Route des méandres de la Somme Circuit 1 (80)
Votre itinéraire et visites sur le Circuit 1 de la Route touristique "des méandres de la Somme"
Pour vos prochaines vacances, voici un premier circuit en suivant les méandres de la Somme. Un merveilleux moyen de découvrir une partie des paysages de la Somme au fil de l'eau. Le long du parcours, vous pourrez profiter de magnifique panorama sur les étangs et les marais.
Prenez de la hauteur, direction les belvédères pour profiter des paysages à couper le souffle, une biodiversité préservée, des chemins aménagés, le territoire est une invitation à la promenade. La richesse de ce patrimoine naturel vous surprendra.
Remontant le fil de l’eau laissez vous séduire par la région de Corbie, nichée au cœur des trois vallées, où règnent le charme et le calme. La vallée de la Somme se prête également au tourisme fluvial avec le canal de la Somme.
Pays d’histoire, la vallée de la Somme regorge de châteaux, de chapelles, d'édifices d'architecture gothique, des monuments qui témoignent de la vie des hommes. Péronne et son célèbre Musée dédié à la Grande Guerre est également situé sur le cours du fleuve.
Ce parcour touristique entre marais et des méandres de la Somme partira de la ville de Ham (km 0), au pied des Hardines : Jardins maraîchers implantés sur les deux communes de Ham et Eppeville, les Hardines "St Sulpice" et "St Grégoire". Le site s’étend sur 32 hectares, de part et d’autre de la Somme, entre les fortifications de la ville de Ham et les bassins de la Sucrerie d’Eppeville est un véritable écrin de verdure.
L’existence de hardines autour de Ham est mentionnée dans les chroniques de Monstrelet, lors de la description du Siège de Ham par Jean Sans Peur, en 1411, ainsi qu’au XVème siècle dans le rapport d’un officier espagnol sur le Siège de Ham en 1557.
Vos visites dans Ham peuvent débuter par l'église Notre-Dame, ancienne église abbatiale d'un monastère de chanoines génovéfains fondé en 1108. Le chœur, le transept et surtout la crypte de la période romane sont les parties les plus intéressantes. Leur construction remonte à la fin du XIIe et au début du XIIIe siècle.
La crypte est composée d’une nef centrale et de deux nefs collatérales. Ses voûtes à croisée d’ogive reposent notamment sur trois colonnes monolithes au centre. Les chapiteaux présentent une grande variété de décors à crochets ou feuillage. De l’avis général, la crypte classée de l’abbatiale de Ham est considérée comme l’une des plus belles de la région des Hauts de France.
On peut y admirer deux magnifiques pierres tombales appelées gisants : les gisants, pierres tombales d’Odon IV, seigneur de Ham de 1216 à 1234 et d’Isabelle de Béthencourt, son épouse, y sont déposés. Il s’agit d’éléments remarquables de par leur exécution.
La ville de Ham possède des vestiges d'un château fort dont les premiers remparts élevés en pierre datent du XIIIe siècle Le parc du château permet de découvrir des ruines encore imposantes : courtines et tour d’entrée, notamment ses intérieurs qui peuvent satisfaire tous les curieux et amateurs d’architecture médiévale. Détruit à la première guerre mondiale, l’hôtel de ville a été reconstruit,, sa silhouette rappelant celle des hôtels de ville des Flandres.
Suivre la direction d'Offoy, via la D930 et D17 (8 km) situé dans la vallée de la Somme. La construction de l'église Saint-Léger Offoy remonte pour partie à la fin du XIIIe siècle et au XVIe. L'église d'Offoy est construite en pierre et recouverte d'ardoise. dans la chapelle sud se trouve la tombe mutilée d'une dame de Luxembourg épouse d'un Montmorency. Dans l'autre chapelle se trouve la tombe de Georges Touquet, capitaine-gouverneur d'Offoy en 1572.
