Route des châteaux et forêts dans l'Oise Circuit 2 (60)
Votre itinéraire et visites sur le Circuit 2 de la Route touristique des "châteaux et forêts dans l'Oise"
Après vos visites à Pierrefonds, la prochaine étape de deuxième circuit touristique des "châteaux et forêts dans l'Oise" sera le Donjon de Vez, situé au cœur de la vallée de l’Automne, via la D335 et la D32 (140 km). C’est un site patrimonial exceptionnel mais encore trop peu connu.
Ce château de pierre, crée à l’époque médiévale, vous fera sentir chevalier. Mais aussi artiste car le Château abrite une grande collection d'art contemporain acquise au fil des années par son propriétaire.
Le Donjon de Vez conjugue patrimoine et modernité, tel un interstice entre l’époque médiévale et contemporaine. Un monument devenant une saga, dont les acteurs sont notamment le roi Philippe-Auguste, Jeanne-d'Arc ou Alexandre Dumas.
Mille ans d’art et d’architecture : des pierres sculptées du Moyen-Âge aux alliages audacieux de l’art contemporain. Pierre, bois et hologramme, permettent le survol des siècles en une heure de visite guidée.
Véritable forteresse médiévale, avec ses murailles, ses courtines, et ses mâchicoulis, le Donjon de Vez, haut de 27 mètres avec une vue qui porte sur des kilomètres à la ronde, et la chapelle jouxtant le logis de la cour intérieure, furent terminés à la fin du XIVe siècle par Louis d’Orléans, frère du roi Charles VI à qui le Valois fut donné en 1386.
Des remparts entourent l’enceinte, des chemins de ronde, appelés aussi courtines, surplombent les remparts hauts de treize mètres environ. La porte du châtelet se situe au milieu d’une courtine. Elle était défendue par deux tourelles se terminant en clocheton, et par un pont levis. Un fossé séparait le mur d’enceinte de la basse-cour. Deux tourelles, bâties aux extrémités des courtines, servaient également à la défense. On y accédait par un escalier.
On peut remarquer, flanquée sur un rempart, la tour Jeanne d’Arc, ainsi dénommée en souvenir du passage de Jeanne d’Arc à Vez. La chapelle, était consacrée à Simon de Vez, comte de Valois, qui figure sur un des vitraux, et dont les armes sont rappelées sur un tympan sculpté. Au sous-sol de cette chapelle, se trouve la crypte, remarquable pièce voûtée à l’intérieur de laquelle on peut découvrir des sarcophages de l’époque gallo-romaine provenant des catacombes de Champlieu sur Oise.
Au rez-de-chaussée, on pénètre dans une grande pièce où l’on peut admirer de magnifiques fonds baptismaux provenant de la cathédrale de Morcourt sur Oise, un autel et à son coté deux tombeaux en marbre blanc où gisent Monsieur et Madame Dru, anciens propriétaires de Vez.
À la sortie, enfin, les dépendances ont été aménagées pour y installer un café avec une terrasse à la vue imprenable. Sans oublier de déambuler dans les jardins classés remarquables. Une quinzaine d'œuvres monumentales de grands artistes contemporains français et internationaux sont à découvrir. Soulignant le caractère médiéval du château, le jardin reprend dans son agencement les principaux éléments de l’époque : jardin clos, semis d’iris, banquette enherbée et plantes aromatiques.
Enfourchez votre fidèle destrier à deux ou quatre roues pour un voyage dans le passé sur les traces des ducs de Valois. Crépy-en-Valois, fort de son riche patrimoine historique, vous invite à remonter le temps jusqu'à l'époque médiévale, via la D88 et D1324 (154 km).
Crépy-en-Valois affiche fièrement un privilège rare : celui d'avoir légué son nom à une dynastie royale. Ancienne capitale du duché de Valois, la cité fut le berceau de la dynastie qui régna sur la France de 1328 à 1589. Son histoire est indissociable de celle de l'abbaye Saint-Arnoul et du château qui deviendra un lieu de résidence des rois jusqu'à la guerre de Cent Ans.
