossible de se perdre dans la forêt de Compiègne grâce aux 310 poteaux en étoiles, indiquant les différentes directions. Sur chaque poteau, un trait rouge apparait. Pourquoi ce trait rouge ? C’est une demande de Napoléon III pour que l'Impératrice Eugénie ne se perde pas... En se mettant dos au rectangle rouge, l’Impératrice savait que le Palais était droit devant elle.
Nos coups de coeur sur la route touristique des "châteaux et forêts dans l'Oise"
Hébergement :
Restauration :
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Date de dernière mise à jour : 11/07/2021
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