Poursuivre vers Voyennes, via la D417 et la rue du Haut (11 km). Voyennes est une cité d’eau, le canal de la Somme, la rivière Somme, les étangs et marais sont représentatifs de ce village. Les jardins de marais "hardines" à l’est de la Somme ont fait vivre de longues années les familles de maraîchers de la région. La plupart des productions des marais étaient vouées à l'exportation via le canal pour le transport par bateau à cheval ou par le tortillard en gare de Voyennes, situé de l'autre côté du pont du canal.
Avant la guerre 1914-1918, l’église Saint-Étienne de Voyennes, était un précieux monument d’époque romane, riche de moulures dentelées autour des fenêtres et d’un magnifique bas-relief en pierre bleue sur le pignon du portail. Il reste de l’ancienne église, un bas-relief en pierre, témoin de la splendeur de ce monument. En allant vers le hameau de Buny, on peut apercevoir les hardines, cultures de marais qui subsistent encore de ce côté de la Somme.
Passer par Béthencourt-sur-Somme, via la D15 (15 km), a voir l'église Notre-Dame-de-l'Assomption, détruite pendant la Première Guerre mondiale et reconstruite depuis et le cimetière militaire allemand. Puis, Pargny via la D62 (18 km). Continuer vers Épénancourt (20 km), l'église Notre-Dame-de-la-Nativité a subi des dommages liés à la Première Guerre mondiale. Elle a été restaurée en 1929, avec une partie des matériaux récupérés.
D’une pierre à l’autre, parcourez ce village paisible pour voir l'ancien lavoir, près de la salle des fêtes, la fontaine Saint-Aubert, ancien lieu de pèlerinage, les écluses sur la vieille Somme, qui comportent onze vannages, dont la commande est automatisée. Le déversoir composé de poutrelles qui s'enlèvent les unes après les autres. Le port de chargement des péniches sur le canal du Nord.
Poursuivre vers Cizancourt (22 km). Dès l'époque gallo-romaine, Cizancourt s'est implanté dans une vallée qui débouchait sur les étangs de la Samara (Somme) par une zone marécageuse où jaillissaient des sources. Les hommes s'y installèrent également, attirés par la présence d'un petit village à Saint-Christ et d'un gué à Briost, qui permettait le passage à l'est de la rivière, sur une voie romaine secondaire reliant Saint-Quentin à Amiens.
En haut du village de Cizancourt se trouvent des vestiges de la cité gallo-romaine d'origine actuellement enfouis. Un peu plus loin, on découvre l'emplacement du fief de Saint-Antoine, sur les lieux d'un ancien établissement des templiers, transformé au XVIIe siècle en manoir, puis en château par Bernard de Péronne. Aujourd'hui, seules les pâtures à l'est de la commune rappellent l'aspect des marais d'origine, à la saison des pluies, conférant à ce petit village de Cizancourt un caractère particulier.
La première église Sainte-Marie-Madeleine de Cizancourt datait du XIIIe siècle. Déjà en mauvais état avant la Première Guerre mondiale, elle fut complètement détruite pendant l'occupation allemande, et ne fut reconstruite qu’en 1930, dans une zone moins marécageuse à quelques centaines de mètres de son emplacement d'origine16.
Des vestiges de l'ancienne église, dont de belles pierres et un chapiteau, ont été retrouvés dans la pâture située à l’est dans le village. L'église actuelle se caractérise par son clocher ouvert (clocher-mur ou campenard), assez rare pour la région.
Passer Éterpigny (28 km) et son église Saint-Médard. Puis se diriger vers Péronne, via la D1017 (33 km). Située au confluent de la Somme et de la Cologne, le cœur de la cité de Péronne s'est développé sur une petite colline qui domine le fleuve et un paysage formé de marais et d'étangs. Découvrir et visiter Péronne au gré de son très important patrimoine architectural qui témoigne d'un passé riche et d'histoire mouvementée.