La cité historique de Crépy-en-Valois mérite une longue flânerie le long des ruelles anciennes bordées d'hôtels particuliers et de riches maisons de notables. Vous pourrez ainsi admirer les façades de ces maisons aux noms évocateurs, comme les hôtels du Lion datant du XIVe siècle, d'Orléans du XVe siècle, de la Belle Image du XVIe siècle ou encore de la même époque les maisons de la Rose, Saint-Joseph et des quatre saisons…
Crépy-en-Valois a su conserver un beau patrimoine comme en témoignent les tours de Paris qui accompagnent depuis deux siècles les transformations urbaines et la collégiale Saint-Thomas-de-Cantorbéry. Le premier remonte pour ses plus anciens éléments au XIIe siècle, date à laquelle la ville prospérait sous la houlette des ducs de Valois. La seconde fut édifiée sous Philippe d’Alsace en 1182 et se trouve rue Charles de Gaulle.
Crépy-en-Valois est encore ceinturé de ses remparts de l'époque féodale et vous admirerez la porte Sainte-Agathe en vous baladant sur les abords de la cité. Vous pourrez aussi aller visiter le musée des Arts et Traditions populaires abrité dans la remarquable abbaye Saint-Arnoult du XIe siècle. Tout comme son homologue, le musée de l'archerie et du Valois se tient dans l'ancienne demeure des seigneurs féodaux. Vous y découvrirez l'histoire de l'archerie de la Préhistoire à nos jours.
Plusieurs autres édifices religieux prennent place à Crépy-en-Valois comme l'église Saint-Denis de Crépy-en-Valois, le Prieuré Saint-Arnoul de Crépy-en-Valois, l'église Saint-Martin de Bouillant... Les promenades en forêt ou en Vallée de l'Automne seront appréciées de tous pendant cette étape.
Continuer votre périple touristique en suivant la direction du Château de Raray, via les D1324 et D100 (171 km). Situé au cœur du Valois et à proximité de la forêt de Halatte, caché bien qu'entouré de champs, le château de Raray mérite votre visite. Ce château mêle patrimoine historique et artistique puisque c’est ici même, quand 1946 que le tournage du film « La Belle et la Bête » de Jean Cocteau eu lieu.
Le Château de Raray revêt une âme particulière et une personnalité forte. Son histoire commence à sa construction au 13e siècle : c’est alors la famille Bouteiller qui en est propriétaire. Se succéderont par la suite Robert de Cressonnart, l’Evêque de Senlis, Arnoult d’Audename, les Ghistelles et les Ligny en 1464. Vers 1600, Nicolas de Lancy, conseiller du Roi Henri IV devient le nouveau propriétaire et bâtit le château actuel.
C’est également la construction des fameuses haies cynégétiques qui font, encore aujourd’hui, la renommée du château. Ces deux longues balustrades monumentales au nord et au sud de la cour font la célébrité du Château de Raray, et sont uniques en France. En 1782, la fille du marquis des Barres épousa le Comte de La Bédoyère : ce sont ses descendants qui en sont les actuels propriétaires.
Le parc du château est entouré par un mur d'enceinte datant de 1610-1620, dont l'élément le plus remarquable est la Porte Rouge au nord, contemporaine des balustrades. Elle tient son nom de la couleur de ses deux vantaux et donne accès à la forêt. Le pignon de l'ancienne écurie du château, se situe rue Nicolas-de-Lancy, pratiquement face à l'église. Son échauguette en encorbellement a la particularité d'être d'un plan rectangulaire.
Profitez du Château de Raray, plein de charme, pour vous plonger dans son histoire, son architecture, grâce à l’un des trois guides. Ces derniers vous feront découvrir toute la beauté de ce bâtiment imposant, grâce à un parcours des plus captivants. Le guide vous surprendra en vous dévoilant huit siècles d'histoire et quatre siècles d'architecture qui font la richesse de ce site exceptionnel.