C'est dans un agréable cadre de verdure et d'eau que l'on découvre le château médiéval de Péronne. Il accueille l'Historial de la Grande Guerre. Au sein du château, les ruines des trois tours subsistantes et des courtines qui les relient sont bien conservées. Autour du château du XIIIe siècle, les rives ombragées des étangs de Péronne incitent à la flânerie.
L'Hôtel de Ville de Péronne doté d'un campanile à été reconstruit par François Ier, il englobe aujourd'hui l'ancien édifice remanié avec sa façade Louis XVI et l'ancien bailliage avec une façade Renaissance. De style gothique flamboyant, l'église Saint-Jean-Baptiste est la seule église antérieure à la Révolution, malgré de sévères dégradations lors des guerres. L'édifice a été patiemment restauré grâce aux éléments d'origine retrouvés dans les décombres.
Mais Péronne était également une place forte par le passé : la Porte de Bretagne construite au XVIIe peut encore en témoigner ou encore, les vestiges du fort Caraby, ancien élément des fortifications renforcées aux XVIIIe et XIXe siècles. Sur le plan du patrimoine naturel de la ville, on découvrira avec intérêt l'environnement typique des rives de la Somme.
A voir également avant de reprendre le parcours, l'étang de Robécourt, où la Cologne rejoint la Somme. Tout aussi symbolique de cet environnement, le marais de Halles : une prairie gorgée d'eau en hiver et asséchée en été. Un site typique évidemment protégé.
Après ces première balades bucolique suivre la direction de Cléry-sur-Somme, via la D938 (38 km). Le paysage visible dans la vallée de la Somme est celui des marais de la Haute-Somme. Entourée de collines qui descendent en pente douce vers la Somme. Profiter du belvédère des Étangs de Cléry-sur-Somme pour admirer le paysage. Cette vaste étendue d'eau est située au cœur des étangs de la Haute Somme.
Le site de Cléry-sur-Somme a été occupé dès la période romaine. Des fouilles archéologiques ont permis de mettre au jour des vases de Samos et une sépulture avec scramasaxes, fers de lance, flèches, francisques, houes, fibules, boucles... D'autres, ont permis de mettre au jour des pièces de monnaies romaines à l'effigie de Constantin et de Constance et des vestiges d'une exploitation agricole gallo-romaine. Une sépulture en coffre, des Ier et IIe siècles a été elle aussi mise au jour.
Vous pourrez voir sur la commune l'église Saint-Jean-Baptiste. L'église primitive avait été construite entre le XIIIe siècle et le XVe siècle. Plusieurs oratoires, la chapelle Notre-Dame-des-Victoires. Sans oublier la nécropole nationale du bois des Ouvrages, cimetière militaire français, il rassemble 2332 corps dont 1 129 dans des ossuaires.
Poursuivre vers Feuillères, située sur la rive gauche de l'ancienne rivière Somme, via la Grande rue de Buscourt (43 km). La route traversera l'étang de Haut, des coteaux s'étendent à l'est et au sud. Le paysage de la commune est caractérisé par la présence d'étang qui lui donne son aspect verdoyant et bucolique. A voir l'église Saint-Quentin.
Continuer en direction de Frise, via la D471 (45 km). Le village offre au regard un paysage marécageux ainsi que des coteaux calcaires. Lancez-vous à l'ascension de la Montagne de Frise pour profiter d'un point de vue imprenable sur la vallée de la Somme : ses étangs, ses méandres... La Montagne de Frise est un site exceptionnel pour son ambiance sauvage, le spectacle sur la vallée de la Somme.
La Montagne de Frise compte parmi les derniers larris (pelouses calcicoles) de la Haute Somme. C’est également un lieu d’histoire et de mémoire dont le relief accidenté, marqué de trous d’obus et de réseaux de tranchées, garde les cicatrices de la Bataille de la Somme.
Éclusier-Vaux (48 km), via la rue de Frise sera la prochaine étape de cette route touristique "des méandres de la Somme". Les Marais d’Eclusier-Vaux sont situés dans le lit majeur de la Somme, dans le méandre de Frise / Eclusier-Vaux, et font partie du vaste complexe de marais tourbeux alcalins de la Haute vallée de la Somme.
Du haut du belvédère de la Montagne de Vaux, on domine la vallée de la Somme jusque Cléry-sur-Somme et sur les étangs de la Haute-Somme. C'est l'un des plus grands larris de la Haute-Somme. Un lieu particulièrement photogénique, qui ravira certainement les amoureux de flâneries. En Picardie il ne reste plus que 5 % des larris existants au début du XXe siècle. Une chapelle édifiée à la fin du XIXe siècle se situe à flanc de coteau face au panorama des étangs de Haute-Somme.
C’est de la chapelle Notre-Dame de Vaux que l’on découvre le mieux le versant de la Montagne de Vaux. La commune d'Éclusier-Vaux possède deux églises. Sainte Marie-Madeleine à Eclusier et l'Eglise Notre-Dame-de-l'Espérance de Vaux bâtie sur l'ancien site d'un monastère du XIe sicèle. La Mairie se trouve toute seule en pleine campagne juste à mi-chemin entre les deux agglomérations d'Éclusier et Vaux.
Pittoresques la Pierre Saint Vast située près de l'Église de Vaux, cette pierre creuse servait, selon la légende à Saint-Vast pour faire boire son ours lorsqu'il passait à Vaux pour se rendre à Arras.
Autre attraits à découvrir au fil de la promenade d'Éclusier-Vaux : la Chaussée-barrage de Vaux. Place de l'Arrivoir à Vaux, la chaussée barrage est équipée d'une "anguillère". C'est un dispositif de pêche traditionnel de la Haute-Somme. L'ouverture de vannes fait circuler l'eau sur un long plancher de bois ajouré, et les anguilles prises dans le courant tombent dans une sorte de gouttière, située à l'extrémité.
Quittez le site naturel remarquable de la Montagne de Vaux par la rue du 8 mai 1945 pour vous rendre à Cappy (52 km). Le village est situé sur les bords de la Somme, dans une splendide zone marécageuse. Une partie du territoire communal est compris dans le site Natura 2000 "Moyenne vallée de la Somme".
L'église Saint-Nicolas est érigée dans le bas-village de Cappy. Son clocher à tourelles et contreforts date de 1654. Il fut partiellement reconstruit dans les années 1920, après avoir subi des dégradations lors de la bataille de la Somme en 1916. L'église possède une nef romane. Sur un pont maçonné, crénelé, à une arche et deux tours surmontées de hourds, se trouve un personnage coiffé d'un heaume plat timbré d'une fleur de lys couvert de son bouclier et portant à l'épaule une hache d'armes.
Le chemin de fer touristique Froissy-Dompierre, traverse la commune sur sa voie étroite construite par l'armée française pendant la Première Guerre mondiale pour desservir le front. A voir aussi le pont-levis enjambant le canal de la Somme, une chapelle en brique de 1721.
La D1 vous emmenera à Bray-sur-Somme (55 km), situé sur la courbe nord d'un des méandres de ce fleuve côtier. Le village fut un emplacement stratégique, au cours des siècles, entre l’Artois et la Picardie grâce au passage de la Somme par quatre gués. La balade dans Bray-sur-Somme peut débuter par le musée situé dans le bâtiment de la mairie, il retrace les événements historiques qui ont marqué la cité Brayonne et son canton : de l'époque Gauloise à 1944, avec notamment, les exploits du Baron Rouge et le gros canon de Chuignes.
L'église Saint-Nicolas a été construite au XIIe siècle en pierre du pays sur les ruines d'un ancien monastère, bâti autrefois par les moines de Saint Riquier. Le chœur de l'édifice est de style "gothique flamboyant". Le clocher carré, quant à lui, date de la première moitié du XVIIIe siècle. Bray-sur-Somme possède encore deux lavoirs du XVIIIe siècle, toujours accessibles au public : le lavoir de Béthisy et celui de Montplaisir. Ils sont repérables par leur toit bas de tuile rouge et un petit escalier descendant depuis le trottoir.