En lisière de la forêt, s'ouvrant sur les vastes plaines du Valois, le village de Raray a cristallisé deux mille ans d'histoire dans la pierre et les paysages. Le charme et secrets des vieilles pierres se dévoileront au fil de votre promenade. Admirer l'église Saint-Nicolas, petit édifice d'un style gothique flamboyant assez pur, qui a été bâti probablement au cours du XVe siècle.
Le portail et enclos de l'ancien presbytère, aujourd'hui mairie date du XVIe siècle et se présente dans un pur style Renaissance. L'ancienne orangerie du Château de Raray, rue Nicolas-de-Lancy a été transformée en restaurant quand cinq chambres d'hôte ont été aménagées dans les anciennes écuries du château. Au sud de l'orangerie se trouve une tour haute de trente mètres, d'une esthétique controversée, elle a été construite entre 1901 et 1903 pour Henri de La Bédoyère.
La ferme Parmentier situé face à la ferme du château est intéressante pour son petit manoir Renaissance du XVIe siècle avec des fenêtres à meneaux. L'église Saint-Nicolas se situe à l'extrémité nord-ouest du village, celle-ci est délimitée par le mur d'enceinte du domaine du château de Raray.
La prochaine visite sera le Château de Mont-l'Evêque, via la D1324 (185 km). Bien que le château soit une propriété privée, il est visitable occasionnellement et pendant des journées spéciales comme les journées du patrimoine. Cependant, vous pouvez admirer son intérieur depuis son parc, qui abrite de nombreux cours d’eau, et des arbres datant de plus de deux siècles. Grâce à l’étang vous pouvez convoiter le reflet du château dans l’eau.
Le Château de Mont-l'Evêque a connu de nombreuses modifications entre sa fondation au XIIIe et le XIXe siècle. Tour à tour forteresse, résidence des évêques de Senlis puis résidence privée, son histoire est étroitement liée à celle du village de Mont-l'Évêque et de l'abbaye de la Victoire dont le domaine est limitrophe. Il est un des rares exemples aboutis du style troubadour en architecture, mais de nombreux éléments plus anciens subsistent.
Il comporte plusieurs dépendances, une chapelle construite avec des éléments du XVe siècle ainsi qu'un grand parc à l'anglaise. Le parc a été essentiellement aménagé au XIXe siècle. Il est composé de bois, clairières et marais en partie asséchés, qui correspondent à la vallée de la Nonette. Il est traversé par plusieurs cours d'eau, incluant la Nonette et la Sangle dont une déviation alimente les fossés du château et l'étang dans lequel celui-ci se reflète.
La visite extérieure du Château de Mont-l'Evêque est autorisée par le propriétaire. Une promenade dans le village de Mont-l'Évêque, vous fera découvrir l'église Saint-Germain de Mont-l'Évêque construite entre le XIIIe et le XVIe siècle. L'ancien abreuvoir, sur la Sangle, route d'Ermenonville : sur le petit pont qui termine le bassin à l'ouest, subsistent des vestiges d'un petit barrage ayant jadis permis de retenir l'eau dans l'abreuvoir. Le lavoir, sur un petit ruisseau déviation de la Sangle.
Dirigez-vous vers le Château de Montépilloy, via la 1324 (194 km). Entrez dans de ce château pour en découvrir les ruines toujours intacte, vous permettant de vous plonger dans son histoire. Vous y verrez son donjon majestueux qui domine encore le château malgré l’effondrement d’une partie. L'épine du donjon ruiné est visible de loin et marque fortement le paysage, caractérisé notamment par des plaines à l'aspect dénudé.
Édifié vers 1150 par Gui IV Le Bouteiller de Senlis, le Château de Montépilloy domine le comté de Senlis grâce à son formidable donjon, certainement le plus haut du domaine royal capétien à l'époque de sa construction. Le château et sa seigneurie ont appartenu à une succession de familles ou de personnages historiques, proches des rois de France.
En 1429, Jeanne d’Arc y livre sa dernière bataille auprès de Charles VII contre les troupes anglaises du duc de Bedford, une plaque rappelle son passage, à l’issue d’un bref combat entre Français et Anglais sans réel vainqueur, au pied de la butte de Montépilloy.
Témoignage d'un passé médiéval prestigieux, les vestiges du château-fort comportent, outre le donjon, une enceinte polygonale dont les douves datent du XIIe siècle, un châtelet d'entrée dont le pont-levis permet l'accès à une basse-cour. De là, on accède, par un autre pont-levis au réduit fortifié, constituée par une grande courtine dotée d'un chemin de ronde comportant des mâchicoulis sous les créneaux, reliant la tour maîtresse, elle-même rehaussée d'un niveau, au logis seigneurial et sa tour semi-circulaire.
Le Château de Montépilloy fait face à la place du village au sud, lui-même entouré de forêt. L'une des missions du château devait être la défense de la route de Crépy-en-Valois à Senlis. A découvrir aussi sur la commune de Montépilloy, l'église Saint-Jean-Baptiste dépourvue de clocher. Fondée par Gui III le Bouteiller vers 1190 en tant que prieuré-cure, son gros œuvre est vraisemblablement terminé avant la fin du XIIIe siècle, mais elle est remaniée à deux reprises.
Sans oublier, l'abreuvoir, place du château : selon la plaque posée à son angle sud-est, cette mare pavée est aujourd'hui un biotope hébergeant des amphibiens. La borne dîmière de 1543, rue du Four, près du carrefour avec la rue des Bordes : sa fonction était de délimiter le territoire du prélèvement de la dîme par le seigneur dont elle porte les armes.
Continuer en direction du Château de Versigny, via D330 (204 km). Ce château a été rénové en 2003 ce qui lui donne un aspect de renouveau. C’est au cours de la visite que vous découvrirez, la complexité de ces façades. Comme la plupart des châteaux de son époque, il propose aussi un jardin à l’anglaise qui s’étend sur 20 hectares avec de remarquables statues du XVIIème siècle.
À proximité de Nanteuil-le-Haudouin, le château de Versigny contrôle fièrement la route de Senlis. Sa silhouette et son élégance résultent des remaniements architecturaux réalisés par les différents propriétaires tout au long du XIXe siècle. La beauté du site est exaltée par la présence d’un parc à l’anglaise, traversé par la Nonette. Tous ces efforts conjugués exposent le château de Versigny comme un parfait exemple de l’architecture du XIXe siècle dans la région du Valois.
Versigny est mentionné pour la première fois dans une charte du XIe siècle. Au XIIIe siècle, les textes évoquent surtout l’exploitation du territoire par l’abbaye de Chaalis, qui y possède des vignes, l'abbaye Saint-Martin-aux-Bois et le prieuré de Nanteuil-le-Haudouin qui y ont chacun une ferme.
Le lieu gagne en importance lorsqu’Henri de Marle, proche du roi Charles VI et futur chancelier de France, achète la seigneurie en 1401. Malgré les troubles de la guerre de Cent Ans et la division de la seigneurie entre deux branches familiales, les Marle restent propriétaires de ce domaine jusqu’en 1700. Suivant désormais les ordonnances de l’architecture à la française, le château et le parc de Versigny appartiennent ensuite à des familles telles que les Berthelot puis les Junquières.
Ces derniers, jouissant d’une certaine réputation locale, entretiennent des relations privilégiées avec différentes personnalités du Romantisme : de Nerval, de Vigny, Dumas père et fils. Avec le même attachement que leurs prédécesseurs, la famille de Kersaint, propriétaire depuis la fin du XIXe siècle, entretient et valorise le site. C’est en leur compagnie qu’elle souhaite vous le faire découvrir.