Poursuivre en direction d'Étinehem (58 km). A l'occasion de cette étape sur ce circuit touristique vous pourrez découvrir l'église Saint-Pierre. L'église d'Etinehem de style néogothique actuelle a succédé à un précédent édifice construit pour la nef en 1643, pour le chœur et les bas-côtés en 1745. La chapelle Sainte-Anne :actuelle date de 1761, mais une chapelle plus ancienne était présente auparavant.
Continuer vers Méricourt-sur-Somme, via la rue de Chipilly (63 km). En visitant le marais des Villes de Méricourt-sur-Somme, vous pouvez contempler un site magnifique, typique de la Vallée de la Somme. Pourvu de nombreuses espèces patrimoniales, le marais des Villes présente un intérêt patrimonial certain, avec des éléments d’intérêt européen. Les Grands Marais propose un chemin de promenade d'un peu plus d'un kilomètre, des tables de pique-nique, un belvédère.
L'église Saint-Martin de Méricourt-sur-Somme fut fondée par Geoffroy, évêque d'Amiens et donnée en 1111 au prieuré de Lihons-en-Santerre. L'église fut démolie et reconstruite au début du XIXe siècle. Elle fut endommagée au cours de la Première Guerre mondiale et restaurée durant l'entre-deux-guerres. L'église a été construite en brique avec des pierres de parement aux angles du clocher et l'encadrement des baies, en style néo-classique.
Le château de Méricourt-sur-Somme est une construction majestueuse qui a conservé une porte d'entrée médiévale appelée le donjon. Le château médiéval de la fin du XIIe siècle fut détruit sur ordre de Richelieu puis reconstruit à partir de 1655 par la Famille Le Fournier de Wargemont qui détenait la seigneurie de Méricourt. Certains éléments du château remontent à la Renaissance.
Le parc du château de Méricourt-sur-Somme, avec ses arbres centenaires, possède un réseau hydraulique d'origine médiévale avec des étangs et des pièces d'eau dans les méandres de la Somme.
La Chapelle du cimetière est en brique et pierre, édifiée pour le dernier seigneur de Méricourt-sur-Somme décédé en 1819. Son épitaphe est toujours lisible au-dessus de la porte d'entrée. Une autre chapelle, celle du prieuré en pierre blanche, se trouve sur la commune, elle est très ancienne et restaurée à plusieurs reprises notamment en 1922. A voir aussi la nécropole nationale de la Cote-80.
La présence romaine est attestée sur la commune de Méricourt-sur-Somme par l'existence d'un camp construit au moment du retour de Bretagne de Jules César. Il fait face au camp romain de Chipilly. Situé au sommet d'un contrefort de la vallée au nord, il domine aussi la vallée sèche qui descend vers Méricourt. Il est aujourd'hui entièrement situé dans le bois des Cateaux. Des armes romaines ont été retrouvées par des tourbiers au XIXe siècle.
Votre périple passera par Morcourt, via la D71 (66 km), l'église Saint-Fuscien-et-Saint-Gentien, date des XII et XVIe siècles. L'église de Morcourt est construite en craie blanche en style gothique flamboyant, notamment le chœur et les chapelles. Les collatéraux ont été construits postérieurement. Un massif clocher quadrangulaire flanque l'édifice sur le côté ouest de la nef.
La commune de Morcourt compte environ 100 hectares de marais, dont 30 hectares de surface d’eau. Ne manquez pas le détour par le point de vue du Camp César ! Le belvédère du Camp de César vous donnera une vue panoramique sur les Marais d'Étinehem et de Méricourt-sur-Somme. Pour y accéder, prendre la D71 et la rue Etinehem. Le belvédère se situe à environ 3,5 km, en haut de la côte sur votre droite.