L’histoire médiévale du village de Versigny est peu connue. Il est possible qu’il fasse partie du domaine royal jusqu’à ce que la famille de Laon en soit investie au XIIIe siècle. L'église Saint-Martin, se situe à l'extrémité est du village, son sobre clocher de la fin du XVe siècle porte une haute et élégante flèche ajourée de la même époque, dont le style évoque le XIIIe siècle. Pendant la Révolution, les pierres tombales présentes dans l'église Saint-Martin sont dégradées.
Vous pouvez également découvrir sur la commune de Versigny le jardin du manoir de Droizelles : Plusieurs de ses éléments ont été retenus pour le pré-inventaire des jardins remarquables. Ce jardin ne se visite pas. L'église Saint-Déodat de Droizelles semble dater entièrement du XVIe siècle, sauf le beffroi du clocher latéral au nord du transept, qui est plus récent.
Revenir sur vos pas, puis à Fontaine-Chaalis prendre la D126 sur votre gauche et enfin la N330, en direction du Château de Chaalis (215 km). Ayant conservé certains meubles d’époque, le château Chaalis est un lieu majestueux et imprégné d’histoire. En arpentant les couloirs on y découvre un musée reprenant l’histoire du château.
Le château-musée de Chaalis conserve une partie de la fabuleuse collection des Jacquemart-André : meubles, tapisseries, sculptures, tableaux, mais aussi des panneaux peints par Giotto et tant d’autres objets d’art collectionnés par le couple Jacquemart-André sont visibles dans la propriété de Chaalis. Non loin du château, se trouvent également les ruines de l’Abbaye Chaalis ainsi que son jardin qui se découpe en plusieurs parties : le parc, la roseraie classée « Jardin remarquable » et la salle de l’orangerie.
Fondée en 1137 par le roi Louis VI le Gros l’abbaye royale de Chaalis connaît une intense activité intellectuelle au Moyen Âge et à la Renaissance. Au cours du XIXe siècle, à l’ombre des ruines de l’ancienne église et de la chapelle peinte à fresque par Primatice, le palais abbatial du XVIIIe siècle est aménagé en château.
Le 2 juillet 1850, Rose Augusta Émilie Paméla Hainguerlot (1802-1881), achète le domaine de l’Abbaye royale de Chaalis. Sous la Monarchie de Juillet le couple, très proche de la famille d’Orléans, mène une vie brillante. Une orangerie est édifiée dans le style des dépendances du château de Stains.
Le Domaine de Chaalis comporte plusieurs bâtiments visitables, aux côtés des ruines de l’église, du cloître et du dortoir de l’ancienne abbaye. La chapelle Sainte-Marie, dont l’intérieur est peint et décoré de magnifiques fresques de l’artiste italien Primatice, mène à la roseraie où se déroulent encore chaque année les très plébiscitées Journées de la Rose.
Cet ensemble riche de neuf siècles d’histoire est niché dans le creux d’un vallon boisé qui fait l’admiration des visiteurs depuis des décennies. Le Domaine de Chaalis, sa chapelle présentée comme la "Sixtine de l’Oise", son Musée Jacquemart-André, son parc et sa roseraie a de quoi satisfaire toute la famille !
A découvrir également sur la commune de Fontaine-Chaalis : située à l'entrée nord du village, le château de Fontaine. Le premier château en ce lieu remonte au seigneur Thomas de Fontaine, dit le Cornu, au XIIIe siècle. Dans sa forme actuelle, le château de Fontaine remonte au général Kellermann, comte de Valmy, qui l'acquit en 1802 et le revendit en 1824 au général Étienne Tardif de Pommeroux de Bordesoulle.
Le bâtiment est situé en recul par rapport à la rue, entouré d'un vaste parc. Le long de la Grande rue se trouve aussi la ferme du château et son colombier, attestée depuis la fin du XVe siècle, bien que la plupart des bâtiments actuels ne datent que du XVIIIe siècle. Indépendamment de cette ferme, le château possède également d'anciens communs, situées quant à eux au sud du château.
Ils comportent quelques bâtiments de caractère, et le même type de portail dans la grille que le château et son potager. Près de la Grande-rue, vous trouverez l'ancien moulin sur la Nonette, moulin à eau de 1743.
Sans oublier l'église Saint-Saturnin, située à côté de la mairie, un peu en recul par rapport à la Grande-rue : elle a été édifiée à partir de 1813 pour le compte du général Kellermann, en remplacement de l'ancienne église qui s'était située entre le château et la ferme du château, et qui gênait le général.
Suivre la N330 jusqu'au Château d'Ermenonville (219 km). Située au cœur des forêts princières, face au parc Jean-Jacques Rousseau et entourée de douves, cette magnifique demeure, haut lieu historique, se mirant dans les eaux de la Launette allie avec bonheur, le confort et l’ambiance bucolique. L’architecture extérieure reprend les canons d’esthétisme du Siècle des Lumières.
Au raffinement du site, s'ajoutent la majesté de l'architecture, l'élégance du restaurant et de son salon aux boiseries remarquables. Accompagné de son magnifique parc, ce château d'Ermenonville ne saura plus où vous faire tournez de tête.
En 987, à l'époque d’Hugues Capet, le château d'Ermenonville est construit sur la villa d’Irminon, par l’évêque de Senlis. En 1351 Robert de Lorris en fait l'acquisition. En 1402, Michel de Laillier est seigneur d’Ermenonville et du Vivier les Aubervilliers. En 1590, Ermenonville appartient à Dominique de Vic, militaire compagnon d'armes fidèle de Henri IV qui sera récompensé par le roi qui érigera Ermenonville en vicomté et il en sera le premier vicomte.
D'autres grands personnages suivront... Le nom d'Ermenonville est indissociable du souvenir de Jean-Jacques Rousseau. Le philosophe y vécut les six dernières semaines de son existence, invité par l'un de ses admirateurs, le marquis de Girardin. C'est ici qu'il trouva la mort en 1778 et René de Girardin fit inhumer le philosophe dans un mausolée situé sur l'île des Peupliers au coeur du jardin anglais qu'il avait aménagé.
La dépouille fut ensuite transférée au Panthéon sous la Révolution. Elle se trouve encore aujourd'hui en face de celle de son vieil ennemi Voltaire. Le promeneur du XXIe siècle peut être gagné par le ravissement qu'éprouvait Rousseau en cheminant dans ce parc réaménagé entre la grotte des Naïades, le kiosque chinois, le pont de l'Ermitage, le temple de la Philosophie moderne, le théâtre de verdure, ou encore le château d'eau...
Un autre personnage a laissé son empreinte à Ermenonville : Nélie Jacquemart-André, qui a légué l'abbaye de Chaalis à l'Institut de France en 1912. Tout comme sa formidable collection de mobilier classique, d'art médiéval, mais aussi islamique et asiatique.
Le village d’Ermenonville est un lieu chargé d’histoire, de légendes et de philosophie. Laissez-vous porter lors d’une promenade pendant cette étape sur les pas historiques d’illustres personnages qui ont su faire briller cette séduisante commune. Admirer l'église paroissiale Saint-Martin, sa construction a avait commencé dès le XIe siècle par le clocher, mais s'était interrompue par la suite, et le voûtement du chœur n'est certainement pas achevé avant le second quart du XIIIe siècle.
Pour cette dernière visite, prendre la direction du Château de Lamorlaye, via les D922 et D118 (252 km). Fermé au public, le parc du château de Lamorlaye est tout de même visitable et permet de se rapprocher de cet édifice du XIXème siècle. Son jardin à l’anglaise recueille des points d’eau et une grande variété d’espèces végétales, un plaisir pour les yeux.
Simple forteresse au XIIIe siècle, grande demeure bourgeoise au XVe siècle, le château, qui a appartenu au Grand Condé, commença à se dessiner et à acquérir la structure architecturale que nous connaissons à partir de 1840. A cette date, une demi-lune est créée devant le château et des extensions sont entreprises à partir de 1870. Les deux tours d’angle au profil élancé témoignent du riche passé du château de Lamorlaye.