Revenir sur vos pas, puis prendre la direction de Sailly-Laurette, via la rue d'Etinehem, le chemin de Sailly et la rue de Chipilly (74 km). L'église actuelle de Sailly-Laurette a été construite en brique selon un plan cruciforme ramassé. Un clocher-porche surmonté d'un toit en flèche recouvert d'ardoises donne accès à l'intérieur. Le précédent édifice avait été construit au XVIIIe siècle par Sénachal, architecte de l'abbaye de Corbie.
L’eau à Sailly-Laurette, a été témoin de son riche passé. La Somme bien sûr et ses nombreux étangs mais surtout à l’Eauette, petite source d’eau limpide qui jaillit toujours dans le bas du village.
L'étape suivante sera Vaux-sur-Somme, via la D233 (80 km), situé dans une vallée encaissée. La vallée de la Somme y est magnifique, avec ses étangs à perte de vue. Le village est relié à la commune de Vaire-sous-Corbie par un pont. En 1918, le 21 avril, le pilote allemand Manfred von Richthofen, plus connu sous le nom du Baron rouge, est abattu dans son avion au-dessus de la commune.
L'église Saint Gildard d'un style néo-grec, fût construite en 1836 avec des pierres calcaires du pays, après qu'un incendie ait ravagé celle du château, L'église Saint Gildard de Vaux-sur-Somme est un des seuls monuments à ne pas avoir été victime de la première guerre mondiale. Situées face à la place du village de Vaux-sur-Somme, les roues en pierre de l'ancien moulin témoignent de l'activité de nos aïeux.
Ce moulin a été érigé entre 1709 et 1732, au lieu-dit "les Cailloux", près du "Bois de Vaux". L'étangs de La Barette se compose de vastes étangs artificiels qui ont été creusés par les moines de l’abbaye de Corbie pour servir de vivier puis utilisés pour l’exploitation de la tourbe au XIXe siècle. Les Étangs de la Barette et la falaise Sainte-Colette sont inclus dans le site "Marais et tourbières des vallées de la Somme et de l'Avre".
Rester sur la D233 jusqu'à Corbie (85 km), vous serez surpris par l’importance que cette cité prospère a connue, dans toute l’Europe, et à travers les âges… Situé dans la vallée de la Somme et traversée par le canal de la Somme.
La ville de Corbie fut construite autour de l'abbaye royale, fondée par la reine Bathilde vers 660. Les moines de l'abbaye ont inventé dans leur scriptorium une nouvelle écriture (la "caroline"), plus simple à lire qui est devenue les lettres minuscules utilisées dans l'imprimerie. Les moines ont créé une bibliothèque importante. Certains des manuscrits sont conservés à la bibliothèque municipale d'Amiens, à la bibliothèque nationale à Paris et même à Saint-Pétersbourg en Russie.
Tel un véritable livre d'histoire mis à la disposition des regards, les vieilles pierres de Corbie vous conteront, au détour des ruelles bordées de monuments remarquables, la glorieuse histoire de cette cité. L'abbatiale Saint-Pierre caractérisée par son imposante façade, témoigne encore de la grandeur passée de Corbie. Cette église de style gothique est l'un des derniers témoins de la puissante abbaye bénédictine de Corbie qui rayonna à travers l'Europe.
Corbie entra dans l'histoire avec la fondation de son abbaye. Le portail d'honneur de l'abbaye date de 1750, tout le monde, à Corbie, l'appelle « le porche ». L'ancienne collégiale Saint-Étienne de Corbie est située dans le centre ville de Corbie. L'édifice a gardé de l'époque romane un portail très endommagé. Le reste du bâtiment est de styles divers. On voit des traces d'arcatures ogivales sur le mur extérieur sud.