Si Lamorlaye, est du point de vue du patrimoine architectural, un peu éclipsée par ses riches voisins, Royaumont et Chantilly, c’est aussi avec eux que s’est tissée son histoire. A découvrir sur la commune l'église Saint-Nicolas, remarquable pour son ambiance évoquant encore le XIXe siècle par son riche et foisonnant mobilier de cette époque. La Chapelle Saint-Vaast, au hameau du Lys : elle est d'origine ancienne, mais le bâtiment actuel est issu de la reconstruction après la Révolution française.
Sans oublier le manoir du bois Larris ou Villa Tournebride, construit en 1912 sur les plans de Stephen Sauvestre pour le compte de la famille des chocolatiers Menier. Cette vaste résidence de style anglo-normande dotée d'écuries abrita durant le Seconde Guerre mondiale, un Lebensborn, une maternité destinée a « fabriquer » des enfants d'une « race supérieure », la seule qui exista alors dans la France occupée.
Retour sur Chantilly, via la D1016 (257 km).
Fin de cette deuxième étape de cette Route touristique "châteaux et forêts dans l'Oise".
Poursuivez ce parcours touristique en suivant : itinéraire du circuit 1 de la route touristique "châteaux et forêts dans l'Oise".
Pour vous rendre sur la route touristique des "châteaux et forêts dans l'Oise"
Pierrefonds
5 °C Couvert
Min: 5 °C | Max: 5 °C | Vent: 11 kmh 196°
Le saviez-vous ?
- Itinéraire du circuit 1 de la route touristique "châteaux et forêts dans l'Oise".
- Itinéraire du circuit 2 de la route touristique "châteaux et forêts dans l'Oise".
Les châteaux de l'Oise très prisé pour les décors de cinéma
De Luc Besson pour “Jeanne d’Arc” au film de Christian Clavier ”Les Visiteurs” à Michael Jackson, admiratif au point qu’il en avait une maquette dans son ranch californien, le château de Pierrefonds est très courtisé. La série anglaise à succès “Merlin” de la BBC, “L’homme au masque de fer” avec Léonardo di Caprio a investi les lieux, retraçant l’épopée fantastique et médiévale du célèbre enchanteur.
Egalement le film “Peau d’âne” en 1970 ou “Papy fait de la résistance”, film de Jean Poiré
Saviez-vous que le film “La Belle et la Bête” de Jean Cocteau, a été tourné au château de Raray en 1946 ?
Les Visiteurs, Le Colonel Chabert, Le Libertin… Tous ces films français ont un point commun : plusieurs de leurs scènes ont été tournées dans le Domaine de Chaalis.
Nos coups de coeur sur la route touristique des "châteaux et forêts dans l'Oise"
Hébergement :
Cabanes des Grands chênes
Les cabanes sont cachées, suspendues aux branches de chênes centenaires et loin, très loin du tumulte parisien ; une échappatoire rêvée. Les cabanes ont été construites pour vous faire passer un moment de bien-être coupé du monde.
Elles sont toutes équipées d’eau, d’électricité et de salle de bain avec douche pour vous offrir un confort maximum en haut des arbres. Sur la terrasse des cabanes spa, vous pourrez également profiter d’un bain nordique chauffé, perché à 8 mètres au milieu des branches pour un moment d’évasion et de plaisir !
Aucune ne ressemble à une autre, mais toutes offrent d’immenses ouvertures pour la sensation d’une réelle et pleine immersion dans la nature. À chacun son perchoir de prédilection.
Plus d'info : les Cabanes des Grands chênes1 rue Jean Cocteau - Château de Raray - 60810 Raray - Site internet
Restauration :
Les routes touristique de l'Oise
Préparez vos vacances sur la route touristique des "châteaux et forêts dans l'Oise" avec nos partenaires
Trouver un séjour sur la route touristique des "châteaux et forêts dans l'Oise" avec nos partenaires
Date de dernière mise à jour : 11/07/2021
Ajouter un commentaire