La ville possède un important patrimoine religieux comme l'église Notre-Dame de l'Assomption de La Neuville de Corbie. Construite au XVIe siècle, remarquable pour son tympan sculpté. Construite en pierre de Vaux-sur-Somme, l'église de La Neuville possède une façade à images du début du XVIe siècle. C'est l'une des plus belles de Picardie.
A voir également la chapelle Sainte-Colette du XXe siècle, située rue Faidherbe, dans le centre ville, adossée à la maison natale (reconstruite) de sainte Colette, née à Corbie, en 1381. La chapelle, a été construite en brique en style art déco. Sans oublier le Tabor, vestige des fortifications de la ville et l'Hôtel de ville de Corbie. Construit en brique, le bâtiment est facilement identifiable par ses tourelles couvertes d'ardoise. C'est l'ancien château du baron Oswald Caix de Saint-Aymour.
Poursuivre votre escapade en direction d'Aubigny, via la D1 (88 km). Située au confluent de la Somme canalisée et l’Ancre, Aubigny a toujours eu un rapport particulier avec l’eau; il existait d’ailleurs au XIVe siècle, un vivier dans le village appartenant à l’Abbaye de Corbie. Admirer l'église Sainte-Colombe, les origines du bâtiment actuel remontent au XVIe siècle mais il a été reconstruit en 1821, dans une architecture de type néo-classique.
Dirigez-vous vers Blangy-Tronville, via la D167 (93 km) où vous attend un un site remarquable d'une superficie de 14 hectares. Le Grand Marais de La Queue, où un chemin de découverte a été aménagé, qui permet d'apprécier un biodiversité remarquable. Le Grand Marais est une création très largement artificielle, les hommes y ont extrait la tourbe pendant des siècles sur une profondeur allant jusqu'à 8 m. Le paysage d'aujourd'hui est un mélange de d'étangs, de marais et d'espaces boisés.
A voir sur la commune de Blangy-Tronville : l'église Saint-Médard, ancienne chapelle castrale, et la jardin du Château.
Continuer vers Camon, via Longueau et la rue René Gambier (102 km). Les Hortillonnages de la commune, sous leur forme actuelle, sont cultivés depuis environ 700 ans. Il faut noter que l’extraction de la tourbe utilisée comme combustible a contribué au façonnage du site tel qu’on le connait. Le site des Hortillonnages résulte de l’aménagement par l’homme du milieu naturel marécageux très probablement au Moyen Âge à la suite des équipements (moulins. Barrages) de la Somme.
Fin de cette première étape de cette Route touristique "des méandres de la Somme".
Poursuivez ce parcours touristique en suivant : itinéraire du circuit 2 de la route touristique "des méandres de la Somme".
Pour vous rendre sur la route touristique "des méandres de la Somme"
Ham
9 °C Couvert
Min: 9 °C | Max: 9 °C | Vent: 33 kmh 223°
Le saviez-vous ?
- Itinéraire du circuit 1 de la route touristique "des méandres de la Somme".
- Itinéraire du circuit 2 de la route touristique "des méandres de la Somme".
N'oubliez pas !
Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter les panneaux signalétiques et consignes. Merci de respecter le droit de propriété et de ne pas pénétrer sur les terrains privés :
- Observez le code de la route en tous lieux et en toutes circonstances, et soyez courtois avec les autres usagers que vous pourrez croiser sur votre chemin.
- Camping et Feux interdits (pas de barbecue)
- La nature est fragile et des chutes de pierres sont parfois fréquentes.
- Veuillez ramasser vos déchets avant de partir.
- Plus que les sacs plastiques ou les pailles, ce sont les mégots de cigarettes qui pollueraient le plus les océans. les filtres à cigarettes se dégradent très lentement. Deux ans en moyenne.
- L'un des "petits gestes élémentaires" à accomplir : ne plus jeter ses mégots par terre. Pensez boite à mégots !
Nos coups de coeur sur la route touristique "des méandres de la Somme"
Hébergement :
Restauration :
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Date de dernière mise à jour : 11/07/2021
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